Modern English est un groupe de new wave britannique connu pour ses succès mondiaux «I Melt with You», «Hands Across the Sea» et «Ink and Paper». Formé en 1979 à Colchester, Essex, par Robbie Gray (voix), Gary McDowell (guitare, voix) et Michael Conroy (basse, voix), Modern English était à l’origine connu sous le nom de The Leper. Le groupe a pris le nom «Modern English» lorsque Richard Brown (batterie) et Stephen Walker (claviers) se sont joint au groupe.
Après un single sorti sur leur propre label Limp en 1979, le groupe signa chez 4AD les années suivantes pour deux nouveaux singles et la sortie de leur session chez John Peel enregistrée avant leur vrai premier album, Mesh & Lace sorti en 1981. Initialement leur musique était très influencée par Joy Division. Une deuxième session chez John Peel fut enregistrée en octobre 1981. (John Peel était l’un des DJ les plus populaires et les plus respectés au Royaume-Uni et dans le monde entier. Il a eu une grande influence, non seulement sur la manière de faire de la radio, mais également sur l’évolution de genres musicaux comme la pop, le rock alternatif, le hip-hop et la dance music. Animateur sur BBC Radio 1 depuis le lancement de la chaîne en 1967, il y est resté jusqu’à sa mort en 2004. Il était alors le dernier animateur historique de la station).
After The Snow (1982) : leur album suivant fit une plus grande place aux synthétiseurs et fut plutôt comparé aux Simple Minds et à Duran Duran. Il sortit l’année suivante aux États-Unis, sous le label Sire Records, où il se hissa à la soixante-dixième place du classement du magazine Billboard et fut vendu à plus de 500.000 exemplaires. Grey commenta cet album en disant : « on pensait : on ne fera jamais un disque de pop, on est des artistes, quoi ! Mais les choses ne tournent pas toujours comme vous voulez et quand vous faites un disque de pop, ça donne du plaisir plus que n’importe quoi d’autre.» L’entrainant « I Melt With You » (produit par Hugh Jones) a atteint la 7ème place sur le Top Tracks Billboard Charts et la 78ème place sur le Billboard Hot 100 en 1983. Le titre a gagné en popularité en raison de sa programmation en boucle sur MTV au début de 1983 et de son utilisation dans les générique de fin et dans une séquence de montage «falling in love» dans Valley Girl la même année. Il s’est classé 39ème sur les 100 meilleures chansons des années 80 et 7ème sur les 100 plus grandes merveilles du succès des années 80. Le critique Johny Waller du magazine Sounds le décrivit comme une « fête de l’amour et de la luxure, imaginative et sensuelle, qui mériterait de sortir en maxi 45 tours, sans face B ». A réécouter le superbe « Someone’s Calling », autre single tiré de l’album.
En 1983, le groupe s’installa à New York et travailla à son troisième album, Ricochet Days, qui se fit lui aussi une place dans le top 100 américain. Modern English quitta alors 4AD pour n’être plus signé que par Sire en dehors du Royaume-Uni et du Canada. L’album Stop Start en 1986 fut le dernier album produit par Sire, avant que le groupe ne se séparât.
Gray et Conroy avec Modern English participèrent au collectif This Mortal Coil avant de reformer Modern English avec Mick Conroy et Aaron David pour un nouvel album en 1990 Pillow Lips, maintenant sur le label américain TVT. L’album comprend une nouvelle version de « I Melt With You » qui sortit en single, ce qui les plaça une nouvelle fois dans le top 100 du magazine Billbord. Le regroupe cependant se sépara une deuxième fois en 1991, à cause de problèmes de contrat avec TVT, à la suite de quoi Grey forma le groupe Engine. En 1995, ayant gagné face à leur maison de disques, Engine se mua en une nouvelle mouture de Modern English produit par une autre maison de disques, Imago, avec Grey et Matthew Shipley (synthétiseurs). Cette formation enregistra l’album de 1996 Everything’s Mad.
Robbie Grey fit une tournée américaine avec cette nouvelle formation augmentée du batteur britannique Roy Martin. Ils traversèrent les États-Unis et enregistrèrent un nouvel album avec Hugh Jones (producteur des premiers enregistrement du groupe). Les chansons furent écrites avec le guitariste Steven Walker ainsi que Matthew Shirley, aussi bien chez eux à Londres que sur les routes au cours de leurs tournées. Restées quelque temps au fond d’un placard, toutes ces chansons sortirent le 24 mai 2010 sous le titre Soundtrack (littéralement bande son). La formation initiale du groupe fit une tournée en juillet et septembre 2010. Parmi les membres on put retrouver Robbie Grey (chant et guitare), Gary Mc Dowell (guitare et chant), Mick Conroy (guitare et chant), Steven Walker (guitare), Stephen Walker (synthétiseur) et Ric Chandler (batterie).
Mesh and Lace : 1981 After the Snow : 1982
Ricochet Days : 1984
Stop Start : 1986
Pillow Lips : 1990
Everything’s Mad : 1996
Soundtrack : 2010
Voir sur YouTube : « Modern English – I Melt With You (Official Video) » par 4AD ; « Modern English – « Someone’s Calling » par Edgar Aldrett ; « Modern English – Hands Across the Sea » par morrisonAV et « Modern English – Ink and Paper Video » par delahuerta’s channel
Téléphone est un groupe de rock français formé en 1976 et séparé en 1986, composé de Jean Louis Aubert (chant, guitare), Louis Bertignac (guitare, chant), Corine Marienneau (basse, chant) et Richard Kolinka (batterie). En dix ans d’activité de 1976 à 1986, le groupe a sorti cinq albums studio. Il est également le deuxième plus gros vendeur de disques pour un groupe de rock français (derrière Indochine), avec plus de six millions d’exemplaires vendus.
