Oldtimer – Aston Martin DB6 (1965-71)

Le nom de la firme Aston Martin, créée en 1922, est inspiré du patronyme de son fondateur, Lionel Martin, ainsi que d’une course de côte célèbre à l’époque, l’Aston Clinton, qu’il remporta en 1913 aux commandes d’une Isotta-Fraschini. Aston Martin fut rachetée en 1947 par David Brown, un industriel, dont les initiales seront à l’origine des modèles «DB» de la marque. David Brown développa des modèles sportifs et bourgeois, à son image. Ainsi, jusqu’en 1958, différents modèles aux dénominations portant ses initiales sont produits en petites séries pour des amateurs avertis fortunés (DB1, DB2, DB3, DBR1).

De la compétition à la production de série :

Mais les victoires en compétition automobiles (en 1948 la marque remporta les 24 Heures de Spa sur une DB1, en 1956, le RAC Rally sur modèle DB2 et les 24 heures du Mans sur DBR1 en 1959) et la commercialisation de l’Aston Martin DB4 vont inverser la tendance. Il ne manque à la marque qu’une promotion plus large, vers un public plus grand, ce que réalise Brown pour la DB5 (La voiture de James Bond dans Goldfinger). Le projet DB5 dirigé par John Wyer fait table rase du passé et affiche la nouvelle ambition du constructeur. Pour cela, l’usine a recours à un maître de la carrosserie italienne, Carrozzeria Touring, qui est chargé de réaliser la carrosserie en aluminium avec son procédé «Superleggera». Après l’immense succès de la DB5, la DB6 assura sa succession.

Deux versions et un cabriolet :

La série DB apparut en 1949, en même temps que fut inauguré le nouveau moteur six cylindres double arbre à came en tête qui devait équiper toute la série. Qu’elles s’appellent DB4, DB5 ou DB6, ces Aston Martin révélèrent dès leur sortie de grandes qualités de tenue de route et d’esthétique, et en prenant de l’empattement, elles se distancèrent de plus en plus de leurs rivales, les Jaguar. La DB5 fut modifiée en 1965 pour donner la DB6. La mécanique était la même, un six-cylindres en ligne de 4 litres de cylindrée, qui développe 286 chevaux dans sa version standard alimenté par 3 carburateurs SU. Aston Martin proposait également une version Vantage à 3 carburateurs Weber, développant 325 chevaux. Certains modèles disposaient d’une boîte ZF à 5 rapports ou d’une boîte automatique Borg-Warner. Par contre, le châssis fut légèrement allongé, non pour une question d’esthétique, mais pour augmenter l’espace de la banquette arrière et fournir ainsi 4 vraies places. Les DB6 décapotables, comme les DB5 d’ailleurs, étaient baptisées “Volante”.

Caractéristiques Techniques : Voir brochure ci-dessous.

Côte actuelle : à partir de 200.000 €.

Film – Sabata (1969)

Sabata est un Western Spaghetti italien de 1969, dirigé par Gianfranco Parolini. C’est le premier film de la trilogie Sabata, avec Lee Van Cleef dans le rôle du héros ayant donné le titre au film. Parolini avait déjà eu un succès majeur avec le premier western spaghetti de la série Sartana en 1968 avec Gianni Garco dans le rôle principal, mais la suite a été confiée à d’autres réalisateurs, comme Giuliano Carnimeo. Le producteur Alberto Grimaldi a contacté Parolini pour une série similaire nommée Sabata.

Comme le rappelle Parolini: «Grimaldi est un producteur très intelligent ; il a eu le nez creux dans les affaires et nombre de ses films furent des succès. Il m’a demandé de faire un film pour le marché américain et, comme d’habitude, j’ai accepté avec enthousiasme». Pour le scénario, il a appelé Renato Izzo, qui avait déjà travaillé sur Sartana. Pour Parolini : “C’est une scénario bien écrit autour d’hommes qui s’affrontent sur fond de chasse au magot.”

Les personnages :

Sabata est un chasseur de primes et un joueur professionnel dont la précision au tir est quasiment surhumaine ; il résout la majorité de ses problèmes avec ses revolvers. Ses armes de choix sont un Derringer spécial à quatre canons, et un fusil à canon amovible.

