Hifi Vintage – Enceintes haut de gamme des années 70 – Partie 1

Dans la chaîne d’éléments qui permet la bonne restitution du son, il en est un qui est décisif tant par la nécessaire qualité de ses composants que par sa disposition opportunément appropriée à la pièce d’écoute : il s’agit bien sûr de l’enceinte acoustique. Les années 60 furent importante dans la Haute Fidélité car elles virent apparaître les plus belles réalisations techniques, notamment dans le domaine des transducteurs hors norme. Cet “âge d’or” atteignit son apogée au milieu des années 60 grâce à la firme américaine Electro-Voice qui réalisa la célèbre Patrician 800 connue pour la taille démesurée de son Haut parleur de grave (76 cm de diamètre!) (Voir l’article ci-dessous). Cependant, alors que les années 70 pointaient le bout du nez, de grandes firmes manufacturant du matériel audio à plus grande échelle popularisèrent la hifi haut de gamme en la rendant plus abordable. Nous allons évoquer ici sur plusieurs articles les plus emblématiques telles Electro-Voice, Altec, B&W, Intinity, JBL, Tannoy, Bose, marques réputées pour leurs enceintes acoustiques, mais aussi Kenwood, Marantz, Sansui et Technics qui sont plus généralistes.

Illustration tête de page : JBL Paragon.

Ci-dessous : Article sur l’EV Patrician 800, écrit par Patrick Vercher extrait de la revue L’Audiophile N°4  (Avril-Mai 1989).

Un peu de technique :

Tout d’abord, quelques explications techniques sur les haut-parleurs et leur agencement dans l’enceinte. Le haut-parleur est un transducteur électroacoustique conçu pour engendrer des ondes sonores dans un espace déterminé. Les haut-parleurs sont la plupart du temps électrodynamiques (l’élément vibrant se réduit à un conducteur enroulé pour constituer une bobine qui est maintenue dans l’entrefer d’un circuit magnétique). Ils peuvent être aussi électrostatiques (l’élément vibrant est une armature mobile de condensateur), piezoélectriques (les vibrations d’un cristal piezoélectrique, soumis à une différence de potentiel alternative correspondant aux sons à reproduire sont transmises à une membrane) ou encore à ruban (c’est un haut parleur électrodynamique dont le conducteur est un ruban plat tendu dans un champ magnétique transversal qui vibre lorsqu’il est traversé par le courant de modulation). On notera que le HP piezoélectrique est peu utilisé en hifi et que le HP à ruban n’est utilisé que dans les aigus, sur des systèmes haut de gamme.

Pour obtenir une reproduction fidèle des signaux sonores, il est possible de grouper plusieurs haut-parleurs caractérisés par des fréquences différentes. Ainsi, un ou plusieurs HP électrodynamiques de diamètres différents, qui permettent de reproduire fidèlement les sons graves et les médiums, peuvent être associés à plusieurs HP pour sons aigus. Des filtres composés de self, condensateurs et résistances sont alors prévus pour séparer les signaux électriques qui doivent parvenir aux différent HP (en filtrage passif, la pente de filtrage va de 6 db/octave à 18 db/octave). L’alignement de plusieurs haut-parleurs dans une enceinte acoustique permet d’obtenir une ensemble directif. Pour éviter le rayonnement par la partie arrière et le risque d’interférence avec le son rayonné par la face avant, les HP sont placés dans une enceinte acoustique de forme plus ou moins complexe. Certaines enceintes sont totalement fermées et un tapissage intérieur absorbant permet de supprimer l’onde arrière (enceintes closes). L’onde arrière peut aussi être partiellement utilisée par une ouverture ou un évent (enceintes bass reflex). L’évent peut se prolonger en conduit accordé interne, parfois replié en labyrinthe complexe pour diminuer l’encombrement. Il est également possible d’utiliser le volume d’air contenu dans l’enceinte pour réaliser un couplage pneumatique entre le haut-parleur et un radiateur passif placé dans le même plan frontal.

Une bonne enceinte acoustique doit avoir une courbe de réponse linéaire (50 à 20.000 hz dans un range de +/- 3 db), une bonne sensibilité (minimum 90 db/1w/1m). Elle doit être dotée d’un boomer conséquent (minimum 20 cm, 30 cm ou même 38 cm recommandé). La puissance maximale admissible doit être au minimum égale à celle de l’amplificateur qui la drive.

Altec : Je ne vais pas évoquer ici la fameuse Model 19 puisque je l’ai déjà fait par le passé, mais la Seventeen (Model 17) qui se trouvait juste en dessous dans la gamme.

Altec Model 17 (1978) :

Dotée de la dernière version de haut-parleurs équipant les moniteurs de studio Altec 604 déjà largement éprouvée, le modèle Seventeen offrait à l’auditeur une qualité d’écoute audiophile. Le système de haut-parleurs des Seventeen comprend un tandem composé d’un haut-parleur de graves de 38 cm et d’un driver équipé d’un pavillon monté de manière coaxiale ; leur combinaison est calculée pour produire des basses solide, des médiums transparents et une réponse scintillante dans les hautes fréquences, l’ensemble étant quasiment linéaire de 30 Hz à 20 kHz.

