La BMW Série 7 constitue depuis 1977 le haut de gamme de la marque, représentant ce que BMW fait de mieux en matière de technologie, de mécanique et de confort. Six générations se succèderont depuis la première qui est sortie en 1977. Motorisée par des six-cylindres en ligne, elle fut conçue sous la direction de Paul Bracq, patron du style de la marque de 1970 à 1974.
Huit modèles différents :
Cette série 7 [E23] était constituée de huit modèles : les 728 carburateur, 728i, 728iS, 730 carburateur, 732i, 733i, 735i et 745i. Les sept premiers modèles étaient équipés de moteurs atmosphériques. Quant à la 745i, elle était équipée du même bloc de 3205 cm3 de cylindrée que la 732i/733i, auquel s’ajoutait un turbocompresseur, équivalant ainsi à une cylindrée théorique de 4,5 L.
La BMW 745i :
La 745 i fut présentée en 1979 comme le couronnement de la nouvelle série 7 inaugurée deux ans plus tôt. Son moteur de 3,2 litres aurait dû lui donner la désignation 732i selon le système adopté par le constructeur mais la cylindrée était multipliée par le coefficient correcteur de 1,4 appliqué aux moteurs à turbocompresseur en compétition.
Une large place à l’électronique :
La 745i n’était pourtant pas une machine de course mais au contraire une routière suprêmement civilisée, capable de dépasser les 225 km/h en pointe et accélérer de 0 à 100 km/h en 8 secondes. Sa docilité fut encore améliorée deux ans plus tard quand sa cylindrée fut portée à 3,4 litres (sans changement de désignation) faisant apparaître la puissance maximale dès 4900 tr/mn au lieu de 5200 tr/mn. Comme les autres modèles de la série 7, la 745i accordait une large place à l’électronique, aussi bien pour l’information du conducteur que pour la gestion du moteur. Cette place fut encore agrandie en 1983 avec une transmission automatique ZF comportant deux programmes, “sport” ou “économie”. La 745i assura dignement le rôle de porte-drapeau de la gamme BMW jusqu’en 1986, avec l’arrivée de la 750iL à moteur V12 de 5 L, développant 300 ch, qui la surpassait sans la supplanter en aucune manière.
XTC est un groupe de rock anglais formé à Swindon en 1972 qui resta actif jusqu’en 2006. Créé par les auteurs-compositeurs Andy Partridge et Colin Milling, le groupe a émergé de l’explosion Punk et New Wave de la fin des années 1970, jouant plus tard une grande variété de styles allant des riffs de guitare appuyés à la pop élaborée. Le groupe n’a eu qu’un succès populaire passager au Royaume-Uni et aux États-Unis, en partie parce qu’il ne correspondait pas aux tendances musicales contemporaines. Il a néanmoins acquis de nombreux fans qui lui vouent un véritable culte.
Sous le nom de Star Park, le groupe a commencé comme un trio avec le batteur Terry Chambers, avant de denir le groupe Helium Kidz. Puis, alors que le mouvement punk décollait, ils se sont fait connaitre sous le nom XTC, et ont débarqué chez Virgin Records en 1977. En 1982, XTC arrête sa tournée de concerts pour devenir un groupe de studio centré sur Andy Partridge, Colin Milling, et le guitariste Dave Gregory accompagnés de divers musiciens de session. Un groupe dérivé, the Dukes of Stratosphear, a été inventé pour leur permettre quelques excursions dans la musique psychédélique des années 1960. Pendant la plus grande partie des années 1990, XTC a eu des difficultés avec ses différents labels de disque. Le groupe a cessé ses activités suite à la désintégration du partenariat créatif entre Partridge and Molding.
L’album le plus connu de XTC, Skylarking (1986), est généralement considéré comme le meilleur. Les seuls enregistrements qui ont été placés dans le Top 20 britannique ont été les singles “Making Plans for Nigel” (1979), “Sgt. Rock (Is going to Help Me)” (1980) et “Senses Working Overtime” (1982) ainsi que les albums Black Sea (1980) et English Settlement (1982). Aux États-Unis, ils sont également connus le succès pour les chansons “Dear God” (1986) et “The Ballad of Peter Pumpkinhead” (1992), tandis que “Mayor of Simpleton” (1989) fut le titre le mieux classé aux U.S.A.
