Ce rocker pur et dur, dans la veine des rockers du Michigan tels The Rationals ou Mitch Ryder, est devenu populaire au cours des années 70. Bien qu’il n’ait jamais été adoubé par les critiques comme ce fut le cas pour son contemporain Bruce Springsteen, Bob Seger a généré un intérêt constant auprès du public grâce à des tournées répétées avec son Silver Bullet Band. Après plusieurs années d’occasions ratées, Seger a finalement réussi à trouver un public national en 1976 avec le lancement de son Live Bullet et de l’album à succès qui suivit : Night Moves. Après avoir été primé disque de platine avec cet album, Seger a conservé sa popularité pendant les deux prochaines décennies, sortant sept Top Ten couronnés disques de platine.
Les débuts :
Seger a commencé à jouer de la musique en 1961 avec le trio Décibels basé à Detroit. Son futur manager, Eddie « Punch » Andrews était également membre du groupe. Puis il a joué avec les Town Criers avant de devenir le claviériste et chanteur de Doug Brown & the Omens. En 1966, Seger lance son premier single solo, « East Side Story », qui devient un succès régional. Plusieurs autres singles remportant des succès locaux ont suivi sur Cameo Records, tels « Persecution Smith » et « Heavy Music », avant que le label ne mette la clé sous la porte. En 1968, il forme le groupe Bob Seger System et signe avec Capitol Records, sortant son premier album, Ramblin ‘Gamblin’ Man, au printemps de cette année. La chanson titre devient un succès national, grimpant à la 17ème place du top mais Seger décide de quitter la musique pour l’université à la fin de 1969.
À la fin de l’été, Seger revient au rock & roll avec un nouveau groupe, et sort Mongrel à la fin de l’année. Pour l’album Brand New Morning de 1971, il dissout le groupe et enregistre en solo. Après sa sortie, il a commence à jouer avec le duo Dave Teegarden et Skip Knape, et sort en 1972, Smokin’ O.P.’s. L’album fait un flop, de même que Back in ’72 (1973) et Seven (1974), et Seger décide de revenir chez Capitol Records en 1975’s pour la sortie de Beautiful Loser. Pour l’enregistrement de Beautiful Loser, Seger forme le Silver Bullet Band, composé du guitariste Drew Abbott, du bassiste Chris Campbell, du claviériste Robyn Robbins, du saxophoniste Alto Reed et du batteur Charlie Allen Martin. Seger soutient l’abum Beautiful Loser avec une tournée du Silver Bullet Band, et bien que l’album n’ait pas remporté de succès, il lui donne beaucoup de popularité à travers le pays.
Le succès :
Live Bullets (1976) : La tournée porte ses fruits en 1976, lorsque Live Bullet, un double album enregistré à Detroit devient un succès, et reste plus de trois ans dans les charts américains. L’album finira par devenir quadruple platine. C’est une extraordinaire prestation de Bob Seger, devant 25.000 spectateurs déchaînés. Comment un tel individu, bourré de punch, un rock and roller pareil a-t-il pu rester si longtemps dans l’ombre? Mieux vaut tard que jamais. Et il y a ce fantastique album de rock pur, tel qu’on n’en fait qu’à Détroit, pour nous faire pardonner.
Night Moves (1976) est devenu un album célèbre, générant les singles à succès « Night Moves », « Mainstreet » et « Rock & Roll Never ».
Stranger in Town (1978) est tout aussi réussie, avec les hits «Still the Same», «Hollywood Nights», «We’ve Got Tonite» et «Old Time Rock & Roll». cet album confirme son statut de rockeur américain populaire.
Against the Wind (1980) : est son premier album numéro un et contient ses plus grands succès qui sont des ballades tels «Fire Lake», «Against the Wind», «You’ll Accomp’ny Me». C’est un très bel album dans un style plus raffiné, plus élaboré que ses dernières œuvres. Mais pour le reste, c’est toujours le souffle généreux d’un grand rocker, très inspiré par les climats funky américains noirs.
L’album live Nine Tonight (1981) devient multi-platine avec trois millions d’exemplaires vendus et culminant à la troisième place.
Seger revint avec The Distance en 1982. The Distance était le premier album depuis Seven à être enregistré avec l’ajout de musiciens de session, ce qui a poussé le guitariste Abbott à quitter le groupe. Au cours de la prochaine décennie, les membres du Silver Bullet Band ont changé constamment. Alors que The Distance mettait en avant le single «Shame on the Moon», son plus grand succès à ce jour, ses ventes culminaient à un million d’exemplaires, suggérant que sa popularité commençait à se stabiliser.
Like a Rock (1986) : Seger a également commencé à réduire drastiquement ses temps d’enregistrement et de tournée – il a seulement sorti un autre album, Like a Rock (1986), dans les années 80. Like a Rock et sa tournée de soutien ont été tous deux des succès, ouvrant la voie à «Shakedown», une chanson extraite de la bande sonore du film « Un Flic à Beverly Hills II », qui deviendra un hit en 1987. Quatre ans après sa sortie, il revient avec The Fire Inside (1991) qui devient album de platine et atteint le Top Ten. Mais It’s a Mystery (1995), est son premier album depuis Live Bullet à ne pas se vendre suffisamment pour devenir platine, se stabilisant au statut d’or.
