Oldtimer – Matra-Sports 530 (1967-73)

Au salon de Paris 1962, René Bonnet, désormais séparé de Charles Deutsch, avait présenté la Djet, une intéressante berlinette à moteur central arrière. Lorsque le groupe Matra décida en 1964 de se diversifier dans l’automobile, il commença par s’associer à René Bonnet pour produire la Djet sous la marque Matra-Bonnet puis, les Jet 5 et 6 sous la marque Matra-Sports, sans René Bonnet. La 530 fut dévoilée au au salon de Genève au printemps 1967 et son prix de vente était de 16.190 F. Ce coupé purement Matra, dont le nom évoquait celui d’un missile réputé de la firme, se caractérisait par ses phares escamotables, son toit démontable en deux parties et ses places arrières. La première version ne développait que 72 chevaux.

Un concept ultra-moderne et une bonne tenue de route :

La Djet à moteur central avait fait la preuve d’un excellent comportement dynamique avec son moteur central arrière. Matra conserva cette solution sur une plate-forme très rigide en tôle soudée ajourée rappelant la construction aéronautique. Sur le soubassement venaient se fixer par boulonnage des éléments de carrosserie en matière plastique (époxy d’abord, polyester ensuite). Ses lignes, très anguleuses rappelaient celle des sports-prototypes 620 et 630 et le toit amovible, celui des porsche Targa. Selon les journaux spécialisés de l’époque, la 530 possédait une très bonne tenue de route, une suspension très confortable et un freinage excellent.

Mais un moteur qui manque de puissance :

Lors de sa présentation à la presse, José Rosinski ne parvint pas à dépasser 162 km/h en pointe avec un 400 mètres départ arrêté en 19″4 et un kilomètre en 37″… Pour regrouper les masses principales dans l’empattement d’un petit coupé 2+2, il fallait un moteur court et transversal. Le choix de Matra se porta sur le V4 de la Ford Taunus 15 M. Un si bon châssis aurait mérité bien mieux, et la version à carburateur double corps de 1969 ne constitua qu’une amélioration mineure.

Les versions : 

La 530 (1969) : la puissance du moteur Ford Taunus 17M RS, passe de 72 ch à 78 ch DIN grâce à un carburateur double corps à ouverture différenciée tandis que les rapports de vitesses sont rapprochés. La vitesse passe à 177 km/h en pointe, le 400 mètres à 18″6 et le kilomètre à 35″.

La 530 LX (1970) : Elle est reconnaissable aux butoirs avant en caoutchouc (à la place de la barre de protection tubulaire), aux bas de caisse et à la face arrière noir mat avec des bordures chromées, aux roues sans enjoliveurs avec des cabochons en plastique noir, à la lunette arrière non amovible en verre et au tableau de bord imitation bois avec un rembourrage de sécurité. Les roues en alliage léger sont en option. À la suite de la prise de participation de Simca dans la marque, la 530 LX est distribuée dans le réseau Simca début avril 1970 malgré son moteur Ford. Au Salon de Paris 1970, la LX était vendue 21.500 F.

La 530 SX (1971) : Version économique qui se différencie par les quatre projecteurs fixes (les phares escamotables sont supprimés), les passages de roue élargis et le toit fixe. Les pare-chocs, les projecteurs et l’entrée d’air (sans encadrement chromé) sont en noir mat. À l’intérieur, la banquette arrière est supprimée et les sièges avant à dossier inclinable ont été remplacés par des sièges baquets. La SX était vendue 20.500 F.

9609 exemplaires vendus :

La Matra 530 n’allait pas tout à fait atteindre les 10.000 exemplaires, puisque sa carrière fut condamnée par l’accord pris entre Matra et Chrysler-Simca à la fin de 1969. En effet, les agents Simca ne pouvaient pas vendre des 530 propulsées par un moteur Ford dans leur concession. La production fut stoppée en 1973, et la succession fut prise par la Bagheera.

Caractéristiques Techniques : Voir brochure ci-dessous.

Prix de la 530 LX neuve en 1970 : 21.500 F soit 24.376 € avec 644% d’inflation.

Côte actuelle : à partir de 16.000 €.

