Le coupé deux portes, est une spécialité de BMW depuis le début des années trente. Ce coupé 635 CSI est généralement considéré comme le plus réussi dans le domaine des coupés de grand luxe à haute performances signés BMW.
Le meilleur six cylindre du monde :
L’ancêtre de la lignée de la 635 CSI est le coupé 2800 CS de 1968, qui étrennait le nouveau six cylindres de 2,8 litres dans une carrosserie héritée du coupé 2000 CS. Le six cylindres en ligne BMW n’a cessé depuis de progresser en puissance et en souplesse. Il peut prétendre aujourd’hui, comme il y a trente ans, au titre de meilleur moteur du monde de cette configuration. Sa cylindrée fut portée à 3 litres, puis à 3,5 litres, pour équiper la 635 CSI présentée en juillet 1978.
Une refonte totale :
La 635 CSI est construite sur la même plateforme que la berline 535, mais avec une carrosserie à la fois plus longue et plus basse. En juillet 1982, le modèle avait déjà été vendu à plus de 35000 exemplaires. Il subit alors une refonte totale, avec un raffinement général encore supérieur. La cylindrée du moteur était légèrement réduite : 3,43 litres. La puissance était identique, mais la voiture était allégée de quelques 60 kg avec une meilleure finesse aérodynamique. Les performances marquaient encore un progrès, avec une vitesse de pointe de 230 km/h (au lieu de 225 km/h) et un temps de 7,3 s de 0 à 100 km/h (au lieu de 8 s).
Caractéristiques :
Moteur : Type : 6 cylindres en ligne
Alimentation : Injection Bosch Motronic
Cylindrée : 3453 cm3
Puissance maxi : 218 ch DIN à 5200 tr/mn Transmission : AR
Boîte de vitesse : Manuelle 5 rapports Roues : Freins AV-AR : Disques ventilés – Disques pleins Dimensions : Longueur : 4 750 mm ; Largeur : 1 720 mm ; Hauteur : 1 360 mm
Poids : 1480 kg Performances : Vitesse maxi: 225 km/h
Prix du véhicule neuf en 1983 : 245.570 Francs soit 81008 € avec 116 % d’inflation.
Cote actuelle constatée : Entre 10.000 et 15.000 €
Ci-dessous Photos extraites d’une Brochure BMW 1983
Huey Lewis est né à New York en 1950. Pour perfectionner son style, Lewis c’est fait les dents en jouant dans une foule de bars autour de la baie Californienne avant que lui et sa bande de musiciens, Huey Lewis et The News, devienne l’un des groupes les plus célèbre de la pop music. Les deux plus grands albums de Lewis, Sports (1983) et Fore! (1986), contenaient à eux deux 10 singles Hits comme «I Want a New Drug» et «The Heart of Rock and Roll».
Le chanteur et joueur d’Harmonica Huey Lewis est né le 5 juillet 1950 à New York. Plus âgé que son frère, Lewis a grandi dans la baie de Californie, où son père, un batteur de jazz et radiologue, et sa mère, une publicitaire, ont déménagé alors que Lewis avait 4 ans. La vie californienne s’est révélée intéressante pour les Creggs. Les parents de Lewis étaient des excentriques peu carriériste. Sa mère, surtout, avait un dédain particulier pour la vie conventionnelle et se sentait en phase avec les beatniks, et gravitait autour d’Allen Ginsberg, membre fondateur de la Beat Generation, du mouvement hippie et de la contre-culture américaine.
Après que ses parents eurent divorcé quand il avait 12 ans, Lewis devint interne dans le New Jersey. C’était un moment difficile pour le jeune garçon, qui était clairement brillant et partageait la passion de son père pour la musique. Il était doué en Mathématiques et fut accepté à l’Université de Cornell, où il devait étudier l’ingénierie. Mais fatigué de l’école, et écoutant la suggestion de son père, qui lui proposait de faire un break et de rouler sa bosse dans le monde, Lewis reporta ses études universitaires et partit en voyage autour de l’Europe.
