Christopher Cross (03-05-51) a marqué l’histoire de la musique pop-rock avec son premier album éponyme de 1980, remportant cinq Grammy Awards, parmi lesquels, pour la première fois, les quatre prix les plus prestigieux : Disque de l’année (pour le single «Sailing»), Album et Chanson de l’année (également pour «Sailing») et meilleur nouvel artiste. Aujourd’hui, presque 40 ans après son extraordinaire entrée dans le monde de la musique, Cross poursuit toujours sa carrière avec Secret Ladder, sorti en 2014 et plus récemment Take Me As I Am de 2017. «Bien sûr, je suis toujours romantique au fond de moi», dit Cross, dont les succès classiques – notamment «Ride Like the Wind» et Arthur’s Theme (Best That You Can Do), extraite de la bande originale du film Arthur – sont toujours diffusés à la radio à ce jour. Pourtant, Christopher Cross reste un artiste spirituel, voire religieux : «J’écris mes chansons à la guitare et c’est ainsi que je réalise ma spiritualité».
Un succès considérable dès son premier disque :
Cross débute dans un groupe de rock d’Austin, Flash, avant de signer un contrat solo avec la Warner. Il sort son premier album intitulé sobrement Christopher Cross en 1979. Sur cet album, il est épaulé par plusieurs artistes de studios californiens tels que Larry Carlton, Don Henley des Eagles ou encore Nicolette Larson. En 1981, il remporte avec ce dernier cinq Grammy Awards grâce à des titres comme “Ride Like the Wind”, “Never Be The Same”, et surtout “Sailing”.
Son second album, Another Page (1983), ne rencontre pas le succès du précédent mais comprend cependant quelques hits tels “Think of Laura” et “All Right”. En 1985 sort son troisième album Every Turn of the World, et malgré la qualité de certaines chansons, les ventes de ce dernier se révèlent mauvaises et aucun tube ne sort de cet opus. En 1988 Back Of My Mind connait le même sort.
En 1992, l’album Rendezvous voit le jour en premier lieu au Japon et ensuite en Europe. L’album Window suit en 1994. En 1998, il sort Walking in Avalon qui est composé de deux CD, un CD de nouveaux titres et un CD enregistré live avec la participation de Michael McDonald.
En 2008 est sorti un nouvel album de Cross, intitulé The café Carlyle sessions, qui ne propose pas d’inédits mais quinze titres reprenant ses plus grands succès en acoustique ainsi que des chansons moins connues de son répertoire. Outre cet album, Christopher Cross a publié en 2007 un album de Noël A Christopher Cross Christmas.
Il sort un nouvel album au cours de l’année 2011 qui s’intitule Doctor Faith. Pour la promotion de cet album, il se produit à Paris au Trianon, le lundi 2 avril. Ce concert est enregistré et filmé, ainsi en février 2013 sort le double CD + DVD A night in Paris.
Secret Ladder qui sort en 2015 évoque le talent artistique de grands auteurs-compositeurs-interprètes tels que Joni Mitchell et Randy Newman, tout en abordant de front les préoccupations contemporaines.
Discographie :
1979 : Christopher Cross
1980 : Crossroads 1983 : Another Page
1985 : Every Turn of the World
1988 : Back of my Mind
1992 : Rendezvous (album de Christopher Cross)|Rendezvous
1994 : Window
1998 : Walking in Avalon – 2 CD
2000 : Red Room
2007 : A Christopher Cross Christmas
2008 : The Café Carlyle Sessions
2011 : Doctor Faith
2014 : Secret Ladder
2017 : Take Me As I Am
Voir sur YouTube : “Christopher Cross – All Right (1983)” par cretinvert ; “Sailing by Christopher Cross in 1980” par The Greeper et “Christopher Cross – Ride Like The Wind (1980)” par Mar Jardim
Version embourgeoisée de la célèbre berlinette, l’Alpine A 310 est lancée par Jean Rédélé en 1971 pour tenter de concurrencer les Porsche. Sous-motorisée, elle devra attendre six ans pour recevoir une mécanique plus digne de ses ambitions.