Film – Le Capitaine Nemo et la ville sous-marine (1969)

Le Capitaine Nemo et la ville sous-marine est un film britannique qui est sorti en 1969. Ce film réalisé par Jack Hill, présentait un casting composé de quelques acteurs réputés, américains pour certains, tels Robert Ryan (Le capitaine Nemo) et Chuck Connors (Le sénateur Fraser) ou bien britanniques : Nanette Newman (Hellena Bekett), John Turner (Joab) ou Allan Cuthbertson (Lomax), à l’exception de Luciana Paluzzi (Mala) qui était italienne. Le script a été écrit par Pip et Jane Baker. Il présente le personnage du capitaine Nemo et s’inspire du roman de Jules Verne, 20.000 lieux sous les mers.

L’histoire :

Le submersible du capitaine Nemo, le Nautilus, sauve de la noyade quelques passagers d’un navire en perdition et les prend sous sa protection dans une ville sous-marine secrète, Templemer, où on leur signifie qu’ils devront désormais habiter sans espoir de retour à la surface. Les survivants comprennent les frères Barnaby (Bill Fraser) et Swallow Bath (Kenneth Connor), Lomax (Allan Cuthbertson), Helena Beckett (Nanette Newman) et son fils, et le sénateur Robert Fraser (Chuck Connors).

Peu à peu, les nouveau hôtes prennent leur marques au milieu des habitants de Templemer et Nemo les emmène faire un tour de plongée autour de la ville. Lomax tente de voler des engins de plongée et de s’échapper mais est il est capturé. Joab, le second de Nemo, montre aux frères Bath comment la ville produit de l’oxygène et de l’eau douce dont le sous-produit est essentiellement l’or, devenu si abondant ici, qu’on l’assimile à un déchet. L’idée leur vient de s’évader en emportant de l’or, mais Joab leur conseille de ne pas faire de tentatives. De son côté, Lomax s’obstine et essaie d’utiliser la machine générant de l’oxygène pour provoquer la rupture du dôme de la ville. Sa tentative échoue et il ne parvient qu’à inonder la salle de contrôle de la machine tout en se noyant durant le processus. Au cours de cet épisode, les frères Bath se glissent dans la zone interdite où ils découvrent un deuxième sous-marin, le Nautilus II, et le voient comme un moyen de quitter la ville sous-marine.

Les frères Bath demandent à Fraser de les aider ; celui-ci accepte et demande à apprendre le fonctionnement du sous-marin. Fraser dit à Nemo qu’il aimerait quitter la cité pour aider son pays en pleine guerre civile mais Nemo refuse et au lieu de cela, il lui offre un poste de commandement à Templemer. Cela inquiète Joab, qui, sentant son poste menacé, aide Fraser et les Baths à voler le Nautilus II, à condition qu’ils partent sans effusion de sang, et qu’ils permettent à l’équipage de revenir avec le sous-marin intact. Ils parviennent à s’emparer du submersible, mais ils sont poursuivis par Nemo dans son appareil…

Production du film :

Réalisé avec un budget de 1,5 million de dollars, ce film est une combinaison de deux romans de Jules Verne (“20.000 lieux sous les mers” et “Une ville flottante”), que le réalisateur Roger Corman voulait adapter à l’écran. Bien que son film n’ait jamais dépassé la phase de planification, le producteur de MGM, Steven Pallos, a réussit à recréer le projet en lisant une série d’articles très inspirants sur les expériences de Jacques Cousteau sur les habitats en eaux profondes et le «flottant» a été transformé en «sous l’eau». Le film s’inspirait fortement du charme supposé de l’ère victorienne, suite à un accord entre le réalisateur et les scénaristes pour produire une atmosphère d’évasion populaire, plus près de celle du Tour du monde en 80 jours de Michael Todd que celle du film de Disney, 20.000 lieux sous les mers.

Voir sur YouTube : “Captain Nemo And The Underwater City (Original Theatrical Trailer)” par warnerarchive

Oldtimer – VW-Porsche 914/4 & Porsche 914/6 (1969-72)

C’est en 1967 que Porsche et Volkswagen se mirent d’accord pour fabriquer ensemble une voiture de sport à moteur central arrière. Elle fut construite en deux versions : la 914/4 à moteur Volkswagen et la 914/6 à mécanique Porsche. Les deux versions disposaient de la même carrosserie, d’un toit amovible, d’un coffre avant et d’un coffre arrière.