Les débuts du groupe :
Au milieu des années 1970, les groupes de rock français (Ange, Magma, Martin Circus, Au Bonheur des Dames, Triangle, Zoo, Les Variations…), malgré leur succès et leur popularité auprès de la jeunesse, ne reçoivent pas de promotion de leur maison de disque et n’ont de ce fait aucune reconnaissance médiatique en radio ou télévision. L’arrivée du mouvement punk en Grande-Bretagne change cet état de fait et Téléphone en sera le principal bénéficiaire.
L’histoire de Téléphone commence le 12 novembre 1976 au Centre Américain de Paris, Boulevard Raspail. Ce soir-là, doit avoir lieu un concert des jeunes Jean-Louis Aubert et Richard Kolinka, deux musiciens qui ont déjà fait partie de quelques groupes. Ils ont préparé le concert avec ardeur mais ils n’ont personne pour les accompagner. Ils font donc le tour des amis, et parviennent in extremis à trouver deux musiciens compétents et libres : Louis Bertignac et Corine Marienneau, tous deux anciens du groupe Shakin’ Street.
Les futurs Téléphone sont déjà au complet et jouent quelques compositions d’Aubert (dont Hygiaphone et Métro, c’est trop !) et des reprises de rock anglais (The Who, The Rolling Stones, etc…) devant un public enthousiaste de 500 personnes. Artistiquement, l’expérience se révèle marquante : les quatre musiciens déclareront plus tard avoir ressenti lors de ce premier concert une alchimie aussi mystérieuse qu’excitante, qui les pousse à rester ensemble. Avec l’aide d’un copain d’Aubert, François Ravard, qui fait office de manager, ils partent donc à la recherche d’engagements. Ils jouent dans les MJC, les soirées dansantes, et bientôt les salles de spectacle.
Le groupe, avec un son sans concession inspiré des groupes anglais, fait donc sensation partout où il passe. Ils jouent leur premier concert sous le nom de Téléphone au Gibus, prestigieux club parisien, puis deviennent des habitués des fins de soirée aux studios de Radio France avec Jean-Louis Foulquier. Les mois qui suivent voient l’ascension fulgurante du groupe : Le 26 mars 1977, à l’initiative de la RATP, le groupe donne un concert gratuit au métro République. Il en résulte un énorme embouteillage et le blocage de la ligne 11 du Métro de Paris. Le 2 mai, ils assurent la première partie d’Eddie & the Hot Rods au Pavillon de Paris, leur volant la vedette. Le 7 juin, profitant de la défection de Blondie, ils jouent à l’Olympia en première partie du groupe américain Television. Le concert remporte un très grand succès, et des critiques enthousiastes dans les journaux.
Dès le lendemain, le groupe enregistre son premier 45 tours « Téléphone! », en public au Bus Palladium avec Andy Scott. Le 45 tours, auto-produit à 2000 exemplaires, est vendu cinq francs à la sortie des concerts par le groupe, puis réédité par le label Tapioca. Il comprend « Hygiaphone » et « Métro (c’est trop) ». Le disque, pourtant sorti sans aucune autre promotion que les concerts du groupe, remporte un succès très encourageant. Un mois plus tard, à la suite d’un article paru dans le magazine « Rock & Folk », Téléphone est approché par la maison de disques Pathé-Marconi. Le 25 août 1977, moins d’un an après sa formation, le groupe signe un contrat pour trois albums.
Téléphone (1977) : Enregistré à l’Eden Studio de Londres et produit par Mike Thorne, le disque se vend à plus de trente mille exemplaires en quelques mois et atteint ainsi la deuxième place du classement de ventes d’albums en France. L’année suivante, soutenu par la maison de disques qui décide de lui assurer une promotion digne de ce nom, ce premier album deviendra disque d’or. Le single « Hygiaphone » se classe à la vingt-septième place du classement des ventes de disques. C’est en soi une véritable révolution dans le rock français. On n’avait jamais entendu jusque là un groupe de rock français, chantant en français, aussi proche de l’esprit et du son des Rolling Stones. Le titre « Anna » atteindra, quant à lui, la 60ème place.
Crache ton venin (1979) : Enregistré aux Studios Red Bus de Londres et produit par Martin Rushent, c’est l’album de la consécration : il finira disque de platine, avec plus de 400.000 exemplaires vendus et atteint la deuxième place du classement de ventes d’albums en France. Le single emblématique de l’album est « La Bombe humaine », 32ème au classement des ventes dont le refrain, repris en chœur par tous les adolescents de l’époque, exprime bien l’angoisse du nucléaire et de la guerre froide tout autant que la nécessité de prendre en main son destin. Le groupe appuie également sa popularité sur les concerts, très nombreux et énergiques : au cours du printemps 1979, ils réalisent plus de soixante dates.
Au cœur de la nuit (1980) : est enregistré au studio Pathé à Boulogne-Billancourt et à l’Electric Lady (le studio qui fut créé par Jimi Hendrix, idole du groupe) de New York. Il se classe à la 3ème place du classement de ventes d’albums en France. En décembre, il est déjà disque d’or. Un seul single, « Argent trop cher » est tiré de l’album ; il atteint la vingt-septième place du classement des ventes. Après un court passage en Italie, le groupe entame début 1981 une grosse tournée française : 3000 personnes par soir en moyenne et une quantité impressionnante de matériel.