Un héritage difficile :
Conçue à partir de 1968, c’est une 2+2 capable de recevoir aussi bien le 4 cylindres que le six cylindres en préparation. Présentée au Salon de Genève en 1971, elle souffrira de gros problèmes de mise au point. Enfin commercialisée en version V6 à partir de 1977, elle reprend les caractéristiques principales des Alpines. Elle est équipée de barres antiroulis à l’avant comme à l’arrière, et de 4 freins à disques assistés à double circuit. Extérieurement, on la différencie de la 4 cylindres par son nouvel avant, à phares séparés et équipés de bouclier, ainsi qu’à son becquet arrière.
Sous le capot arrière, on trouve le V6 PRV 2,7 litres de 150 ch. Ce moteur a été repris de la Renault 30 TS. Mais par rapport à la berline de Renault, le V6 dont l’angle d’ouverture est de 90° (une conception initiale en V8 explique cet angle inhabituel pour un V6), est largement modifié : nouveaux pistons bombés, échappement spécifique, arbres à cames et soupapes inédites, nouveau système d’alimentation, cache-culbuteurs et carter d’huile spécifiques…
La puissance fait donc un bond de 25 ch DIN alors que le couple reste identique mais à un régime plus élevé de 1 000 tr/mn. En outre, son alimentation par deux carburateurs Solex (un simple corps provenant de la Renault 4 et un double corps ) fonctionnaient avec une commande à mécanisme à dépression prenant en compte la position de la pédale d’accélérateur. Le deuxième carburateur n’entrait alors en action que lorsque la pédale d’accélérateur avait franchi le premier tiers de sa course. Le V6 est équipé de la même boîte de vitesses que la Renault 30 TS.
Un bref palmares :
Jean Ragnotti pilote pour la première fois la voiture en compétition au Tour de France Automobile de 1976, mais c’est Guy Fréquelin qui, la même année, remporte la première victoire au rallye du Var. Equipée du V6 porté à 2849 cm3 et 270 ch, elle sera sacrée championne de France des Rallyes en 1977 après plusieurs victoires, notamment au tour de Corse. A partir de l’année suivante, elle continuera sa carrière uniquement aux mains d’écuries privées.
Le Groupe 4 “Usine” :
Le groupe 4 de Fréquelin disposait d’un moteur très spécial, développé par François Bernard : cylindrée portée à 2849 cm3, embiellage, arbre à cames, soupapes et ressorts spéciaux, graissage à carter à sec, deux carburateurs triples corps Weber. Elle disposait ainsi, entre 7000 et 7500 tr/mn, de 270 ch que transmettaient un embrayage bidisque et une boîte ZF à 5 rapports.
Caractéristiques :
Moteur : Type : 6 cylindres en V à 90°, 12 soupapes ; Position : Longitudinal porte-à-faux AR ; Alimentation : 1 carbu double corps Solex + 1 carburateur simple corps Solex ; Cylindrée : 2664 cm3 ; Puissance maxi (ch DIN à tr/mn) : 150 ch DIN à 6000 Tr/mn ; Couple maxi : 20,7 Mkg à 3500 tr/mn Puissance Fiscale : 13 CV Transmission : AR ; Boîte de vitesses : manuelle 4 ou 5 rapports Piods : 1018 kg Roues : Freins Av-Ar : Disques ventilés – disques pleins Dimensions : Longueur : 4.250 mm ; Largeur : 1.650 mm ; Hauteur : 1.150 mm ; Empattement : 2.270 mm ; Voies AV/AR : 1.410 mm / 1.430 mm Performances : Vitesse maxi : 226 km/h ; 400 m DA en secondes: 15″4 ; 1 000 m DA en secondes: 28″5 ; 0 à 100 km/h : 8″2 ; 0 à 180 km/h : 29″8
Prix du modèle neuf en 1983 : 139.000 Francs soit 45.843 € avec 116% d’inflation. Cote actuelle : 15.000 €. Modèle de l’image à la une : Alpine A 310 V6 Turbo (1985) 285 ch DIN. Galerie de photos : Brochure commerciale de l’A 310 V6 modèle 1978.
Ce livre est le cinquième tome de ce qui constitue la saga des Dieux du Fleuve (Riverworld) : Le Fleuve de l’éternité (1971) – Le Monde du fleuve (1971) – Le Noir Dessein (1977) – Le Labyrinthe magique (1980) – Les Dieux du fleuve (1983).