Ce système d’aigus est le résultat de recherches avancées sur les matériaux et les techniques de production qui ont permis de développer un nouvel ensemble de diaphragme léger pour les hautes fréquences audio. De plus, le format coaxial des HP offre une source de son unique pour toutes les fréquences, ce qui se traduit par le nec plus ultra en termes de mise en phase précise et d’imagerie stéréo. Le filtre passif des Seventeen comprend un passe-bas de 12 dB/octave et un passe-haut de 18 dB/octave qui ajoute à la réponse améliorée une augmentation de la capacité de puissance du système tout en limitant la distorsion à un niveau minimum dans les médiums.

Développé spécifiquement pour les applications professionnelles de monitoring de studio, le coffret des Seventeen est rigidifié et renforcé pour fonctionner comme une seule cavité inerte. Le volume interne est d’environ 250 litres et l’évent est réglé pour une qualité tonale optimale. Le boitier est finement ouvragée en chêne de qualité poncé à la main avec des huiles naturelles pures. La grille acoustique amovible est parée de tissu acoustique marron cacao, encadrée de chêne massif.

Prix d’occasion : à partir de 5000$

Bower & Wilkins 802F (1979) :

Depuis sa création en 1966, Bowers and Wilkins s’est révélé être l’un des grands fabricants d’enceintes innovants de Grande-Bretagne. La firme est rapidement devenue célèbre pour ses produits technologiquement intéressants, repoussant les frontières du design. Cette créativité s’est cristallisée en 1970 avec l’avènement de la DM70. Arborant un certain nombre d’idées radicales : nous étions en présence de deux enceintes en une, un caisson pour les basses équipé d’un woofer de 300 mm à déflecteurs infinis, le second élément étant un panneau électrostatique incurvé à 11 segments. Cela plaça la barre très haut pour ce qui devait être le vaisseau amiral le plus important de l’entreprise à ses débuts – la 801 sortie en 1978.

Lors de son lancement à la fin des années soixante-dix, la 801 remporta les éloges de la presse hi-fi mondiale, et bientôt les studios Abbey Road l’adoptèrent comme moniteur de musique classique de choix. La légende de la série B&W 800 était née, mais le problème auquel l’entreprise était alors confrontée était de savoir comment étendre la franchise en bas de gamme.

Le 802 fut la réponse ; alors que le 801 était déjà bien trop volumineuse pour de nombreuses salles d’écoute britanniques, le 802 fut rendue plus compacte et plus adapté aux salons domestiques. Pour cette raison, la société proposa un modèle qui semble de nos jours tout à fait banal, mais qui selon les normes des années soixante-dix était sérieusement radical. La 802 avait une empreinte au sol inférieure de moitié de celle de la 801. Selon les normes de l’époque, le 802 était inhabituellement étroite, bien plus que les enceintes dont la grande largeur était la norme à l’époque. Cela lança la tendance pour les enceintes colonne, encore très populaires aujourd’hui.

Prix d’occasion : à partir de 4500$

Infinity Quantum Line Souce (1977) : 

En 1969, Arnie Nudell et John Ulrick fondèrent la firme Infinity Systems dédiée aux enceintes acoustiques de prestige. Leur premier produit était un système triple constitué de deux panneaux électrostatique et d’un caisson de grave. Il ne fit pas l’unanimité mais il fit l’objet d’un article dans la célèbre revue Stereophile. Par la suite, la démarche d’Arnie Nudell (qui travaillait à une nouvelle génération de haut-parleurs) bifurqua vers un nouvel HP signé Quantum Line Source (ce surnom découle de sa formation de physicien nucléaire).

La QLS était révolutionnaire. Il s’agit d’un système à 4 voies composé d’un boomer à double bobine 12″ Watkins, d’un  bas-médium 5″, de 6 haut-parleurs haut-médium à dôme convexe, de 8 tweeters planaires magnétiques et d’un tweeter sur la face arrière. Ce nouveau modèle utilisait le woofer Watkins, équipé de bobines acoustiques doubles pour éliminer l’augmentation d’impédance typique des HP graves (lorsque l’impédance d’un haut-parleur augmente à la résonance, sa capacité à utiliser la puissance de l’amplificateur diminue). Les Watkins utilisaient un agencement de filtre intelligent qui dirigeait la puissance de l’ampli vers l’une des deux bobines d’impédance différentes en fonction de la fréquence, lissant ainsi la courbe d’impédance présentée à l’amplificateur.