Un an après, il retourne aux États-Unis et s’inscrit à Cornell. Mais ce retour aux études se révéla court. Après six mois de cours, il est déjà retourné dans la baie et commence à se confronter aux difficultés de la carrière de musicien. Lewis finalement devient chanteur et joueur d’harmonica avec un groupe appelé Clover. Au milieu des années 1970, le groupe, avec Lewis, s’installe en Europe, où il connaît un succès modeste. En 1979, cependant, Lewis revient aux États-Unis, et joue dans les bars locaux autour de la région de la Baie avec le bassiste Mario Cipollina, le guitariste et saxophoniste Johnny Colla, et le batteur Bill Gibson. Peu de temps après, le groupe ajoute le guitariste Chris Hayes et commence à tourner sous le nom de Huey Lewis et The News.
Après avoir signé chez Chrysalis, Lewis et le groupe sort un album auto-intitulé en 1980. Il reçoit une réponse commerciale tiède. Cependant, le nouvel effort du groupe en sortant en 1982, Picture This, permet à Lewis d’entrer dans le Top 20.
Pour le troisième album du groupe, Sports (1983), Lewis réussit à convaincre Chrysalis de lui donner un contrôle créatif total. Lewis produit ainsi un disque qui dépasse de loin même ses propres attentes de succès.
Avec ses Hits singles comme « The Heart of Rock and Roll, » « I Want a New Drug, » « Heart and Soul » et « If This Is It », Sports se vendit à plus de 7 millions d’exemplaires et permit à Lewis et son groupe d’être programmé en Power play à la fois sur la radio et sur la chaîne MTV.
Dans une ère dominée par des icônes pop comme Prince, Madonna et Michael Jackson, Huey Lewis était une star à part entière. En 1985, The News enregistre le fameux single n ° 1 « The Power of Love », qui servira de bande son au film Back To The Future, avec Michael J. Fox.
« J’étais devenu trop exposé médiatiquement », dira plus tard Lewis en parlant de sa célébrité devenue gênante. « Vous ne pouviez plus aller dans un centre commercial, les aéroports étaient un problème. Tout endroit avec beaucoup de gens était un problème », renchérit-il.
Des chansons sonnant Huey Lewis commencèrent à apparaître sur les ondes. En 1984, Lewis poursuivit Ray Parker Jr., alléguant que son Hit « Ghostbusters » sonnait exactement comme « I Want A New Drug. » (Ce qui n’est pas faux!). Le procès se règlera dans les coulisses, et Lewis ne sera jamais autorisé à divulguer son résultat.
Alors que le quatrième album studio du groupe, Fore! (1986), offre une autre série de singles en tête du hit parade, le groupe commence à s’éloigner du centre de l’univers pop rock vers la fin des années 1980. De nombreuses critiques accueillent la sortie de Small World en 1988, qui s’est considérablement éloigné de la formule habituelle du groupe. « J’ai senti qu’il était temps de changer : de faire des trucs plus internationaux, plus difficile, plus musicaux », explique Lewis, juste avant que l’album n’arrive dans les bacs des disquaires. « Nous devions faire quelque chose dont nous nous serions sentis fiers », ajoute-t-il. Mais la formule ne marcha pas et les disques ultérieurs tels que Hard at Play (1991) se révèleront être des échecs commerciaux. Même si leur renommée pop a reculé de plus en plus par rapport aux années 80, Huey Lewis & The News ont continué à tourner et à jouer de la musique. En 2013, le groupe a publié une édition 30e anniversaire de Sports. La réédition a reçu une attention considérable de la presse.
Discographie :
1980 : Huey Lewis and The News
1982 : Picture this 1983 : Sports
1986 : Fore!
