Album – The Cure – Wish (1992)

En 1976 à Crawley (Sussex), Robert Smith (chant, guitare) avec Michael Dempsey (basse), Lol Tolhurst (batterie) et le guitariste doué du coin Porl Thompson forment le groupe new wave « Easy Cure ». Âgés tout juste de 17 ans, ils commencent à écrire et à sortir leurs propres chansons presque immédiatement, jouant tout au long de 1977 dans le sud de l’Angleterre et gagnant ainsi  une foule toujours plus grande de fans. En 1978, le «Easy» fut abandonné, alors que The Cure signait chez Fiction, le nouveau label de Chris Parry.

Cure, le groupe de new wave à succès des année 80 :

Robert Smith (né le 21 avril 1959 à Blackpool) est la figure emblématique du groupe. Il en est le chanteur et le guitariste (il joue également de la basse ou des claviers), le parolier et le principal compositeur. Associé au mouvement new wave, The Cure a développé un son qui lui est propre, aux ambiances tour à tour mélancoliques, rock, pop, gothiques et psychédéliques, créant de forts contrastes, où la basse est mise en avant et n’est pas seulement un instrument d’accompagnement. Elle est, notamment en raison du jeu particulier de Simon Gallup une composante essentielle de la musique du groupe. L’utilisation conjointe d’une basse six cordes, au son caractéristique, très souvent utilisée dans les motifs mélodiques, contribue pour beaucoup à la signature sonore si singulière du groupe. Cette identité musicale, ainsi qu’une identité visuelle véhiculée par des clips, contribuent à la popularité du groupe qui atteint son sommet dans les années 1980. De nombreux fans copient alors les tenues vestimentaires amples et sombres des musiciens et la coiffure arachnéenne de Robert Smith.

Les Albums : 

En mai 1979, leur premier album Three Imaginary Boys est très apprécié, et comme le groupe a beaucoup parcouru le Royaume-Uni, les singles « Boys Don’t Cry » et « Jumping Someone Else’s Train » sont très diffusés. Michael quitte le groupe à la fin de l’année, mais Simon Gallup (basse) et Matthieu Hartley (claviers) le rejoignent. Au début de 1980, le quatuor Cure entreprend une exploration du côté plus sombre de l’écriture des chansons de Robert, et il en émerge l’album minimaliste Seventeen Seconds, ainsi que leur premier single « A Forest ».

Après une intense tournée mondiale, Matthieu quitte le groupe, et au début de 1981, le trio enregistre un album de paysages sonores atmosphériques intitulés Faith, qui comprenait le single à succès « Primary ». Le groupe a alors opté pour une deuxième tournée mondiale intitulée « The Picture Tour », au cours de laquelle ils ont sorti le single « Charlotte Sometimes ». En 1982, The Cure retourne en studio, et leur fascination pour le désespoir et la décadence aboutit à la réalisation de l’album Pornographie. Une tournée a suivi et le single « The Hanging Garden » a été publié au moment où Simon a quitté le groupe.

Après avoir poussé les limites de l’excès, Robert a estimé qu’il devait changer les choses, et l’a fait en changeant à nouveau de style. Rénové, Cure sort  son premier vrai single dansant, « Let’s Go To Bed », la réalisation de la vidéo qui l’accompagne forgera d’ailleurs une relation colorée et durable avec le réalisateur Tim Pope. Le groupe a continué en 1983 avec « The Walk », suivie du jazzy « The Lovecats ». En 1984, l’album The Top a été publié, un étrange mélange hallucinogène, qui contenait le single « The Caterpillar ». Pendant le World Top Tour, le groupe s’est transformé en quintet, avec l’ajout d’Andy Anderson (batterie) et de Phil Thornalley (basse), et le retour de Porl Thompson (guitare).

Le nouveau son Cure a été enregistré en live sur l’album Concert. Andy et Phil sont partis peu de temps après la fin de la tournée remplacés au pied levé par Boris Williams (batterie) et Simon Gallup (basse). Cette nouvelle formation a commencé à fonctionner sur l’album The Head On The Door sorti en 1985 avec un très réel sentiment de ressentir que «quelque chose se passe… ». Le hit «Close To Me» et la tournée mondiale qui suivi ouvrit la voie pour le succès massif de l’album de compilation de singles Standing On A Beach en 1986. Cet été là, le groupe marqua le festival de Glastonbury, et cette année de concerts et de festivals importants s’est terminé en fanfare avec le film The Cure in Orange.

Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me (1987) : est un double album dans sa version vinyle. Il fut enregistré dans le sud de la France au studio Miraval. Pendant l’enregistrement il vit huit mois en France. Il déclare aussi que la France est un des endroits où, depuis 30 ans, The Cure préfère jouer. Le single à succès « Just Like Heaven » tiré de cet album était d’abord un instrumental composé pour servir de générique à l’émission Les Enfants du rock. Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me permit au groupe de renforcer, voire de dépasser, le succès international rencontré par l’album précédent The Head on the Door. Cet album est ainsi rentré – pour la première fois dans la carrière de Cure – dans le Top 40 américain, ainsi que dans le Top 10 de nombreux pays à travers le monde avec d’autres singles comme « Why Can’t I Be You? » ou « Catch ».

Disintegration (1989) : a une orientation différente des deux précédents albums. Cet album rejoint l’ambiance sombre des débuts du groupe Seventeen Seconds (1980) / Faith (1981) / Pornography (1982) et sera le plus grand succès commercial du groupe, avec notamment le titre Lovesong qui atteindra la deuxième place des hits américains à la plus grande surprise du groupe. Disintegration est le deuxième album d’une trilogie commencée avec Pornography en 1982 et qui se clôturera avec Bloodflowers en 2000. Les vieux démons de Robert Smith (alors trentenaire) sont de retour et la vidéo du premier single Lullaby, réalisée par Tim Pope, en est l’illustration. Dans un interview, Smith a raconté qu’il avait décidé de nommer son prochain album Disintegration, et qu’avec ce seul titre comme référence, le groupe avait créé les musiques avant qu’il n’écrive les paroles. Même si certaines chansons sont plutôt « gaies », comme Lovesong, le sentiment qui domine dans Disintegration est la nostalgie dans une atmosphère sombre et sinistre, teintée de beaucoup de mélancolie. L’album se classera à la troisième place des charts en Angleterre et douzième aux États-Unis en restant pendant 55 semaines dans les charts américains. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs du groupe et l’un des disques les plus emblématiques du son new wave de la fin des années 1980.

Wish (1992) : est le neuvième album studio du groupe The Cure, et à ce jour, leur plus grand succès national et international, ayant atteint pour la première fois dans la vie du groupe – et ce dès sa sortie – la première place des Charts dans leur pays d’origine, l’Angleterre, et la deuxième aux États-Unis, rentrant aussi à l’époque dans le Top 10 de nombreux pays à travers le monde. Cependant, en France le succès fut moindre, le groupe ayant perdu un peu de sa notoriété par rapport à ce qu’elle était dans les années 1980, c’est-à-dire très importante, car Cure était devenu à cette époque-là un vrai phénomène chez nous.

Le single principal de l’album était « High », sorti le 16 mars 1992. Il a atteint la 8ème place dans les Charts UK, la 42ème dans le Billboard Hot 100 des États-Unis et fut numéro un sur le Billboard Modern Rock Tracks. Le deuxième single de l’album, « Friday I’m in Love », sorti le 11 mai 1992, est devenu l’une des chansons les plus populaires du groupe – atteignant le sixième rang au Royaume-Uni, le 18ème rang dans le Billboard Hot 100 et le numéro un sur le Modern Rock Tracks. Le dernier single était pour « A Letter to Elise », et fut classé 28ème au Royaume-Uni.

Wild Mood Swings (1996) : peut être considéré aujourd’hui comme le premier album de la troisième période de la vie du groupe : après les débuts (et l’ascension) cold wave (de Three Imaginary Boys à Pornography), l’apogée pop – new wave (de The Head on the Door à Wish), Wild Mood Swings inaugure la nouvelle phase de la vie du groupe, celle de l’approche de la quarantaine.