Les Infinity QLS ont de belles qualités (les graves sont tendues et propres, les médiums sont ouverts et les aigues sont scintillants à souhait). Mais elles ont aussi des défauts : leur poids très élevé, une sensibilité très basse (81 db/1w/1m !!!) qui oblige à utiliser à minima un à deux amplificateurs de 200 W sous 4 Ω (en effet elles peuvent fonctionner en biamplification). De son côté, infinity recommande un ampli de 500 W/4Ω pour bien les piloter !!! Cependant, elles restent un très bel investissement qui séduit encore de nombreux audiophiles.

Prix d’occasion : à partir de 3500$

JBL Paragon (1957-1982) :

La JBL D44000 Paragon est une enceinte stéréo monobloc créé par JBL en 1957 et dont la production a cessé en 1983, date à laquelle elle a été remplacé par la gamme “Everest“. Son cycle de production était le plus long de tous les haut-parleurs JBL. À son lancement, le Paragon était l’enceinte domestique la plus chère du marché (1830$ en 1957…).

Conçu par Arnold Wolf à partir d’un concept élaboré par Richard Ranger, la Parangon mesure près de 2,7 m de long et nécessite plus d’une centaine d’heures de travail à la main effectuée par une équipe d’artisans qualifiés. Ressemblant moins à un haut-parleur conventionnel qu’à un buffet élégant, ce fut un produit phare pour l’entreprise, qui était prisé par les nantis et les célébrités. Avec une production totale estimée à environ 1000 unités, ce modèle est encore aujourd’hui très recherché par les collectionneurs.

Le colonel Richard R. Ranger, un pionnier du son stéréophonique dans l’industrie cinématographique, conceptualisa la solution au problème de la reproduction du son stéréo pour tous et pas seulement pour l’auditeur central. Il conçut un système où le son des haut-parleurs serait réfléchi contre des surfaces incurvées (panneaux de bois) à l’intérieur d’une armoire pour créer une image stéréo large et uniforme qui resterait stable dans n’importe quel endroit de la pièce d’écoute. Ranger développa ainsi le système de réfraction radiale JBL-Ranger pour la reproduction stéréophonique.

Le son de la Paragon est décrit comme possédant une incroyable dynamique à haut niveau, rythmé sans aucun signe de distorsion fatigante et avec une séparation impressionnante des instruments. Il y existe des rumeurs selon lesquelles Frank Sinatra et Dean Martin auraient acquis trois Paragon chacun – une pour chacun des canaux gauche, central et droit – avec lesquels ils écoutaient leurs enregistrements audio à partir des masters.

Prix d’occasion : à partir de 25.000$

Ci-dessous : Article sur la JBL Paragon, écrit par Patrick Vercher extrait de la revue L’Audiophile N°10 (Mai 1990).

Disque – Getz/Gilberto (Bossa Nova, 1963)

Stan Getz (1927-1991) est considéré comme l’un des plus grands joueurs de saxophone ténor. Sa sonorité feutrée, lissée, douce et aérienne, la fraîcheur de son invention mélodique en firent le premier des “Brothers”, ces jeunes saxophonistes blancs qui, au lendemain de la guerre, vouaient un culte exclusif au grand Lester Young. Par la suite, Stan Getz sut évoluer sans renier son style, vers une expression plus universelle, alliant la tendresse à la véhémence. Avec cet album sorti en 1963, la Bossa Nova fit de Geatz une vedette universelle. Il faut convenir que sa sonorité et le charme de son discours mélodique s’accordent à merveille aux rythmes brésiliens, surtout lorsque se joignent à lui Jao Gilberto, guitariste et chanteur, le pianiste Atonio Carlos Jobim, et la soeur de ce dernier, la vocaliste Astrud. Pour The girl of Ipanema, Desafinado, Coronado, Se danco Samba…

La Bossa-Nova et João Gilberto : 

La bossa nova est née à Rio de Janeiro, alors capitale du Brésil, durant une période de croissance économique et de stabilité politique où l’optimisme était de mise. Elle fut inventée à la fin des années 1950 par un groupe composé principalement du compositeur Antônio Carlos Jobim (également connu sous le nom artistique de Tom Jobim), du chanteur et guitariste João Gilberto, et du poète Vinícius de Moraes. Elle est la réponse aux attentes musicales des jeunes des classes moyennes de Rio de Janeiro. Ceux-ci sont à la recherche de modernité, d’une nouvelle manière d’interpréter les chansons, d’une musique plus épurée, de paroles optimistes qui reflètent leurs aspirations. Ils apprécient la musique nord-américaine, en particulier les disques de Frank Sinatra. Ils rejettent les formes musicales brésiliennes traditionnelles telles que les sambas de type carnaval avec une utilisation massive des percussions et les samba-canção, similaires aux boléros hispano-américains, offrant des compositions simples, une harmonie standard, des voix douces et des textes sentimentaux, fréquemment mélodramatiques.

Les musiciens de bossa nova font partie de la classe moyenne de Rio qui fréquente les clubs de jazz et est influencée par la musique et le cinéma nord-américains. Les paroles des chansons de la bossa nova traitent de thèmes légers comme l’amour, les plages de Rio, ou la beauté des femmes brésiliennes.