Banjo (William Berger) est le seul homme du film qui est presque à égalité avec Sabata. Se cachant dans la ville après quelques problèmes à Denver, il semble savoir tout ce qui se passe dans la ville et essaie de gagner de l’argent à la fois sur le dos de Sabata et de Stengel. Il emporte son banjo partout où il va.

Carrincha (Ignazio Spalla) est un vétéran de la guerre de sécession devenu alcoolique, adepte du lancé de couteau, qui s’ennuie dans la vie civile. La plupart de ses phrases finissent par des rires insensés.

Alley Cat (Franco Ressel) est le seul ami de Carrincha ; c’est un Indien silencieux qui effectue des acrobaties incroyables et peut échapper à tout poursuivant sans difficultés.

Jane (Linda Veras) : est une fille de saloon qui est attirée par Banjo.

Stengel (Franco Ressel) est le méchant de l’histoire. Ce grand propriétaire terrien et ses deux complices eux aussi notables de la ville, ont conçu le vol sur lequel est charpenté l’intrigue entière du film. Très confiant dans la conviction qu’il est supérieur au reste de l’humanité, il tue les gens avec un pistolet caché dans sa canne lançant un dart mortel.

L’histoire :

Sabata, un tireur habile qui parle peu, arrive à Daugherty, une petite ville du Texas et il découvre qu’il n’est pas le seul étranger dans la ville, puisqu’au même hôtel réside Banjo, un vagabond apparemment sans but – et ancien associé de Sabata – qui a un talent inné pour se retrouver dans les mauvais endroits exactement au bon moment. Alors qu’il boit un verre au saloon, il apprend que 100.000 $ appartenant à l’armée viennent d’être dérobés à la banque. Une prime de 5000 dollars est offerte en récompense à celui qui retrouvera le butin, ce qui incite Sabata à partir à la recherche des voleurs. Ils neutralise les 7 hommes et restitue l’argent volé. Mais tout le monde n’est pas content de l’intervention de Sabata puisque le vol a été organisé par le notable local, Stengel, avec la complicité du juge O’Hara (Gianni Rizzo) et de Fergusson (Antonio Gradoli), le propriétaire du saloon.

Il ne faut pas longtemps à Sabata pour comprendre que Stengel et ses deux acolytes voulaient utiliser cet argent pour acheter les terrains bordant la future ligne de chemin de fer en vue de juteuses plus-values, et il commence aussitôt à les faire chanter en leur demandant des sommes de plus en plus élevées en échange de son silence. Stengel, bien sûr, n’est pas enchanté par l’affaire, et il tente de se débarrasser de Sabata. Mais ses propres hommes de main s’avèrent parfaitement incapable de régler le problème, tout comme la succession de tueurs professionnels qu’il a engagés. Ferguson se retourne alors vers Banjo – qui est également un tireur expert – lui offrant 100.000 $ pour éliminer son vieil ami..

Voir sur YouTube : “Sabata” par WesternFilms Online

https://www.youtube.com/watch?v=7poac1WY7p4

 

Oldtimer – Lancia Fulvia Coupé (1964-72)

Présentée en 1963, la Lancia Fulvia était une voiture de moyenne gamme, le second modèle de la marque en traction avant. Dotée d’une carrosserie classique dessinée par Piero Castagnero correspondant au standards de la tradition d’élégance Lancia, elle cachait sous son capot un 4 cylindres en V de 1091 cm³ développant 58 ch. Pendant de nombreuses années elle fut considérée comme étant la berline la plus élégante d’Europe. Cependant, les fanatiques de la marque attendaient tous le coupé.

Un coupé très stylé :

Leurs attente fut exaucée en 1964, quand Lancia, comme le voulait la tradition de la maison, présenta la Fulvia en coupé, un modèle élégant qui marquera son époque grâce aux innombrables victoires obtenues en rallye automobile. En 1965, la Lancia Fulvia Coupé fut mise en vente. Cette voiture deviendra un des plus grands succès commerciaux parmi les voitures sportives du moment. Son moteur est placé très en avant, ce qui laisse plus d’espace dans l’habitacle. Le levier de vitesse au plancher est très long.