Dure Limite (1982) : Après trois disques chez Pathé-Marconi, le groupe signe chez Virgin, en échange d’une avance de 5.000.000 F. Le patron de Virgin, Richard Branson, a l’intention de faire d’eux un groupe de dimension internationale. En effet, malgré quelques tournées à l’étranger, Téléphone reste dans une large mesure un phénomène purement franco-français. En mars 1982, Téléphone part à Toronto pour enregistrer son quatrième album, Dure Limite, produit par Bob Ezrin, qui s’est précédemment occupé d’artistes comme Alice Cooper, Lou Reed, Pink Floyd ou Peter Gabriel. Le 33 tours est révélé le 3 juin 1982. Fortement soutenu par leur label, qui fait entre autres réaliser par le cinéaste Julien Temple une vidéo pour « Ça (c’est vraiment toi) », avec des sosies de personnalités telles que Margaret Thatcher ou Sid Vicious, le disque est le plus grand succès de l’histoire du groupe ; il s’est classé à la première place du classement de ventes d’albums en France et s’est vendu en deux ans à plus de 700.000 exemplaires. « Ça (c’est vraiment toi) » se classe 5ème des ventes de singles et « Cendrillon » atteint la 14ème place.
Pourtant, à cette époque, la concurrence commence à exister en France : de nouveaux groupes de rock français, tels que Trust ou Indochine, marchent sur les plates-bandes de Téléphone. Le référendum 1981 du magazine musical Best place même Trust en première position devant Téléphone. C’est aussi la mode new wave des boîtes à rythme et des synthétiseurs, à laquelle le groupe résiste en conservant un son très rock.
Un autre monde (1984) : En 1984, Téléphone est fatigué par la pression commerciale, les tournées mondiales incessantes et leur demi-échec récent, notamment dans certaines villes des États-Unis, commencent à entamer l’ambiance au sein du groupe. Cette lassitude se retrouve dans le son d’Un autre monde, leur nouvel album. Enregistré au cœur de la campagne anglaise, dans le studio de Glyn Johns qui a travaillé avec plusieurs des idoles du groupe : Rolling Stones, Who, Led Zeppelin, Eric Clapton, le disque est de loin leur plus mélancolique. Il marque aussi l’arrivée d’un son plus moderne et moins rock, avec des synthétiseurs, ce qui ne l’empêche nullement d’être un succès, et de se classer à la deuxième place du classement de ventes d’albums en France. Il se vend rapidement à plus de 600.000 exemplaires (devenant disque de platine), notamment grâce à la chanson qui donne son titre au 33 tours. Celle-ci devient un tube fin 1984 début 1985, en atteignant le numéro 4 au Top 50 ; le single y reste classé 32 semaines d’affilée, et le clip de la chanson réalisé par Jean-Baptiste Mondino, alors en pleine ascension, n’est sans doute pas complètement étranger à ce succès.
La séparation du groupe :
Début 1986, le groupe entre en studio pour produire un nouvel album. Mais la tension s’est accentuée entre les musiciens, et seul le single « Le jour s’est levé » sort en avant-première pour faire patienter les fans. Ce sera leur dernier succès : numéro 4 au Top 50, classé vingt-deux semaines fin 1985, début 1986. Depuis quelques mois déjà, les membres du groupe s’éloignent de Téléphone, collaborant de plus en plus à des projets extérieurs. Le 24 mars 1986, le manager de Téléphone annonce que les musiciens vont prendre une année sabbatique pour mener à bien leurs projets personnels. Le label Virgin précise : « En aucun cas ce congé de douze mois ne signifie la séparation du groupe ». Pourtant, moins d’un mois plus tard, le 21 avril 1986, les membres du groupe annoncent leur séparation.
1977 : Téléphone
1979 : Crache ton venin
1980 : Au cœur de la nuit 1982 : Dure Limite
1984 : Un autre monde
Voir sur YouTube : « TELEPHONE – Ça c’est vraiment toi (Clip officiel) » ; « TELEPHONE – Un autre monde (Clip officiel) » ; « TELEPHONE – Hygiaphone (Clip officiel) » et « TELEPHONE – Le jour s’est levé (Clip officiel) » par TELEPHONE Le Groupe
America est un groupe de pop rock, formé en 1970 par Dewey Bunnell, Dan Peek et Gerry Beckley. Ils sont nés en Angleterre au tout début des années 50. Pas étonnant qu’ils y aient pris quelques leçons de pop music. Mais en tant qu’Américains, ils ont su bénéficier de l’apport de leurs compatriotes Crosby, Stills et surtout Young. Le groupe a connu une popularité considérable dans les années 1970 au U.S.A. où il est devenu célèbre pour ses harmonies vocales soutenues par une musique folk acoustique inspirée. Cette popularité a été confirmée par une série d’albums et de singles, dont beaucoup furent programmés sur les stations FM diffusant de la musique Soft Rock. Le single « A Horse with No Name » les a fait connaitre en France.
Le trio s’est d’abord rencontré en tant que fils du personnel de la Force aérienne américaine stationnée à Londres, où ils ont commencé à se produire en live. Le groupe s’est formé peu de temps après que ses trois fondateurs soient sortis du lycée ; dès qu’ils eurent le diplôme en poche, le contrat signé avec Warner Bros. Records suivit de peu.
America (1971) : Leur premier album America (1971) a été enregistré aux Trident Studios à Londres et produit par Ian Samwell, plus connu pour être le guitariste principal de Cliff Richard, ainsi que l’auteur d’un de ses succès. Jeff Dexter, l’ami de Ian, co-produit l’album et devient le manager du trio. Cet album produit les succès transatlantiques « A Horse with No Name » et « I Need You ». Le disque a d’abord été publié sans le morceau « A Horse with No Name » qui n’avait pas encore été enregistré. Mais lorsqu’en 1972 cette chanson est devenue un tube mondial, l’album a été réédité avec cette piste. L’album s’est classé 1er au Billboard 2002 et a été certifié disque de platine par la Recording Industry Association of America (RIAA) le 13 octobre 1986.