Bloodflowers (2000) : est le dernier album de la « trilogie » des albums les plus représentatifs de l’esprit de The Cure, qui comprend aussi Pornography et Disintegration. Bloodflowers fut joué en live en entier ainsi que Pornography et Disintegration au cours de deux concerts au Tempodrom de Berlin en novembre 2002. Ces deux concerts ont fait l’objet d’un enregistrement audio-vidéo intégral que l’on retrouve sur le double DVD intitulé Trilogy.

The Cure (2004) : Désireux d’obtenir un son plus rock, Robert Smith a fait appel à Ross Robinson, producteur, entre autres, de Slipknot et Limp Bizkit.
L’édition limitée offre un DVD bonus intitulé Making The Cure montrant le groupe filmé lors de l’enregistrement de l’album. Les images sont accompagnées par trois titres, dont deux instrumentaux.

4:13 Dream (2008) : Plusieurs chansons du disque avaient été jouées précédemment sur scène sous un titre différent. C’est le cas de « The Only One » connu tout d’abord sous le titre de « Please Project », « Freakshow » s’intitulait « Don’t Say Anything », et « It’s Over » était « Baby Rag Dog Book ».

Le groupe Cure a reçu 3 Grammy Awards : en 1993 pour le meilleur album de musique alternative, avec Wish ; en 1996 pour la meilleure composition pour un film ou pour la télévision ; en 2001 pour le meilleur album de musique alternative, avec Bloodflowers.

Source 1 Source 2

Discographie :

1979 : Three Imaginary Boys
1980 : Seventeen Seconds
1981 : Faith
1982 : Pornography
1984 : The Top
1985 : The Head on the Door
1987 : Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me
1989 : Disintegration
1992 : Wish
1996 : Wild Mood Swings
2000 : Bloodflowers
2004 : The Cure
2008 : 4:13 Dream

Voir sur YouTube : « The Cure – Friday I’m In Love » ; « he Cure – Just Like Heaven » ; « The Cure – In Between Days » ; « The Cure – A Forest » et « The Cure – Close To Me » par TheCureVEVO

 

Youngtimer – TVR Griffith (1991-2002)

Un peu d’histoire : 

TVR fut fondée en 1947 par Trevor Wilkinson, qui utilisa trois consonnes de son prénom pour créer le nom de sa société. La première voiture est fabriquée en 1949. En 1953, la marque inaugure le concept d’une carrosserie en plastique à renfort de verre sur un châssis en acier tubulaire et cette conception perdure jusqu’à présent. L’histoire de la société peut être divisée en 4 périodes en fonction du dirigeant de la société : de 1947 à 1965 : Trevor Wilkinson, de 1965 à 1981 : Martin Lilley, de 1981 à 2004 : Peter Wheeler et de 2004 à 2012 : Nikolai Smolensky. En juillet 2012, Nikolai Smolensky annonce la cessation des activités de la marque, qui n’est plus assez rentable.

TVR a toujours présenté des modèles qui, année après années, ont connu un développement constant. Les Griffith issues de la série S sont caractérisées par une cylindrée généreuse et un style nouveau plus aérodynamique. Sa désignation rend hommage à un modèle de 1963 à moteur Ford V8 créé par un concessionnaire américain importateur de la TVR Grantura dans les années 60. Il eût l’idée de prendre une Grantura et de remplacer le 4 cylindres 98 chevaux d’origine par un Ford V8 4,7 litres. Le résultat fut une voiture aux accélérations stupéfiantes qui rapidement se compara à l’AC Cobra.

Un gros moteur V8 :

Le haut de gamme de la gamme TVR fut longtemps la célèbre Tuscan (le modèle du début des années 70), équipée d’un moteur Ford V8 et V6, et construite pour essayer (sans y parvenir) de rivaliser avec les AC Cobra. La Griffith apparaitra 20 ans plus tard. Elle était rapide et relativement confortable.  Son prix était également très abordable pour une voiture de cette puissance. L’offre moteur au départ se résuma aux versions 4.0 et 4.3 équipées des V8 Rover à injection multipoint. Le 3950 cm3 développe dans sa première version 240 chevaux, ce qui en fait déjà une petite bombe vu son poids de seulement 1060 kg! Puis apparaissent la 400 HC (280 ch), la 450 (300 ch) et enfin la brutale 500 commercialisée en août 1993 (345 ch), qui accélère tellement fort (0 à 100 km/h en 4,1″) que sa puissance sera abaissée à 320 ch en 1997 afin de la rendre plus civilisée.

