Rolls-Royce, qui n’a pas pour habitude de renouveler ses modèles tous les ans, présenta en 1980 la Silver Spirit qui succédait à la Silver Shadow présentée en 1965. Sa dénomination restait dans le registre argenté et fantomatique qui a la faveur de la firme depuis la Silver Ghost. C’était un véritable salon roulant pesant plus de deux tonnes, équipé de sièges en cuir Connolly pleine peau, d’un tableau de bord en ronce de noyer et d’une climatisation sur-dimensionnée. Détail savoureux, la Silver Spirit fut la première Rolls-Royce à disposer d’un système antivol pour son « Spirit of Extasy », symbole fétiche de la féminité ailée, placé devant à l’extrémité d’une longue baguette soulignant l’immensité du capot, au sommet de sa calandre rutilante. En cas de choc, elle s’éclipsait dans la calandre, en un véritable tour de passe passe.
L’ « Esprit » succède à l’ « Ombre » :
Il va sans dire que la calandre ressemblait plus que jamais à la façade d’un temple grec. La carrosserie se montrait comme elle, anguleuse et rectiligne. Son dessin était entièrement nouveau. C’était la création d’un styliste autrichien, Fritz Feller, ce qui pouvait expliquer son allure quelque peu massive. Certains détails, comme les vitres légèrement galbées et les phares entièrement intégrés à la caisse, montraient l’influence du coupé Camargue dessiné par Pininfarina.
Le changement dans la continuité :
Le reste de la voiture, châssis et mécanique, provenait en droite ligne du modèle précédent : chez Rolls-Royce, la continuité est de règle. Sous le capot, on retrouvait le V8 de 6,75 litres tout alu à arbres à cames central et poussoirs hydrauliques. Sa puissance (encore confidentielle il y a peu) est annoncée à 240 ch pour un couple de 46 mkg à moins de 2000 tr/mn. La Silver Spirit évolua prudemment, avec son temps, poussant la condescendance jusqu’à proposer à ses clients l’injection électronique (en 1986), un système antiblocage de freins et un catalyseur des gaz d’échappements.
Les versions :
Il y a eu quatre générations de la Rolls-Royce Silver Spirit, la première de 1980 à 1989, la deuxième de 1989 à 1993, la troisième de 1993 à 1994 et la quatrième de 1994 à 1998. La version longue s’appelait Silver Spur (seulement 10 cm de plus…). Elle reçut un turbo en 1996. De 1996 à 1998, elle fut produite sous l’appellation Silver Dawn.
Caractéristiques Techniques et prix en 1987 : Voir brochure ci-dessous.
Côte actuelle en conduite à gauche : à partir de 10.000 €
Good Morning Vietnam est un film comédie dramatique américain de 1987, écrit par Mitch Markowitz et dirigé par Barry Levinson. Situé à Saïgon en 1965, lors de la guerre du Vietnam, le film met en vedette Robin Williams dans le rôle d’Adrian Cronauer, un animateur radio au service des forces armées, qui s’avère très populaire auprès des troupes, mais exaspère ses supérieurs à cause de ses commentaires à tendances irrévérencieuses. L’histoire est basée sur les expériences authentiques du DJ radio Adrian Cronauer.
La plupart des émissions radio de Williams ont été improvisées. Le film a été un succès critique et commercial. Pour son travail dans ce film, Williams a remporté un Golden Globe Award pour le meilleur acteur et a été nommé pour un Oscar du meilleur acteur. Le film est numéro 100 sur la liste des «films américains les plus drôles de l’American Film Institute».
L’histoire :
En 1965, Adrian Cronauer arrive à Saigon pour travailler comme DJ au service radio des forces armées. Cronauer est accueilli à l’aéroport par Edward Garlick, son futur adjoint. L’attitude et le comportement de Cronauer contrastent fortement avec les nombreux membres du personnel. Son spectacle se compose de commentaires teintés d’humour irrévérencieux et de rock and roll, ce qui est mal vu par ses supérieurs, le second lieutenant Steven Hauk et le sergent-major Phillip Dickerson. Hauk adhère aux directives rigoureuses de l’Armée de terre en termes d’émissions humoristiques et musicales, tandis que Dickerson est généralement abusif envers tous les hommes enrôlés. Cependant, le général de brigade Taylor et les autres DJ apprécient particulièrement sa programmation et son don pour la comédie.