Puis, Seger fait une pause d’une dizaine d’année qui lui permet de passer du temps avec sa famille. Ces années tranquilles n’ont été interrompues que par son entrée en 2004 dans le Rock & Roll Hall of Fame. Enfin, en 2006, Seger sort Face the Promise, son premier disque depuis Beautiful Loser à ne pas s’appuyer sur le Silver Bullet Band. « Wait for Me » est entrée au Billboard Adult Contemporary Top 20 et « Face the Promise » a bien marché, entrant à la 4ème place sur le Billboard Chart en route vers la certification platine. Quelques projets de compilations ont suivi: la compilation Early Seger, Vol. 1 (2009) qui était un mélange équilibré d’ancien morceaux originaux et ré-enregistrés, et le double album Ultimate Hits : Rock & Roll Never Forgets (2011), qui a été certifié platine. Un nouvel album appelé Ride Out est sorti en Octobre 2014, est entré directement 3ème dans les charts.
Discographie :
Ramblin’ Gamblin’ Man (1969)
Noah (1969)
Mongrel (1970)
Brand New Morning (1971)
Smokin’ O.P.’s (1972)
Back in ’72 (1973)
Seven (1974)
Beautiful Loser (1975)
Night Moves (1976)
Stranger in Town (1978) Against the Wind (1980)
The Distance (1982)
Like a Rock (1986)
The Fire Inside (1991)
It’s a Mystery (1995)
Face the Promise (2006)
Ride Out (2014)
Lives :
Live Bullet (1976)
Nine Tonight (1981)
Voir sur YouTube : « Fire Lake – Bob Seger & The Silver Bullet Band » par KostaF64
En 1883, Hermann Thorens fonde à Sainte-Croix, en Suisse, une entreprise familiale de boîtes à musique et de mouvements d’horlogerie (qu’ils produisaient encore dans les années 1950), d’harmonicas, de briquets, de phonographes et de gramophones. Plus tard, ils produisirent des tourne-disques, des radios, des chaînes haute-fidélité et des enregistreurs.
Thorens commence à construire des phonographes de type Edison en 1903. Dans les années 1920, les fils de Hermann, Frédéric (1883-1976) et Paul (1899-1966), entrèrent dans l’affaire, avant d’en prendre la direction générale. L’entreprise devint société anonyme en 1927 (Hermann Thorens SA).
En 1928, ils produisent leur premier tourne-disque électrique et lancent leur gamme de lecteurs audiophiles. Thorens met à profit son expérience dans l’horlogerie de précision pour concevoir, dès la fin des années 50, des platines vinyle d’exception avec les modèles CD 63, CD 42 et 43 et CB 33. La société devient Thorens SA en 1952. En 1957, le succès de la platine vinyle Thorens TD 124 lui assure une renommée mondiale. Entre 1958 et 1961, ils sortent les modèles TD 134 et TD 184, équipés du bras de lecture BL104, puis la TD 135 équipée du bras de lecture BTD-12S.
Thorens fusionne en 1962 avec Paillard SA. La Thorens TD150 équipée du bras de lecture TP13 sort en 1965. Elle est équipée d’une suspension Thorens à contre platine flottante, une sorte de châssis intérieur suspendu qui accueille le plateau et le bras, le moteur étant fixé sur le châssis principal et l’entraînement se faisant au moyen d’une courroie élastique. Cette invention unique permet de réduire les vibrations induites par le moteur, et équipe encore aujourd’hui toutes les platines vinyle proposées par Thorens.
En 1966, la production de tourne-disques fut délocalisée en Allemagne. En 1965 Thorens sort la TD 150 équipée d’un bras TP 13 ainsi que d’une contre platine flottante et d’un entraînement par courroie. En 1968, Thorens sort la TD 125 équipée du bras TP 25.
En 1976 apparaissent les fameuses TD 126, 145, 160 et 166. La gamme 1979 s’étoffe encore avec l’arrivée des TD 105, 110, 115 puis des TD 147, 316, 524 en 1984, sans oublier le fabuleux modèle Prestige dédié au audiophiles fortunés. Ce dernier est équipée de deux bras de lecture utilisables séparément, afin de pouvoir se servir de deux cellules différentes sur la même platine sans effectuer de manutentions ou de réglages.
La Thorens TD 126 MkIII
Thorens 126 MkIII – Documentation Thorens
C’est sans conteste une des meilleures table de lecture de disques vinyles faite par Thorens. Lorsqu’elle sortit en 1976, elle concrétisait l’aboutissement d’une longue expérience dans la construction d’instruments pour la reproduction du son, conjuguée à l’utilisation de techniques de pointe en mécanique de précision et en électronique, sa robustesse permettant le maintient à long terme des exceptionnelles caractéristiques techniques initiales.
Une contre platine flottante :
Dans sa lutte pour un plus grand silence de marche, Thorens a choisi l’asservissement électronique de l’entraînement par courroie élastique, allié à son système exclusif de suspension à contre platine flottante. Toute table de lecture de disque doit nécessairement faire appel à des éléments de suspension élastiques, afin de protéger la cellule de lecture ultra-sensible, aussi bien des chocs extérieurs, que de l’effet en retour des ondes sonores émises par les haut-parleurs (effet Larsen). L’introduction de ces indispensables éléments amortisseurs entre le moteur et l’ensemble plateau-bras lecteur leur permet d’assumer une fonction supplémentaire, soit un découplage mécanique intégral de l’ensemble lecteur par rapport au dispositif d’entraînement. Le plateau tourne-disque et le bras lecteur sont montés solidairement sur la contre-platine, suspendue de manière souple et amortie au châssis extérieur, lequel supporte également le moteur. Cette technique de construction garantit aux tables de lecture de disque de la marque un rapport signal/bruit qui n’est égalé par aucun autre système d’entrainement.
Le circuit APC (Automatic Pitch Control) :
Ce circuit qui équipe la TD 126 compense automatiquement les forces de freinage variables et corrige tout déviation de la vitesse de rotation par rapport au réglage initial. Le freinage du système d’entraînement résultant par exemple de l’utilisation d’un balai dépoussiéreur varie en fonction de son éloignement du centre du plateau ; le circuit APC compense automatiquement de telles variations.
