Youngtimer – Mercedes 500 SEC (1982-1985)

Depuis l’abandon, à la fin des années 60, des élégants coupés 4 places 220, 250 et 30 SE, Mercedes n’offrait plus que les coupés SLC 2+2. Avec la présentation fin 1981 des coupés 4 places 380 et 500 SEC, la firme de Stuttgart renouait donc avec une ancienne tradition.

Le raffinement en plus :

« Toute Mercedes doit être reconnaissable comme telle ». Ce sacro-saint principe stylistique de la marque était parfaitement respecté sur ce luxueux coupé 500 SEC. C’était une version à deux portes de la berline 500 SE avec une esthétique raffinée et un équipement exceptionnel pour l’époque : climatiseur automatique, régulateur de vitesse de croisière, siège avant à réglage électrique, sellerie cuir ou velours au choix ; enfin, plus extraordinaire, transporteur de ceintures de sécurité électriques amenant la boucle de ceinture à portée de main et évitant les contorsions inévitables dans un coupé 2 portes dont les montants arrière de portes sont très reculés.

La consommation en moins :

Des réglages moteur différents, un considérable allongement du rapport de pont, l’abaissement du régime de passage automatique des rapports et un aérodynamisme soigné permettaient au coupé 500 SEC de consommer 25% de moins que le coupé 2+2 500 SLC. Au point de ne pas dépasser 20l/100 km, à cadence très élevée, avec une voiture de 1700 kg, capable de moins de 30″ au kilomètre départ arrêté. Mais était-ce là une préoccupation majeure pour une clientèle qui devait débourser plus de 350 000 F pour l’acquérir en 1982?

Caractéristiques :

Moteur : V8 en alliage léger ; 4973 cm3 ; deux arbres à came en tête ; injection électronique Bosh « K Jetronic » ; puissance 231 ch DIN à 4750 tr/mn. Transmission: boîte automatique Mercedes à convertisseur de couple à 4 rapports, roues arrières motrices ; 4 roues indépendantes ; 4 freins à disques avec ABS. Dimensions : empattement, 2,845 m ; voie avant, 1,545 m ; voies arrière, 1,517 m ; poids, 1689 kg. Performance : vitesse de pointe, 225 km/h.

Prix de vente en 1985 : 455.000 Francs soit 127.477 € (correction faite de l’inflation sur la période).

Prix actuel : entre 8500 et 12000 € selon l’état.

Film – Série Noire Pour Une Nuit Blanche (1985)

Ce thriller (Prix spécial du jury au palmarès du 4e Festival du film policier de Cognac en 1985) est véritablement original et met en scène Jeff Goldblum en mari insomniaque et cocu qui prend la fuite avec une femme fatale improbable, Michelle Pfeiffer. Glamour et mort violente co-existent à la perfection dans ce polar de bande dessinée qui fonctionne comme un rêve. Ce film réunit une pléthore de réalisateurs célèbres jouant des petits rôles, parmi lesquels John Landis lui-même (interprétant le chef d’un clan d’assassins iraniens, un type débile et particulièrement gaffeur qui ne cesse de hurler), Roger Vadim (un méchant nommé «Monsieur Melville»), David Cronenberg (en tant que patron de Goldblum), Lawrence Kasdan et Jonathan Demme (comme officiers de police). On retrouve aussi des célébrités telles Irène Papas (en patronne des truands iraniens), le chanteur David Bowie (en très jovial tueur à gage britannique) mais aussi Jim Henson, Vera Miles et Dan Aykroyd… La musique est signée B.B. King.

Goldblum joue Ed Okin, un ingénieur aérospatial qui est frappé par une sorte de malaise existentiel difficile à définir. Il surprend sa femme au lit avec un autre homme. Dans la nuit sans vraiment savoir pourquoi, sa destinée s’enchevêtre avec la vie complexe de Diana (Pfeiffer), contrebandière de bijoux qui a des connexions avec l’industrie cinématographique et qui se retrouve confrontée à de graves problèmes quand elle passe clandestinement des joyaux qui appartenaient autrefois au Shah d’Iran.