Cronauer rencontre Trinh, une fille vietnamienne, et la suit dans un cours d’anglais. Il soudoie l’enseignant pour lui laisser prendre la classe en charge, et il instruit les étudiants en argot américain. Tuan, un autre élève, qui est le frère de Trinh et se méfie des Américains, repère vite le manège de Cronauer et y met le holà. Pour le mettre dans sa poche, Cronauer l’invite à boire une bière chez Jimmy. Malheureusement, deux soldats irrités par Cronauer prennent à partie Tuan, ce qui déclenche une bagarre. Dickerson réprimande Cronauer pour cet incident, mais ses émissions continuent.
Cronauer continue ses cours d’anglais et décroche un rendez-vous « privé » avec Trinh qui ne semble pas très enthousiaste devant les efforts de l’Américain et lui explique qu’ils ne peuvent pas avoir une relation normale, compte tenu de leurs différences. Mais alors qu’Adrian est attablé chez Jimmy, Tuan lui conseille de venir avec lui car Trinh le demande. Cronauer sort du bar juste avant qu’une bombe explose, tuant deux soldats et laissant Cronauer secoué. Les nouvelles sont censurées, mais Cronauer se verrouille dans le studio et signale l’attentat…
Adrian Cronauer :
Cronauer est né à Pittsburgh, en Pennsylvanie. Il a commencé sa carrière dans la radiodiffusion à l’âge de 12 ans en tant qu’invité dans une émission pour enfants sur une station de Pittsburg. Puis il fut assistant sur la radio du campus de l’Université de Pittsburgh (la station de radio universitaire WPTS). À la fin des années 1970, Cronauer avait une idée pour un sitcom TV qui serait un mélange de « M*A*S*H* » et de « WKRP in Cincinnati », deux séries de télévision populaires de cette époque. Ce n’est que quelques années plus tard qu’il a pu susciter l’intérêt pour sa proposition qui est devenue le film « Good Morning, Vietnam ».
Le film était basé sur ses expériences en tant qu’animateur de radio basé à Saïgon pendant la guerre du Vietnam, où il a servi de 1965 à 1966. Son programme était connu sous le nom de « Dawn Buster ». Selon Cronauer, à l’exception de la représentation qui est faite de lui en tant que DJ, très peu de passages reflètent ses expériences, hormis le bombardement d’un restaurant dont Cronauer a été un témoin de proximité. Un programme spécial subséquent sur National Public Radio sur le rôle de la radio et de la télévision militaires au Vietnam a valu à Cronauer un « Ohio State Award » en 1992 et deux médailles d’or en 1991 au New York Radio Festival. Avant d’être stationné au Vietnam, il était stationné sur la station aérienne d’Iraklion, en Crète.