Le Bras de lecture Isotrack TP16 MkIII :
La qualité d’un bras de lecture n’est pas uniquement fonction de la liberté de de ses articulations, mais aussi de son facteur d’inertie. Cette inertie empêche le bras de suivre parfaitement les inégalités de surface présente sur tous les disques. Pour remédier à cet inconvénient, il est normalement nécessaire d’introduire une force d’appui excessive de la pointe de lecture sur le disque, ce qui provoque une usure inutile sur tous les disques.
Thorens a résolu ce problème de l’inertie des bras de lecture en éliminant toute masse inutile. La tête de lecture n’a pour seule fonction que de protéger la cellule, le lourd raccord étant reporté à proximité des paliers du bras, là où son poids n’influence pratiquement pas le facteur d’inertie du bras de lecture. Les bras de lecture Thorens isotrack sont des bras linéaires et non en forme de S. L’angle de courbure nécessaire entre le bras et la cellule de lecture pour une erreur de lecture minimum, ne dépend nullement de la forme du bras tubulaire. Les bras de lecture conventionnels ont tous une masse effective de l’ordre de 15 à 20 grammes là où elle fait moitié moins sur un bras Thorens. Il devient ainsi possible d’appliquer à chaque cellule de lecture la force d’appui minimale pour laquelle elle a été construite. Un traitement de surface de la section de bras tubulaire (Technique Split Wave), absorbe les vibrations parasites du bras de lecture.
Un arrêt automatique électronique à vélocité sans friction :
Le sillon terminal des disques comportant un pas plus grand – les sillons sont plus éloignés les uns des autres – le déplacement du bras de lecture subit une accélération vers le centre du disque. Cette augmentation de la vitesse angulaire est détectée par un circuit électronique qui commande le relèvement du bras et l’arrêt du moteur. Un tel arrêt électronique fonctionne donc sans altérer en quoi que ce soit la qualité de la platine disque. Il permet la lecture des plages situées en fin de face, même sur les disques dont les derniers sillons vont au-delà des normes admises.
Un circuit logique approprié empêche le déclenchement de l’arrêt automatique lors du déplacement rapide, à la main, du bras de lecture au-dessus du disque. Le dispositif de commande du bras de lecture (abaissement et relèvement) est entraîné par un servo-moteur additionnel. (Source : documentation Thorens).
Prix : On les trouve d’occasion, à partir de 600 € en bon état.
Thorens Prestige
Thorens Prestige – Catalogue Thorens 1984
Les platines Thorens sont célèbres dans le monde entier pour leur excellence. Mais la Thorens Prestige est une platine à part, résultat d’un raffinement constant, de solutions éprouvées et d’un engagement permanent de la marque impliquant une philosophie de produits basée sur l’excellence. Dans cette platine, l’accent est mis sur la qualité sonore qui de toute évidence, intègre le célèbre système à châssis flottant Thorens.
Un poids de 55 kg, un plateau de 6,6 kg…
La platine pèse 55 kg, ses dimensions sont impressionnantes (61,5x51x31cm), son socle principal reposant sur quatre pieds amortisseurs réglables en hauteur. Le moteur synchrone biphasé asservi, solidement fixé sur le châssis fixe principal, entraîne le plateau tourne-disque à l’aide d’une longue courroie souple en caoutchouc. Les vibrations potentielles du moteur sont donc isolées du plateau tournant et aussi des deux bras de lecture disposés sur le châssis suspendu. La masse du plateau tourne-disque (qui pèse plus de 8 kg si l’on y intègre le poids conséquent du stabilisateur central) explique l’absence de tout bruit de fond propre à la platine.
Le grand plateau (diamètre 34 cm, hauteur 12 cm) est absolument exempt de résonances et contribue de façon décisive à la stabilité de l’image sonore de la Prestige. La paroi extérieure du plateau comporte 24 cavités remplies de granules de plomb, empêchant ainsi toute résonance parasite. Une solution propre à Thorens.
L’arbre du plateau tourne-disque est un composant usiné avec précision faisant 15 mm de diamètre. Le châssis fixe principal et le châssis flottant sont construits en utilisant la technologie de couche multiple conçue pour éliminer des résonances indésirables. Toutes les commandes sont situées sur le panneau avant fixe, le châssis flottant supportant le plateau et les bras lecteur qui sont découplés au moyen d’une suspension commandée par gravité à quatre points.
Deux plates-formes de montage de bras permettent l’utilisation de n’importe quel bras de lecture long ou court de l’époque (SME 3012 R Gold par exemple). La hauteur de chaque plate-forme de montage peut être ajustée séparément et chaque bras possède son propre dispositif de repérage actionné électriquement depuis le panneau avant.
Les vitesses nominales sont contrôlées par quartz et surveillées en permanence sur la platine elle-même. Le dessous du plateau porte une piste magnétique. Un circuit de commande électronique compare la vitesse de rotation du plateau avec la vitesse nominale. Les moindres déviations sont enregistrées et corrigées.
Une platine rare et chère :
La prestige ne fait usage que de matériaux nobles, y compris d’un certain nombre de pièces en plaqué or. C’est une réalisation d’exception. Lancée pour le 101e anniversaire de Thorens, au départ seules 101 platines Prestige devaient être commercialisées. Cependant, le modèle resta disponible sur commande au moins jusqu’en 1993 – à 15 000 $ tout de même – et donc, le nombre d’exemplaires commercialisés fut plus important que prévu. Malgré son prix, la Prestige s’est vendu très bien… surtout au Japon, pays des audiophiles fortunés! Elle est rarissime en occasion, et lorsqu’on la trouve, il faut compter un minimum de 8000 $ avec un seul bras de lecture et sans cellule. Comptez donc au minimum 15.000 $ pour en débusquer une en parfait état et toute équipée…
Ci dessous, quelques Pubs Thorens sur la TD 126 MkIII et la Prestige ainsi que son banc d’essai parue sur une revue de l’époque.