1988 : Small World
1991 : Hard at Play
1992 : The Heart of Rock’n’Roll : the best of Huey Lewis and the News
1994 : Four Chords and Several Years Ago
1996 : Time Flies : the best of Huey Lewis and the News (Compilation US)
2001 : Plan B
2005 : Live at 25
2006 : Greatest Hits (Compilation)
2010 : Soulsville
Voir sur YouTube : « Huey Lewis And The News – I Want A New Drug » par emimusic ; « Huey Lewis And The News – The Heart Of Rock & Roll » par emimusic
En 1983, Sean connery qui a déjà incarné six fois l’agent 007 reprend du service dans Jamais plus jamais, alors que Roger Moore est en passe d’interpréter Bond dans Octopussy pour la sixième et avant dernière fois de sa carrière. Deux Bond la même année avec deux monstres sacrés du cinéma comme Connery et Moore dans deux des meilleurs scénarios de Iann Fleming, les aficionados de l’époque furent sacrément gâtés.
Remake d’Opération tonnerre, quatrième Bond officiel sorti en 1965 avec le même Sean Connery, Jamais plus jamais est le fruit d’une victoire de justice du scénariste Kevin McClory contre Ian Fleming, le créateur de James Bond. Les deux hommes avaient écrit ensemble un script qui devait servir à la première aventure de Bond au cinéma. Ce projet initial n’ayant jamais vu le jour, Ian Fleming en utilisa plusieurs éléments pour écrire le scénario d’Opération tonnerre, ce qui entraîna une plainte de McClory. Après une longue bataille judiciaire, ce dernier fut autorisé à ré-utiliser son histoire.
Un nouveau Bond pouvait naître, mais n’étant pas produit, comme tous les autres volets, par la MGM, il ne ferait jamais partie de la franchise. Certes, Sean Connery avait affirmé qu’il ne jouerait jamais plus le rôle de l’agent 007. Mais le titre le dit bien, « Il ne faut jamais dire jamais ». Pour la coquette somme de 5 millions (qui seront reversé à des fonds humanitaires pour aider l’Ecosse), Connery se laissa convaincre de revenir sur sa décision. Jamais plus jamais sortit en novembre 1983, quelques semaines après Octopussy, Bond officiel, lui, avec Roger Moore dans le rôle de l’espion. La presse fit ses choux gras de l’affrontement de deux Bond, qui tournera à l’avantage d’Octopussy au niveau mondial. En France cependant, les deux films ont eu un succès similaire au box-office : 2,5 millions de fans pour Jamais plus jamais contre 2,9 pour Octopussy.
Jamais plus jamais (1983) :
Seon Connery a certes vieilli, mais il est toujours aussi classe avec son smoking. Le méchant est joué par Klaus Maria Brandauer en lieu et place d’Aldolfo Celi, 18 ans plus tôt. Domino est Kim Bassinger et remplace Claudine Auger … Bien qu’il en ait toutes les caractéristiques, Jamais plus jamais n’est pas un James Bond. Entendons-nous bien : le film d’Irvin Kershner, réalisateur de L’Empire contre-attaque, est bien une aventure de l’agent spécial de Sa Majesté mais, à l’image du premier Casino Royale (1967), il ne fait pas partie de la saga des 007.