L’impact de la bossa nova sur la musique mondiale ne s’arrête pas seulement à un nouveau genre musical. La bossa nova a influencé durablement le jazz, la musique populaire nord-américaine, la chanson européenne et la musique de film.

De la Bossa Nova à la Musique Populaire Brésilienne :

Au moment où le coup d’État de 1964 instaure la dictature militaire, la Bossa Nova stricto sensu prend fin au Brésil. Une nouvelle génération d’artistes brésiliens, surnommée la «seconde génération de la bossa nova», et dont font partie des artistes tels que Edu Lobo, Maria Bethânia, Gilberto Gil, Caetano Veloso et Chico Buarque, œuvre à transformer la bossa nova pour qu’elle soit plus en phase avec la réalité politique et sociale du Brésil et qu’elle incorpore d’autres styles musicaux populaires brésiliens comme la Samba de Bahia, le Choro ou la Modinha. Plusieurs créateurs historiques de la Bossa Nova, à l’instar de Carlos Lyra et de Vinícius de Moraes, rejoignent ce mouvement qui prend le nom de MPB (« Musique Populaire Brésilienne »).

Getz/Gilberto : fut enregistré en 1963 par le saxophoniste américain Stan Getz et le guitariste et chanteur brésilien João Gilberto, avec la participation du pianiste et compositeur Antônio Carlos Jobim. Il sort après Jazz Samba et Jazz samba Encore de Stan Getz. Il a connu un grand succès international particulièrement aux États-Unis. Les morceaux The Girl from Ipanema et Corcovado chantés par Astrud Gilberto sont devenus des standards du jazz. L’album a remporté le Grammy Award du meilleur album en 1965, et The Girl from Ipanema le prix du meilleur enregistrement de l’année.

Il a été enregistré les 18 et 19 mars 1963 à New York par l’ingénieur du son Phil Ramone et produit par Creed Taylor sur le label Verve Records. Antonio Carlos Jobim enregistre peu de temps après et sur le même label The composer of Desafinado, plays. Un second album Getz/Gilberto vol.2 paraît en 1966.

En 2015, à l’occasion du Record Store Day, paraît l’album Selections from Getz/Gilberto 76 qui contient quatre pistes inédites tirées d’un concert enregistré à San Francisco en 1976 et réunissant les deux artistes éponymes. Le magazine Rolling Stone le place en 2012 en 447e position de son classement des 500 plus grands albums de tous les temps. Il est également cité dans l’ouvrage de référence de Robert Dimery Les 1001 albums qu’il faut avoir écoutés dans sa vie.

Voir sur YouTube : Stan Getz feat. Astrud Gilberto – The Girl From Ipanema (Official Video)

Oldtimer – Jaguar MKII (1959-68)

Au début des années 60, Jaguar chassait sur les terres de Bentley ou d’Aston Martin, mais avec moins de liberté : ses rivales étaient construites sans considération de prix, alors que pour le constructeur de Coventry, le tarif était une donnée importante. Le cuir et le noyer ronceux devaient se payer d’une façon ou d’une autre, c’est pourquoi chez Jaguar, le raffinement pouvait très bien cohabiter avec des pièces bon marché, rentabilité oblige. Un bon exemple était la suspension arrière de l’élégante berline, équipée de ressorts à lame en porte-à-faux, un système d’amortisseurs largement dépassé. Il fut avantageusement échangé deux ans plus tard contre celui de la type E, avec freins suspendus et roues indépendantes. Malheureusement, pour l’installer, il fallut redessiner le coffre, et le modèle, devenu le type S, suscita de nombreuses critiques esthétiques.

Cependant, ce félin était une berline sportive de haut niveau qui frisait les 200 km/h, dotée de puissantes accélérations, d’un bon freinage et d’un six cylindres onctueux et agréable. La boîte de vitesse n’était cependant pas un modèle de vertu. Malgré les nombreux reproches qu’on fit d’elle à sa sortie, la MKII eut beaucoup de succès par la suite, et actuellement, elle est devenue un grand classique. Très prisée en compétition (catégorie tourisme), la MKII a notamment remporté le Tour de France automobile à quatre reprises consécutives entre les mains de Bernard Consten.

La Mark II : existait en trois cylindrées : 2.4, 3.4 et 3,8 litres, avec des transmissions manuelles, avec ou sans overdrive, ou automatiques, surtout pour les États-Unis.

La version 2.4 était une honnête berline sans prétentions avec une certaine mollesse ce qui n’était plus le cas avec la 3.4. La 3.8 qui était la plus sportive, a couru et gagné de nombreux rallyes dont le Tour de France auto. Elle s’est illustrée aussi dans le Monte-Carlo, mais sans le gagner.