Moteur central : 

À l’orée des années 70, une voiture de sport nouvelle se devait d’être à moteur central : la compétition avait démontré les avantages de cette disposition. Pourtant, pas plus que Matra avec la 530 ou que Lotus avec l’Europe, Volkswagen et Porsche ne parviendront à imposer un coupé sportif deux places à moteur central capable de se contenter d’un budget d’entretien de voiture de série. Les deux modèles étaient équipés de la boîte de vitesse Porsche à 5 rapports avec, sur demande, la transmission semi-automatique Sportomatic. Les 914-4 étaient entièrement fabriqués chez Karmann, un carrossier indépendant allemand, et pour les 914-6, Porsche se fait livrer les caisses à Zuffenhausen où le moteur six cylindres et les trains roulants spécifiques étaient montés sur la même ligne que les 911.

La 914/4 : Elle était sage par son moteur de 90 ch qui n’acceptait pas de prendre plus de 5000 tours en cinquième, ce qui la rendait plus sobre : dix litres pas plus, à fond sur l’autoroute. Et son comportement routier correspondait à son architecture : imperturbable en grandes courbes, à l’aise en virage serrés. Mais la clientèle ne voulut pas d’une habitabilité réduite ni d’une accessibilité mécanique difficile, rançon du moteur central.

La 914/6 : Sa carrière fut soumise dès le départ à un double handicap. Le premier fut le remplacement à la tête de Volkswagen de Heinz Nordhoff par Kurt Loos qui avait une conception des prix de revient bien différente de celle de son prédécesseur et factura à Porsche les coques 914 au prix fort. Le prix de vente de la 914/6 se retrouva donc proche de celui de la 911 alors qu’elle ne faisait que 110 ch. Le second, fut, point commun avec la 914/4, sa carrosserie jugée par certains sans élégance ni personnalité. Ce modèle mena une existence en marge du catalogue Porsche avant de disparaître discrètement.

La 914 ne connaîtra jamais un réel succès en Europe mais se vendra relativement bien aux États-Unis, surtout en version 4 cylindres. La production totale, entre 1969 et 1976, sera de 115.000 unités pour les 914-4 et 3500 unités pour les 914-6.

Caractéristiques : Voir brochure ci-dessous.

Prix du modèle neuf en 1970 : 22.500 F pour la 914/4 et 37.500 F pour la 914/6 soit 42.516 € avec 643 % d’inflation. (La Porsche 911 Touring ne valait pas beaucoup plus cher…41.800 F).

Côte actuelle : 15.000 € pour une 914/4 et 40.000 € pour une 914/6.

Rétroactu 1969 – Série TV d’animation : La Panthère rose (1969-78)

Quelques évènements de l’année 1969 :