Homecoming (1972) : contient certains de leurs plus grands succès. Il est publié en novembre 1972. Couronné par un disque d’or en décembre 1972, le chiffre de million de ventes atteint a été confirmé par la R.I.A.A. en 1975. Le groupe a atteint le top 10 avec « Ventura Highway » écrit par Bunnell. Les autres singles, y compris « Don’t Cross the River » de Peak et « Only in Your Heart » de Beckley, ont eut un succès plus modeste, mais le groupe a remporté un Grammy Award cette année là.
Après leur succès initial, le trio décide de licencier Samwell et Dexter et de déménager à Los Angeles, en Californie. L’enregistrement d’un deuxième album est retardé par cette relocalisation ainsi que par une blessure au bras de Dan Peek. En décidant de ne pas remplacer Samwell, le groupe choisit de produire l’album par lui-même. Le trio passa d’un style essentiellement acoustique à un style plus rock avec l’aide de Hal Blaine à la batterie et Joe Osborn à la basse. Peek a commencé à jouer de la guitare électrique sur plus de pistes et le groupe s’est développé autour du trio acoustique pour acquérir un meilleur son en live, en ajoutant Dave Dickey à la basse et Dave Atwood (qui avait joué en tant que musicien de session sur leur premier album) à la batterie. Au début de 1973, Atwood fut remplacé par l’ami de Willie Leacox.
Hat Trick (1973) remporte un succès modeste sur les charts avec « Muskrat Love ».
Après la performance commerciale décevante de l’album Hat Trick (1973), America choisi d’embaucher un producteur extérieur pour son prochain album. C’est ainsi qu’ils s’assurent les services du producteur George Martin et de l’ingénieur du son Geoff Emerick, qui ont joué un rôle majeur dans la création du son des Beatles. Les séances d’enregistrement sont faites au AIR Studios de Londres.
Holiday (1974) : L’album résultant est publié en juin 1974 (à cette époque, le groupe nommait ses albums avec des titres commençant par la lettre « H »). Avec l’orientation musicale prise par Martin, le style de l’album était très différent des trois premiers disques d’America, alors qu’il a amélioré le son acoustique du groupe avec de nouveaux instruments tels des cordes et des cuivres.
Au début de 1975, en Europe, le bassiste Calvin « Fuzzy » Samuels (anciennement Crosby, Stills, Nash & Young et Manassas) fut appelé pour remplacer Dickey, qui n’était pas disponible. Le trio se retrouva dans le Top Ten une fois de plus avec le premier single de Holiday, « Tin Man » écrit par Bunnell, qui atteint la 4ème place des charts, mettant en vedette des paroles cryptiques sur le thème du magicien d’Oz. « Lonely People » (une chanson écrite par New-wed Dan et Catherine Peek) suivit « Tin Man » dans le top 10 au début de 1975, devenant la seule chanson créditée à Dan Peek qui atteindra au plus haut la 5ème place.
Hearts (1975) : Martin travailla à nouveau avec le trio pour son prochain LP, Hearts, enregistré à Sausalito, en Californie, qui fut publié en mars 1975. America gagna son deuxième succès sur le titre de Beckley « Sister Golden Hair » au milieu de 1975. Le riff de la guitare est inspiré par le « My Sweet Lord » de George Harrison et les paroles fraternelles inspirées de Jackson Browne. Le single qui suivit, la ballade de Beckley « Daisy Jane », est également entré au top 20 peu de temps après. « Woman Tonight » sur un rythme reggae écrit par Peek fut un troisième succès (classé 44ème aux États-Unis).
History: America’s Greatest Hits (1975), est une compilation de singles à succès, qui fut publié la même année et certifié multi-platine aux États-Unis et en Australie. Peek quitte le groupe en 1977, et le succès commercial d’America diminua, malgré un retour rapide dans les hit parades en 1982 avec le single « You Can Do Magic ».
View from the Ground (1982) : Cet album d’America, sorti en juillet 1982, a vu le groupe finalement remporter un nouveau succès commercial. L’album, présentait un certain nombre de chansons produites par le duo lui-même. Comme pour Alibi (1980), Beckley et Bunnell ont intégré un certain nombre de musiciens de haut niveau, dont Carl Wilson des Beach Boys, Jeff Porcaro de Toto, Christopher Cross et Dean Parks. Mais ce fut le guitariste Russ Ballard qui eût le plus grand effet sur la fortune du groupe. Ballard produisit et joua tous les instruments et chanta la plupart des chœurs sur une chanson qu’il avait créée spécialement pour le groupe, appelée « You Can Do Magic ». La chanson progressa rapidement dans les charts pop, et a atteignit la 8ème place au Billboard pop singles pendant plusieurs semaines en octobre 1982, devenant le premier succès majeur du groupe en sept ans. Après « You Can Do Magic » sortit le single «Right Before Your Eyes», un hommage aux acteurs de films muets oubliés (tel que Rudolph Valentino ou Greta Garbo). Écrit par Ian Thomas (frère du comédien Dave Thomas de la renommée Strange Brew), et produit par Bobby Colomby.
Le groupe continue d’enregistrer et de faire des tournées avec régularité. Hormis quelques sorties de compilations, le succès n’est plus au rendez-vous. Avec la mode du vintage, le groupe revient sur le devant de la scène à partir du début des années 2000, d’abord avec des tournées, puis plus tard, avec la sortie d’un album.