En 1963, Jaguar décida d’introduire une nouvelle variante luxueuse de sa berline phare la MKII, utilisant aussi le moteur XK qui venait prendre une place entre la petite MKII et la grosse MKX.

La Mark II S-Type : était proposée en deux versions 3,4 et 3,8 litres. Une version 2.4 ne cadrait pas avec l’image luxueuse de la voiture.

En fait ce fut plus un nouveau modèle qu’une évolution. La caisse est totalement différente. Modifiée à l’avant avec une calandre spécifique, des phares surmontés de petites visières et des pare-chocs minces. L’arrière ressemblait à celui de la MKX posée sur une suspension indépendante qui donnait une conduite améliorée et plus confortable.

La plupart des acheteurs optèrent pour la version 3.8 la plus puissante quoique la 3.4 n’ait pas été sous motorisée. Moins rapide que la MKII puisque 200 kg plus lourde, la tenue de route était cependant reconnue meilleure et très efficace grâce à sa nouvelle suspension arrière indépendante qui était la même en plus large que celle des Type E. Les boiseries étaient beaucoup plus belles et les cuirs Connolly mieux finis.

Caractéristiques Techniques : Voir Brochure ci-dessous.

Prix du modèle neuf en 1963 : 31.000 Francs

Cote actuelle : à partir de 20.000 €

Livre & Film – Club Dumas (1993) & La Neuvième Porte (1999)

“Club Dumas” est un roman écrit par Arturo Pérez-Reverte, édité en 1993 chez Lattès puis, en Livre de Poche (No 7656). La trame du livre se déroule dans un monde de libraires antiquaires, faisant écho à son précédent ouvrage de 1990, “Le Tableau du Maître Flamand”.

L’histoire suit les aventures d’un libraire, Lucas Corso, engagé pour authentifier un manuscrit rare d’Alexandre Dumas, père. On y retrouve deux personnages de ce célèbre roman à travers Milady, sous les traits de Liana Telfer, et Rochefort, sous l’apparence d’un garde-du-corps balafré. Puis l’enquête de Corso l’amène à chercher deux exemplaires d’un livre rare (fictif) connu sous le nom de De Umbrarum Regni Novem Portis (Des neuf portes du royaume des ombres). Corso rencontre une foule de personnages intrigants au cours de son voyage d’investigation, y compris des adorateurs du diable, des bibliophiles obsédés et une femme fatale hypnotiquement séduisante. Les voyages de Corso le mènent à Madrid (Espagne), Sintra (Portugal), Paris (France) et Tolède (Espagne).

Club Dumas regorge de détails allant des habitudes de travail d’Alexandre Dumas à la façon dont on pourrait forger un texte du XVIIe siècle, en passant par un aperçu de la démonologie.

En 1998, The Club Dumas a été nominé pour le Anthony Award du meilleur roman, le Macavity Award du meilleur roman et le World Fantasy Award du meilleur roman.

Arturo Pérez-Reverte – Club Dumas (1993)

Les personnages principaux du livre :

Aristide Torchia : né en 1620, est l’auteur fictif d’un ouvrage ésotérique imaginé par Arturo Pérez-Reverte. Il fut apprenti à Leyde sous la famille Elzevir. De retour à Venise, il publie de petits ouvrages sur des thèmes philosophiques et ésotériques. En 1666, Torchia publie De Umbrarum Regni Novem Portis (Les neuf portes du royaume des ombres), basé sur le Delomelanicon, un travail prétendument écrit par Lucifer et qui permettrait au lecteur d’invoquer des démons. L’Inquisition a condamné Torchia pour magie et sorcellerie et l’a brûlé sur le bûcher en 1667.

Lucas Corso : Ce chasseur de livres de 45 ans, sans aucun scrupule, amateur de gin néerlandais parcourt l’Europe pour dénicher des éditions rares demandées par les libraires. C’est aussi un grand connaisseur de littérature populaire et un amateur de l’épopée napoléonienne, à laquelle son arrière-arrière-grand-oncle a participé en tant que grenadier puis consul en Espagne, Le monde du livre prend une dimension trop importante chez lui à tel point qu’il arrive à confondre monde réel et monde littéraire fictif.

Irene Adler : Ce personnage énigmatique (tiré de l’univers de Conan Doyle dans Sherlock Holmes) accompagne Corso tout au long de son périple, elle sera aussi son amante. On la retrouvera dans le film de Polanski sous les traits d’Emmanuelle Seigner. Elle apparaît en étudiante avec son sac de livres lors d’une conférence donné par Balkan dans un café. Elle a environ vingt ans, une “allure de garçon” et des “yeux verts presque transparents”. Non seulement elle porte le nom de l’aventurière de Sherlock Holmes, mais son passeport porte comme adresse le 223B Baker Street. Elle est un lien entre les deux univers du roman populaire et de l’ésotérisme. Grande lectrice, elle lit les Trois Mousquetaires, mais aussi de la littérature fantastique : Melmoth ou l’Homme errant et surtout Le Diable amoureux de Jacques Cazotte, dont elle semble être la réincarnation du personnage “diabolique” de Biondetta. Elle est experte en combat à mains nues, elle dit avoir appris le truc en perdant contre un ange.