Au début du premier roman, Le fleuve de l’éternité, l’explorateur Richard Burton meurt empalé sur une lance et se réveille sur un autre monde, en compagnie de tous les humains qui ont jamais vécu sur Terre localisés le long d’une rivière apparemment sans fin. La nourriture est fournie et n’importe quel humain qui meurt sur ce monde est immédiatement ressuscité ailleurs le long de la rivière. Burton s’installe sur le fleuve pour chercher des réponses à tous ces mystères. Qui a créé ce monde et ramené tout le monde à la vie? Et pourquoi? Burton a beaucoup d’aventures tout au long de sa route semée de rencontres, entre l’apaisement ou bien la lutte avec d’autres personnages, tels que le nazi Hermann Göring, le Néanderthal Kaz, et une femme nommée Alice, le modèle de la vie réelle de Lewis Carroll protagoniste d’Alice au pays des merveilles.
Oui, dans cette aventure, vous pensez que nous sommes sûrement passés de l’autre côté du miroir, mais en fait nous faisons irruption dans le monde rationnel de Farmer, et cela, même si son scénario peut vous sembler fou. Notre recherche avec Burton est plus qu’une fantastique aventure de science-fiction ou tentative de débusquer un magicien dans les coulisses. Il devient une recherche métaphysique, une recherche de sens dans notre vie (ou nos vies pour ceux qui croient à la réincarnation).
Dans Le Monde du fleuve, le deuxième grand roman de la série des Dieux du fleuve, le focus narratif passe à Samuel Clemens (alias Mark Twain) qui s’associe avec l’infâme roi d’Angleterre John et une race de Vikings, dans une quête similaire au Burton du premier roman. Dans une intrigue de style yankee du Connecticut, Clemens utilise la technologie du XIXe siècle pour construire un bateau équipé d’armes afin de se frayer un chemin le long de la rivière. D’autres mystères du monde du fleuve sont découverts, préparant le terrain pour la réponse aux questions qu’ils se posent.
Cependant, il est apparu à Farmer qu’il ne pouvait pas tout englober dans le troisième volet de la trilogie prévue. Ainsi, Le Noir Dessein a réuni les personnages des deux premiers livres en diverses combinaisons, ainsi que de nouvelles personnalités – comme l’auteur-aventurier Jack London, l’acteur cow-boy Tom Mix, le virtuose du verbe Cyrano de Bergerac et d’autres personnages moins connus de l’histoire. L’assaut final sur la tour du bout de la rivière vient dans un quatrième livre, Le labyrinthe magique.
Ici, vous pouvez être déçu. Peut-être vos attentes s’étaient élevées trop haut à ce point du cycle écrit par Farmer, mais la réponse au mystère n’est pas des plus limpide, peut-être un peu trop abstraite, mystique même. Le labyrinthe magique est certes une très bonne lecture, mais peut-être, comme le dit le proverbe, le voyage est plus important, plus excitant, plus mystérieux que la destination. Quant au cinquième tome, même s’il n’est pas indispensable à la quadrilogie, c’est un bonus appréciable et très agréable à lire. Aussi, on ne boudera pas notre plaisir en le lisant pour clôturer cette saga en beauté .
Tome 5 – Les Dieux du fleuve :Mark Twain, Hermann Goering et Cyrano de Bergerac, qui se sont retrouvés ressuscités sur les rives du Fleuve en compagnie de trente-cinq milliards d’êtres humains, ont enfin atteint la Tour au bout de la Vallée de seize millions de kilomètres. Ils ont percé les secrets de ses constructeurs et savent pourquoi et comment ceux-ci ont réveillé l’humanité entière afin de lui donner une autre chance d’atteindre à la perfection éthique. Ils sont désormais les maîtres du Grand Ordinateur dans la Tour, qui gère le processus de résurrection et qui régit tout le monde du Fleuve. Immortels eux-mêmes, ils sont devenus comme des dieux. Mais les dieux ont généralement éprouvé quelques difficultés à contrôler leurs pouvoirs. Et nos héros ne font pas exception.
Une nouvelle complète ce cinquième roman de la série du Fleuve : elle met en scène deux étranges ressuscités, Jésus le Messie et Tom Mix le cow-boy, qui durant leur première vie avaient des raisons très différents de défier la mort.
Mais le cycle ne s’arrête pas là. Comme le «Seigneur des Anneaux» de Tolkien ou la trilogie Fondation d’Asimov, la série Les Dieux du Fleuve a attiré des légions de fans qui continuent à demander des rebondissements aux aventures de ses héros imaginaires. Riverworld et autres nouvelles (1979) recueille des histoires qui se déroulent sur la planète du fleuve, mais sans affecter directement le récit des romans. La rivière de l’éternité (1983) est la reformulation d’une ancienne nouvelle de Farmer écrite dans les années 50, “I Owe for the Flesh”, de laquelle les romans étaient inspirés.