Here & Now (2007) : Les sessions d’enregistrement de ce disque au Stratosphere Sound à New York City, ont durée tout le mois de juillet, et ont attiré plusieurs invités remarquables, tels Brian Adams, Ben Kweller, Stephen Bishop, Rusty Young, et les membres des groupes Nada Surf et My Morning Jacket. Dans le but d’attirer un public allant des plus jeunes aux plus âgés, le label a décidé de regrouper le nouvel album avec un deuxième disque comprenant des enregistrements live de toutes les pistes du best of : « History: America’s Greatest Hits », enregistrées précédemment à XM Radio dans le cadre de XM Then Again, avec le batteur Wil Leacox, le guitariste Michael Woods et le bassiste Richard Campbell. À la suite de la sortie programmée de l’album le 16 janvier 2007, America a recouvré un succès qu’il n’avait plus obtenu depuis le début des années 80. La sortie de l’album a été bien reçue par les critiques, et Here & Now a atteint la 52ème place dans les charts.
America a remporté un Grammy Award pour « meilleur nouvel artiste » aux 15èmes Grammy Awards annuels en 1972. Le groupe a également été intronisé au Hall Of Fame en 2006 comme groupe vocal et a reçu une étoile sur le Walk of Fame à Hollywood en 2012.
Discographie :
America (1971)
Homecoming (1972)
Hat Trick (1973)
Holiday (1974)
Hearts (1975)
History: America’s Greatest Hits (1975)
Hideaway (1976)
Harbor (1977)
America Live (1977)
Silent Letter (1979)
Alibi (1980) View from the Ground (1982)
Your Move (1983)
Perspective (1984)
Hourglass (1994)
Human Nature (1998)
Holiday Harmony (2002)
Here & Now (2007)
Back Pages (2011)
Lost & Found (2015)
Voir sur YouTube : « America – You Can Do Magic – HQ – HD – By Mrx » par MrxTubeHD ; « America – » Don’t Cross the river » par einc70 et « America – A horse with no name (clip HQ) » par vlaad27
Hubert-Félix Thiéfaine est un auteur-compositeur-interprète français né à Dole dans le Juras, le 21 juillet 1948. Il fait sa scolarité dans plusieurs établissements publics et privés de Dole puis des études de droit et de psychologie à la faculté de Besançon. Ensuite, il va à Paris tenter sa chance dans les cabarets rive gauche en 1971, notamment au Club des Poètes de Jean-Pierre Rosnay, au Pétrin et à la Maison pour tous de la rue Mouffetard. Il a déclaré savoir depuis l’âge de 10 ans qu’il voulait être chanteur.
En 1976 il fait ses débuts en scène, accompagné par le groupe folk-punk Machin, cofondé par Tony Carbonare qui devient son manager ; Thiéfaine est boudé par les maisons de disques. En 1977, Hervé Bergerat, directeur du label Sterne se laisse convaincre ; son premier album …Tout corps vivant branché sur le secteur étant appelé à s’émouvoir… sur lequel figure « La fille du coupeur de joints » sort en 1978. C’est une période où, sur scène, Thiéfaine cultive la dérision, apparaît déguisé, ayant recours à des gags visuels tous plus fous les uns que les autres. Son deuxième album, Autorisation de délirer sort en 1979. En 1980, Théfaine passe pendant une semaine à la Gaîté-Montparnasse de Paris et sort, le 1er avril, l’album De l’amour, de l’art ou du cochon? S’en suit une tournée de six mois ; HFT proclame dans un de ses textes : « Si j’ étais Dieu, je ne croirais pas en moi… si j’étais moi, je me méfierais… ». En 1981 Thiéfaine passe durant trois semaines à la Gaîté‑Montparnasse (mars) ; son 4e album sort : Dernières balises (avant mutation) ; sur scène, Thiéfaine a abandonné les accessoires ; il entame une tournée d’automne et fait une soirée à l’Olympia le 3 novembre.
Le succès :
Soleil cherche futur (1982) : est le cinquième album d’Hubert-Félix Thiéfaine, et le deuxième résolument rock, où Tony Carbonare s’éclipse à la réalisation pour laisser plus de place à Claude Mairet à la composition avec un son plus rock et moins folk. L’album Soleil cherche futur, a connu un certain succès avec les chansons « Lorelei Sebasto cha », « Exit to Chatagoune-Goune », « Soleil Cherche Futur » et « Rock Joyeux » en 1982. L’album est devenu disque d’or.
En 1988, il rompt avec Claude Mairet et sa maison de disques Sterne, et enregistre deux albums aux États-Unis : Chroniques bluesymentales en 1990 et Fragments d’hébétude en 1993. Depuis les albums-miroirs La Tentation du bonheur (1996) et Le Bonheur de la tentation (1998), sa musique, volontiers mélancolique, s’ouvre aux synthétiseurs. En 1998, il remplit la salle de Bercy sans aucun appui des médias. Le concert fait l’objet d’un album et d’un DVD.
En 2000, Thiéfaine signe le texte de deux chansons de l’album de Paul Personne, Patchwork électrique : « Exit of Eden » et « La Beauté du blues ».