Un vrai cabriolet :

La châssis multitubulaire à 4 roues indépendantes est habillé d’une carrosserie en résine de polyester renforcée de fibre de verre dépouillée d’ornementation, aux courbes très élégantes, qui rompt avec les lignes boursouflées des productions japonaises. Ce cabriolet est d’une finition irréprochable, et sa simplicité mécanique le situe bien au dessus des voitures italiennes ou allemandes qui demandent un entretient fastidieux peu apprécié par le marché américain. Les Griffith étaient équipées de série d’un différentiel autobloquant. La 500 sera équipée à partir de 1994 de la direction assistée, de la climatisation et des sièges chauffants.

Cote actuelle : à partir de 20.000 €.

Caractéristiques Techniques : 

Moteur : 8 cylindres en V à 90°, 16 soupapes ; Position : longitudinal AV ; Alimentation : Injection électronique ; Cylindrée : 4997 cm3 ; Puissance maxi : de 240 à 345 ch.
Transmission : AR
Boîte de vitesses : manuelle 5 rapports.
Poids : 1075 kg.
Performances : Vitesse maxi : de 245 à 260 km/h.
Suspensions : Double triangulation superposée indépendante (AV et AR).
Dimensions : Longueur : 3970 mm ; Largeur : 1740 mm : Hauteur : 1880 mm ; Empattement : 2280 mm.

Série TV et Album BD – Hergé et la SF : Vol 714 pour Sydney (1992)

Avec « Vol 714 pour Sydney » publié pour la première fois en 1968, Hergé abordait la Science-Fiction, un domaine du fantastique qu’il n’avait encore jamais exploité. Thélépathie, extraterrestres et soucoupe volante sont donc au rendez-vous de cette avant-dernière aventure de Tintin extraite de la série télévisée d’animation franco-belgo-canadienne en 19 épisodes de 40 minutes adaptée des albums du célèbre dessinateur. Cette série fut diffusée à partir du 5 mai 1992 sur FR3 tous les mardis à 20 h 45 puis régulièrement rediffusée dans les différents programmes jeunesse de France 3 mais aussi sur M6, France 5 et 6ter.

Vol 714 pour Sydney : 

C’est une aventure hors du commun que vont vivre à l’autre bout du monde Tintin, le capitaine Haddock et le professeur Tournesol. Elle commence en effet par le détournement d’un avion supersonique et s’achève par l’apparition d’une soucoupe volante…Dans Vol 714 pour Sydney, Hergé a réuni une belle brochette de canailles en tous genres. À la tête de celles-ci, il y a l’incontournable Rastapopoulos auquel sa victime, Laszlo Carreidas, se met tout à coup à discuter le titre de génie du mal… Il y a aussi l’inquiétant docteur Krollspell, le directeur d’un institut psychiatrique de New Delhi et son sérum de vérité, le perfide Spalding qui trahit son employeur Carreidas et enfin Allan, le complice de Rastapopoulos.

L’histoire :

Alors qu’ils se rendent à Sydney pour assister à un congrès International d’Astronautique, Tintin et ses amis font escale à Djakarta, où ils tombent nez à nez avec Szut (Coke en Stock), un pilote estonien que le milliardaire Laszlo Carreidas a engagé à son service. Comme celui-ci se rend également à Sydney, il propose aux trois voyageurs de les emmener dans son jet privé et charge son secrétaire, Spalding, de prendre les mesures nécessaires.

Une fois en vol, Spalding et ses complices détournent l’avion vers Pulau-Pulau Bompa, une petite île de l’océan indien où les attend le commanditaire de l’opération, Roberto Rastapopoulos. Il s’agit pour celui-ci de faire en sorte que, grâce au sérum de vérité que va lui injecter le docteur Krollspell, Lazlo Carreidas révèle le numéro de son compte en banque.