Déclinée en trois versions :

La Fulvia Coupé a une carrosserie très basse et lumineuse dessinée par Piero Castagnero. Dans sa première série, le moteur était un 4 cylindres alimentés par 2 carburateurs double corps, une cylindrée de 1216 cm3, une puissance de 80 ch à 6 000 tr/min, 4 freins à disques et une vitesse maximale de 160 km/h avec une accélération de 0 à 100 km/h en 14 secondes. Au cours des années qui suivirent, de nouvelles versions équipées de moteurs de cylindrées supérieures apparurent notamment un 1298 cm3 de 90 ch avec une accélération 0 à 100 km/h en 11,2 secondes ainsi que les Fulvia HF, dotées de caractéristiques sportives avec des motorisations plus puissantes (1584 cm3 développant 114 ch DIN) et des carrosseries allégées entre autres avec du plexiglas. Comme ce fut le cas pour les modèles précédents, les Lancia Flavia et Flaminia, Lancia confia au carrossier Zagato la charge de réaliser la version Fulvia Sport. Dessinée par Ercole Spada la Lancia Fulvia Sport eu, comme toujours pour ces versions, une ligne insolite et très aérodynamique. Sa carrosserie, digne des grands maîtres carrossiers était en aluminium, puis en acier pour les deuxièmes séries. La partie mécanique et ses motorisations étaient identiques aux versions Coupé.

Caractéristiques Techniques : Voir brouchure ci-dessous.

Prix du modèle neuf en 1970 : Fulvia coupé : 18.430 F. Fulvia Sport : 21.680 F, Fulvia HF Luxe : 27.775 F soit 31.490 € avec 644 % d’inflation.

Côte actuelle : à partir de 8000 € (en Italie).

Album – Bob Dylan – Nashville Skyline (1969)

Né le 24 mai 1941, de son vrai nom Robert Zimmerman, Bob Dylan est originaire du Minnesota, dans le Midwest américain. Tout jeune, il se passionne pour la musique et le personnage de Woody Guthrie. Le mythe de la route, amplifié par les écrits de Jack Kerouac, le pousse à plusieurs reprises à vagabonder. Mais le folk et les hobos ne sont pas ses seuls amours : en 1956, il découvre Presley comme tout le monde, et apprend à jouer le rock. Il reprendra la guitare électrique 8 ans plus tard. En attendant, il écrit des chansons et part à New York où la scène folk est alors importante, avec Pete Seeger, Dave van Ronk, entre autres. Il s’y fait très vite admettre, tout en se prétendant l’héritier du message de Woody Guthrie à qui il rend visite sur son lit d’Hôpital. Mais l’inspiration de Dylan se tourne déjà vers les poètes européens, le Gallois Dylan Thomas (à qui il a emprunté son prénom), le Français Arthur Rimbaud et l’anglais Emerson. Petit à petit, son propos se politise. Il devient l’un des ténors du protest song, avec des chansons dénonçant les marchants d’armes, la justice blanche, le chômage et la pauvreté, ou simplement la mort d’un boxeur. Son audience commence alors à s’étendre considérablement, en particulier dans les milieux étudiants qui en font une sorte de porte-parole.

La période Rock : 

C’est vers cette époque qu’il rencontre Joan Baez avec qui il se lie pour deux années. Mais son inspiration change, sa pensée devient plus métaphysique, sa réflexion dépasse la simple contestation. Les amateurs de folk commencent à le lâcher, et le font définitivement le jour où il abandonne la traditionnelle guitare acoustique pour une guitare électrique et se fait accompagner par un groupe, le Butterfield Blues Band, au festival de Newport en 1965, puis le Band (alors Hawks) l’année suivante, en tournée.  Les ponts sont rompus avec un certain milieu. Mais Dylan s’est acquis du même coup l’adhésion de l’énorme public adepte du Pop-Rock. Son revirement déclenche une série de rénovations : naissance du Folk Rock en Californie, intellectualisation des chansons en Angleterre. Les rapports entre Dylan et les Beatles sont, à ce titre, exemplaires.