La Peugeot 504 est née à la fin de 1968 ; une année plus tard , elle avait déjà été produite à 525.201 unités. Ce chiffre suffirait à illustrer le succès que connut ce nouveau modèle de la marque à l’emblème du Lion. Car les chiffres de production continuèrent à grimper, pour atteindre les 2 millions en mars 1978 et presque 4 millions en fin de carrière, dont seulement 31.000 coupés et cabriolets.
Des records de vente :
Avant la 205, toutes les versions confondues, la Peugeot 504 a donc été le modèle Peugeot le plus vendu en France et dans le monde entier. Elles est apparue immédiatement en version berline, coupé et cabriolet, ces deux dernières dessinées par Pininfarina.
Familiale mais aussi performante dans les rallyes :
Elle s’est également illustrée en sport automobile, dans le rallye le plus difficile du monde, l’Est African Safari. Les succès qu’elle y remportera furent d’autant plus méritoires que cette voiture très familiale n’était pas une bête de course. La version de base – Modèle GL – à moteur 2 litres ne développait que 93 ch, alors que la TI à injection dépassait à peine les 100 ch. C’est donc la robustesse de la 504 qui fut son atout numéro un, dans le grand public et au cours de sa carrière sportive. A noter qu’en 1973, la gamme 504, sans parler des diesels, fut complétée par un modèle économique.
Les différentes versions du coupé et du cabriolet :
Lors de leur lancement, les 504 Coupé et Cabriolet ne sont disponibles qu’avec une seule motorisation : le Peugeot 1,8 litres avec injection mécanique développant une puissance de 97 ch, la firme ayant décidé de réutiliser le même moteur que celui de la berline. La transmission est assurée par une boîte de vitesse manuelle à 4 rapports avec levier au plancher. En fin d’année 1970, le moteur de 1,8 l est remplacé par un moteur de 2,0 litres toujours à injection mécanique mais développant 104 ch, le même que sur la berline. Une boîte automatique à 3 rapports fait son apparition en option ; mais en 1973, cette option n’est plus disponible que sur la version Coupé.
Un nouveau moteur V6 en 1974 :
En septembre 1974, les 504 Coupé et Cabriolet bénéficient d’une léger changement au niveau des feux avant où les deux feux rectangulaires deviennent solidaires, et arrière également où ils sont regroupés en un seul élément allongé. Cette nouvelle série adopte le moteur V6 PRV de 2.7 litres à carburateurs, développant 136 ch. La motorisation 2 litres disparaît. La boîte de vitesses automatique reste une option réservée pour le seul Coupé. Les coûts d’achat et de fonctionnement élevés du modèle V6 ainsi que son manque de fiabilité font qu’en 1978, le constructeur propose à nouveau le 2 litres à injection de 106 ch. Peugeot en profite pour équiper le V6 d’une injection afin de diminuer la consommation tout en augmentant la puissance à 144 ch avec une boîte mécanique à 5 rapports sauf sur les versions 2 litres. Quelques retouches esthétiques minimes sont faites sur la calandre en 1980 et la boîte 5 vitesses équipe toutes les versions.
Caractéristiques techniques :
Moteur et transmission : 1.8 104 ch ; 2.0 104 ch ; V6 2.7 144 ch ; Cylindrée : 1796, 1971, 2664 cm3 ; Transmission : Propulsion Châssis – Carrosserie : Coupé, Cabriolet Dimensions : Longueur : 4360 mm ; Largeur : 1690 mm ; Hauteur : 1460 mm Performances : 168 à 185 km/h en fonction du modèle
Prix du modèle neuf : En 1983 les coupé et cabriolet 2 litres valent tous deux 89.900 F. Le coupé V6 vaut 106.000 F soit 34.967 € après une correction de 117% d’inflation sur la période.
Cote : à partir de13.000 € pour un cabriolet 2 litre et de 5000 € pour un coupé.