Boris Balkan : Narrateur et protagoniste de l’histoire n’intervient que dans trois chapitres, pour décrire ses rencontres avec Corso. C’est un traducteur, critique littéraire et spécialiste de littérature populaire du XIXe siècle (“mon domaine est le feuilleton”), dont il est intarissable. Sa dernière intervention donnera le sens de l’ intrigue. Il est l’ “ombre de Richelieu” .

Victor Fargas : Propriétaire déchu d’une des plus prestigieuses bibliothèque d’Europe. Bibliomane, il vit dans le dénuement dans une quinta (ferme) à l’abandon proche de Sintra, au Portugal. Il est forcé pour vivre de vendre certains de ses ouvrages. il possède un des trois exemplaires des Neufs Portes . Après la visite de Corso, il meurt assassiné.

Varo Borja : Libraire ultra spécialisé (“cinquante livres en catalogue”) et “millionnaire”, il vit dans l’opulence à Tolède. Il se passionne pour la démonologie dont il possède une riche collection d’ouvrages anciens. Il demande à Corso de vérifier que son exemplaire des Neufs Portes est authentique (seul l’un des trois existants l’est d’après une interprétation de l’imprimeur Torchia et il est persuadé que le sien est faux). Son nom évoque la famille Borja/Borgia, qui comme lui avait des liens avec l’occultisme et qui a inspiré à Alexandre Dumas deux de ses ouvrages.

Les frères Pedro et Paolo Ceniza : Restaurateurs de livres anciens dans le vieux Madrid, conseillers techniques de Corso. ils possèdent les savoir-faire pour rendre à l’identique des vieux ouvrages, et on les soupçonne d’être aussi des faussaires très habiles. Ils ont eu entre leurs mains l’exemplaire des Neufs Portes, avant qu’il ne soit acquis par Vargas. L’auteur rend hommage aux frères Raso de la Papelería y Encuadernación de Madrid qu’il a fréquentée dans les années 1970.

Extraits du livre :

“Corso était un mercenaire de la bibliophilie, un chasseur de livres à gages. Ce qui veut dire doigts sales et parole facile, bons réflexes, de la patience et beaucoup de chance. Sans oublier une mémoire prodigieuse, capable de se souvenir dans quel coin poussiéreux d’une échoppe de bouquiniste sommeille ce volume sur lequel on le paiera une fortune. Sa clientèle était restreinte, mais choisie : une vingtaine de libraires de Milan, Paris, Londres, Barcelone ou Lausanne, de ceux qui ne vendent que sur catalogue, investissent à coup sûr et de tiennent jamais plus d’une cinquantaine de titres à la fois ; aristocrates de l’incunable pour qui parchemin au lieu de vélin ou trois centimètres de plus de marge se comptent en milliers de dollars.”

“C’est curieux. En littérature, il existe des personnages de fiction doués d’une identité propre, connus de millions de personnes qui n’ont pas lu les livres où ils apparaissent. L’Angleterre en a trois : Sherlock Holmes, Roméo et Robinson. En Espagne, deux : don Quichotte et don Juan. En France : d’Artagnan.”

“Tu es mort, comme tes livres. Tu n’as jamais aimé personne, Corso.” 

Le Film :

Roman Polanski – La Neuvième porte (1999)

La Neuvième Porte est un excellent thriller sorti en 1999, réalisé, produit et co-écrit par Roman Polanski. Cette coproduction internationale entre les États-Unis, le Portugal, la France et l’Espagne est librement inspirée du roman que je viens d’évoquer. L’intrigue consiste à authentifier un livre rare et ancien qui contient prétendument un secret magique pour invoquer Lucifer. La première projection eut lieu à Saint-Sébastien, en Espagne, le 25 août 1999, un mois avant le 47e Festival international du film qui s’y déroule. Bien qu’échec critique et commercial en Amérique du Nord, où les journalistes l’ont comparé défavorablement au film fantastique de Polanski Rosemary’s Baby (1968), La Neuvième Porte a tout de même été un succès populaire en Europe, notamment en France où la critique l’a injustement brocardé. Il a rapporté un montant brut mondial de 58,4 millions de dollars contre un budget de 38 millions de dollars.

Polanski suit l’intrigue de base du livre dans les deux premiers tiers du film, la finale étant considérablement modifiée. La part belle est donnée à l’enquête sur l’ouvrage sulfureux d’Aristide Torchia. Les rôles de plusieurs personnages diminuent, s’étendent, fusionnent, s’échangent ou disparaissent complètement, et l’une des intrigues secondaires les plus importantes du roman – la connexion Dumas – est entièrement supprimée. Au fil des évènements, Lucifer, le prétendu auteur du livre, exerce une emprise croissante sur Dean Corso (Johnny Deep). Les neuf gravures illustrant les trois seuls exemplaires de l’ouvrage signées alternativement Aristide Torchia ou Lucifer) représentent en fait les consignes à suivre à la lettre pour pouvoir entrer au Royaume des Ombres. Dean Corso les respecte sans même s’en apercevoir, c’est la raison pour laquelle il réussit là où d’autres ont échoué. C’est là une nouvelle lecture à faire lorsqu’on revoit ce film, qui est trop dense pour être bien appréhendé au premier visionnage.