4 janvier : Entrée en vigueur de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale.
20 janvier : Richard Nixon succède à Lyndon Johnson à la présidence des États-Unis (jusqu’en 1974).
1er février : Yasser Arafat est nommé président de l’OLP lors du Ve CNP66. Sous son impulsion, l’OLP développe un ensemble de services civils (santé, enseignement, finances). Des pensions sont versées aux familles des martyrs. L’OLP se transforme en un véritable État, financé par la diaspora et les monarchies pétrolières du Golfe.
2 février : Mort de Boris Karloff (acteur britannique).
9 février : Le Boeing 747 effectue son premier vol.
2 mars : Premier vol du Concorde.
11 mars : Golda Meir devient premier ministre d’Israël.
18 mars : Les États-Unis, avec l’appui non formel de Norodom Sihanouk, attaquent les bases communistes vietnamiennes installées à l’intérieur des frontières du Cambodge. Début des opérations de bombardement « menu ».
22 mars : Le gouvernement décide de limiter à 110 km/h la vitesse sur 1600 km de routes nationales, à titre expérimental.
28 mars : Mort de Dwight D. Eisenhower (homme politique et militaire américain).
27 avril : Référendum sur la réforme du Sénat et la régionalisation : rejet du projet par 52,41 % des suffrages exprimés.
28 avril : Fidèle à sa conception du peuple souverain, Charles de Gaulle, à la suite du rejet du référendum par 52,41 % des Français, annonce sa démission. Alain Poher, le président du Sénat, assure l’intérim.
11-20 mai : Bataille d’Hamburger Hill.
16 mai : Quatrième semaine de congés payés.
23 mai : Signature de la convention de Vienne sur le droit des traités.
15 juin : Georges Pompidou est élu Président de la République française.
18 juin : Décès de Robert Taylor (acteur américain).
21 juin : Jacques Chaban-Delmas Premier ministre, forme le gouvernement ; Valéry Giscard d’Estaing revient aux finances.
22 juin : Décès de Judy Garland (actrice et chanteuse américaine).
5 juillet : Mort de Walter Gropius (architecte allemand naturalisé américain).
20 juillet : La Force aérienne israélienne attaque massivement les positions égyptiennes dans le secteur nord du canal de Suez. L’offensive aérienne dure jusqu’en décembre, et parvient à détruire les matériels anti-aériens de l’Égypte.
21 juillet : Premiers pas sur la Lune pour Neil Armstrong et Buzz Aldrin à 3 h 56 UTC (le 20 aux États-Unis).
25 juillet : « Doctrine Nixon » de désengagement américain progressif au Viêt Nam. Début de la « vietnamisation » de la guerre du Viêt Nam.
8 août : Dévaluation de 11,1 % du franc. Par décision du Conseil des ministres, le samedi après-midi n’est plus travaillé à l’école primaire.
9 août : Assassinat de L’actrice Sharon Tate (1943-1969) l’ancienne femme de Roman Polanski âgée de 28 ans et enceinte de 8 mois par le gourou américain Charles Manson.
15-18 août : Festival de Woodstock.
17 août : Concert pop de Woodstock, aux Etats-Unis.
31 août : Mort de Rocky Marciano (boxeur américain d’origine italienne).
1 septembre : Le colonel Mouammar Kadhafi prend le pouvoir en Lybie.
7 septembre : Mort d´Alexandre David-Neel, première Européenne à pénétrer à Lhassa.
3 novembre : Accords du Caire. À la suite des opérations de commando de groupes palestiniens du sud du Liban contre Israël, la question de la place des Palestiniens devient un sujet de division politique majeur. Nasser propose une médiation qui aboutit à l’accord du Caire. Le Liban accepte la présence armée dans les camps palestiniens et autorise les opérations de guérilla dans le sud.
16 septembre : Nouveau retrait des États-Unis au Sud Viêt Nam (35 000 hommes).
14 octobre : Olof Palme devient Premier ministre social démocrate en Suède (fin en 1976). La social-démocratie se radicalise, tant en politique intérieure (intervention plus grande de l’État dans l’économie), qu’en politique extérieure (prise de distance à l’égard des États-Unis).
21 octobre : Élection de Willy Brandt au poste de Chancelier fédéral en Allemagne. Décès de Jack Kerouac (écrivain et poète américain).
22 décembre : Décès de Josef von Sternberg (cinéaste américain d’origine autrichienne).
15 novembre : 250.000 personnes manifestent à Washington contre l’intervention américaine au Viêt Nam.
17 novembre : ouverture à Helsinki des négociations SALT entre les États-Unis et l’Union soviétique (fin le 26 mai 1972).
18 décembre : Abolition définitive de la peine de mort pour meurtre au Royaume-Uni.
19 décembre : Tuerie du boulevard Richard-Lenoir à Paris. Dans un braquage sanglant, deux pharmaciennes sont assassinées, un client et un policier blessés. Pierre Goldman est le principal suspect.
22 décembre : Décès de Josef von Sternberg (cinéaste américain d’origine autrichienne).
24 décembre : Affaire des « vedettes de Cherbourg », subtilisées par les Israéliens dans le port français pour échapper à l’embargo.
31 décembre : Retrait de 50.000 soldats américain du Viêt Nam (115.000 au total à la fin de l’année). Il reste environ 475.200 militaires américains sur le terrain.

Série TV d’animation : La Panthère rose :

La Panthère rose (The Pink Panther Show) est une série télévisée d’animation américaine produite par la Mirisch Company et basée sur le personnage du générique du film homonyme de Blake Edwards sorti en 1963.

À l’origine, la «Panthère rose» désigne un bijou, objet de l’enquête de l’inspecteur parisien Jacques Clouseau mais il prend la forme au générique d’un félin rose animé par Friz Freleng. Le succès du film et de son thème musical, composé par Henry Mancini, sont tels qu’ils suscitent la mise en chantier d’un court métrage mettant en scène à part entière le personnage, La Vie en rose (The Pink Phink), qui remporte l’Oscar du meilleur court-métrage d’animation en 1965.

Tout en continuant à apparaître dans les génériques des films suivants, la Panthère rose est la vedette de 61 autres courts métrages sortis en salle entre 1964 et 1969. Les producteurs Mirisch, DePatie et Freleng décident alors de conquérir le petit écran en lançant le 6 septembre 1969 sur le réseau NBC un programme reprenant l’intégralité des courts métrages diffusés au cinéma.