Son album Scandale mélancolique, sorti en 2005, fait volontiers référence à un passé tantôt heureux, tantôt difficile, à un avenir incertain, ou encore à son inspiration personnelle (le Jeu de la folie). Sur cet album, Thiéfaine a choisi de collaborer avec de nouveaux musiciens, dont Matthieu Rabaté (batteur) et Philippe Paradis (guitariste), tous deux musiciens de Zazie. Il est l’auteur de tous les textes sauf un (« That Angry Man on the Pier »), et a laissé le soin à la jeune génération d’auteurs-compositeurs français, au nombre desquels on peut citer Cali ou encore Mickey 3D, de composer les musiques. Un album live (accompagné d’un DVD), enregistré lors du concert au Zénith de Paris, le 17 novembre 2006, intitulé Scandale mélancolique tour, est également mis en vente.
Thiéfaine est sollicité en 2007 pour composer des chansons pour un nouvel album de Johnny Hallyday, de même que Paul Personne pour les musiques, mais rien n’est finalement retenu. Ce matériel sera la base de l’album Amicalement Blues, enregistré au Studio ICP à Bruxelles, qui sort le 12 novembre 2007. Une mini-tournée, qui passe entre autres par l’Olympia, suit en 2008. La fin de la tournée est annulée, Thiéfaine se faisant hospitaliser après un burn-out le 30 août, suite à dix ans de scène sans interruptions. Il en parle à l’émission « On est pas couchés » avec Laurent Ruquier le 19 mars 2011. L’album en gestation, Itinéraire d’un naufragé est alors abandonné.
En mars 2009, pour ses « un peu plus que trente ans de carrière », sort une compilation en trois CD (que Thiéfaine nomme Best-hier), Séquelles, comportant un titre inédit, « Annihilation », qui aurait dû faire partie de l’album Itinéraire d’un naufragé.
Son seizième album studio, Suppléments de mensonge — un CD ou un double vinyle — sort le 28 février 2011, réalisé par Jean-Louis Piérot et Edith Fambuena (Les Valentins), et se compose de dix nouvelles chansons, augmentées de deux titres issus d’Itinéraire d’un naufragé. Il est suivi d’une tournée baptisée Homo plebis ultimae tour, avec un concert à Paris-Bercy le 22 octobre 20112. Le CD contient un DVD d’une capture complète d’un concert donnée au Zénith de Nantes le 9 décembre 2011. Quelques jours auparavant, une deuxième version de l’album est sortie, avec trois chansons supplémentaires (« Modèle dégriffé », « L’amour est une névrose » et « Casino / Sexe et Tendritude »).
Bien que peu présent dans les grands médias, Hubert-Félix Thiéfaine connaît un succès relativement important depuis le début de sa carrière : ses albums sont pratiquement tous consacrés disques d’or et ses concerts font régulièrement le plein, grâce à la fidélité et l’attachement de son public. Il reçoit d’ailleurs le grand prix de la chanson française de la SACEM le 14 novembre 2011, alors que Suppléments de mensonge obtient à l’automne 2011 un disque de platine (pour deux cent cinquante mille ventes). Cet album est récompensé aux Victoires de la musique 2012 dans la catégorie Album de chansons. Il obtient également la Victoire du meilleur interprète masculin de l’année 2012.
Son dix-septième album studio, Stratégie de l’inespoir, réalisé en collaboration avec son fils Lucas, est sorti le 24 novembre 2014. Il est suivi d’une tournée baptisée VIXI tour XVII. Le 16 octobre 2015 sort une réédition de l’album avec un CD live inédit enregistré à La Maison de la Poésie à Paris le 9 juin 2015, ainsi qu’un bandeau noir collector en dentelle, le classique live de la tournée étant publié le 22 avril 2016. Le 18 novembre 2015, l’album Stratégie de l’inespoir reçoit le grand prix 2015 de l’Académie Charles-Cros dans la catégorie « Chanson ». La même année, il se produira en clôture du festival électro pop rock Les Aventuriers.
1978 : …tout corps vivant branché sur le secteur étant appelé à s’émouvoir…
1979 : Autorisation de délirer
1980 : De l’amour, de l’art ou du cochon
1981 : Dernières balises (avant mutation) 1982 : Soleil cherche futur
1984 : Alambic / Sortie Sud
1986 : Météo für nada
1988 : Eros über alles
1990 : Chroniques bluesymentales
1993 : Fragments d’hébétude
1996 : La Tentation du bonheur
1998 : Le Bonheur de la tentation
2001 : Défloration 13
2005 : Scandale mélancolique
2007 : Amicalement blues (en collaboration avec Paul Personne)
2011 : Suppléments de mensonge
2014 : Stratégie de l’inespoir
Voir sur YouTube : « THIEFAINE Exit To Chatagoune Goune Paris 85 » par alex ; Hubert Félix Thiéfaine – « La ruelle des morts » par thiefaineVEVO ; « Hubert-Felix Thiefaine – La Philosophie Du Chaos (Clip) »
Les Carpenters étaient un duo vocal et instrumental américain composé de Richard et Karen Carpenter, qui sont frère et sœur. Avec leur style musical agréable et doux, ils sont devenus l’un des groupe musical les plus vendus de tous les temps. Au cours de leur carrière de 14 ans, les Carpenters ont enregistré 11 albums, 31 singles, cinq émissions télévisées et une série télévisée de courte durée. Leur carrière s’est terminée en 1983 par la mort de Karen des suites d’une insuffisance cardiaque provoquée par des complications de l’anorexie. Une vaste couverture médiatique entourant les circonstances de son décès a permis de sensibiliser le public aux troubles de l’alimentation.
Le duo de pop mélodique a produit une série d’enregistrements à succès sur les charts américains classés au Top 40, et ils sont devenus le groupe Soft Rock le plus célèbre aux U.S.A. Les Carpenters ont obtenu trois singles n° 1 et cinq n° 2 sur le Billboard Hot 100 ainsi que quinze hits n° 1 sur dans les charts Americains. De plus, ils ont eu douze top 10 singles classés. À ce jour, les ventes individuelles cumulées d’albums et de singles des Carpenters dépassent les 100.000.000 d’exemplaires.