Voir sur Dailymotion & YouTube : « Goodmorning Vietnam » par lecinema et « Good Morning Vietnam (La Meteo Vietnamienne) » par SivVulk
1er janvier :Libération des prix, soumis à un contrôle depuis 1945. 2 janvier-11 septembre : Guerre des Toyota au Tchad. La guerre des Toyota est le nom communément utilisé pour désigner la dernière phase du conflit tchado-libyen, qui se déroule de janvier à septembre 1987 au Tchad et dans le Sud de la Libye. Cette dénomination vient de l’importante utilisation de pick-up de cette marque par l’armée tchadienne comme technical. 5 janvier :Chine : Deng Xiaoping condamne les manifestations étudiantes suscitées par le spectacle de la corruption, des inégalités, du favoritisme et du clientélisme. 10 janvier : Début d´une vague de froid en France qui, jusqu´au 19 janvier, va causer la mort d’une centaine de personnes. 16 janvier :Chine : Après une première vague de répression, le secrétaire général du Parti communiste chinois Hu Yaobang doit démissionner. Son successeur Zhao Ziyang, un protégé de Deng Xiaoping, ne se rallie pas à la campagne que voudraient lancer les vétérans hostiles aux réformes contre la «pollution spirituelle». Le climat redevient plus libéral. 18 février :Pékin annonce que la population chinoise dépasse 1060 millions d’habitants. 21 février : Arrestation des responsables d’action directe. 22 février : Mort d’Andy Warhol (peintre et cinéaste américain). France : Premier essai en vol de l’Airbus A320, au-dessus de Toulouse, le nouveau biréacteur moyen-courrier d’une capacité maximale de 180 passagers. Cet avion dispose de plusieurs nouveautés techniques qui lui offrent un avantage concurrentiel, dont le fait de deux hommes seulement suffisent à le piloter. 23 février :Attribution des 5e et 6e chaînes à des groupes privés. 28 février : Disparition de la chaîne TV6 6 mars :Naufrage du car-ferry britannique Herald of Free Enterprise au large de Zeebruges en Belgique : 197 morts. 19 mars :Mort de Louis de Broglie (physicien français). 24 mars : Signature de la convention pour la création et l’exploitation d’Euro Disneyland en France. 4 avril :La moitié du capital de TF1 est détenu par le groupe Bouygues. 16 avril :Privatisation de TF1. 3 mai :Mort de Dalida (chanteuse française d’origine italienne). 11 mai :Ouverture du procès de Klaus Barbie, ancien chef de la Gestapo de Lyon. 14 mai :Mort de Rita Hayworth (actrice américaine). 28 mai :Le jeune allemand Mathias Rust atterrit sur la Place Rouge à Moscou. 31 mai :Inauguration du Futuroscope de Poitiers. 22 juin : Décès de Fred Astaire (acteur,danseur et chanteur américain). 1er juillet : Entrée en vigueur de l’Acte unique européen, qui fixe au 1er janvier 1993 la réalisation du marché unique européen. 22 juillet : Mikhaïl Gorbatchev accepte l’option double zéro (zéro SS-20, zéro Pershing). 29 juillet : François Mitterrand et Margaret Thatcher signent l’accord franco-britannique autorisant la construction du tunnel sous la Manche. 28 août :Décès de John Huston (cinéaste américain). 3 octobre :Décès de Jean Anouilh (écrivain et dramaturge français). 19 octobre : Krach des marchés de taux d’intérêt et d’actions, dit parfois « lundi noir ». Le Dow Jones, indice de la Bourse de New York, chute de 508 points, soit 22,6 % en une journée. Ruée sur le dollar, panique des actionnaires. 22 octobre : Mort de Lino Ventura (acteur italien). 28 octobre :Décès d’André Masson (peintre et dessinateur français). 17 décembre :Mort de Marguerite Yourcenar (écrivaine française). 23 décembre :Première relève complète d´un équipage sur orbite, après l’amarrage à la station MIR du vaisseau spatial Soyouz TM-4 avec 3 cosmonautes à bord.
Série TV : Rick Hunter (1984-91) :
Rick Hunter, inspecteur choc (Hunter) est une série télévisée américaine en un pilote de 90 minutes et 153 épisodes de 42 minutes, plus trois téléfilms et la version 2003 (cinq épisodes), créée par Frank Lupo et diffusée entre le 18 septembre 1984 et le 26 avril 1991 sur le réseau NBC. En France, la série a été diffusée à partir du 7 janvier 1988 sur TF1 puis Sur TMC et RTL9.
Inspecteur à la Criminelle de Los Angeles, Rick Hunter (Fred Dryer) est de ceux qui sortent leur flingue avant de poser des questions et ne s’en laissent pas conter par les malfrats… ni par leurs supérieurs. Secondé par Dee Dee McCall (Stepfanie Kramer) qui partage son goût du franc-parler, il usera plusieurs chefs avant de trouver en Charlie Devane un soutien et un ami. Entre-temps, il aura appris à mettre de l’eau dans son vin, tout en restant un dur à cuire. Après six années de présence dans la série, McCall quitte la police. Elle est remplacée par Joanne Molenski, puis par Chris Novak.