L’auteur : Philip José Farmer (1918-2009) est un écrivain américain, connu pour ses romans et nouvelles de science-fiction. C’est l’un des grands écrivains américains de l’Âge d’Or de la S.F. Avec trois prix Hugo (Les Amants Étrangers en 1953, Les Cavaliers du Fiel ou le Grand Gavage en 1968, Le Fleuve de l’Éternité en 1972), il est reconnu pour son audace, son imagination débordante et son absence de tabous littéraires. Il est, en effet, le premier écrivain à avoir introduit l’érotisme dans la science-fiction, jusque-là très pudibonde, dès son premier roman, Les Amants Étrangers. Une grosse partie de son œuvre s’intéresse à la réinterprétation de personnages historiques ou romanesques. The Other Log of Phileas Fogg remplit les trous du calendrier dans Le Tour du monde en quatre-vingts jours de Jules Verne. Sa série de romans Le Fleuve de l’éternité (Riverworld) suit les aventures de Richard Francis Burton, Cyrano de Bergerac, Jean sans Terre, Hermann Goering et Samuel Clemens, le long d’un fleuve infini, où l’on a mystérieusement ressuscité toute l’humanité ayant vécu.
Adaptation en Téléfilm : Riverworld, le monde de l’éternité (Riverworld) est un téléfilm australo-canado-anglo-américain réalisé par Kari Skogland en 2003. Cette adaptation à la télévision a été tentée en 2003 et fut diffusée à la télévision française à fin 2004. Il s’agissait d’un épisode pilote, tourné en Nouvelle-Zélande, qui est resté sans suite. Certains personnages du livre sont repris, d’autres pas (par exemple l’explorateur Richard Francis Burton qui est pourtant l’un des deux personnages principaux de la saga romanesque).
Nouvelle adaptation réalisée en 2010 : Riverworld : le monde de l’éternité fut à nouveau produit en 2010 sous la forme d’un téléfilm en deux épisodes de 90 minutes. Cette adaptation reprend le monde du livre de Philip José Farmer, en remaniant librement le scénario. Les deux personnages restant du livre original sont Samuel Clemens et Richard Burton, auquel échoit le rôle du méchant. Le reste des personnages sont inventés, le personnage principal étant Matt Elmann, un journaliste américain tué avec sa petite amie dans un attentat et projeté dans le monde du fleuve où il tentera d’élucider son mystère et de combattre Burton.
Le groupe Yes fondé en 1968, s’est tout de suite proposé d’élargir la dimension habituelle de la pop music en faisant du rock symphonique à grand spectacle. Pour cela, ils ont largement emprunté au classique, à la manière d’Emerson, Lake & Palmer. L’apport de Rick Wakeman (claviériste) est à ce titre considérable. Celui-ci quitta le groupe en 1973 pour suivre une carrière solo, avant de revenir en 1976, à grand renfort de publicité. Plus que jamais la musique de Yes tend vers le spectaculaire, bourré de créativité, il est connu pour ses tournées marathon dans des décors digne du Théâtre du Châtelet.
Yes est sûrement le groupe le plus célèbre de musique progressive. Il a surmonté un changement générationnel dans son public et le départ de ses membres les plus visibles à des moments clés de son histoire pour atteindre la fin du siècle comme l’ultime groupe de rock progressif. Leur public est resté énorme parce qu’ils ont toujours attiré des auditeurs plus jeunes enthousiasmés par leur mélange de virtuosité hallucinante, de paroles cosmiques (souvent mystiques), de textures musicales complexes et de chants puissants mais délicats.
Le chanteur principal Jon Anderson a commencé en tant que membre des Warriors, groupe qui enregistra un single pour Decca en 1964 ; il est entré plus tard dans le groupe Gun avant de faire du solo en 1967 avec deux singles sur le label Parlophone. Il vivait chichement en faisant le ménage dans un club londonien appelé “La Chasse” en juin 1968, mais songeait à entrer dans un nouveau groupe. Un jour au bar, il a rencontré le bassiste/chanteur Chris Squire, un ancien membre du groupe The Syn, qui avait enregistré pour Deram, la division progressive de Decca.