Engagé à fond dans le rock, Dylan se consume littéralement. Il veut approcher toutes les formes de musique, embrasser toutes les philosophies, toucher à toutes les expériences. C’est l’époque de “Like a Rolling Stone”, une période de tension, d’éruption interne. Plus il se cache, plus le mythe devient envahissant. Il perd un peu les pédales, et un accident de moto, en juillet 1966, le contraint à un an d’inactivité. Dans sa retraite de Woodstock, il lit beaucoup, travaille avec ses amis du Band et réapparaît, mûri, engagé dans une recherche apparemment plus mystique.

La période Country :

Le vedettariat, dont il ne veut pas, est sans doute en partie à l’origine des deux albums suivants, où l’on entend un Dylan à la voix plus grave (ex: “Lay Lady Lay” sur Nashville Skyline) que celle, si caractéristique, qu’on lui connaissait. Habillé façon cow-boy, il s’essaie à la musique country sentimentale et le double album Self Portrait, tout en ballades gentillettes et douces, consterne certains de ses admirateurs : leur idole semble abandonner la poésie de la contreculture pour devenir un tranquille père de famille, avec des préoccupations plus prosaïques. Nashville Skyline marque la rencontre de Dylan avec un autre monstre sacré de la chanson américaine, Johnny Cash. Les chansons “I Threw It All Away”, leur reprise de “Girl from the North Country” participent à la réussite de l’album. L’album Self Portrait, composé en majeure partie de reprises de titres folk et pop, est plus hétérogène. On y trouve une autre version de ce qui est l’un de ses grands succès : “Like A Rolling Stone” ; ainsi que son interprétation de “Je t’appartiens” (“Let It Be Me”), (composé par Gilbert Bécaud sur des paroles françaises de Pierre Delanoë).

La période “Born-again” :

Cependant, il ne refait pas de concert avant 1973, année où il entreprend une grande tournée aux U.S.A. accompagné par le Band. En 1975 il décide de faire une petite tournée dans les clubs, avec ses copains. Cela prend rapidement de l’ampleur et finit dans des stades de 20.000 personnes. Toute l’affaire, la Rolling Thunder Revue (une idée de son ami Phil Ochs) est couchée sur pellicule et sort en 1978 sous le titre “Reanaldo and Clara”. La même année, un Dylan Rajeuni entreprend une tournée mondiale donnant six concerts à Paris au mois de juillet, et lorsqu’il paraît sur scène, c’est toujours le même charme, comme 15 ans plus tôt. En 1979, Dylan se convertit au christianisme et se met à écrire sobrement à propos de spiritualité, évoquant aussi sa relation avec Dieu. Si le premier disque de cette période, Slow Train Coming, avec notamment Mark Knopfler à la guitare, et Tim Drummond à la basse, se révèle remarquablement singulier (novateur dans son œuvre), les suivants sont plus traditionnels et les textes et les arrangements sont souvent inspirés du Gospel.

Bob Dylan a été introduit au Rock and Roll Hall of Fame en 1988. Il a obtenu le prix Nobel de littérature en 2016.

Quelques albums remarquables : 

The Times They Are a-Changin’ (1964) : Dylan change de producteur, délaissant John Hammond au profit de Tom Wilson, et prend conscience qu’il est la voix d’une génération (“The Times They Are a-Changin'”). Ses attaques contre le système sont plus amères (“God on your Side”), plus désillusionnées (“Only a pawn in their Game”), et les chansons se font plus tendres, moins conventionnelles (“One Many Mornings”).

Bringing It All Back Home (1965) : C’est l’album de la rupture. Dylan est passé à l’électricité (une face) mais joue encore acoustique lorsqu’il le désire (l’autre face). C’est l’homme à deux visages, ici avec Joan Baez à ses côtés. Les textes ont un lyrisme échevelé, brouillon parfois, essayant de piéger la réalité en pensant plus vite qu’elle (“Subterranean Homesick Blues”). Il y a “Mr. Tambourine Man”, bien sûr, en version acoustique, et quand il parle d’amour, c’est avec des mots d’une grande délicatesse (“Love Minus Zero/No Limit”).