Trois albums à écouter :
Drums and Wires (1979) : est le troisième album de XTC, sorti sur le label Virgin. L’album a marqué les débuts de Dave Gregory, qui a rejoint le groupe en tant que guitariste principal après le départ du claviériste Barry Andrews au début de 1979. Gregory a continué avec le groupe jusqu’en 1998, lors de l’enregistrement de Apple Venus Volume 1. Dans cet album, Partridge se taille la part du lion en signant la plupart des compositions. Drums and Wire a atteint la 34ème place sur le British Albums Chart et 176ème sur le Billboard des États-Unis. Un single, “Making Plans for Nigel”, a été extrait de l’album le 14 septembre 1979 et a atteint la 17ème place sur le UK Singles Chart.
Skylarking (1986) : Ce neuvième album du groupe XTC, fut produit par le musicien américain Todd Rundgren. Skylarking est un album concept axé sur les différents cycles de la vie, comme les saisons, les jours et les années. Le titre a été choisi en double sens, se référant à un type d’oiseau (skylark), ainsi qu’au terme de la marine britannique «skylarking», qui signifie «traîner». Skylarking est devenu l’album le plus connu de XTC et est généralement considéré comme son meilleur travail. Les deux singles «Grass» et «The Meeting Place» ont atteint le 100e rang au Royaume-Uni.
Le style de musique de l’album reflète, au-delà du son new wave / post-punk auquel XTC a été associé pendant plusieurs années, leur album précédent 25 O’Clock (1985), influencé par des éléments de l’ère psychédélique des années 1960. La plupart de l’enregistrement fut réalisé à l’Utopia Sound Studio de Rundgren à Woodstock, à New York. Rundgren a joué un rôle important dans la teinte sonore et la programmation des percussions de l’album, en fournissant au groupe des arrangements soignés de cordes et de cuivres, ainsi qu’un assortiment de divers équipement audios. Cependant, les séances étaient tendues, en particulier entre Rundgren et Andy Partridge, et de nombreux désaccords surgissaient sur les programmations de la batterie, les sélections de morceaux et d’autres détails. Rundgren ou ses agents ont été accusés d’avoir accidentellement inversé la polarité sonore de l’enregistrement, ce qui a entraîné un mixage peu dynamique. Le problème n’a été abordé qu’en 2010, lorsque Partridge a publié de manière indépendante une version remasterisée de l’album avec une polarité corrigée dont la qualité était effectivement bien meilleure.
Nonsuch (1992) : est le douzième album studio du groupe XTC. Dans une interview de 1992 diffusée sur MTV, Andy Partridge a déclaré qu’il avait sélectionné ce nom pour l’album après avoir vu un dessin du palis de Nonsuch et, en pensant que le mot archaïque «Nonsuch» signifiait «n’existe pas» plutôt que, comme il l’a appris plus tard, «unique». L’album a été nominé au Grammy Award pour le meilleur album de musique alternative. “The Disappointed” a aussi été nominé pour un prix Ivor Novello. L’album a atteint la 97ème sur la liste des albums classés au Billboard aux États-Unis.
Nonsuch a produit deux singles: “The Disappointed”, classé 33ème sur le Hit singles du Royaume-Uni, et “The Ballad of Peter Pumpkinhead”, qui a atteint la 71ème place. Deux vidéos promotionnelles ont été faites. Une vidéo destinée au Royaume-Uni pour “The Disappointed” et “The Ballad of Peter Pumpkinhead”, qui fut intensément programmé sur MTV.
La couverture de l’album est une image du Palis de Nonsuch dans le Surrey, tirée du livre “A Short History of Ewell et Nonsuch”, de Cloudesley S. Willis. Le palais n’existe plus, mais son ancien terrain comprenait le parc Nonsuch actuel entre Ewell et Cheam.