Une autre lecture du film peut-être faite, plus satirique celle-là, (dans la même veine que le célèbre “bal des Vampires”, mais un ton en dessous) les cultes sectaires et sataniques étant tournés en dérisions à de nombreuses reprises, notamment lors des scènes tournées aux château de Ferrières et de Puivert en présence de Balkan (Frank Langella). Elles n’ont pas convaincu le public, peut-être parce-que le personnage de Corso interprété brillamment par Johnny Deep y est un peu austère, conforme au roman. Mais l’ambiance de ce tournage fut pour lui loin d’être l’enfer puisqu’il y rencontra Vanessa Paradis (sa future compagne) dans le hall de l’Hôtel Costes à Paris, comme il le racontera à la BBC en 2011 : “Elle portait une robe dos-nu et j’ai vu ce dos et ce cou et quand elle s’est retournée j’ai vu ces yeux”.

Voir sur YouTube : “La neuvième porte film complet français par “SNAP netfix-officiel.

Oldtimer & Youngtimer – Maserati Quattroporte Série 1 à 4 (1963-2003)

1963 vit la naissance de la Quattroporte. La première 4 portes construite par Maserati était caractérisée par une ligne classique due à Frua, mais aussi un aménagement intérieur et une finition impeccables. La genèse de la Quattroporte remonte à une commande du Shah d’Iran passée à Maserati. Pour le Shah, l’ingénieur Alfieri dériva un moteur routier du V8 de la 450S de compétition. Monté dans le coupé dit “Shah d’Iran” réalisé à trois unités seulement, ce V8 se retrouva bientôt sous le capot de la 5000 GT, un autre coupé 2 portes présenté au Salon de Turin 1959 et qui sera construit à 31 exemplaires. L’expérience acquise et l’absence de toute berline italienne de prestige décidèrent Maserati à lancer la Quattroporte Tipo 107.

Première génération (1963-71) (Tipo 107 & Tipo 107/A) :

Pour loger quatre ou cinq personnes, l’équipe d’Alfieri dut dessiner un nouveau châssis ou plutôt une structure mixte, mi-coque, mi-châssis à l’avant, avec suspensions arrière à essieu De-Dion. La caisse, dessinée par Frua, était construite chez Vignale. Côté moteur, il y eut révision à la baisse par rapport aux 5 litres et 340 chevaux de la 5000 GT : la Quattroporte dut se contenter d’un peu plus de 4,1 litres et 260 chevaux lors de son lancement au Salon de Turin d’octobre 1963.

La Quattroporte Tipo 107 fut remplacée en 1969 par la 107/A à essieu arrière rigide et moteur 4,7 litres de 290 chevaux. Elle est reconnaissable à ses phares avant : 2 paires de projecteurs jumelés au lieu des simples optiques rectangulaires de la première série. La dernière 107/A fut construite en 1971 et la production totale des deux versons fut de 679 unités.

Deuxième génération (1971-79) (AM121 & AM123) :

Maserati vient à cette époque d’être racheté par Citroën. La Quattroporte II eut une gestation très laborieuse en raison de l’influence de responsables Citroën sur la direction de l’entreprise. Un premier projet est resté à l’état de prototype chez les designer Frua et Bertone. La seconde version de la Quattroporte sera présentée en 1973 et sera la dernière automobile Maserati de la période très mouvementée laissée après la gestion Citroën. Le dessin de la voiture porte la griffe du célèbre carrossier Bertone et plus précisément de son designer en chef Marcello Gandini. Elle sera équipée d’un moteur Maserati V6 de 3 litres, le même qui équipera entre autres les Maserati Merak et Citroën SM. Il aura bien de la peine à donner à la voiture le caractère sportif attendu par les clients habituels de la marque. De plus; ce modèle sera doté de la traction avant, d’un gabarit très imposant mais ne connaîtra pas le succès que sa ligne aurait pu laisser envisager ; elle tombait en pleine crise pétrolière, et une vraie GT de marque ne peut être une traction avant. La voiture recevra aussi les suspensions hydrauliques de la SM ainsi que d’autres attributs plus modestes dans l’habitacle.