Ce film est l’exemple fascinant du neo noir, qui sortait dans les années 80 bien qu’il ait en fait une fin ayant la fraîcheur des années 70. Dans une ambiance nuancée où la palette de couleur se veut discrète, il commence en douceur. Le film débute par la vie sans intérêt d’Ed où nous partageons sa routine d’ingénieur insomniaque pendant plus d’un quart d’heure. Cela peut éloigner certains téléspectateurs, mais ce serait dommage car cet effet est voulu pour offrir un contraste avec ce qui se produit quand Diana débarque dans la vie d’Ed tel un ouragan, car à ce moment là tout change, y compris le rythme.

Ce film est souvent très drôle et c’est un bon divertissement (comme le classique de Landis « Le loup-garou de Londres », sorti en 1981) ; ce genre un peu hybride au langage parfois ordurier, parfois violent aussi (on se retrouve avec au moins 12 cadavres sur les bras à la fin de l’histoire), va de pair avec une histoire de plus en plus surréaliste et qui se termine dans un clap de fin encore plus incroyable à l’aéroport de L.A. Le scénario n’est pas sans rappeler celui de « Body Double » tourné par Brian De Palma un an plus tôt, qui raconte lui aussi l’histoire d’un looser trompé par sa femme et sans vrais amis, qui va vivre un cauchemar éveillé à la suite d’une rencontre avec une mystérieuse jeune femme.

Le mélange de comédie et de drame peut être si difficile à réaliser qu’il est rarement utilisé dans un cadre réaliste. Mais ici, il est complètement réussi, nous fournissant une sorte de version noire de ces comédies classiques comme « Bringing Up Baby » et « The Lady Eve » dans laquelle les femmes d’argent gâchent la vie d’hommes débonnaires et placides qui tardent à réaliser qu’en fait, ils cherchent à mettre un peu de piment dans leur vie. « Série noire pour une nuit blanche » essaie de préserver un tout cohérent, et contre toute attente y parvient admirablement.

Réalisateur : John Landis
Producteur : George Folsey Jr.
Scénario : Ron Koslow
Image : Robert Paynter
Direction artistique : John J. Lloyd
Musique : Ira Newborn et BB King
Réalisé par : Laurent Kandry, David Kaulin, David Kaplan

Voir sur YouTube : « Bande-annonce (Trailer) Série noire pour une nuit blanche (Into The Night) VOSTFR HD » par elephantfilms

Album – Dire Straits – Brothers in Arms (1985)

Le groupe : 

Dire Straits émerge au cours de l’époque post-punk de la fin des années 70, et avec un son minimaliste et dépouillé, il fait revivre les racines du pub rock ; mais là où le pub rock célébrait les bons moments, Dire Straits prit des accents plutôt mélancoliques. Dirigé par le guitariste/chanteur Mark Knopfler, le groupe construit un son calqué sur le blues-rock très « laid back » de J.J. Cale, tout en prenant parfois des inflexions jazz ou en se plongeant dans le rock progressif. Au fur et à mesure de leur carrière, Dire Straits est devenu plus raffiné et cette nouvelle maturité a coïncidé avec la montée de MTV et l’émergeance de l’industrie du compact disc. Ces deux révolutions musicales du milieu des années 80 ont contribué à l’avènement du cinquième album de Dire Straits, « Brothers in Arms », un blockbuster international. Le groupe, avec Eric Clapton, Phil Collins et Steve Winwood, est devenu l’un des leaders des rockers vétérans de la fin des années 80 qui ont charmé les oreilles des baby-boomers vieillissants.

Marc Knopfler (né le 12 août 1949) fut toujours la force maîtresse derrière Dire Straits. Fils d’un architecte, Knopfler a étudié la littérature anglaise à l’Université de Leeds et a brièvement travaillé comme critique de rock pour le Yorkshire Evening Post alors qu’il était étudiant. Il a commencé à enseigner l’anglais après son diplôme, jouant avec un groupe de pub rock la nuit. En 1977, Mark jouait avec son frère David (guitare) et son colocataire John Illsley (basse). Au cours de l’été 1977, le trio réalise une démo avec le batteur Pick Withers. Un DJ de Londres nommé Charlie Gillett entend la démo et diffuse « Sultans of Swing » sur son émission « Honky Tonkin » sur la BBC. C’est le début du succès. Suite à une tournée pour Talking Heads, le groupe commence à enregistrer chez Vertigo Records avec le producteur Muff Winwood au début de 1978. En été, ils signent chez Warner USA, et lancent leur premier album éponyme à l’automne. Grâce au hit « Sultans of Swing », Dire Straits remporte un grand succès en Grande-Bretagne et en Amérique, et rentre dans le Top Ten des deux côtés de l’Atlantique.