Ci-dessous Photos extraites des Brochures Peugeot 1973 et 1983
4 janvier :Devant le Congrès, le président américain Jimmy Carter condamne l’agression soviétique en Afghanistan et annonce des sanctions : embargo sur les livraisons de céréales à l’URSS, le boycott des Jeux Olympiques de Moscou, le rejet de la ratification des accords SALT. 20 mars :Grande-Bretagne : Le bateau-studio de Radio-Caroline, première radio-pirate (1964), sombre dans la Manche. 24 mars : L’assassinat par l’armée de l’archevêque de San Salvador, Mgr Romero, figure emblématique de l’engagement de l’Église aux côtés des paysans révoltés, ouvre une guerre civile qui provoquera la mort de 70 000 personnes en dix ans. 26 mars : Mort de Roland Barthes (sémiologue et écrivain français). 27 mars :Début de l’Éruption du mont Saint Helens. Afghanistan : Nouvelles manifestations antisoviétiques dans le pays. Norvège : Drame en mer du Nord ; la plate-forme pétrolière Alexander Kielland s’effrondre ; 123 morts. Tchad : Les combats font rage à N’Djamena. Des milliers de réfugiés affluent au Cameroun. 28 mars : Crise économique en Argentine. Faillite de la première banque privée du pays, la Banco de Intercambio Regional. 15 avril : Mort de Jean-Paul Sartre (philosophe et écrivain français) 29 avril : Décès d’Alfred Hitchcock (cinéaste britannique naturalisé américain) 4 mai :Mort de Tito. La République fédérale socialiste de Yougoslavie institue un système de direction collective, au cours duquel l’exécutif est assuré par rotation d’un an par un membre de la présidence collective. 18 mai :Soulèvement de Gwangju en Corée du Sud. 1 juin : Lancement de CNN : Le magnat de l’audiovisuel Ted Turner, lance dans un studio d’Atlanta (Georgie) Cable News Network, la première chaîne télévisée d’information en continu. Le succès est tel que Ted Turner créera CNN International en 1985. 7 juin :Décès d’Henry Miller (romancier américain). 22-23 juin : Sommet du G7 à Venise. 24 juillet : Mort de Peter Sellers (acteur britannique). 20 août : Mort de Joe Dassin (chanteur américano-français). 26 août : Mort de Tex Avery (dessinateur et cinéaste d’animation américain). 31 août :L’accord de Gdańsk autorise l’existence de syndicats libres en Pologne. 8 septembre :Mort de Maurice Genevoix (écrivain français). 17 septembre :Fondation du syndicat « Solidarność », fort de dix millions d’adhérents, avec, à sa tête Lech Wałęsa, reconnu par la Cour Suprême le 10 novembre. 22 septembre :Début de la guerre Iran-Irak. 3 octobre :Attentat de la rue Copernic à Paris. 4 novembre :Élection de Ronald Reagan (Républicain) comme président des États-Unis. 7 novembre :Mort de Steve McQueen (acteur américain). 15-16 novembre :Crise des euromissiles : grande manifestation pacifiste en Allemagne contre la décision de l’OTAN de déployer des missiles nucléaires en Europe. Appel de Krefeld en faveur du désarmement. 2 décembre : Mort de Romain Gary (écrivain français). 8 décembre : Décès de John Lennon (chanteur britannique, ancien membre des Beatles). 18 décembre :Décès d’Alexis Kossyguine (homme politique soviétique). 31 décembre :Décès de Raoul Walsh (cinéaste américain).
Série TV : Fantômas (1980) :
Fantômas est une mini-série franco-allemande en quatre épisodes de 90 minutes, créée par Bernard Revon d’après l’œuvre éponyme de Marcel Allain et Pierre Souvestre, réalisée en 1979 par Claude Chabrol et Juan Luis Buñuel et diffusée en 1980 sur Antenne 2.
L’Échafaud magique (1980) : Dans ce premier épisode, le commissaire Juve accompagne la marquise de Langrune en train jusqu’à Paris où elle doit se rendre afin de toucher l’argent d’un billet de loterie gagnant. Mais au cours du voyage, elle est étranglée. Le jeune Fandor, bouleversé par la mort de sa tante, décide d’aider le commissaire. Juve enquête parallèlement sur l’assassinat d’un ambassadeur, lord Beltham. Des indices le mettent sur la piste d’un certain Gurn. Or, ce dernier est l’amant de la veuve Beltham. L’Étreinte du diable (1980) : Fantômas continue de terroriser la France. L’homme aux mille visage prend cette fois l’identité d’un médecin tchèque, le docteur Chalek, et perpétue ses forfaits au gré de son extravagante fantaisie dans les lieux les plus divers : le cabinet d’un médecin, un hôpital, un couvent, un manoir… Le mort qui tue (1980) : La baronne Mathilde de Vibray est retrouvée morte chez son jeune protégé, le peintre Jacques Dollon, le jour après avoir appris qu’elle était ruinée par son banquier et un mystérieux associé, Nanteuil. Jacques Dollon, soupçonné, arrêté, est retrouvé pendu dans sa cellule mais son corps disparaît. Le Tramway fantôme (1980) : Fantômas poursuit ses exploits à Vienne en Autriche et au royaume de Transylvanie. Il enlève le roi de Karpatek après avoir étranglé puis défenestré sa jeune maîtresse Romy, récupère en rançon le fameux diamant rouge de la couronne de Transylvanie, s’empare d’une rame de tramway…
Voir sur YouTube : « L’Echafaud magique – Archive INA » par Ina Talk Shows ; « 20h Antenne 2 du 09 décembre 1980 – Assassinat de John Lennon | Archive INA » par Ina Actu.
Bien que l’ère des muscle cars ait été de courte durée, elle reflète encore la passion de toute une génération aux U.S.A., et elle a donné au patrimoine automobile américain quelques-unes des voitures les plus célèbres du monde. Avec leur ligne pointue, leur profil large, une apparence musclée et leurs chromes abondants, ces voitures ont gardé une apparence unique encore de nos jours.
Définition des muscle cars :
Une muscle car est un modèle de voiture de taille moyenne (un minimum de 4,8 mètres de long tout de même…), équipée d’un gros moteur V8 de plus de 300 ch DIN, produit généralement entre 1965 et 1973. La plupart des muscle cars étaient des modèles de moyenne gamme produits par des constructeurs automobiles généralistes (souvent des « Pony Cars »), auxquels a été ajouté un moteur V8. Ces voitures étaient généralement plus maniables que les modèles d’origine, puisque équipées de nombreuses options (comme la suspension, le freinage, etc…) améliorant leurs performances. Un bon exemple de cela est la Chevrolet Chevelle 1970. Ce modèle a été conçu comme un véhicule familial de taille moyenne et le modèle de base était propulsé par un petit moteur 4 cylindres, mais vous pouviez l’équiper avec le plus grand moteur de muscle car de son temps, le 454!