Discographie :
White Music (1978)
Go 2 (1978) Drums and Wires (1979)
Black Sea (1980)
English Settlement (1982)
Mummer (1983)
The Big Express (1984)
25 O’Clock (1985, Dukes of Stratosphear)
Skylarking (1986)
Psonic Psunspot (1987, Dukes of Stratosphear)
Oranges & Lemons (1989)
Nonsuch (1992)
Apple Venus Volume 1 (1999)
Wasp Star (Apple Venus Volume 2) (2000)
Voir sur YouTube : “XTC – Making Plans For Nigel (Remastered)” par roofman1969 ; “XTC-The Disappointed -Official Promo Video” par egidio sabbadini ; “XTC – Mayor of Simpleton” par pservin69 ; “XTC – The Ballad Of Peter Pumpkinhead” par stereohysteria ; “XTC – King For A Day” par satorudeath ; “XTC – Dear God” par Anth Mund et “XTC – Senses Working Overtime (1982) (HQ)” par MadFranko008
En 1961, l’Alfa Romeo 2000 fut remplacée par la 2600 qui fit carrière jusqu’en 1968. Cette dernière était dotée d’un 6 cylindres en ligne. Ce fut un peu pareil avec l’Alfa 6 qui prit sa relève une dizaine d’années plus tard, à la différence près que cette berline spacieuse conçue à partir du châssis et des suspensions de l’Alfetta fut équipée du nouveau V6 Busso. Malheureusement, la type 119 avait été étudiée et mise au point pour une commercialisation en 1973, et le premier choc pétrolier (guerre du Kippour) retarda son lancement de 6 ans, date à laquelle celle-ci fut confrontée au second choc pétrolier (révolution iranienne et guerre Iran-Irak), ce qui est ballot pour un V6 trop gourmand en essence gavé par 6 carburateurs. Ces années de retard affectèrent aussi sa ligne (qui restait cependant séduisante par son classicisme), ce qui en fit un modèle dépassé avant de commencer sa carrière. Sa largeur insuffisante (1,67 mètre) ne correspondait plus au goût de la clientèle aisée, habituée depuis quelques années aux voitures larges.
Motorisation :
Il s’agit ici du V6 conçu par Giuseppe Busso. Cet excellent moteur équipera les hauts de gamme de la marque jusqu’en 2005. Mais son alimentation par 6 carburateurs Dell’Orto simple corps, la rendait assez gloutonne, (un minimum de 15 litres de super aux 100 km). Cette forte consommation était aussi imputable au poids du véhicule qui dépassait 1,4 tonne. La finition, qui n’avait jamais été le point de référence du constructeur, s’avérait par contre de bonne facture.
Les versions :
Entre 1976 et 1982, V6 de 2492 cm3, 6 carburateurs Dell’orto, 158 ch à 4000 tr/min.
En 1983, l’Alfa 6 Quadrifoglio Oro passe à l’injection et reçoit une face avant redessinée (les 4 phares ronds sont remplacés par 2 rectangulaires) ; cependant, un 2.0 V6 de 135 ch, toujours alimenté par 6 carburateurs Dell’orto, est commercialisé. L’Alfa 6 fut aussi dotée d’un 5 cylindres turbo diesel 2494 cm3 de 105 ch. Ce modèle diesel pesait 1580 kg…
En 1986 la fabrication est arrêtée après environ 12.000 exemplaires produits (6000 de la série 1 jusque fin 1982, 6000 de la série 2 de 1983 à 1986). Sa descendante, l’Alfa Romeo 164, ne sera lancée que fin 1987.
En collection, la première version est la plus recherchée. Mais elle consomme plus que la seconde, et les spécialistes sachant régler ses 6 carbus ne sont pas légion. Comme sur toutes les vieilles Alfa, il faut surveiller la corrosion et prendre en compte le fait que les pièces de rechange ne seront trouvable que dans une casse auto (parfois en Italie pour certaines, le modèle étant rare).
Caractéristiques techniques : Voir ci-dessous.
Prix du modèle neuf en 1983 : 92.744 F soit 30.719 € avec 117% d’inflation.
The Electric Light Orchestra (ELO) est un groupe de rock anglais formé à Birmingham en 1970, par les compositeurs/multi-instrumentistes Jeff Lynne et Roy Wood ainsi que le batteur Bev Bevan. Leur musique se caractérise par une fusion de la pop influencée par les Beatles, des arrangements classiques et une iconographie futuriste. Après le départ de Wood en 1972, Lynne est devenue le leader du groupe, écrivant et produisant l’intégralité de chaque album.
Le groupe s’est formé pour répondre au désir de Lynne et Wood de créer des chansons modernes pop rock avec des harmoniques classiques, s’inspirant de leur groupe précédent The Move, dont Lynne et Bevan étaient également membres. Au cours de leur apogée entre 1970 et 80, ils enregistrèrent une série d’albums qui incluent les travaux conceptuels Eldorado (1974) et Time (1981). Au départ, Lynne, Bevan et le joueur de clavier Richard Tandy étaient les seuls membres permanents du groupe. En 1986, Lynne décida de quitter le groupe. Mais Bevan prit la relève en formant son propre groupe ELO Part II, qui deviendra ensuite The Orchestra. À l’exception d’une reformation de courte durée en 2000-2001, ELO est resté largement inactif de 1984 à 2014. En 2014, Lynne a reformé le groupe en tant que Jeff Lynne’s ELO.