Tous deux se sont rendus compte qu’ils partageaient les mêmes intérêts musicaux, y compris un goût pour les chants harmonieux de Paul Simon et Art Garfunkel, et en quelques jours ils ont essayé d’écrire des chansons ensemble. Ils ont commencé à développer les débuts d’un son qui intégrait des harmonies à partir d’un bon support rock, enraciné dans une approche très précise de Squire à la basse. Anderson et Squire voyaient des groupes autour d’eux ; certains avaient une bonne voix mais avec un mauvais soutient instrumental, d’autres l’inverse ; alors ils ont cherché à combiner le meilleur des deux. Leur inspiration initiale, au moins autant que la précision de leur voix, selon Squire, était tirée de la pop soul teintée de Space Rock Sound (Pink Floyd, Tengerine Dream…) Ils ont recruté Tony Kaye, ancien des Federals, pour les claviers, Peter Banks, précédemment membre de The Syn à la guitare, et le batteur Bill Bruford, qui venait juste de rejoindre le groupe de blues Savoy Brown quelques semaines plus tôt. Le nom Yes a été choisi pour le groupe car il était court, direct et facile à retenir.
Le premier album auto-intitulé de Yes, sortira en novembre 1969. Le disque présente le son de base qui caractérisera les disques subséquents du groupe, incluant des harmonies impeccables, un jeu clairement défini et emphatique, et une approche de la musique dérivée du folk et du classique. Sur “Beyond and Before”, on retrouve le Space Rock Sound dans lequel ils se spécialiseront plus tard. L’incroyable voix d’Anderson donnait à la musique du groupe une qualité éthérée, tandis que la guitare angulaire de Banks, était tirée du folk and skiffle (Le skiffle est un genre de musique folklorique, d’influence jazz, country et blues. Il a pour particularité d’incorporer des instruments bricolés à partir d’accessoires domestiques : planche à laver (washboard) faisant office de batterie, basse à une corde faisant résonner un baquet à lessive ou une caisse à thé (tea-chest bass), kazoos, violons taillés dans des boîtes à cigares, peignes frottant contre du papier… La base harmonique utilise des instruments traditionnels (guitares, banjos, mandolines, pianos). La basse de Squire avait un son énorme, en raison de l’utilisation de la méthode du picking.
Le groupe sort ensuite Time and a word en 1970, sur lequel il démontre déjà un grand talent pour les arrangements élaborés sur des interprétations de chansons des Beatles (Every little thing) ou de Buffalo Springfield (I see you). Puis après le départ du guitariste Peter Banks, qui sera remplacé par Steve Howe, sort The Yes album (1971), avec de longues pièces très structurées et plus proches du progressif qui les fera connaître à l’avenir. Le groupe devient au début des années 1970 l’un des principaux représentants du rock progressif, avec les albums Fragile (1971), Close to the Edge (1972) et Tales from Topographic Oceans (1973), caractérisés par leurs chansons longues, d’inspiration classique, et leurs pochettes dessinées par Roger Dean (artiste impliqués dans l’illustration du rock progressif ; il fit les logos et pochettes d’abums non seulement pour Yes, mais aussi pour Greenslade et Asia). Durant cette période, le groupe est composé du chanteur Jon Anderson, du guitariste Steve Howe, du bassiste Chris Squire, du claviériste Rick Wakeman et du batteur Bill Bruford (remplacé par Alan White en 1972). Wakeman quitte le groupe pour être remplacé par le suisse Patrick Moraz et l’album Relayer sort en 1974.
Après l’album Drama et la tournée controversée qui suit, Yes se sépare en 1980. Le groupe renaît trois ans plus tard avec Trevor Rabin à la guitare et aux claviers, et, alors que Tony Kaye de retour dans la formation ne joue que du piano et de l’orgue, Yes adopte un son plus pop rock.
90125 est le onzième album studio du groupe Yes, sorti en 1983. Il se démarque de la production de Yes quant à son style Pop Rock. Il contient le premier et le seul n° 1 du groupe, “Owner of a Lonely Heart”. Le titre de l’album est en fait le numéro de catalogue attribué au disque, qui se retrouve sur le code-barres de la version vinyle originale ainsi que par Trevor Rabin lui-même lorsqu’il sortira l’album de demos 90124. L’album est un succès commercial inédit pour Yes, la chanson “Owner of a lonely heart” devint leur seul numéro 1 aux États-Unis, 3 millions de copies furent vendues rien qu’aux U.S.A. et l’album devint triple platine, ayant vendu plus de 4 millions de ventes à travers le monde, double platine au Canada et platine en Allemagne. Dans la version remixée de chez Rhino Records, des morceaux supplémentaires seront rajoutées, entre autres une version a capella de la chanson Leave it, qui donne une bonne idée du travail des voix chez Yes, c’est d’ailleurs une chanson sur laquelle chacun des membres du groupe a participé au chant.