Communiqué (1979), gagne le coeur des radios FM et ce deuxième album consolide leur public, tout en assurant la vente de trois millions d’exemplaires dans le monde. Alors que le groupe enregistre son troisième album, David Knopfler quitte le groupe pour poursuivre une carrière solo ; Il est remplacé par l’ancien membre du groupe « Darling », Hal Lindes. Comme son prédécesseur, « Making Movies » fut un succès considérable en Amérique et en Grande-Bretagne. Le disque passe sur toutes les radios et sur MTV, notamment les hits « Romeo et Juliette » et « Skateaway ». Dire Straits sort deux ans plus tard l’album « Love Over Gold ». Cet album est plus expérimental, mais le single « Private Investigations », devient numéro 2 au Hits du Royaume-Uni. Ce disque devient album d’or en Amérique et reste quatre semaines numéro un en Grande-Bretagne. Peu de temps après la sortie de « Love Over Gold », l’ancien batteur Terry Williams remplace Withers.

En 1982, Knopfler entame une carrière musicale en dehors de Dire Straits en écrivant la bande son du film de Bill Forsyth « Local Hero ». Au printemps de 1984, le groupe sort le double album live « Alchemy » et à la fin de l’année, ils commencent à enregistrer leur cinquième album studio avec leur nouveau claviériste, Guy Fletcher. « Brothers in Arms » est l’album révolutionnaire de Dire Straits, qui transforme le groupe en stars internationales.

L’album : 

29 Millions d’exemplaires vendus. Troisième best-seller de tous les temps au Royaume-Uni. Premier album à inonder le marché du CD : Brothers In Arms est un phénomène à tous les niveaux. Sa production a mis la barre très haut pour toute la musique à venir, ses chansons et vidéos sont devenus presque toutes des tubes. Mais il a également faillit détruire le groupe. Épuisés par le gigantisme de la tournée Brothers In Arms (248 concerts donnés dans 117 villes entre avril 1985 et avril 1986), les membres du groupe décidèrent en 1986 de faire une pause, occasion pour Knopfler de travailler sur d’autres projets. Mais, malgré les tournées incessantes et les quantités d’heures considérables d’enregistrement en studio, l’enthousiasme de Mark Knopfler pour la perfection n’a jamais diminué, et trente ans plus tard, il fait encore écho sur les radios du monde entier.

Brothers in Arms a mené les penchants atmosphériques, jazz-rock de « Love Over Gold » vers un contexte pop et il en résulte un best-seller international. Bien sûr, le succès de « Brothers in Arms » a été considérablement renforcé par la vidéo animée par ordinateur de « Money for Nothing » dans une attaque sardonique contre MTV. Mais ce qui a permis cette vente record était aussi le talent créatif pop-rock de Mark Knopfler. Justement, il est omniprésent dans « Money for Nothing » avec son riff de guitare inoubliable (on notera l’apparition du chanteur Sting dans le refrain et les chœurs), dans « Walk of Life » qui est une variation au tempo aussi accrocheur que « Sultans of Swing », dans la mélodie nostalgique du bluesy « So Far Away », dans le jazzy « Your Latest Trick », ainsi que dans le fantastique titre éponyme qui est une dénonciation virulente de la guerre, avec un son très Pink Floyd et l’utilisation parfaite de l’orgue Hammond. « Brothers in Arms » est l’un de leurs albums les plus concentrés et accomplis, et au sens strictement pop, c’est cet une perle de la création musicale des années 80.

L’après Brothers in Arms:

Knopfler produit les disques de Randy Newman et Joan Armatrading, part en tournée avec Eric Clapton et enregistre un duo avec Chet Atkins (Neck and Neck, 1990). En 1989, il forme le groupe Country-Rock Notting Hillbillies dont le seul album, « Missing … Presumed Have a Good Time », est un succès britannique lors de son lancement au printemps 1990.