Richard Carpenter était la force créatrice derrière le son des Carpenters. Dans une période où la musique était dominée par le rock, ses harmonies n’étaient pas en phase avec les tendances du moment. Le son des Carpenters était riche et mélodique, dans la même veine que les harmonies de leurs contemporains The Beach Boys et The Mamas & the Papas, mais avec une plus grande plénitude et une belle orchestration. La plupart des arrangements de Richard étaient de style classique, avec l’utilisation fréquente d’instruments à cordes et occasionnellement des cuivres et des bois. Le travail de Richard avec Karen a été fortement influencé par la musique de Les Paul, qui mettait au premier plan la voix de son épouse et partenaire musicale Mary Ford. En utilisant des enregistrements multi-pistes, Richard a pu faire de même et c’était la voix de Karen qui rendait leurs chansons si reconnaissables.
La tessiture grave de la voix de Karen était chaleureuse et unique. Richard a organisé leur musique pour profiter des qualités de ce registre inférieur, même si la gamme vocale complète de Karen s’étendait sur trois octaves. Richard quant à lui est surtout connu pour avoir utilisé le piano électrique Wurlitzer, qu’il qualifiait de «chaleureux» et «magnifique». Il a également joué au piano à queue, à l’orgue Hammond, au synthétiseur et même au clavecin avec le groupe.
Karen initialement jouait de la batterie seulement, mais peu à peu, elle ne fit plus que chanter pour le groupe. La voix de Karen devint rapidement la pièce maîtresse des représentations du groupe, et l’exécution derrière son équipement de batterie ne permettant pas au public de la voir, il devint bientôt évident pour Richard et son manager qu’au fur et à mesure que la popularité du groupe augmentait, elle devait chanter à l’avant de la scène et cesser la batterie.
1946-1964 : L’enfance :
Les Carpenters sont natifs de New Haven, dans le Connecticut. Richard était un enfant tranquille qui passait la plupart de son temps dans la maison à écouter des disques et à jouer du piano. Karen, aimait faire du sport, y compris du softball avec les enfants du quartier, mais elle passait aussi beaucoup de temps à écouter de la musique.
En juin 1963, la famille Carpenter déménagea dans la banlieue de Los Angeles à Downey, en Californie. À l’automne 1964, Richard s’inscrivit au California State College à Long Beach et Karen à la Downey High School, où elle découvrit qu’elle avait du talent pour jouer de la batterie.
1965-1967 : The Richard Carpenter Trio :
En 1965, Karen pratiqua la batterie pendant un an, et Richard affina ses techniques de piano avec Pooler comme professeur. À la fin de 1965, Richard s’associa avec son camarade de classe et son ami Wes Jacobs, qui jouait au tuba. Avec sa sœur jouant de la batterie, les trois formèrent un trio de jazz.
Au milieu de 1966, le Richard Carpenter Trio s’inscrivit aux compétitions annuelle du Hollywood Bowl. Ils jouèrent une version instrumentale de « The Girl from Ipanema » et leur propre titre intitulé « Iced Tea ». Le trio remporta le concours le 24 juin 1966 et fut recruté par RCA Records. Ils enregistrèrent des chansons telles que « The Little Kning » des Beatles et « Strangers in the Night » de Frank Sinatra pour RCA. Un comité de RCA examina leurs enregistrements mais choisit de ne pas les produire, et le Richard Carpenter Trio quitta RCA. En 1991, vingt-cinq ans plus tard, deux de ces enregistrements ont été publiés dans le cadre d’un compilation de titres des Carpenters « From The Top ».
1967-1968 : Spectrum :
En 1967, Richard et Karen s’associent avec quatre autres musiciens étudiants de Long Beach State pour former un groupe appelé « Spectrum ». Le groupe jouait souvent au Whisky a Go Go. Le membre de Spectrum, John Bettis, travaillera avec les Carpenters jusqu’à la mort de Karen en 1983, et composera de nombreuses chansons avec Richard.
En 1968, Spectrum se dissout et Wes Jacobs du Richard Carpenter Trio rejoint l’Orchestre symphonique de Detroit. Richard et Karen reçoivent une offre de passage sur le programme de télévision Your All American College Show à la mi-1968. Leur performance du 22 juin 1968 était la première apparition télévisuelle de Richard et Karen, avec le contrebassiste Bill Sissoyev recruté pour cette occasion et leurs autres apparitions sur le spectacle en 1968. Pendant ce temps, Richard et Karen continuent à affiner leur métier et produisent des bandes de démonstration dans le garage de Joe Osborn, un bassiste qu’il connaissent. L’une d’eux est entendue par Herb Alpert, de A & M Records, qui est intrigué par la voix unique de Karen. Le copropriétaire A & M leur fait signer un contrat de production de disque.
Offering (1969) : Leur premier album, intitulé Offering, sort en octobre 1969 et présente un certain nombre de chansons que Richard a écrit ou coécrit pendant leur période Spectrum. « Ticket to Ride » a été publié en tant que single et est entré au hit parade, atteignant le 54ème rang sur le Billboard Hot 100. Cependant, après la percée subséquente des Carpenters, l’album a été reconditionnée et réédité internationalement sous le nom de Ticket to Ride et s’est mieux vendu.