Durant 13 ans, au cours de la période d’enregistrement et des des tournée qui suivirent d’ELO, le groupe a vendu plus de 50 millions de disques dans le monde. Malgré le succès de leurs singles au Royaume-Uni, le groupe a d’abord marché aux États-Unis, où ils étaient appelés «les Anglais aux gros violons». De 1972 à 1986, ELO a accumulé vingt Hits au Top 20 sur Le UK Singles Chart et quinze au Top 20 des sur le Billboard Hot 100 des États-Unis. Le groupe détient également le record de 40 Hits classés au Billboard Hot 100 sans qu’un seul n’ait atteint la première place dans le charts américains. En 2017, ELO a été intronisé au Rock and Roll Hall of Fame.
Quelques albums remarquables :
Eldorado (1974) : est le premier album concept d’ELO. Le leader du groupe, Jeff Lynne, a conçu l’histoire avant d’écrire la musique. L’intrigue suit un personnage à la Walter Mitty qui se déplace dans des mondes fantastiques grâce à ses rêves, afin d’échapper à la désillusion de sa réalité banale. Lynne a commencé à écrire l’album en réponse aux critiques de son père, un amateur de musique classique, qui déclarait que “le répertoire d’ELO n’avait pas de titre reconnaissable”. L’influence des Beatles est présente, en particulier dans la mélodie du verset de “Mister Kingdom” qui, dans une certaine mesure, ressemble à l'”Across the Universe” des Beatles.
“Can’t Get It Out of My Head” est sorti en single (avec “Illusions in G Major” comme face B) et a été un succès aux États-Unis. “Boy Blue” a été publiée en second single de l’album, mais n’a pas eu d’impact commercial. L’album a été certifié or aux États-Unis peu de temps après sa sortie. L’album et les singles, n’ont cependant pas réussi à trouver un large public dans le Royaume-Uni natal du groupe.
Eldorado marque le premier album sur lequel Jeff Lynne a embauché un orchestre. Sur les albums précédents, Lynne ajoutait les cordes au mixage. Louis Clark co-arrangeur, avec Lynne et le claviériste Richard Tandy, a dirigé les cordes.
Discovery (1979 : fut le premier album numéro 1 du groupe au Royaume-Uni, entrant dans le classement à cette position et y restant pendant cinq semaines. L’album contenait cinq tubes dont : “Shine a Little Love”, “Do not Bring Me Down”, “Last Train to London”, “Confusion” et “The Diary of Horace Wimp”, dont beaucoup ont été fortement influencés par la disco (En fait, Richard Tandy en garda un surnom : Disco Very). “Don’t Bring Me Down” deviendra l’un de leurs deux succès classé au Top 3 au Royaume-Uni tout au long de leur carrière (“Xanadu” deviendra numéro un en 1980), et aussi leur premier single américain classé quatrième. “The Journal d’Horace Wimp” était également un single au Royaume-Uni, non calibré pour le son des discothèque. Au lieu de cela, il était plus proche du son Beatles sur lequel s’était calqué le groupe avec leur succès précédent “Mr. Blue Sky”. L’album lui-même a été le premier à générer quatre singles au Top 10 à partir d’un seul LP au Royaume-Uni et finalement été certifié 2x platine par la RIAA en 1997.
Dicovery est remarquable en ce sens qu’il s’agissait du premier album ELO à ne pas présenter son trio de cordes composé de Mik Kaminski, Hugh McDowell et Melvyn Gale, bien qu’ils aient fait leur apparition sur certaines vidéos musicales de l’abum. Peu de temps après, le leader Jeff Lynne a jugé que ce trio était superflue et il a décidé de les reprendre sur un enregistrement.
Ici dans un de ses premiers emplois, le comédien et acteur Brad Garrett, vêtu de vêtements et de turban du Moyen-Orient, apparaît sur la couverture arrière comme le gardien du palais menaçant qui tire son cimeterre hors de son fourreau.