« On Every Streets » : En 1990, Knopfler reforme Dire Straits, qui compte maintenant Illsley, Clark, Fletcher et divers musiciens de session. Le groupe sort « On Every Street » à l’automne 1991. L’abum devient disque de platine en Amérique mais ne rentre pas au Top 40 britannique où il échoue à générer un hit single. De même, la tournée est une déception, avec de nombreux billets invendus aux États-Unis et en Europe. Une fois la tournée terminée, l’album live « On the Night » sort au printemps 1993. Le groupe se sépare officiellement en 1995, avec un Mark Knopfler au bout du rouleau qui déclare « ne plus vouloir entendre parler de Dire Straits pendant au moins 10 ans ! » En 1996, Knopfler lance sa carrière solo avec l’album « Golden Heart ».

Discographie :

1978 : Dire Straits (Vertigo Records)
1979 : Communiqué (Vertigo Records)
1980 : Making Movies (Vertigo Records)
1982 : Love over Gold (Vertigo Records)
1984 : Alchemy
1985 : Brothers in Arms (Vertigo Records)
1991 : On Every Street (Vertigo Records)
1993 : On the Night

Voir sur YouTube :  « Dire Straits – Brothers In Arms » ; « Dire Straits – Money For Nothing » ; « Dire Straits – Walk Of Life » et « Dire Straits – Sultans Of Swing (Alchemy Live) » par DireStraitsVEVO

Album – Status Quo – Quo (1974)

Status Quo est un groupe de rock anglais qui s’est formé en 1967 et qui 50 après, porte encore la bonne parole du boogie aux quatre coins de son pays et du monde.

Au départ, en 1962,  Frances Rossi et Alan Lancaster forment un groupe nommé « The Scorpions », qui s’est ensuite appelé « Spectres » avec l’arrivée du batteur John Coughlan. Puis ils ont rencontré Rick Parfitt, qui était dans un groupe de cabaret appelé The Highlights. Les Spectres signent un contrat avec Piccadilly Records, mais aucun de leurs singles n’a de succès. Ils devienne les « Traffic », puis Traffic Jam, afin d’éviter toute confusion avec le groupe de Steve Winwood.

En 1967, le groupe change encore son nom et devient Status Quo. En janvier 1968, ils sortent « Pictures of Matchstick Men ». Ils invitent Parfitt à rejoindre le groupe juste quand la chanson atteint la 7ème place des Hits au Royaume-Uni.

Ils embauchent Bob Young comme roadie et directeur de tournée et Young devient rapidement un important partenaire pour l’écriture de leurs chansons. Leur deuxième album, Spare Parts, ne réussit pas à rentrer dans les charts. La percée de Status Quo commence quand ils signent avec Vertigo. Leur premier album sur leur nouveau label s’appelle Piledriver : il sort en 1972, et déploie un son plus lourd et un style boogie. C’est à cette époque que Status Quo devient l’un des plus grands groupes de rock au Royaume-Uni et gagne des fans qui les suivront sans relâche dans leurs tournées.

Quelques-unes de leurs chansons les plus populaires sortent pendant ces années là : « Rockin All Over the World » (écrit par John Fogerty de Creedence Clearwater Revival), «Whatever You Want» et «Down Down». Cette dernière chanson reste leur seul numéro un britannique.

L’album Quo en 1974 : 

Quo est le septième album de Status Quo. Il fut enregistré  à Londres aux Studios IBC. La plupart des compositions sont signées par Rick Parfitt et Alan Lancaster. La pochette est une véritable œuvre d’art et le contenu est excellent avec des titres puissants comme « Drifting Away » , « Do not Think It Matters « , « Backwater » et le single tiré de cet album « Break The Rules » (7e dans les charts anglais). Quo atteindra la 2e place dans le top album anglais et sera disque d’or au Royaume-Uni et en France.

En 1976, Status Quo signe un accord de parrainage avec Levis ce qui l’associe longtemps à la mode Denim.

En 1981, John Coghlan quitte le groupe et est remplacé par Pete Kircher. Leur apparition finale avec Kircher fut l’ouverture du Live Aid à Wembley en 1985. On retrouve également à l’affiche du show des groupes comme The Style Council, The Boomtown Rats, Elvis Costello, David Bowie, Elton John et Queen.

En juillet 1986, Status Quo joue au Queen live de Wembley, pour la promotion de sortie de son fameux « In The Army Now », une reprise des frères Bolland qui est plébiscitée dans la plupart des pays européens.