L’histoire du groupe à partir de 1989, est marquée par l’existence de deux formations concurrentes : d’un côté celle constituée autour de Trevor Rabin, Chris Squire, Tony Kaye et Alan White surnommée Yes-East et basée aux États-Unis et de l’autre Anderson Bruford Wakeman Howe, surnommée Yes-West et basée en Angleterre qui est une réunion d’anciens musiciens du groupe. Les deux groupes fusionnent pour enregistrer l’album Union en 1991.
Après le départ d’Anderson pour raisons de santé en 2008, Chris Squire devint le dernier membre d’origine de Yes encore présent dans le groupe jusqu’à sa mort, le 27 juin 2015. Le groupe a compté dans ses rangs au cours de son histoire, 18 membres, dont un Suisse, un Américain, un Sud-Africain, un Russe ainsi qu’un Canadien.
Discographie :
1969 : Yes
1970 : Time and a Word
1971 : The Yes Album
1971 : Fragile
1972 : Close to the Edge
1973 : Tales from Topographic Oceans
1974 : Relayer
1977 : Going for the One
1978 : Tormato
1980 : Drama 1983 : 90125
1987 : Big Generator
1991 : Union
1994 : Talk
1996 : Keys to Ascension
1997 : Keys to Ascension 2
1997 : Open Your Eyes
1999 : The Ladder
2001 : Magnification
2011 : Fly from Here
2014 : Heaven & Earth
Voir sur YouTube : “Yes – Owner Of A Lonely Heart 1983 Video Sound HQ” par NEA ZIXNH ; “Yes – Rhythm Of Love (Official Music Video)” par yesofficial
Le coupé deux portes, est une spécialité de BMW depuis le début des années trente. Ce coupé 635 CSI est généralement considéré comme le plus réussi dans le domaine des coupés de grand luxe à haute performances signés BMW.
Le meilleur six cylindre du monde :
L’ancêtre de la lignée de la 635 CSI est le coupé 2800 CS de 1968, qui étrennait le nouveau six cylindres de 2,8 litres dans une carrosserie héritée du coupé 2000 CS. Le six cylindres en ligne BMW n’a cessé depuis de progresser en puissance et en souplesse. Il peut prétendre aujourd’hui, comme il y a trente ans, au titre de meilleur moteur du monde de cette configuration. Sa cylindrée fut portée à 3 litres, puis à 3,5 litres, pour équiper la 635 CSI présentée en juillet 1978.
Une refonte totale :
La 635 CSI est construite sur la même plateforme que la berline 535, mais avec une carrosserie à la fois plus longue et plus basse. En juillet 1982, le modèle avait déjà été vendu à plus de 35000 exemplaires. Il subit alors une refonte totale, avec un raffinement général encore supérieur. La cylindrée du moteur était légèrement réduite : 3,43 litres. La puissance était identique, mais la voiture était allégée de quelques 60 kg avec une meilleure finesse aérodynamique. Les performances marquaient encore un progrès, avec une vitesse de pointe de 230 km/h (au lieu de 225 km/h) et un temps de 7,3 s de 0 à 100 km/h (au lieu de 8 s).
Caractéristiques :
Moteur : Type : 6 cylindres en ligne
Alimentation : Injection Bosch Motronic
Cylindrée : 3453 cm3
Puissance maxi : 218 ch DIN à 5200 tr/mn Transmission : AR
Boîte de vitesse : Manuelle 5 rapports Roues : Freins AV-AR : Disques ventilés – Disques pleins Dimensions : Longueur : 4 750 mm ; Largeur : 1 720 mm ; Hauteur : 1 360 mm
Poids : 1480 kg Performances : Vitesse maxi: 225 km/h
Prix du véhicule neuf en 1983 : 245.570 Francs soit 81008 € avec 116 % d’inflation.
Cote actuelle constatée : Entre 10.000 et 15.000 €
Ci-dessous Photos extraites d’une Brochure BMW 1983