Highway 61 Revisited (1965) : Parmi les musiciens qui l’accompagnent, on trouve Al Kooper au piano et à l’orgue, responsable du “son” des premiers Dylan électriques, et surtout Mike Bloomfield, dont les phrases de guitare, courtes, acérés, rebondissent sur les paroles de Bob Dylan (“Tomstone Blues”). “Like a Rolling Stone” ouvre cet album, le plus rock de tous ceux qu’il a réalisé.

Blonde on Blonde (1966) : Avec ce premier double album de l’histoire du rock, Dylan arrive au faîte d’une période difficile. Il est au bord de la catastrophe. Pourtant, jamais ses chansons n’ont été aussi émouvantes, jamais leur lyrisme n’a atteint de tels vertigineux sommets. Les images et les phrases s’entrechoquent. Les rapports avec les femmes apparaissent plus complexes que de banales déclarations d’amour (“I Want You”, “Just Like a Women”) et les mots clefs abondent, qui sont autant de petits proverbes reflétant le climat du moment (“Rainy Day Women”).

Nashville Skyline (1969) : C’est le neuvième album de Bob Dylan, sorti chez Columbia Records. S’appuyant sur le style rustique qu’il a expérimenté avec John Wesley Harding, Nashville Skyline affiche une immersion complète dans la musique country. Avec les thèmes lyriques les plus basiques et ses structures de composition simples, Dylan (qui avait temporairement cessé de fumer) a étonné le public avec sa voix plus grave de crooner country. L’album a reçu une réaction généralement positive des critiques et a été un succès commercial arrivant à la 3ème place aux États-Unis ; ce fut également le quatrième album classé N°1 au Royaume-Unis.

Slow Train Coming (1979) : Imprévisible, comme à son habitude, Bob Dylan nous offre là un album inattendu – si l’on se réfère à ses dernières productions. La voix à retrouvé ses belles inflexions et la diction est compréhensible. Les musiciens sont ceux du groupe Dire Straits et des studios de Muscle Shoals (l’album est produit par Barry Beckett et Jerry Wexler, spécialiste de la Soul et du rythm and Blues). Autant d’atouts dans un jeu que rarement Dylan a bien tenu en main. Cette production d’une qualité exceptionnelle est teintée de prosélytisme catholique, religion à laquelle il vient de se convertir. Dans cet album, le jeune homme en colère, le poète révolté, le héros d’une génération de combattant de rue est devenu un homme rangé, ce qui dérange beaucoup de ses anciens admirateurs.

Discographie de 1962 à 1979 :

1962 : Bob Dylan
1963 : The Freewheelin’ Bob Dylan
1964 : The Times They Are a-Changin’
1964 : Another Side of Bob Dylan
1965 : Bringing It All Back Home
1965 : Highway 61 Revisited
1966 : Blonde on Blonde
1967 : John Wesley Harding
1969 : Nashville Skyline
1970 : Self Portrait
1970 : New Morning
1973 : Pat Garrett and Billy the Kid
1973 : Dylan
1974 : Planet Waves
1975 : Blood on the Tracks
1975 : The Basement Tapes
1976 : Desire
1978 : Street-Legal
1979 : Slow Train Coming

Voir sur YouTube : “Bob Dylan – Lay Lady Lay” par Post Productions ; “Bob Dylan – Subterranean Homesick Blues” par BobDylanVEVO

https://www.youtube.com/watch?v=Go2jbER0wk0

Série TV – Les mystères de l’ouest (1965-69)

Les mystères de l’ouest (The Wild Wild West) est une série de télévision américaine qui a été programmée sur le réseau de télévision CBS pendant quatre saisons (104 épisodes) de septembre 1965 à avril 1969. En France, la série a été diffusée à partir d’avril 1967 sur la deuxième chaîne de l’ORTF. La première saison est en noir & blanc, les autres en couleur. Le titre de chaque épisode à la particularité de commencer par “La nuit de…”. La série sera adaptée en film en 1999.

Développé à un moment où les série TV de western perdaient du terrain au profit d’autres genres, notamment l’espionnage, ce spectacle a été conçu par son créateur, Michael Garrison, comme «un James Bond à cheval». La série se déroule pendant la présidence d’Ulysses Grant (1869-77), et suit les aventures des agents du Service secret James West (Robert Conrad) et Artemus Gordon (Ross Martin) alors qu’ils résolvent les crimes, protègent le président et déjoue les plans de dangereux mégalomanes dans tous le territoire des États-Unis.