Time (1981) : a culminé en tête de vente des albums du Royaume-Uni pendant deux semaines. C’est un album conceptuel évoquant un homme des années 80 qui est projeté l’an 2095, où il est confronté à la dichotomie entre l’avancement technologique et l’envie d’une romance passée. En tant que travail de synth-pop, Time combine des éléments de la musique des années 1950, de la nouvelle vague, du reggae, du rockabilly, des Beatles, de Phil Spector et des Shadows. L’album a marqué un nouveau départ du son du groupe en mettant l’accent sur l’électronique plutôt que sur son orchestre habituel. C’est aussi le deuxième album conceptuel du groupe, le premier étant Eldorado en 1974. La vidéo musicale créée pour son single principal “Hold On Tight” fut la plus chère jamais réalisée à l’époque, avec un budget d’environ £ 40,000. Quatre autres singles ont suivi la sortie de l’album: “Twilight” , “Ticket to the Moon”, “Rain Is Falling” et “The Way Life’s Mean to Be”. Time est considéré comme le premier grand album conceptuel consacré au voyage dans le temps ainsi que l’album le plus influent d’ELO.
Secret Messages (1984) : Le disque devait être à l’origine un double album, mais ce projet a été stoppé par le distributeur de Jet, CBS Records, affirmant que produire un album double vinyle coûterai trop cher à réaliser. En conséquence, le leader Jeff Lynne dû le réduire à un seul album. Cette version de l’album a été enregistrée numériquement et fut le premier disque compact d’ELO. Six des chansons de l’album double prévu sont apparues en Face B. Ceux-ci incluent un hommage de huit minutes à la ville natale du groupe (Birmingham), intitulé “Hello My Old Friend”.
Secret Messages, comme le suggère le titre, est truffé de messages cachés sous la forme de masquage, certains évidents et d’autres moins. Il s’agissait de la deuxième réponse de Jeff Lynne aux allégations de messages sataniques cachés dans des LPs antérieurs de Electric Light Orchestra, faites par des fondamentalistes chrétiens, ce qui a conduit à des auditions au Congrès américain au début des années 1980 (une réponse similaire a été faite par Lynne sur l’introduction de la piste “Fire on High” sur l’abum Music). En Grande-Bretagne, le dos de la pochette de Secret Messages disposait d’un faux avertissement sur les messages cachés. La publication imminente de l’album aux États-Unis provoqua une telle fureur que CBS Records dû supprimer cette couverture. Celle qui fut finalement imprimée (conçue pour ressembler à l’arrière d’un cadre photo) contient également des “Messages secrets” sous la forme d’autocollants. L’une est la liste des pistes du disque et les deux autres contiennent les anagrammes des 4 membres du groupe : T.D. Ryan (R. Tandy), F.Y.J. Fenouil (Jeff Lynne), G.U. Ruttock (K. Groucutt) et E.V. Nabbe (Bev Bevan). Le morceau d’enregistrement contient également un “Message secret” : Le début et la fin du titres répète les intiales E L O en code Morse.
Il y a cinq tubes sur l’abum : “Secret Messages”, “Loser Gone Wild”, “Four Little Diamonds”, “Stranger” et “Rock ‘n’ Roll Is King”.
Discographie :
The Electric Light Orchestra (1971)
ELO 2 (1973)
On the Third Day (1973)
Eldorado (1974)
Face the Music (1975)
A New World Record (1976)
Out of the Blue (1977) Discovery (1979)
Time (1981)
Secret Messages (1983)
Balance of Power (1986)
Zoom (2001)
Alone in the Universe (2015) (Jeff Lynne’s ELO)
Voir sur YouTube : “Electric Light Orchestra – Don’t Bring Me Down” ; “Electric Light Orchestra – Last Train to London” ; “Electric Light Orchestra – Hold On Tight” ; “Electric Light Orchestra – Secret Messages” ; Electric Light Orchestra – Rock n’ Roll Is King par ELOVEVO ; “ELO Stranger” par lepa26 et “Electric Light orchestra – Can’t Get It Out Of My Head” par Prontent
C’était demain (Time After Time) est un film de science-fiction américain de 1979, réalisé par Nicholas Meyer avec Malcolm McDowell, David Warner et Mary Steenburger. C’était les débuts de Meyer dont le scénario est basé sur les prémisses du roman éponyme de Karl Alexander (qui n’était pas fini à l’époque) et sur une histoire d’Alexander et Steve Hayes. Le film évoque les aventures de l’auteur britannique H. G. Wells à la poursuite de Jack l’éventreur, après que celui-ci ait utilisé sa machine à voyager dans le temps pour échapper à la police de son époque.