Tintin, le capitaine Haddock, Tournesol, Szut et le steward Gino parviennent à s’échapper du bunker dans lequel ils avaient été enfermés. Peu après, ils libèrent Carreidas des griffes de Rastapopoulos et du docteur Krollspell. Ayant fait ceux-ci prisonniers, ils fuient devant les hommes de Rastapopoulos quand Tintin entend une voix lui indiquer le chemin à suivre pour trouver refuge dans les souterrains de l’île. C’est là qu’ils rencontrent leur sauveur, un certain Mik Ezdanitoff, de la revue Comète. Pratiquant le télépathie et l’hypnose, l’homme dit être en liaison avec des extra-terrestres…

Les sources d’inspiration d’Hergé dans cet album : 

Le modèle de Mik Ezdanitoff n’est autre que Jacques Bergier, Français d’origine russe qui fonda avec le journaliste Louis Pauwels la mythique revue Planète. Jacques Bergier était un individu hors du commun, dont la carte de visite portait la mention suivante : « Jacques Bergier, amateur d’insolite et scribe des miracles. » Les deux hommes avaient fondé Planète dans la foulée du succès de leur ouvrage, Le Matin des Magiciens. Dans ce livre, ils abordaient des sujets aussi différents que la parapychologie, les civilisations disparues, les racines occultes du nazisme et l’obscurentisme scientiste du XIXème siècle.

Les années Science-Fiction : 

Dans les années 60, la conquête spatiale suscita un tel engouement auprès du grand public que la science-fiction connut un formidable regain de popularité. C’est ainsi que l’exploration de l’espace à la recherche d’autres formes de vie devint l’un des thèmes favoris de très nombreux ouvrages. L’un de ceux-ci retint particulièrement l’attention d’Hergé :  intitulé Le livre des maîtres du monde, il était essentiellement consacré aux traces que des extra-terrestres auraient laissés sur notre planète après y être venus. Selon l’auteur, Robert Charoux, de telles traces existent bel et bien dans des civilisations anciennes. Dans un autre de ses ouvrages, il présente même la photo d’une tête sculptée reproduisant  d’après lui celle d’un cosmonaute extra-terrestre.

Film – Mon cousin Vinny (1992)

Mon Cousin Vinny est un film comédie américain de 1992 écrit par Dale Launer et réalisé par Jonathan Lynn. Le film met en vedette Joe Pesci, Ralph Macchio, Marisa Tomei, Mitchell Whitfield, Lane Smith, Bruce McGill et Fred Gwynne. Ce fut le dernier film de Fred Gwynne avant sa mort le 2 juillet 1993.

Le film relate les mésaventures de deux jeunes New-Yorkais qui voyagent à travers l’Alabama rural et se retrouvent arrêtés puis jugés pour un meurtre qu’ils n’ont pas commis. Il s’en suit les tentatives comiques d’un cousin, Vincent Gambini, avocat tout juste sorti de l’école de droit, pour les défendre. Une grande partie de l’humour provient du contraste entre les personnalités extraverties des new-yorkais d’origine italienne, (Vinny et sa fiancée Mona Lisa) contrastant avec celles beaucoup plus réservées des personnes du Sud rural.

Les avocats ont fait l’éloge de la représentation réaliste de la procédure d’audience et des plaidoiries présentées dans le film. Pesci, Gwynne et Tomei ont tous reçu des éloges critiques pour leurs performances, et Tomei a remporté un Oscar pour la meilleure actrice dans un second rôle.

L’histoire :

Conduisant à travers l’Alabama dans leur Buick Skylark décapotable verte de 1964, Billy Gambini (Ralph Macchio) et Stan Rothenstein (Mitchell Whitfield), des étudiants de New York qui viennent d’obtenir des bourses d’études à l’UCLA, s’arrêtent par hasard dans une épicerie pour faire des courses. Après leur départ, le magasin est braqué et le caissier abattu. En raison de preuves circonstancielles mal interprétées, Billy est accusé de meurtre, et Stan de complicité. La mère de Billy informe son fils par téléphone qu’il y a un avocat dans la famille : son cousin Vinny. Vincent LaGuardia Gambini (Joe Pesci) se rend sur place, accompagné de sa fiancée, Mona Lisa Vito (Marisa Tomei). Bien qu’il soit disposé à accepter l’affaire, Vinny est un avocat inexpérimenté de Brooklyn, New York, récemment admis au barreau lors de sa sixième tentative et dont les plaidoiries se sont bornées jusqu’alors aux dommages corporels.