Voir sur YouTube : « 20h Antenne 2 du 23 octobre 1987 – Mort de Lino Ventura | Archive INA » par Ina Actu
Le premier « guitar-hero » de l’histoire du rock, guitariste, chanteur et compositeur de blues et de rock britannique, né le 30 mars 1945, tellement doué que dès ses débuts dans les Yardbirds en 1963, on l’appelait déjà « Dieu ». Très attaché à l’esprit et à la lettre du blues, il quitte ce groupe deux ans après l’avoir rejoint, par crainte de tomber dans le piège du hit-parade. Après un court passage dans la formation de John Mayal, il fonde Cream avec le bassiste Jack Bruce et le batteur Ginger Baker. Pendant trois ans de 1966 à 1968 compris, il se produit régulièrement aux U.S.A. où sa réputation grandit au point d’en faire une légende vivante. Après l’éclatement de Cream, il forme Blind Faith avec Baker et Steve Winwood. Le groupe existe le temps d’un disque, contenant un classique de Clapton (« Presence of the Lord »). À la fin de cette expérience, Clapton s’embarque dans une série d’aventures qui finiront par coûter cher à sa santé.
C’est d’abord un bref passage en 1969, dans le groupe de John Lennon (le Plastic Ono Band). En 1970, il tourne avec le duo americain Delaney et Bonnie. Clapton est d’ores et déjà une célébrité américaine. Son album solo, paru en 1970, contient le who’s who de l’époque – Leon Russell, Stephen Stills et les cuivres des Rolling Stones, Bobby Keys (Saxo) et Jim Pice (Tompette). Il joue en retour sur les albums solo de Stephen Stills et Leon Russell, ainsi que sur celui de son ami George Harrison, « All Things Must Pass ». C’est à Pattie Boyd, la femme de ce dernier qu’il dédie son album Layla and Other Assorted Love Songs en 1970 présenté comme l’œuvre d’un groupe inconnu dénommé Derek and the Dominos. Mais, très affecté par la mort de Duane Allman qui a, dans une large mesure, contribué à l’élaboration de « Layla », Clapton s’enferme dans les drogues dures et connaît une éclipse dont il ne sortira que grâce à l’amitié de musiciens comme Peter Townshend des Who. Il réapparaît sur la scène musicale avec 461 Ocean Boulevard en 1974.
461 Ocean Boulevard (1971) : est un album solo d’Eric Clapton qui a marqué son retour à l’enregistrement après avoir récupéré d’une dépendance de trois ans à l’héroïne. L’album est sorti à la fin de juillet 1974 chez RSO Records, peu de temps après que la maison de disques ait sorti le single « I Shot the Sheriff » au début de juillet de la même année. L’album a été classé dans plusieurs charts internationaux et s’est vendu plus de deux millions d’exemplaires. Ce fut aussi l’un des premiers albums de « pop music » à sortir en Union soviétique. Le titre de l’album se réfère à l’adresse sur Ocean Boulevard où Clapton a vécu lors de l’enregistrement de l’album. L’adresse de la maison a été modifiée après la sortie de l’album en raison des fans qui se rassemblaient en masse sur la propriété. La maison a depuis été reconstruite et l’adresse restaurée. Influencé par le style laid back de J.J. Cale, Clapton reprend « I Shot the Sheriff », un tube qui sera son premier n°1 et qui contribuera à faire connaître le reggae et Bob Marley au grand public, comme il avait déjà révélé J.J. Cale en 1970 avec « After Midnight ».
Eric Clapton – Slowhand – Pochette extérieure
Slowhand (1977) : est Sorti le 25 novembre chez RSO Records. Slowhand a produit les deux singles à succès « Lay Down Sally » et « Wonderful Tonight », qui sont entrés dans de nombreux charts internationaux et ont reçu de nombreux prix et certifications d’enregistrement. « Wonderful Tonight » tout comme « Layla », est une chanson inspirée par Pattie Boyd, son épouse de 1979 à 1988 et ex-femme de George Harrison. Bizarement, la célèbre reprise de la chanson anti-drogue « Cocaïne », écrite à l’origine en 1976 par J.J. Cale, n’entre pas dans le Billboard Hot 100, sauf en tant que face B de « Lay Down Sally » qui a été numéro 3 au début de l’année 1978.