L’histoire :
En 1893 à Londres, l’écrivain populaire Herbert George Wells présente sa machine à voyager dans le temps à ses invités quelque peu médusés. Après avoir expliqué comment elle fonctionne, (sa machine est munie d’un système de sécurité, une clé sans laquelle, elle revient systématiquement à son point de départ) deux agents de police investissent la maison à la recherche de Jack l’Éventreur qui vient de sévir à proximité. Une malette contenant des gants tâchés de sang appartenant à l’un des amis de Herbert, un chirurgien nommé John Leslie Stevenson, les conduit à conclure que celui-ci pourrait être l’infâme tueur. Wells se dirige vers son laboratoire, mais la machine temporelle n’est plus là.
Stevenson s’est échappé dans l’avenir, mais comme il ne dispose pas de la clé «de non-retour», la machine revient automatiquement en 1893. Herbert l’utilise pour poursuivre Stevenson qui l’a programmé au 5 novembre 1979. Les 8 heures de décalage font que Wells ne se retrouve pas à Londres, mais à San Fransisco en 1979 dans une salle d’exposition consacrée à ses œuvres et à sa vie. L’exposition permet de dissimuler d’une façon imprévue la machine, quelque peu antique, au monde futur. Il est profondément choqué par le futur, alors qu’il s’attendait à ce qu’il soit devenu une utopie sociale éclairée, celui-ci est entaché de guerres, de crimes et de sang sur fond d’avion à réaction et de voitures polluantes.
Supposant que Stevenson aura besoin d’échanger son argent britannique contre des Dollars, Herbert recherche son passage dans différentes banques de la ville. À la Chartered Bank, il rencontre l’employé Amy Robbins, qui dit avoir dirigé Stevenson vers le Hyatt Regency hotel.
Confronté à son ami Herbert, Stevenson avoue qu’il trouve que la société moderne est agréablement violente, en déclarant : «Il y a quatre-vingts ans, j’étais un monstre. Maintenant … je suis un amateur». Herbert lui demande de revenir en 1893 pour être jugé, mais Stevenson essaie plutôt de lui voler la clé de non-retour de la machine temporelle. Leur lutte est interrompue par une femme de service et Stevenson est heurté par une voiture pendant la poursuite frénétique. Herbert l’emmène à la salle d’urgence de l’hôpital général de San Francisco et pense que Stevenson ne survivra pas à ses blessures.
Herbert se retrouve avec Amy Robbins et tombe amoureux d’elle. Stevenson qui n’est pas mort, retourne à la banque pour échanger plus d’argent. Il soupçonne que c’est Amy qui l’a dénoncé à Herbert, et il découvre où elle habite. La presse annonce de nouveaux crimes et Herbert sait qu’il s’agit de Stevenson. Celui-ci le menace de tuer Amy s’il ne lui remet pas la clé. Effrayé, Herbert doit dire la vérité à Amy. Il emporte Amy qui est très sceptique quant à sa machine, pour faire un saut de puce de trois jours dans le futur. Mais une fois sur place, elle est effrayée lorsqu’elle lit un titre de journal révélant son propre meurtre en tant que cinquième victime de l’éventreur…
Réception du film par la critique et récompenses :
À l’époque, la critique a parlé du film comme “montrant à la fois les possibilités et les limites de la prise de libertés d’un réalisateur avec la littérature et l’histoire. Nicholas Meyer a juxtaposé habilement l’Angleterre victorienne et l’Amérique contemporaine dans une histoire intelligente et irrésistible en raison de la compétence de son casting”.
Nicholas Meyer a remporté le Saturn Award de la meilleure histoire, Mary Steenburgen celui de la meilleure actrice, et Miklós Rózsa celui de la meilleure musique. Meyer a été nominé pour le meilleur réalisateur, Malcolm McDowell pour le meilleur acteur, David Warner pour le meilleur second rôle, Sal Anthony et Yvonne Kubis pour les meilleurs costumes ; quant au film, il a été nominé pour le meilleur film de science-fiction.
Nicholas Meyer a remporté le prix Antenne II et le Grand prix du Festival du film fantastique d’Avoriaz et il a été nominé au prix Edgar Allan Poe pour le meilleur scénario cinématographique, et au prix Hugo pour la meilleure représentation dramatique.
Voir sur YouTube : “Time After Time – C’était Demain – 1979” par FX Vestiges