L’histoire :
James Bond croyait pouvoir enfin se reposer après tant d’années passées à sauver le monde de toutes sortes de dangers. Mais «M» lui confie une nouvelle mission. Une organisation terroriste bien connue, le «Spectre», vient de dérober deux ogives nucléaires aux Etats-Unis, menaçant de les faire exploser si le gouvernement refuse de s’acquitter d’une importante rançon. Bond se rend sur la Côte d’Azur, où il fait la connaissance de Domino, la maîtresse de Largo, un des chefs du «Spectre», puis aux Bahamas, où il espère découvrir la cachette de Largo. A son arrivée, la belle Fatima lui tend un piège, qu’il parvient à déjouer in extremis…
Casting de Jamais plus jamais (1983) :
Réalisateur : Irvin Kershner
Musique : Michel Legrand
Acteurs :
Sean Connery : James Bond
Klaus Maria Brandauer : Emilio Largo
Kim Basinger : Domino
Max von Sydow : Blofeld
Barbara Carrera : Fatima
Bernie Casey : Felix Leiter
Alec McCowen : «Q»
Edward Fox : «M»
Casting d’Opération Tonnerre (1965) :
Réalisateur : Terence Young
Musique : John Barry
Sean Connery : James Bond
Aldolfo Celi : Emilio Largo
Claudine Auger : Domino
Luciana Paluzzi : Fiona
Rik Van Nutter : Felix Leiter
Desmond Llewelyn : «Q»
Bernard Lee : «M»
Octopussy (1983) – L’histoire :
James Bond est chargé d’enquêter sur la mort de l’agent 009 en mission en Allemagne de l’Est. Ce dernier avait en sa possession un œuf de Fabergé, un bijou très rare appartenant à la collection du star. L’Oeuf se révèle être un faux alors que le vrai est mis aux enchères et acheté par un certain Prince Kamal. Bond suit Kamal en Inde et, grâce à un micro caché dans l’oeuf, il apprend que le prince, le général russe Orlov et la mystérieuse Octopussy sont les instigateurs du vol des bijoux du tsar, qu’ils remplacent petit à petit par des faux. Le trésor doit passer de l’Est à l’Ouest dans le train du cirque que dirige Octopussy. A Berlin-Est, Bond découvre vite que Kamal est à la solde du général Orlov qui, agissant pour son propre compte, remplace les bijoux par une bombe nucléaire. L’explosion, devrait amener les alliés à un désarmement nucléaire de leurs bases de l’O.T.A.N., laissant ainsi les russes seuls possesseurs de l’arme nucléaire…
Les aventures de James Bond par Ian Fleming
L’Histoire de Ian Fleming :
Ian Lancester Flemmin est né le 28 Mai 1908 à Mayfair en Grande-Bretagne, au sein d’une famille de banquiers aisés. C’est un élève moyen au collège d’Eton mais il est primé par deux fois à un championnat d’athlétisme. Ian passe ensuite plusieurs années à l’étranger d’où il revient parlant couramment le français, l’allemand et le russe.
Sa mère le fait engager par l’Agence de presse Reuter grâce à laquelle il obtient son premier reportage, à Moscou, d’où il rapporte…un autographe de Staline : « Navré de ne pouvoir vous recevoir ». En 1933, il quitte Reuter et, semblant renoncer à ses ambitions de jeunesse, s’installe comme agent de change.
A partir de Juillet 1939, le lieutenant de réserve Fleming devient l’adjoint de l’Amiral Godfrey, chef du service de Renseignement de l’Amirauté. Il est fasciné par le monde souterrain du Bureau d’Organisation Spécial, où on ne parle que d’aller assassiner Hitler ou de faire sauter les portes de fer sur le Danube.
En juin 1941, Fleming accompagne Godfray dans une mission aux Etat-Unis. Il peut visiter les laboratoires du F.B.I., rencontrer le maître américain du sabotage, Willianm Stephenson, et découvrir le matériel et les gadgets imaginés par le Service de Renseignements. Lorsqu’il quitte Washington, il emporte avec lui un cadeau du général Donovan : un révolver de police, le Colt .38, avec l’inscription « Pour services spéciaux ». « L’ennui, dit Stephenson, c’est qu’il n’avait pas le tempérament d’un agent ou d’un véritable homme d’action, il avait trop d’imagination… »
Démobilisé le 10 Novembre 1945, Ian Fleming accepte le poste du Service des Informations Étrangères du groupe de presse de Lord Kemsley, tout en se réservant immuablement les mois de janvier et février dans sa maison de la Jamaïque, Goldeneye. C’est là que naît James Bond, un matin de janvier 1952, Fleming va avoir 44 ans et il prépare son mariage avec l’ex Lady O’Neill. Le nom de son héros est celui d’un ornithologue, auteur du livre « Oiseaux des Indes Occidentales », qu’il aime feuilleter pendant ses loisirs. Sans notes préparatoires ni brouillons, il se met à sa machine à écrire :
« L’odeur d’un casino, mélange de fumée et de sueur, devient nauséabonde à trois heures du matin. L’usure nerveuse causée par le jeu – complexe de rapacité, de peur et de tension – se fait insupportable ; les sens se réveillent et se révoltent… »
Le livre « Casino Royale » est terminé le 18 mars 1952 et parait le 13 Avril 1953. Les 4750 exemplaires vendus représentent un début prometteur. Mais les éditeurs américains le refusent car « il y a là-dedans trop de mélodrame, de violence et de sang. »
Fleming a maintenant en tête le sujet et le titre de son deuxième roman : « Vivre et Laisser Mourir ». En 1953, il passe une quinzaine de jours à bord de la Calypso où il va acquérir auprès du Commandant Cousteau les connaissances qui lui seront utiles pour ce deuxième roman et vraisemblablement plus tard pour « Opération Tonnerre ».