L’album a été intitulé d’après le surnom de Clapton, qui lui avait été donné par Giorgio Gomelsky, le manager des Yardbirds pour évoquer ironiquement son jeu exceptionnel et rapide. Mais, pour expliquer ce surnom, le guitariste rythmique des Yardbirds, Chris Dreja, a rappelé que chaque fois qu’Eric Clapton cassait une corde de sa guitare pendant un concert, celui-ci restait sur scène et la remplaçait. L’auditoire anglais patientait en faisant un «applaudissement lent» (slowhand en anglais). Dans son autobiographie de 2007, Clapton a rappelé que le nom « Slowhand » semblait bien s’accrocher à son vrai nom, car il était bien accueilli par ses amis américains et ses fans qui pensaient au Wild West en entendant le surnom.
La pochette de l’album a été réalisée par Clapton lui-même avec l’aide de Pattie Boyd et Dave Stewart, crédités comme « El & Nell Ink ». Réalisée en noir et blanc, elle montre Clapton de trois-quarts – sans visage — et, en gros plan, tenant sa guitare Fender Stratocaster. Outre le choix de différentes photos pour le côté intérieur de la pochette faite par gramophone, deux autres images ont plus d’importance que les autres : une photo dans laquelle il embrasse Pattie Boyd et une autre photo montrant la carcasse d’une Ferrari 365 GT4 BB accidentée, que Clapton avait acheté après qu’il ait vu George Harrison au volant de ce même bolide sur Hurtwood Edge Estate. Après avoir terminé ses tournées en Australie, il faillit se tuer avec. En 2003, Slowhand a été classé numéro 325 sur la liste faite par Rolling Stone des 500 plus grands albums de tous les temps.
Eric Clapton – Slowhand – Pochette intérieure
Just One Night (1980) : Just One Night est un double album enregistré en live au Budokan Theatre, Tokyo, au Japon, en décembre 1979, lorsque Clapton était en tournée de soutient pour l’album Backless, son plus récent album à cette époque. L’intérieur de la pochette double contient une peinture japonaise de Ken Konno. L’album a atteint la deuxième place dans les charts aux États-Unis, la troisième au Royaume-Uni et a été certifié or par la RIAA. Eric Clapton se laisse aller à jouer le blues comme il l’aime, décontracté, laid back, mais bourré de feeling. Et c’est un plaisir d’entendre la foule reprendre le « Cocaïne » de J. J. Clale. Sûrement un des plus grand live de l’histoire du rock.
Another Ticket (1981) : Another Ticket est un album enregistré et produit par Tom Dowd chez Compass Point Studios à Nassau, Bahamas avec Albert Lee ; ce fut le dernier album de Clapton pour Polydor Records. Il à atteint le Top 40 dans sept pays, dont trois où il a atteint le Top 10 : N°3 en Nouvelle-Zélande, N°5 en Norvège et N°7 aux États-Unis. Au Royaume-Uni, il s’est placée 18ème.
The Road to Escondido (2006) : est un album de J. J. Cale et Eric Clapton. Le contenu de cet album vient des derniers enregistrements de Billy Preston, à qui l’album est dédié. En 2004, Eric Clapton a organisé à Dallas, le Crossroads Guitar Festival, un festival de trois jours avec une multitudes de musiciens célèbres. Parmi les interprètes figurait J. J. Cale, donnant à Clapton l’occasion de lui demander de produire un album pour lui. Les deux musiciens ont commencé à travailler ensemble et finalement ils ont décidé d’enregistrer un album en commun. Un certain nombre de musiciens de haut niveau ont également accepté de travailler sur l’album, dont Billy Preston, Derek Trucks, Taj Mahal, Pino Palladino, John Mayer, Steve Jordan et Doyle Bramhall. Escondido est une ville proche de la ville natale de Cale à Valley Center, en Californie, dans le comté de San Diego. Eric Clapton possédait un manoir à Escondido dans les années 1980 et au début des années 90. Cale et Clapton pensaient que ce serait un bon nom pour l’album en raison de leur point commun avec la ville. L’album a remporté le Grammy Award pour le meilleur album de blues contemporain en 2008.
Clapton fut le premier artiste à être introduit trois fois au Hall of Fame : D’abord comme membre des Yardbirds en 1992, puis de Cream en 1993 et finalement comme artiste solo en 2000.