Lien

Voir sur YouTube : “La Panthère Rose à moteur” par La Panthère Rose ; “[Série]La Panthère Rose – Dial For Pink… [FR]” par FilmSeriesFR ; “Neil Armstrong pose le pied sur la Lune en direct – Archive INA 21 juillet 1969” par Ina Sciences

 

Série TV – Le Saint (1962-69)

Le Saint est une série télévisée de suspense et d’espionnage produite par ITC qui la diffusa au Royaume-Uni sur ITV entre 1962 et 1969. En France, la série fut diffusée à partir de mai 1964 sur la deuxième chaîne de l’ORTF. Elle était basée sur le personnage littéraire Simon Templar créé par Leslie Charteris dans les années 1920 qu’il présenta dans de nombreux romans au fil des années. Le personnage fut joué par Roger Moore.

Le Thème :

“Considéré par certains comme le Robin des bois des temps modernes, par d’autres comme un simple brigand qui vole les criminels et garde leur argent, Simon Templar alias le Saint, combat le crime et l’injustice à travers le monde. Il n’hésite jamais à mettre sa vie en danger pour porter secours à de vieilles connaissances. Ce gentleman britannique est talonné en permanence par l’inspecteur en chef Claude Teal (Ivor Dean apparait dans 26 épisodes de la série), qui assimile Templar a un malfrat comme les autres. Heureusement avec son élégance, son audace et son savoir-faire, Simon Templar réussit à fuir constamment son assaillant. Il est tellement doué que même les services secrets font régulièrement appel à lui pour résoudre des missions délicates”.

Anecdotes sur la série :

Roger Moore avait déjà essayé d’acheter les droits de production sur les livres du Saint lui-même et était ravi de pouvoir jouer le rôle ; il est finalement devenu co-propriétaire de la série avec Robert S. Baker lorsque la production a changé pour devenir la “Bamore Productions”.

On lui aurait offert le rôle de 007 au moins deux fois au cours de la série, mais il a dû décliner l’offre en raison de ses engagements télévisés. Il attendra la fin du tournage de la série “Amicalement Vôtre” en 1973 pour interpréter pour la première fois le rôle du fameux agent secret et prendre ainsi la suite de Sean Connery dans “Vivre et laisser mourir” de Guy Hamilton.

De nombreux épisodes étaient basés sur les histoires de Charteris, bien qu’un pourcentage plus élevé de scripts originaux aient été utilisés au fur et à mesure que la série progressait. Le roman “Vendetta pour le Saint”, crédité à Charteris, mais écrit par Harry Harrison, fut l’une des dernières histoires du Saint à être adaptées.

La voiture de Templar, quand elle apparaissait, était une Volvo P1800 blanche avec une plaque d’immatriculation ST1. Ce modèle Volvo est souvent appelé «la voiture du Saint», avec des versions miniatures réalisées par Corgi qui se sont révélées populaires. Volvo a été heureuse de fournir sa voiture récemment lancée en 1962 dans un but promotionnel, après qu’à la demande des producteurs, la société Jaguar ait refusé de leur fournir une Type E.

Un prélude à la série “Amicalement Vôtre” :

L’épisode 118 de la dernière saison intitulée “Le Roi”, est considéré par les critiques comme annonçant la série TV Amicalement vôtre. Dans cet épisode, Simon Templar, alias le Saint, reçoit une invitation à une partie de baccara donnée par le roi déchu Boris à Monte-Carlo. En chemin, le Saint fait la connaissance d’un millionnaire texan, Rod Huston (un riche et oisif texan joué par Stuart Damon), et d’une ravissante jeune fille, Janine Flambeau, qui refuse de dîner avec eux. Ils apprennent plus tard que le père de la jeune fille a mis au point un système mathématique complexe permettant de gagner au jeu et qu’ils n’utilisent que pour rembourser les factures les plus pressantes, sans jamais tenter de gagner une fortune. Avec cet épisode, Robert S. Baker a voulu connaître la réaction du public face à un duo britannique-américain. Le nom de Rock Hudson circula pour servir de partenaire à Moore, mais les deux acteurs avaient trop de points communs, physiquement parlant. Puis ce fut celui de Glenn Ford, avec qui Moore ne s’entendait guère, selon son propre aveu dans son livre de mémoires. C’est finalement Tony Curtis qui fut engagé. Le personnage est de ce fait fondamentalement modifié, passant du riche cow-boy texan à l’homme d’affaire new-yorkais, plus proche de la personnalité de Curtis.

Voir sur YouTube : “Serie TV – Le Saint – Generique” par AutomneDesLegendes

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