En 1954, un troisième roman est prêt : « Moonraker » (Entourloupe dans l’Azimut). Un éditeur aux U.S.A., des propositions d’éditions en livre de poche, et d’émissions T.V. viennent soutenir la fatigue de Fleming qui souffre d’insomnie et d’une sciatique.
Un slogan publicitaire vu dans « Vogue », « A Diamond is Forever », lui fournit l’idée de la quatrième aventure des Bond, « Les diamants sont éternels », dans laquelle il pense être allé jusqu’au bout de ses possibilités. Après ce livre, il ne veut plus imaginer qu’une seule aventure dans laquelle le SMERSH tuerait James Bond. Les compliments de Raymond Chandler arrivent à temps pour que Fleming renonce à se débarrasser de sa créature, et deux coups de pub vont rendre Bond et son auteur célèbres dans le monde entier : « Goldeneye » est assiégé de reporters quand le premier ministre de Grande-Bretagne, Anthony Eden, y vient en villégiature et « Bon Baisers de Russie » est en 9ème position dans la liste des livres préférés du Président des U.S.A, John Kennedy.
En 1957, Ian Fleming rencontre un jeune cinéaste anglais, Kevin Mc Clory, et un multi-millionnaire, Bryce. Leur association pour produire un film ; « James Bond Agent secret » est finalement remis en question ».
Après la sortie en 1959 de « Goldfinger », pendant l’été 1960, Fleming se remettant d’une crise cardiaque, apprend que producteur canadien Harry Saltzman associé à Albert Broccoli ont l’intention de produire « Dr No ». Le contrat signé, il restait à trouver le James Bond idéal. Un concours est organisé par le Daily Express qui reçoit 1100 réponses. Mais aucune n’est retenue. Fleming écrit à propos de Sean Connnery : « Saltzman pense avoir déniché le merle blanc, un acteur shakespearien d’une trentaine d’années, ex-champion de boxe de la marine et même, assure-t-il, intelligent ». Fleming va continuer d’écrire jusqu’au bout. Il n’eût pas la force de retravailler « L’homme au Pistolet d’or ».
Le film « Dr. No » sort à l’automne 1961 et obtient un énorme succès. Ian Fleming meurt le 13 aout 1964 à l’âge de 56 ans. Ian Fleming a écrit quatorze volumes des aventures de James Bond qui ont toutes été portées au grand écran. Après sa mort, la maison d’édition familiale Ian Fleming Publications recruta des auteurs britanniques pour écrire 29 autres romans de la série James Bond.
Liste des romans de Ian Fleming :
1953 : Casino Royale, (Espions, faites vos jeux)
1954 : Live and Let Die, (Vivre et laisser mourir)
1955 : Moonraker, (Entourloupe dans l’azimut)
1956 : Diamonds Are Forever, (Les diamants sont éternels)
1957 : From Russia With Love, (Bons baisers de Russie)
1958 : Dr. No, (James Bond contre Dr No)
1959 : Goldfinger, (Opération Chloroforme)
1960 : For Your Eyes Only, (Bons baisers de Paris) [Plon, 1962]
1961 : Thunderball, (Opération Tonnerre)
1962 : The Spy Who Loved Me, (Motel 007)
1963 : On Her Majesty’s Secret Service, (Au service secret de Sa Majesté)
1964 : You Only Live Twice, (On ne vit que deux fois)
1965 : The Man With The Golden Gun, (L’Homme au pistolet d’or)
1966 : Octopussy and the Living daylights, (Meilleurs vœux de la Jamaïque)
Voir sur YouTube : « Jamais plus jamais (1983) bande annonce » par imineo Bandes Annonces ; « Thunderball (Opération Tonnerre) – Bande annonce [1965] » par Cine Magistral ; « Octopussy (1983) bande annonce » par imineo Bandes Annonces
Cette série policière à l’exceptionnelle longévité comportant pas moins de 35 saisons et 300 épisodes, est portée par l’acteur allemand Claus Theo Gärtner jouant avec talent et humour le rôle du détective privé Matula, que l’on voit prendre de l’âge au fur et à mesure des saisons (il commence la série TV en 1981 à 38 ans et gardera son rôle de détective jusqu’à l’âge de 70 ans). Cependant, les avocats qui font tandem avec lui dans la série changeront à quatre reprises.