Discographie :
1970 : Eric Clapton
1970 : Layla and other Assorted Love Songs
1974 : 461 Ocean Boulevard
1975 : E.C. Was Here
1975 : There’s One in Every Crowd
1976 : No Reason to Cry 1977 : Slowhand
1978 : Backless
1980 : Just One Night (Live)
1981 : Another Ticket
1982 : Time Pieces: Best of Eric Clapton
1983 : Time Pieces Vol II: Live in the Seventies
1983 : Money and Cigarettes
1985 : Behind the Sun
1986 : August
1988 : Crossroad ( Live )
1989 : Journeyman
1992 : Unplugged ( Live )
1994 : From the Cradle 6
1995 : The Cream of Clapton
1996 : Crossroad Vol II : Live in the seventies (Live )
1998 : Pilgrim
2000 : Riding with the King
2001 : Reptile
2002 : One More Car One More Rider ( Live )
2004 : Me and Mr. Johnson
2004 : Sessions for Robert J
2005 : Back Home
2006 : The Road to Escondido
2010 : Clapton
2013 : Old Sock
2014 : The Breeze: An Appreciation of JJ Cale
2016 : I Still Do
Voir sur YouTube : « Eric Clapton – Cocaine » par aeroterek ; « Eric Clapton – Blues Power (1985) HQ » par wipeyourownass ; « Crossroads Guitar festival 2007 Sheryl Crow & E Claptom Tulsa Time » par ॐ Lucas Liborio ॐ et « Ride the River – J.J. Cale & Eric Clapton » par aaro Bo
Avec ce modèle sorti en 1970, Rover popularisa en Europe la catégorie des véhicules utilitaires de sport (SUV), déja prisée aux U.S.A. avec le Jeep Wagoneer apparu en 1963. Et peu à peu, au fil des améliorations esthétiques et mécaniques, le Range Rover est devenu le SUV le plus élégant et le plus sophistiqué du monde, vendu à 1,7 millions d’exemplaires à ce jour. À son lancement, le Range Rover était l’un des premiers véhicules à offrir la transmission intégrale permanente à différentiel central, contrairement à l’entraînement commutable roues arrière/quatre roues motrices des Land Rover. En 1971, il fut le premier véhicule a être exposé au Louvre pour l’excellence de son design industriel.
Sur les traces de la Land Rover :
Depuis son lancement en 1970, le Range Rover a suscité plus d’une copie et a fait beaucoup d’émules. Sa recette n’avait pourtant rien de très particulier dans sa conception mécanique. Rover, affilié depuis 1967 au groupe British Leyland, se contenta de reprendre le moteur V8 en alliage léger de 135 ch dérivé des V8 Buick qui équipait déjà la Rover 3500. En matière de traction sur les quatre roues, le constructeur possédait aussi une longue expérience grâce aux célèbres Land Rover. Dans sa forme originale, le Range Rover avait de meilleures capacités en tout-terrain que le Land Rover, mais était surtout beaucoup plus confortable, offrant une vitesse de pointe de 160 km/h, une capacité de remorquage de 3,5 tonnes, un accueil spacieux pour cinq personnes et des caractéristiques innovantes telles qu’une boîte à quatre vitesses à double rapport, une transmission à quatre roues motrices permanentes et des freins à disques sur les quatre roues.
De nombreuse évolutions jusqu’au Turbo Diesel :
Depuis sa sortie en 1970, le Range Rover s’est mis régulièrement au goût du jour : quatre portes en juillet 1981, boîte automatique en 1982, boîte 5 vitesse en 1983, injection en 1985 (système Lucas d’injection électronique de carburant, procurant à la fois de meilleures performances et une économie d’essence), turbodiesel en 1986, le choix se portant sur le diesel italien VM à 4 cylindres en ligne de 2,4 litres, modèle distribué sur le marché européen sous le nom de Turbo D, qui fut porté à 2,5 litres en 1989. Le moteur diesel VM a finalement cédé la place au moteur diesel Land Rover 200Tdi turbocompressé en 1992 et au 300Tdi à la fin de 1994.