Vinny parvient à convaincre le juge de première instance, Chamberlain Haller (Fred Gwynne), qu’il est assez expérimenté pour plaider dans cette affaire. Mais son ignorance des procédures de base des tribunaux, du code vestimentaire et son attitude irrespectueuse, font que le juge le remet en place à plusieurs reprises. À la grande consternation de ses clients, Vinny ne fait aucun contre interrogatoire des témoins pendant l’audition. À l’exception de l’absence de l’arme du crime, il semble que le procureur de district, Jim Trotter III (Lane Smith), ait un cas facile à juger qui mènera à coup sûr à la condamnation des accusés. Après la mauvaise prestation de Vinny à l’audience, Stan le vire et demande un avocat commis d’office, John Gibbons (Austin Pendleton), et il convainc presque Billy de faire de même.

En dépit de quelques fautes dans le procès, Vinny montre qu’il est capable de compenser son ignorance et son inexpérience grâce à son style d’interrogatoire à la fois agressif et original. L’avocat commis d’office se trouve quant à lui être passif et plus ou moins bègue, tandis que Vinny discrédite rapidement le témoignage du premier témoin. La foi de Billy est restaurée, et Stan le reprend comme défenseur…

Une comédie devenue culte aux Etats-Unis, avec un duo Pesci-Tomei vraiment génial, des quiproquos et des situations souvent cocasses. Les dialogues sont hilarants.

Voir sur YouTube : « Mon cousin Vinny – Bande-annonce VF » par Arthur Moloko

Rétroactu 1992 – Série TV : Tintin (1992)

Quelques évènements de l’année 1992 :