Né en 1943 à Berlin, Claus Theo Gärtner a passé une grande partie de sa jeunesse à l’étranger. Il vit d’abord en Australie puis aux États-Unis et en Asie, avant de revenir dans son pays d’origine pour y entamer une carrière de comédien. Claus Theo Gärtner débute en 1967 en décrochant son premier rôle à la télévision dans Der Tod des Präsidenten puis dans Altergnossen. Il enchaîne les petits rôles tantôt au cinéma tantôt à la télévision, mais sa carrière prend un tournant en 1981 lorsqu’il devient le détective privé Josef Matula dans la série policière Un cas pour deux.
En France, la série a été diffusée à partir de mars 1991 jusqu’en 1993 sur TF1. Elle fut rediffusée en 1994 sur France 2 et France 3 puis plus récemment de 2013 jusqu’à l’an dernier exclusivement sur France 3.
L’Histoire de Matula :
À Francfort-sur-le-Main, le détective privé allemand Josef Matula, ancien policier, résout des affaires criminelles tout en collaborant avec un avocat qui est également son meilleur ami (Maître Dieter Renz de la saison 1 à 8, Maître Rainer Franck de la saison 8 à 17, Maître Johannes Voss de la saison 17 à 20 et Maître Markus Lessing de la saison 21 à 32), en l’aidant à innocenter ses clients injustement accusés par la police. On notera que les onze dernières saisons avec Markus Lessing sont les plus dynamiques de la série et cela, bien que Matula soit devenu sexagénère. Dans le premier épisode (La grande sœur) il a été obligé de quitter la police à la suite d’une sombre affaire à laquelle il avait été mêlé : en effet, il a couvert un jeune délinquant lors d’un cambriolage dans une banque car il avait une liaison avec la sœur de celui-ci.
Claus Theo Gärtner distille sa personnalité dans son personnage, en en faisant un bon vivant aimant entre autre les belles voitures, spécialement les italiennes (Tout au long de la série, il possèdera toutes sortes d’Alfa Romeo allant de la Giulia, à la 159). Détective privé plus par pragmatisme que par amour du métier, il gère son temps entre son goût pour les femmes, la bière et le billard. C’est d’ailleurs un gag récurrent dans tous les épisodes. Les scénaristes ont toujours privilégié l’humour qui apporte au personnage un côté sympathique dans des situations difficiles et désagréables.
Un des premiers épisodes :La maison en France : Saison 1 épisode 3 (1981) : Maître Renz voit arriver à son cabinet une ancienne amie très riche qui souhaite vendre son domaine. Elle projette, en effet, d’acheter les actions d’une usine de colorants chimiques. Matula mène son enquête et parvient à mettre en évidence que l’entreprise est, en vérité, au bord de la banqueroute…
Et le dernier épisode (vous noterez le changement de rythme) : La conclusion : Saison 33 épisode 5 (2013) : Lessing, qui a disparu toute une journée, est retrouvé par Matula près d’un hangar, couvert de sang et désorienté. À son réveil, il ne se souvient plus de rien. Mais, quelque temps après, une image s’impose à lui : celle du cadavre du juge Schreier, à ses côtés. Quelques jours plus tôt, les deux hommes avaient eu une altercation suite à un procès à l’issue duquel le client de Lessing, Johann Egger, avait été acquitté. Matula et Lessing retournent alors au hangar et trouvent le corps du juge. Lessing, convaincu de sa culpabilité, se livre à la police tandis que Matula mène l’enquête afin d’innocenter son ami.