L’album suivant, « Is not Complaining » marche moins bien que son prédécesseur. Dans les années qui suivent, leur renommé perdure, notamment grâce à leurs tournées mémorables et leurs fabuleux concerts où ils vous balancent en pleine figure des tonnes de bon vieux rock. Status Quo ne fait pas dans la finesse, certes, mais avec leurs riffs épais, martelés, répétés à l’infini, leur efficacité est redoutable. Les morceaux se ressemblent parfois, car ils ont toujours ce même balancement qui les propulse, ces mêmes furieux échanges de parties de guitare entre Rossi et Parfitt.

En France, ils passent par Paris en 2006, 2007 et 2008. En octobre 2011, ils se produisaient sur la scène de l’Olympia, et en 2012, au Casino de Paris le 20 novembre, précédé d’un autre à Strasbourg, la veille. L’occasion pour les Anglais de défendre l’album Quid Pro Quo, sorti en 2011.
Le 17 juin 2013, Status Quo sort Bula Quo un double CD contenant les 9 nouveaux titres de la B.O. du film éponyme et, d’autre part, les plus grands tubes du groupe dans de nouvelles versions jamais éditées. Après une prestation au festival Hellfest 2014, Status Quo repart en tournée en 2016 et en 2017!

Discographie : 

Picturesque Matchstickable Messages from the Status Quo (Album – 1968)
Spare Parts (Album – 1969)
Ma Kelly’s Greasy Spoon (Album – 1970)
Dog of Two Head (Album – 1971)
Piledriver (Album – 1972)
Golden Hour of Status Quo (Album – 1973)
Hello (Album – 1973)
Quo (Album – 1974)
On the Level (Album – 1975)
Blue for You (Album – 1976)
Live (Live – 1977)
Rockin All Over the World (Album – 1977)
If You Can’t Stand the Heat (Album – 1978)
Whatever You Want (Album – 1979)
Just Supposin’ (Album – 1980)
Never Too Late (Album – 1981)
1982 (Album – 1982)
Live at the N.E.C. (Live – 1982)
Back to Back (Album – 1983)
In the Army Now (Album – 1986)
Ain’t Complaining (Album – 1988)
Perfect Remedy (Album – 1989)
Rock ‘Till You Drop (Album – 1991)
Live Alive Quo (Live – 1993)
Thirsty Work (Album – 1994)
Don’t Stop (Album – 1996)
Under the Influence (Album – 1999)
Famous in the Last Century (Album – 2000)
Heavy Traffic (Album – 2002)
Riffs (Album – 2003)
The Party Ain’t Over Yet (Album – 2005)
In Search of the Fourth Chord (Album – 2007)
Quid Pro Quo (Album – 2011)
Bula Quo (Album – 2013)
Aquostic: Stripped Bare (Album – 2014)

Voir sur YouTube : « Backwater/Just Take Me from the End of the road » par statusquocom ; « Status Quo – Caroline 1973 » par fritz51303

https://www.youtube.com/watch?v=jZHH7gsKbE0

Hifi Vintage – Enceintes Acoustiques Altec Model 19 (1976-81)

Histoire d’Altec Lansing

Années 1920 :

Tout a commencé dans les années 20 ; c’était la belle époque, les gens étaient occupés au travail et au jeu. L’invention et l’innovation touchaient de nombreuses industries et les américains en profitèrent ( arrivée de l’électricité, du téléphone, et bien sûr des progrès de l’industrie cinématographique). Dans ce domaine, l’absence de son créait un vide qui devait être comblé. Ce même vide devint une opportunité pour les Pères Fondateurs d’Altec dont la créativité et l’expertise scientifique conduisirent aux premières images parlantes pour le film : « Le Chanteur de jazz ».
1927 : marqua l’introduction du son dans les cinémas rendu possible par des ingénieurs de la Western Electric qui formeraient plus tard la compagnie Altec Lansing.
1928 : Western Electric forma Electric Research Products, Inc. (ERPI), pour fabriquer, installer et entretenir les systèmes d’image parlants dans les studios et les théâtres. Dans les années 1930 ERPI devint All Technical Products Company .

Années 1940 :

La All Technical Products Company décida d’étendre ses capacités de fabrication en achetant Lansing Manufacturing Company dirigée par James B. Lansing et forma Altec Lansing Corporation le 1er mai 1941. Le premier amplificateur de puissance Altec naquit cette même année. En 1942, Altec développa et produisit son premier aimant permanent dans un haut-parleur duplex de 15  » dont la version reste encore aujourd’hui la référence mondiale.
Entre 1942 et 1945 : Altec se consacra à des produits militaires électroniques, y compris la production d’équipement de détection anti-sous-marine.
1945 : Altec entra sur le marché intérieur et inventa le terme « haute fidélité » en améliorant la qualité des produits qui vont avec : haut-parleurs, amplificateurs de puissance (pour les tuners d’autres fabricants) et télévision.