La Maserati Quattroporte 2ème série ne sera construite qu’en 13 exemplaires entre 1974 et 1975, en raison du placement en redressement judiciaire de la marque par Citroën. Cette voiture avait été conçue pour concurrencer les Fiat 130, Jaguar XJ6, BMW 2800 et autres Mercedes 280 au lendemain de la crise pétrolière, mais son poids de 1,6 tonne et surtout ses dimensions imposantes (empattement de 3,07 m) étaient beaucoup trop importants pour le petit moteur V6 que Citroën s’entêta à maintenir. Ce n’est qu’au printemps 1975, lors du salon de Genève, que la version enfin équipée d’un moteur digne de la voiture, un 3,2 litres développant 200 ch, voit le jour mais il était trop tard pour retrouver une clientèle exigeante, passée à la concurrence.

Troisième génération (1979-85) (AM330 & AM337) :

Dessinée par la designer Giorgetto Giugiaro, cette Maserati se caractérise, comme toutes les voitures italiennes de cette époque, par des lignes très tendues. C’est la première automobile conçue pendant la période De Tomaso, avec pour code projet usine le «330». Sa motorisation reprend un moteur Maserati V8 en deux cylindrées : 4136 cm3 et 260 ch ou 4930 cm3 et 290 ch, ainsi que la propulsion arrière. Elle a été fabriquée jusqu’en 1990 en 2141 exemplaires.

Une version spéciale baptisée « Royale » apparait en 1986, construite à 51 exemplaires. Elle fut la voiture officielle du Président de la République italienne Sandro Pertini. Elle fut blindée comme celles destinées aux Présidents du Sénat et du Conseil italien.

Quatrième génération (1985-2001) (M139) :

Cette Quattroporte IV était la version à quatre portes des Maserati Ghibli II. Motorisée par un 2 litres, un 2,8 litres ou un 3,2 litres, elle reprendra les bases mécaniques des modèles précédents. Les blocs moteurs V6 proviendront des Maserati Ghibli II GT en versions moins puissantes, quant au moteur V8, il s’agira d’une version dérivée de celui de la Maserati Shamal, le vilebrequin plat étant remplacé par un vilebrequin en croix, au fonctionnement plus doux.

Quattroporte IV Evoluzione : En 1998, après la reprise de la marque par le groupe Fiat Auto, elle prendra le label Evoluzione. Cette version sera le premier signe de la nouvelle direction de la marque qui passera sous la direction opérationnelle de Ferrari. Ce modèle intègre les 400 points d’amélioration que l’équipe Ferrari, nouvel actionnaire de la marque, impose à la fabrication des Maserati Quattroporte. La célèbre montre, qui ornait jusqu’à présent le tableau de bord sur les modèles de la marque au trident, disparaît pour être remplacée par un afficheur numérique des plus ordinaires.

Cinquième génération (2001-2013) (M156) :

Cette génération de Quattroporte a été présentée au salon de l’automobile de Francfort 2003. Dessinée par le maître Pininfarina, elle comporte trois modèles : base, Executive GT et Sport GT. Les trois variantes sont équipées du même moteur V8 (F136) de 4244 cm3 de cylindrée d’origine Ferrari, développant une puissance de 400 ch. La version restylée de la Quattroporte V (2008) reçoit quant à elle le même 4,2 litres (développant désormais 405 ch) que la 1re version, mais une évolution portée à 4,7 litres, développant 440 ch sur la S et la GTS. Elle permet de très bonnes accélérations : 0 à 100 km/h en 5,8 secondes. pour la 4.2, 5,4 secondes. pour la S et 5,1 secondes. pour la GT S, des reprises de 70 à 120 km/h en 4,4 secondes pour la 4,2 litres, 4,7 secondes pour la S et la GTS. Des prestations qui nécessitent environ 17,3 litres aux 100 km.

Sixième génération : Depuis 2013 :

Cette dernière génération de Quattroporte a été présentée officiellement en novembre 2012. Elle sera commercialisée lors du salon de l’Automobile de Détroit 2013, donc en janvier. Pour l’été 2016, la Quattroporte sera restylée, avec une carrosserie entièrement en aluminium. Dessinée par le chef du style du groupe Fiat, Lorenzo Ramaciotti, un ancien styliste de Pininfarina, elle se décline en trois versions : V6 410 ch – propulsion classique, V6 410 ch – 4×4, V8 530 ch – propulsion classique, V8 580 ch – propulsion classique. Les moteurs, tous deux d’origine Ferrari, sont entièrement en aluminium. La Quattroporte 6 fut restylée courant 2016. Elle possède une calandre à barrettes chromées, proche de celle de la Maserati Levante, et un nouveau bouclier, ce qui lui permet aussi de s’enrichir de deux nouvelles finitions : GranLusso et GranSport.

Caractéristiques Techniques : Voir Brochures ci-dessous.

Prix du modèle neuf : 110.000 F en 1970 ; 399.000 F en 1984 ; 500.000 F en 1988 (Quattroporte Royale) ; 107.000 € en 2006.

Prix du modèle d’occasion : Modèle 1 : à partir de 70.000 € ;  Modèle 3, 4 et 5 : à partir de 15.000 €.

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