Avec la fin de la Seconde Guerre mondiale, les soldats sont rentés chez-eux et il y avait des bébés partout! L’ère des muscle cars a coïncidé avec la première génération de baby-boomers arrivés en âge de conduire. Pendant la Seconde Guerre mondiale et jusqu’au milieu des année 60, les constructeurs étaient assez conservateurs dans leur style et au niveau des performances. Chop Shops et les magasins de performances ont vu le jour après la guerre, et le hot rod est né. Le problème est que cette pratique coûtait beaucoup d’argent, et cela demandait beaucoup de travail pour modifier une voiture. Bref, ce n’était pas économique pour la majorité des gens.
Des modèles équipés de moteurs puissants à des prix abordables :
Ce qui a permit l’essor des muscle cars chez les baby-boomers est donc leur prix. Les modèles d’usine de l’époque étaient beaucoup moins chers, mais ils manquaient de puissance et de vitesse. Tout cela a changé en 1964 avec la Pontiac Tempest. Le pack GTO en option sur ce modèle, l’équipait d’un moteur 389 V8, avec une nouvelle transmission, des garnitures spéciales et d’insignes GTO, tout cela à un prix abordable. La politique d’entreprise de General Motors à cette époque ne permettait qu’aux modèles haut de gamme de bénéficier d’un gros V8 d’une puissance supérieurs à 300 ch. Au lieu de créer un nouveau modèle de voiture, les ingénieurs de Pontiac planchèrent sur ce sujet en proposant le moteur cid 389 en option. Pontiac prévoyait vendre 5000 GTO la première année mais c’est 32.450 modèles qui furent finalement vendus, ce qui lança le phénomène des muscle cars aux U.S.A.
AMC Javelin SST (1968-1974)
AMC Javelin SST 1968
C’est en 1965 que le groupe AMC avait tenté pour la première fois de partir à la conquête du marché naissant des Pony Cars avec son coupé Marlin étroitement dérivé de la série « Classic » intermédiaire. Caractérisée par sa ligne déséquilibrée et son style hybride, ce modèle n’avait pas connu le succès escompté et dut être retiré de la production après une carrière éphémère de trois ans.
Un succès immédiat :
La relève sera assurée par le coupé Javelin lancé en 1968 et agrémenté d’une silhouette beaucoup plus attrayante. Relativement compact et affichant un poids raisonnable, ce modèle connaîtra davantage les faveurs de la clientèle, sa production dépassant les 50.000 unités dès la première année (la Marlin, n’avait même pas atteint le score de 20.000 exemplaires en trois années de diffusion). Disponible en exécutive standard, la Javelin sera également proposée avec plusieurs V8 de 4,7 litres ou 5,6 litres de cylindrée.
Soutenue par Mark Donohue :
Considérée comme l’une des meilleure Pony Cars de sa génération, la Javelin connaîtra un appréciable succès commercial jusqu’en 1974, tout en décrochant plusieurs trophées mérités dans les épreuves de championat « Trans-Am » disputés sur circuit. Préparée et alignée en course par la célèbre équipe de Mark Donohue, ce modèle s’adjugera par deux fois (en 1971 et 1972) le titre national SCCA/Trans-Am devant les Mustang et les Pontiac Firebird.
AMC Javelin SST 1968
AMC Javelin 1968 Pub 01
AMC Javelin 1968 Pub 02
AMC Javelin 1968 Pub 03
AMC Javelin 1968 Pub 04
AMC Javelin 1968 Pub 05
AMC Javelin 1968 Pub 06
AMC Javelin 1968 Pub 07
Chevrolet Camaro (1967-1969)
Chevrolet Camaro RS 1967
Si General Motors prit les devants avec la Corvette face à la Thunderbird, Ford repris l’avantage avec la Mustang née trois ans avant la Camaro. L’ère des « Pony cars » s’ouvrit en 1964 avec l’archétype de la formule qui, trois ans après, dégénéra vers le luxe et le confort au moment où la Camaro visait la même clientèle.
Une réplique tardive mais efficace :
Le succès initial de la première Mustang avait troublé le sommeil des dirigeants de GM : 400.000 exemplaires la première année, pour une voiture qui n’avait demandé aucun organe mécanique spécifique, devait laisser de beaux bénéfices. Chevrolet fut chargé d’appliquer la même recette et de créer un coupé/cabriolet à tendances sportive, aux lignes suggestives et vendu à un prix de voiture populaire avec options multiples.
De 120 à 375 chevaux :
Sur une plate-forme nouvelle, la Camaro fut dotée par le chef du style GM, Bill Mitchell, d’une silhouette sculptée en « coke bottle » héritée des Impala 1965. Avec son arrière court, elle impressionnait. Par sa tenue de route, son freinage et sa direction, elle impressionnait aussi, mais pas dans le même sens, surtout avec les gros moteurs. Il y eut pourtant une version sportive dite Z28 championne dans sa catégorie.
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Dodge Charger R/T (1970)
Dodge Charger RT 1970
C’est en 1966 que Dodge rejoignait le mouvement des muscle cars avec le coupé Charger, construit sur la base de la Coronet, qui était le modèle de catégorie intermédiaire de la marque, entre la compacte Dart et la grosse Polara.
Un coupé imposant :
Comme ses congénères, Pontiac GTO ou Plymouth Roadrunner, la Dodge Charger était un imposant coupé, qui aurait largement mérité le nom de berline deux portes, sauf que son pavillon avait une forme fuyante qui donnait un peu de dynamisme à la silhouette massive de la voiture. Comme toutes les muscle cars, la Charger pouvait recevoir une variété de moteurs V8, allant dans son cas de 4,97 litres et 230 ch à 6,6 litres et 425 ch. Ce dernier était une version civilisée du fameux « Hemi » (deuxième du nom) qui faisait alors la loi dans les épreuves de Nascar. L’année suivante, la plus puissante version de la Charger reçut le label R/T (Road & Track : route et circuit).