20 janvier : Crash du Mont Sainte-Odile. Un Airbus A320 s’écrase près du mont Sainte-Odile faisant 87 morts.
7 février : Signature du traité de Maastricht également appelé traité de l’Union européenne. Il entrera en vigueur au 1er novembre 1993, l’Union européenne (UE) remplaçant alors la CEE et s’applique aux douze États membres initiaux, à savoir l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal, et le Royaume-Uni ; il prévoit aussi l’Union économique et monétaire. Le Royaume-Uni refuse d’en accepter la clause sociale.
8 février : Ouverture des jeux Olympiques d’hiver, à Albertville, France.
21 février : Vote par l’ONU de l´envoi de Casques bleus (FORPRONU) en Croatie.
14 mars : Mort de Jean Poiret (acteur français).
17 mars : Les troupes britanniques quittent définitivement Gibraltar.
31 mars : Fermeture de l’usine Renault de l’île Seguin à Boulogne-Billancourt.
2 avril : Pierre Bérégovoy est nommé Premier ministre de la France.
6 avril : Début de la guerre de Bosnie-Herzégovine (fin en août 1995). Les Serbes de Bosnie-Herzégovine appuyés par l’armée « yougoslave » de Milosevic conquièrent 70 % de la Bosnie-Herzégovine en quelques mois et constituent une république qui entend faire sécession pour se rattacher à la Serbie. L’ONU condamne la Yougoslavie comme l’agresseur de la Bosnie-Herzégovine.
8 avril : Suspension des essais nucléaires français dans le Pacifique.
9 avril : Quatrième victoire électorale du parti conservateur au Royaume-Uni.
12 avril : Ouverture du complexe Euro Disney Resort à Marne-la-Vallée. La Cinq cesse d’émettre.
27 avril : La Serbie et le Monténégro s’unissent pour former la République fédérale de Yougoslavie.
28 avril : Mort de Francis Bacon (peintre britannique).
29 avril : Début des émeutes raciales à Los Angeles.
30 avril : Un décret de loi interdit de fumer dans les lieux fermés accueillant du public, les transports et les établissement scolaires.
6 mai : Mort de Marlène Dietrich (actrice américaine d’origine allemande).
12 mai : Mort de Jacqueline Maillan (actrice française).
20 mai : France : Banlieue : Bernard Tapie, ministre de la Ville, présente un plan pour les banlieues.
21 mai : Accord des « Douze » sur la politique agricole commune.
22 mai : Admission de la Croatie, de la Slovénie et de la Bosnie-Herzégovine au sein de l’ONU. Admission de la Croatie, de la Slovénie et de la Bosnie-Herzégovine au sein de l’ONU.
26 mai : Le chômage atteint 10 % de la population active.
30 mai : L’ONU vote un embargo contre la Yougoslavie.
3 au 14 juin : Sommet de la Terre de Rio de Janeiro. Sommet de la « Planète Terre » organisé par les Nations unies : Adoption d’une déclaration sur les droits et responsabilités des pays dans le domaine de l’environnement,
Définition des trois piliers du développement durable (environnemental, social, économique),
Définition de l’agenda 21 pour les collectivités territoriales.
23 mai : Assassinat par la Mafia (Cosa nostra) du juge antimafia Giovanni Falcone. France : Tapie : Ministre de la Ville depuis 52 jours, Bernard Tapie démissionne du gouvernement.
16 juin : Sommet George Bush et Boris Eltsine sur la réduction des armements nucléaires.
17 juin : Boutros Boutros-Ghali, secrétaire général des Nations unies, publie un « Agenda pour la paix ».
22 juin : Ouverture du procès du « sang contaminé », mettant en cause des ministres et des responsables de la santé chargés du dossier du Sida.
29 juin : Violentes manifestations des transporteurs routiers contre le permis à points.
1er juillet : Entrée en vigueur du permis à points. débuts sur le marché français du téléphone portable cellulaire
8 juillet : Création de la carte à puce bancaire.
23 juillet : Mort d’Arletty (actrice française).
2 août : Mort de Michel Berger (chanteur français).
12 août : Décès de John Cage (compositeur américain).
7 septembre : Naissance de France Télévision. Antenne 2 devient France 2 et FR3 devient France 3.
14 septembre : Inculpation de Henri Emmanuelli en tant qu’ancien trésorier du PS. création du PEA.
20 septembre : Référendum sur le traité de Maastricht en France. Courte victoire du OUI (51,05 % des votants).
22 septembre : Les inondations à Vaison La Romaine et dans le Nord-Vaucluse font 37 morts et 5 disparus.
28 septembre : Début des émissions d’Arte, chaîne de télévision généraliste franco-allemande de service public à vocation culturelle européenne, dans le cadre d’un groupement européen d’intérêt économique. Jérôme Clément en est le premier président.
6 octobre : Renault lance la Twingo.
8 octobre : Mort de Willy Brandt (homme politique allemand).
16 octobre : Le Prix Nobel de la paix est attribué à la guatémaltèque Rigoberta Menchú Tum.
3 novembre : Bill Clinton élu Président des Etats-Unis.
19 décembre : Adoption du nouveau code de procédure pénale et projet de loi contre la corruption.
Laurent Fabius, Georgina Dufoix et Edmond Hervé sont mis en accusation dans le cadre de l’affaire du sang contaminé.
20 décembre : Victoire de Slobodan Milosevic aux élections présidentielles Serbe.
22 décembre : Catastrophe aérienne en Libye : 157 morts.
24 décembre : Retour de Bernard Tapie au gouvernement.
31 décembre : Dissolution de la Tchécoslovaquie, remplacée le lendemain par la République tchèque et la Slovaquie.

Série TV : Tintin (1992) :

Les Aventures de Tintin est une série télévisée d’animation franco-belgo-canadienne en 18 épisodes de 40 minutes (réparties en 36 segments) et trois épisodes de 24 minutes, adaptée des albums des Aventures de Tintin de Hergé. Elle a été diffusée à partir du 5 mai 1992 sur FR3 tous les mardis à 20 h 45.

La série reprend les albums des Aventures de Tintin, de Tintin en Amérique à Tintin et les Picaros. En sont exclus les deux premiers albums Tintin au pays des Soviets et Tintin au Congo ainsi que le dernier Tintin et l’Alph-art qui est inachevé. Le scénario de Tintin en Amérique a également été profondément remanié.

Voir sur YouTube : Mort de Michel Berger | Archive INA » par Ina Actu

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