Le spectacle présente un certain nombre d’éléments fantastiques, notamment des dispositifs technologiquement avancés utilisés par les agents, mais aussi leurs adversaires. Les habits de l’époque victorienne et l’utilisation de la technologie popularisée par Jules Verne ont incité certains à évoquer cette série comme étant à l’origine de la sous-culture Steampunk (terme inventé pour qualifier un genre de littérature né à la fin du XXe siècle, notamment celle de Jules Verne, dont l’action se déroule dans l’atmosphère de la société industrielle du XIXe siècle. Le terme a été forgé à la fin des années 1980 en référence au cyberpunk). Ces éléments ont été accentués encore plus dans l’adaptation du film de 1999. Malgré son succès, la série s’est terminée à la fin de sa quatrième saison car à cette époque, le Congrès américain luttait contre la violence télévisuelle.

Le thème : 

The Wild Wild West raconte les aventures de deux agents du Service secret américain : l’intrépide James T. West (joué par Robert Conrad) et Artemus Gordon (joué par Ross Martin), un brillant inventeur de gadgets et un maître du déguisement. Leur mission est de protéger le président Ulysses S. Grant et les États-Unis de toutes sortes de menaces dangereuses. Les agents voyagent dans le luxe à bord de leur propre train, le “Wanderer” (vagabond), véritable palace roulant mais aussi laboratoire indispensable pour mener à bien leurs enquêtes. Dans la tradition des James Bond, il y a toujours des belles femmes, des gadgets intelligents et des ennemis délirants (tel Miguelito Loveless interprété par Michael Dunn). James West est un ancien officier des renseignements de la cavalerie pendant la guerre civile des États-Unis faisant partie du personnel d’Ulysses Grant. Sa “couverture”, au moins dans l’épisode pilote, est celle d’un “dandy” évoluant dans les villes de la côte Est, mais peu à peu, sa réputation d’agent du service secret le précède dans ses enquêtes. Selon les films télévisés, West se retire du service en 1880 pour s’établir dans un ranch au Mexique. Quant à Gordon, qui était capitaine pendant la guerre civile mais aussi comédien, il revient à la tête d’une troupe de joueurs itinérants interprétant des pièces de Shakespeare.

Les “méchants” de la série :

L’archétype du “méchant” le plus mémorable de la série était le Dr Miguelito Quixote Loveless, un homme de petite taille, brillant mais pétulant et mégalomane interprété avec panache par Michael Dunn. Comme le professeur Moriarty pour Sherlock Holmes, Loveless a fourni à West et Gordon un adversaire digne d’eux, dont les plans pourraient être déjoués, mais qui résiste à toutes leurs tentatives de le capturer et de le traduire en justice. Au début, il avait deux compagnons récurrents : l’imposant Voltaire joué par Richard Kiel, et la belle Antoinette, jouée par la partenaire de chant dans la vie réelle de Dunn, Phoebe Dorin. Voltaire a disparu sans explication après son troisième épisode (bien que Richard Kiel revienne avec un rôle différent dans “La nuit de la bête”), et Antoinette après son sixième épisode.

Bien que plusieurs acteurs soient apparus dans de multiples rôles de méchants, un seul autre personnage a eu une deuxième rencontre avec West et Gordon : le comte Manzeppi (joué par le flamboyant Victor Buono, qui a joué un autre méchant dans le pilote), un génie diabolique et criminel, qui, comme le Dr Loveless, réussit à s’évader à la fin de l’épisode.

Agnes Moorehead a remporté un Emmy Award pour son rôle d’Emma Valentine dans “La nuit de la mariée”. Certains des autres méchants ont été joués par Leslie Nielsen, Martin Landau, Burgess Meredith, Boris Karloff, Ida Lupino…

Voir sur YouTube : “Les mystères de l’ouest ” la nuit de la mort du dr Loveless ” par Bstefelec Bstefelec

https://www.youtube.com/watch?v=G89slUp1D0k

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