Une physionomie brutale :
C’est le modèle 1970 qui est le plus apprécié des amateurs de « voitures musclées ». La Charger R/T se montrait alors particulièrement impressionnante, avec sa massive calandre projetée en avant comme une entrée d’air de réacteur. Les phares s’éclipsaient derrière une grille peinte en noir mat. Cette façade « aveugle » accusait la physionomie brutale de la voiture, de même que les jantes chromées, sans enjoliveurs.
Dodge Charger RT 1970
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Dodge Coronet (1968-1970)
Dodge Coronet 1970
Modèle intermédiaire de la gamme Dodge, la Coronet accéda à la notoriété à la fin des années 60 en se métamorphosant en « Muscle Car », à grand renfort de moteurs V8 survitaminés, de suspensions raffermies et de décoration pseudo-sportives en rapport avec ses performances, dans un contexte encore favorable à ce culte de la puissance.
Une sportive économique :
Au coupé Coronet R/T (pour Road and Track) doté de toutes les options hautes performances proposées dans la gamme Dodge s’ajoutera, en 1968, la variante Super Bee quasiment identique en apparence, mais richement équipée. Proposée à un prix sensiblement plus compétitif, cette sous-série relativement dépouillée mais presque aussi performante, attirera près de 28.000 acheteurs en 1969 et un peu moins de 15.000 l’année suivante.
Un V8 à culasse spéciale :
Commercialisée en coupé et en cabriolet pour le millésime 1969, la Super Bee se distinguait des autres modèles de la série Coronet par son V8 383 Ci à culasses spéciales, ses freins renforcés, ses suspensions plus fermes, son capot surmonté d’une volumineuse prise d’air, ses pneus larges et sa boîte manuelle à quatre rapports monté en série. Les Coronet Super Bee et R/T seront maintenues au catalogue Dodge jusqu’en 1970.
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Ford Mustang « Fastback » (1971-1973)
Ford Mustang Mach 1 (1971)
Après le succès fabuleux des premières années (680.000 exemplaires en 1964), les ventes de la Ford Mustang s’essoufflèrent à partir de 1970, malgré l’immense choix offert en matière de moteurs – d’une puissance allant du simple au triple – et des carrosseries : coupé, cabriolet, berlinette, et coupé « Fastback », d’abord exclusivement réservé aux versions Shelby.
Conservatisme technique :
La motorisation la plus répendue fut le 4,7 litres de 225 ch, mais le coupé Fastback fut surtout vendu avec le moteur de 5,8 litres de 265 ch (un rendement très modeste de 46 ch/litre) ou avec le 7 litres de 310 ch (44 ch/litre. Le choix était offert entre trois boîtes : à trois rapports commandés par le levier au volant ; automatique également à trois rapport ; enfin, heureusement à quatre rapports avec levier au plancher. La suspension arrière restait à essieu rigide et ressorts semi elliptiques, les freins à tambours à l’arrière.
Vers la fin de la « vraie » Mustang :
La chute des ventes donne de l’intérêt aux exemplaires de 1973, assurément peu répandus. La Mustang 2 qui lui succéda sans succès fin 1973, se contentait de moteurs symbolisant bien peu « l’Amérique » : un quatre cylindre de 2,3 litres et un six cylindres de 2,8 litres, fabriqué en Allemagne. La Mustang, la vraie, avait vécu et il faudra attendre les quatrième et surtout cinquième versions (à partir de 2005) pour qu’elle retrouve une ligne fluide et des V8 musclés allant de 412 ch pour le 5 litres à 550 ch pour le 5,4 litres).
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Ford Gran Torino (1972-1976)
Ford Gran Torino Brougham Coupé 1972
Le conservatisme technique des constructeurs automobiles américains restait total au début des années 70 ; sauf sur la Chevrolet Corvette. Ce qui n’empêchait pas l’existence chez chacun d’eux de quelques modèles (des voitures de série) à très haute performances, destinés avant tout à servir de base pour les courses de stock-cars. La Ford Gran Torino est dans ce cas.
Une conception archaïque :
Le résumé des caractéristiques techniques du châssis d’une Ford Gran Torino est en 1972 le catalogue des solutions techniques abandonnées par tous les constructeurs européens de voitures à haute performances : essieu arrière rigide suspendu par des ressorts à lames, freins à tambours, porte-à-faux immenses, poids monstrueux de 1850 kg.
Bourrée de puissance :
Le moteur est moins décevant, quoique sa puissance spécifique dépasse à peine 50 ch/litre. Avec le gros moteur, plus de sept litres, on dispose de 360 chevaux : de quoi aller vite et surtout accélérer très fort… si un revêtement parfait permet aux roues arrières de transmettre puissance et couple. Sinon, enfoncer l’accélérateur ne produira qu’un hurlement de pneus et un nuage de fumée bleue à la Starsky et Hutch!
Ford Gran Torino Coupé 1972
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Mercury Cougar (1967-1973)
Mercury Cougar (1970)
Dévoilée en 1967, sous la forme d’un coupé hardtop à 4 places, la Mercury Cougar tentera de profiter indirectement du succès commercial de la Ford Mustang en se présentant comme une version plus volumineuse et plus luxueuse, la différence de prix atteignant 200 $ entre les deux séries.
Puissance et équipement à la carte :
Disponible en Standard avec un V8 289 ci de 200 ch, la Cougar pourra recevoir des motorisations plus ambitieuses en option, la variante GT disposant notamment d’un V8 390 ci de 320 ch et d’une suspension raffermie. Plus luxueuse, la variante XR7 représentera la série « haute » ; elle sera destinée à une clientèle plus soucieuse de confort que de performances.