Voir sur YouTube : « Un Cas Pour Deux 01×03 La Maison En France FR BY ADVRIP » par al Ges
De leur premier singles en 1974 jusqu’à leur apogée dans les années 80, Daryl Hall (le blond) et John Oates (le brun) ont remporté un énorme succès commercial (six singles numéro un et six albums de platine) avec une musique remarquablement bien construite et produite. Au zénith de leur inspiration, leurs chansons étaient remplies d’accroches musicales solides et de mélodies qui adhéraient aux traditions de la Soul Music sans en devenir esclave, car y incorporant des éléments de New Wave et de Rock.
Daryl Hall (né le 11/10/48 à Philadelphie) a commencé à se produire professionnellement alors qu’il était étudiant en musique à l’Université de Temple. En 1966, il enregistra un single avec Kenny Gamble and The Romeos. Le groupe mettait en vedette Gamble, Leon Huff, et Thom Bell, qui allaient tous devenir les architectes de Philly Soul. A cette époque, Hall est fréquemment apparu sur les sessions du groupe Gamble & Huff. En 1967, Hall rencontre John Oates (né le 07/04/48 à New York) alors étudiant en journalisme à la même université de Philadelphie. Oates dirigeait son propre groupe de soul (The Masters) à l’époque. Les deux jeunes hommes ont réalisé qu’ils avaient des goûts similaires et ont commencé à se produire ensemble dans un éventail de groupes R & B et Doo Wop (Onomatopée qui sert à désigner un sous-genre du rhythm and blues ; né du mariage des rythmes syncopés africains et des cantiques de la société WASP puritaine au début des années 1950, le doo-wop est un style vocal fortement influencé par le gospel et par les quartets de barbershop (« quatuors de salon de coiffure »).
En 1968, le duo se sépare, alors que Oates change d’école et Hall forme le groupe de Soft Rock Gulliver. Le groupe sort un album chez Elektra à la fin des années 60 avant son démantèlement.
Après la dissolution de Gulliver, Hall se focalise à nouveau sur un travail de sessions musicales, apparaissant comme un chanteur d’accompagnement pour les groupes Stylistics, Delfonics, et Intruders, entre autres. Oates retourne à Philadelphie en 1969, et lui et Hall commencent à écrire des chansons orientées Folk qu’ils exécutent ensemble. Finalement, ils attirent l’attention de Tommy Mottola, qui devient rapidement leur manager, assurant au duo un contrat avec Atlantic Records. Sur leurs premiers disques – Whole Oates (1972), Abandoned Luncheonette (1973) et War Babies (1974) – les deux compères construisent leur son, travaillant avec des producteurs comme Arif Mardin et Todd Rundgren et en gommant peu à peu le folk de leur musique. Au début de 1974, le duo déménage de Philadelphie à New York. Pendant cette période, ils réussissent un bon coup musical avec le single « She’s Gone », N° 60 dans les Hits au printemps 1974.
Après être entré chez RCA en 1975, le duo de Soul Pop & Rock s’est fait remarquer avec « Sara Smile », succès remporté simultanément avec « She’s Gone » nouvelle version, qui a lui aussi culminé à nouveau dans le Top Ten. Sorti à l’été 1976, Bigger than Both of Us a modérément marché à sa sortie. Mais disque a décollé au début de 1977, quand « Rich Girl » est devenu le premier single du duo classé à la première place des Hits. Bien qu’ayant eu quelques Hits mineurs entre 1977 et 1980, les albums que Hall & Oates ont sortis à la fin de cette décennie n’étaient pas aussi réussis que leurs disques du milieu des années 70. Néanmoins, ils étaient plus audacieux, incorporant plus d’éléments de rock dans cette « Soul aux yeux bleus ». La combinaison a finalement payée à la fin de 1980, quand le duo sort l’album auto-produit Voices, qui a marqué le début de la plus grande réussite commerciale et artistique de Hall & Oates. Le premier single de Voices, une reprise de « You’ve Lost That Lovin ‘Feeling » des Righteous Brothers, atteignit la 12ème place, mais ce fut le deuxième single, « Kiss on My List » qui confirma leur extraordinaire potentiel en devenant le deuxième single numéro 1 du duo, suivi de près par, « You Make My Dreams » à la cinquième place.