Années 1950 :

Les années d’après-guerre, l’Amérique entrait dans son âge d’or de la consommation.
1952 : La première console de radiodiffusion d’Altec Lansing, modèle 250, devient la norme de diffusion dans les forces armées; Peerless fut le premier à fabriquer des transformateurs de puissance hermétiquement fermés.
1953 : La «Voix du théâtre» d’Altec devint le seul système de haut-parleurs de cinéma approuvé par le Conseil de recherche de l’Académie des arts et des sciences cinématographiques. Les systèmes de haut-parleurs «Voix du théâtre» devinrent bientôt la norme mondiale.
1955 : Sortie des premiers haut-parleur « Voix du Théâtre », modèle 820A ; Peerless produisit des transformateurs de communications pour le Cap Canaveral.
1958 : Premier système complet de musique domestique stéréophonique d’Altec.

Années 1960 :

1961 : Introduction du premier amplificateur à compresseur transistorisé, ainsi qu’une nouvelle ligne de produits téléphoniques; Altec Lansing réalisa un système de téléconférence pour Disneyland.
1967 : Première pour l’industrie de la sono avec la console d’enregistrement et d’enregistrement modulaire à semi-conducteurs d’Altec, modèle # 9200A.
1968 : Altec lança sa ligne de produits Sound Musical pour les musiciens professionnel, y compris le nouveau microphone # 650A.

Années 1970 :

1973 : Le magazine Billboard rapporte que la plupart des studios d’enregistrement dans le monde utilisent des haut-parleurs Altec.
1976 : L’EIA décerne le prix d’excellence en conception et en ingénierie aux enceintes acoustiques de monitoring model 19. Ce système à deux haut-parleurs fut commercialisé en 1977 au prix de 3400 $ (un peu plus de 4200 Euros en tenant compte de l’inflation).

Altec Model 19 :

Les systèmes de haut-parleurs Altec Model 19 étaient conçus pour répondre aux spécifications rigoureuses d’une réponse en fréquence étendue, avec une faible distorsion et une large gamme dynamique requises pour les studios d’enregistrement et de diffusion. Le haut-parleur de graves produit une réponse à basse fréquence étendue même lorsqu’elle fonctionne à des niveaux de puissance exceptionnellement élevés.

Ces enceintes acoustique sont pourvues d’un réglage de grave et d’aigu pour adapter le son à l’espace d’écoute. Ces deux contrôles d’ajustement de fréquence sont utiles pour adapter les enceintes à un large éventail d’environnements acoustiques, y compris les auditoriums, les studios de contrôle et d’enregistrement, les théâtres, salles de conférence et autres applications professionnelles. La portée maximale des deux commandes de réglage est de 14 dB. Lors de l’inspection des courbes, une certaine interaction est observée entre les deux contrôles. Cette interaction empêche un déséquilibre entre le spectre médium et aigu et assure un décalage de phase minimal dans le travail du filtre passif.

L’ébénisterie montée à la main avait une finition chêne ou noyer. Le haut-parleur grave, le 416-8B est toujours considéré comme le meilleur 38 cm jamais réalisé, et ce à la fois pour la haute fidélité domestique et pour les systèmes de sonorisation professionnels, où la précision, le rendement et une excellente réponse dans le grave sont requis. Quand à la compression restituant les fréquences aigus et à son pavillon 811B, elle reste toujours une référence en 2016.

Caractéristiques techniques :

Système 2 voies, 1 grave 38 cm (416-8B) et une compression (33952) montée sur pavillon (811B)

Impédance : 8 ohms
Réponse en fréquence : 30Hz – 20000Hz
Niveau de pression acoustique de sortie : 101dB / W /m
Puissance d’entrée optimum : 65W donnant une pression acoustique de 117 db
Puissance conseillée pour l’amplification : entre 10 et 350W
Fréquence de croisement du filtre deux voies : 1200Hz
Dimensions : Largeur : 762 x hauteur : 991 x profondeur : 533mm
Poids : 64.9kg

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