« Eliminator » ou la terreur des highways :
En 1968, la gamme s’enrichira d’une version sport (type GTE) dotée d’un V8 7 litres de 390 ch ; l’année suivante, cette dernière recevra la dénomination d’Eliminator (un patronyme reflétant parfaitement sa nature et ses ambitions…), mais le catalogue s’enrichira encore d’un cabriolet destiné à un usage moins sportif. Jusqu’en 1973, la série Cougar restera étroitement dérivée de la Mustang. Après cette date, les deux lignes connaîtront des destinées radicalement différentes, la première se rapprochant davantage de la Ford Thunderbird tandis que la seconde se métamorphosera en subcompacte en empruntant sa plate-forme à la nouvelle série Pinto.
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Mercury Cougar (1970) Ecorché
Oldsmobile 4.4.2. (1966-1971)
Oldsmobile 4.4.2. (1970)
Initialement proposée comme un simple package optionnel, la formule 4.4.2. (pour 4 rapports, carburateur 4 corps et échappement double) sera introduite dans la gamme Cutlass à partir de 1964.
Une des meilleures Muscle Cars de sa génération :
Deux ans plus tard, et compte tenu du succès de la formule, la firme Oldsmobile décidera de commercialiser la 4.4.2. comme une série à part entière, en l’intégrant dans la gamme F85 Cultlass. Disponible en coupé et en cabriolet et offerte en différentes variantes de finitions, cette compacte vitaminée deviendra bientôt l’une des Muscle Cars les plus appréciées de sa génération. Au fil des ans, la 4.4.2. profitera d’ailleurs de motorisations de plus en plus ambitieuses, un sommet étant atteint en 1970, lorsque sera proposée dans cette gamme un volumineux V8 de 455 ci (7,4 litres) affichant 370 chevaux.
Un marché condamné :
L’Oldsmobile 4.4.2. continuera à rajeunir l’image de la marque dans les années 60. Mais au début de la décennie suivante, les premières mesures antipollution adoptées par l’administration américaine auront bientôt raison des V8 à haute compression. Le marché des Muscle Cars en sera durablement affecté. Au point qu’Oldsmobile conviendra de mettre un terme à la carrière de la 4.4.2. après 1971 plutôt que de dénaturer l’esprit et l’image de cette série à tendance sportive. En 1972 et 1973, la 4.4.2. redevient un ensemble d’options comme à l’origine.
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Oldsmobile 4.4.2. (1967)
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Oldsmobile 4.4.2. (1970)
Plymouth Barracuda (1970-1974)
Plymouth Barracuda 1970
Lancée en 1964, la première Plymouth Barracuda n’était guère qu’un coupé Valiant agrémenté d’une poupe fastback et doté d’aménagements spécifiques. Le succès immédiat de la Ford Mustang, introduite la même année, n’était évidemment pas étranger à la mise en production de ce modèle de « circonstance ». Par la suite, la Barracuda deviendra une série distincte.
De 140 à 425 chevaux…
C’est à la fin de l’année 1969 que la Barracuda connaîtra sa troisième métamorphose en adoptant une nouvelle carrosserie fluide et agressive partagée avec la Dodge Challenger (Retrouvez la Dodge Challenger RT sur l’article d’Echoretro : Point limite zéro). Trois variantes seront proposées au catalogue : Barracuda, Gran Coupe et Cuda, en deux types de carrosserie (coupé et cabriolet). Comme les autres « pony cars » américains de cette époque, la Barracuda sera encore disponible avec un large choix de motorisations et de transmissions, du six cylindre de base développant 140 chevaux au V8 hémisphérique.
Frappée par la crise énergétique :
Digne concurrente des Ford Mustang et chevrolet Camaro, la Plymouth Barracuda jouera plusieurs années durant le rôle de l’outsider sur ce marché très encombré. Si sa diffusion atteindra près de 50.000 exemplaires en 1970, elle ne cessera de décliner les années suivantes pour tomber à 10.000 unités en 1974. La production du modèle sera interrompue à la fin de cette année, ce retrait correspondant incidemment au déclin historique des « pony cars ».
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Pontiac Firebird (1970-1974)
Pontiac Firebird 1973
Vers la fin des année soixante, Pontiac s’était forgé une image de voiture performante avec notamment la GTO qui n’avait pas hésité à récupérer ses initiales prestigieuses indissociablement liées jusque-là à Ferrari. Les « Pony Cars » étaient devenus des « Muscle Cars » et une nouvelle course au rapport puissance-poids le plus favorable était lancée. La Firebird est sûrement la représentante la plus typique de ces voitures qui inquiétèrent les assureurs américains au début des années 70.
Une sœur de la Camaro :
La nouvelle Firebird de 1967 reprenait la coque de la Chevrolet Camaro mais recevait un V8 de 325 ch « seulement ». Pour la démarquer encore plus, le V8 passa à 5,7 litres en 1968 puis à 6,5 litres sur la Trans-Am 1969 qui disputait les épreuves sur circuit de la série Tran-American. Le coupé le plus « musclé », le formula 400, apparut en février 1970.
Un grand jeu d’options :
Dans la famille Firebird, la F400 et la Trans-Am pouvaient recevoir des moteurs V8 de 6500 cm3 avec divers niveaux de préparation portant la puissance jusqu’à 370 ch. Côté châssis, le coupé de base pouvait être équipé de suspensions affermies, de couples de pont arrière différents, de boîtes manuelles à quatres rapports rapprochés, etc… On atteint avec ces voitures l’apogée des muscle cars. Dès lors, des contraintes écologiques et sécuritaires vont peu à peu rogner les puissances et la crise pétrolière va achever de faire disparaître ces voitures devenues légendaires.
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Les photos sont tirées des brochures originales des constructeurs.
Caractéristiques techniques : tirées d’un journal auto de 1970.