Ils sortent Private Eyes à l’été de 1981; Le disque dégage deux hits numéro un, «Private Eyes» et « I can’t go For That baby (No Can Go) », ainsi que le Top Ten «Did It in a Minute». « I can’t go For That baby » a également passé une semaine au sommet des Charts R & B – une truc rare pour des chanteurs blancs. L’album H20 a suivi en 1982 et il a connu encore plus de succès que leurs deux précédents albums, en se vendant à plus de deux millions d’exemplaires et avec le lancement de leur plus grand Hit Single, « Maneater », ainsi que les Top Ten hits «One on One» et «Family Man».
L’année suivante, le duo sort une compilation des plus grands succès, Rock ‘N Soul, Pt. 1, qui contient deux nouveaux Top Ten hits – les numéros deux «Say It Is not So» et « Adult Education ».
En avril 1984, la RIAA annonce que Hall & Oates avait surpassé les Everly Brothers en tant que meilleur duo de l’histoire du rock, gagnant un total de 19 distinctions d’or et de platine. Sorti en octobre 1984, Big Bam Boom a encore augmenté ses distinctions d’or et de platine, en vendant plus de deux millions d’exemplaires et en lançant quatre singles du Top 40, dont le numéro un «Out of Touch». Suite à leur album Live at the Apollo theatre (Harlem) avec David Ruffin & Eddie Kendrick, Hall & Oates font une pause. Après la réception tiède de l’album solo de Daryl Hall en 1986, Three Hearts in the Happy Ending Machine, le duo se regroupe pour sortir Ooh Yeah! (1988), leur premier disque chez Arista. Le premier single, « Everything Your Heart Desires », est classé numéro trois et contribue à propulser l’album au statut de platine.
Changement important cependant, aucun des autres singles de l’album n’a battu le Top 20, ce qui indique que leur époque de domination des charts avait pris fin. Change of Season, sorti en 1990, a confirmé ce fait. Bien qu’ayant obtenu le statut de disque d’or, il contient seulement un hit au Top 40 – le numéro 11 « So Close. » Le duo fait un come back en 1997 avec Marigold Sky, mais il n’a qu’un succès mitigé mais en tout cas bien meilleur que leur disque de 2003 Do It for Love et l’album Soul de l’année suivante Our Kind of Soul.
Pendant les années 2010, le duo reste très actif, ensemble et séparément. Ils font plusieurs tournées ; en 2011, Hall sort son cinquième album solo, Laughing Down Crying, chez Verve Forecast Records, et cette même année, Oates sort un album de blues intitulé Mississippi Mile. En 2014, le duo est intronisé au Rock & Roll Hall of Fame.
Discographie :
1972 : Whole Oats
1973 : Abondoned Luncheonette
1974 : War Babies
1975 : Daryl Hall and John Oates
1976 : Bigger Than Both of Us
1977 : Beauty on a Back Street
1978 : Along the Red Ledge
1979 : X-Static
1980 : Voices (en)
1981 : Private Eyes
1982 : H2O 1983 : Rock’n Soul Part 1
1984 : Big Bam Boom
1988 : Ooh Yeah!
1990 : Change of Season
1997 : Marigold Sky
2003 : Do It for Love
2004 : Our Kind of Love
2006 : Home for Christmas
Voir sur YouTube : « Daryl Hall & John Oates – Maneater » ; « Daryl Hall & John Oates – Say it Isn’t So » et « Daryl Hall & John Oates – I Can’t Go For That (No Can Do) » par hallandoatesVEVO