Close to You (1970) : en dépit de la mauvaise réception de l’album initial des Carpenters, A & M les garde et leur a demandé d’écrire des chansons pour un deuxième album. Herb Alpert demande à Richard de reprendre une chanson Burt Bacharach / Hal David intitulée « (They Long to Be) Close to You ». La version des Carpenters sort en 45 tours. Le single fait ses débuts à la 56ème place. Au cours des cinq prochaines semaines, il devient N°1. « Close to You » et « We’ve Only Just Begun » deviendront des disques certifiés or par la RIAA et Close To You atteint la 175 place sur la liste des 500 meilleurs albums de tous les temps de Rolling Stone en 2003.
Une série de singles et d’albums à succès ont permis aux Carpenters de rester dans les charts au début des années 1970. Leur succès de 1971 « For All We Know » a été enregistré à l’origine en 1970 par Larry Meredith pour une scène de mariage dans le film Lovers and Other Strangers. En l’entendant au cinéma, Richard a vu son potentiel et l’a ensuite enregistré à l’automne 1970. La piste est devenue le troisième single certifié or des Carpenters. Le quatrième single d’or du duo, «Rainy Days and Mondays», est devenu le deuxième top single de Williams et Nichols avec les Carpenters, qui culmina au n ° 2 sur le Billboard Hot 100 concurrençant le « Too Late » de Carole King. « Superstar », écrit par Bonnie Bramlett et Leon Russell, est devenu le troisième numéro 2 du duo sur le Billboard Hot 100.
Carpenters (1971) : est sorti en 1971. Il est devenu l’un de leurs best-sellers, gagnant par quatre fois la certification platine, atteignant la 2ème place du Billboard’s album chart pendant deux semaines et restant sur le top 40 pendant 39 semaines. Il a permis aux Carpenters de remporter un Grammy Award, ainsi que trois nominations.
A Song for You (1972) : était le quatrième album, sorti le 13 juin 1972. Il contenait « Goodbye to Love », un original de Carpenter / Bettis avec un solo de guitare de Tony Peluso qui le distinguait de la plupart des chansons des Carpenters, devenant leur troisième single de 1972, culminant à la septième place. Peluso continua à travailler avec les Carpenters jusqu’à la fin du groupe en 1983. Une autre composition de Carpenter / Bettis, « Top of the World », était à l’origine destinée à être strictement un morceau de l’album, mais lorsque Lynn Anderson eut du succès avec la chanson au début de 1973, les Carpenters choisirent d’enregistrer leur propre version en 45 tours qui devint N°1 en 1973.
Now & Then (1973) : Le nom de cet album a été trouvé par Agnes Carpenter. Il contenait la chanson populaire « Sing » de Sesame Street et l’ambitieux « Yesterday Once More », ainsi qu’un hommage aux anciens tubes radio avec huit chansons à succès des décennies précédentes dans une imitation de programme radio des oldies. Tony Peluso, le guitariste des Carpenters qui a fait ses débuts sur l’album de 1972, A Song For You, imite un DJ de radio tout au long du Medley de la face B, qui comprend des chansons comme « The End of the World », « Dead Man’s Curve », » Johnny Angel « et » One Fine Day « . La version single est devenue le plus grand succès du groupe au Royaume-Uni, gardant la seconde place pendant deux semaines.
En 1974, les Charpentiers ont atteint un succès international important avec un remake de « Jambalaya (On the Bayou) » de Hank Williams. Elle a atteint le top 30 au Japon, et la 12ème place au Royaume-Uni.
La pochette de l’album LP présente une couverture cartonnée pliable en trois parties, montrant une vue panoramique de Karen et Richard Carpenter conduisant leur Ferrari Daytona devant la maison familiale sur Newville Avenue à Downey, en Californie. Richard vendit plus tard cette Ferrari rouge, mais en achètera une autre en 1995.)
En février 2008, les fans ont créé une campagne mondiale de sensibilisation à la démolition imminente de la maison « Now & Then » des Carpenters qui a été rendue célèbre grâce à la couverture de l’album et est devenu par la suite une destination touristique. Les propriétaires de la maison, les Parras, qui l’avaient acheté en 1997 à Richard Carpenter après le décès de sa mère en 1996, en avaient eu assez des fans qui se rendaient chez eux. La maison de cinq chambres avait été achetée par Karen et Richard pour leurs parents en 1970. C’était une annexe à la maison maintenant détruite dans laquelle Karen s’est effondrée de la crise cardiaque qui l’a emportée en 1983.
The Singles : 1969-1973 (1974) : Les Carpenters n’ont pas enregistré de nouvel album en 1974. Le groupe avait beaucoup voyagé et les directeurs étaient épuisés. Au cours de cette période, le duo a publié un seul Hot 100 single, une composition de Paul Williams / Roger Nichols intitulée « I Won’t Last a Day Without You » tiré de leur LP de 1972 A Song for You. En mars 1974, ce single est devenue la cinquième et dernière sélection d’un nouveau projet d’album. Mais à la place de ce nouvel album pour 1974, leur première compilation a été lancée, mettant en vedette de nouveaux remix de leurs singles à succès précédents, certains avec une ligne musicale nouvellement enregistrée. Cette compilation est intitulée The Singles: 1969-1973. Elle est devenue l’une des meilleures vente de la décennie, avec plus de 7 millions d’exemplaires écoulés rien qu’aux États-Unis.
Horizon (1975) : Les Carpenters ont eu beaucoup de succès avec un remake des Marvelettes de chez Motown datant de 1961, « Please Mr. Postman ». Sorti à la fin de 1974, la chanson a atteint le n ° 1 sur le Billboard Hot 100 en janvier 1975, devenant le troisième et dernier numéro 1 en single du duo. La composition de Carpenter / Bettis « Only Yesterday » a suivi, atteignant la 4ème place.
Les deux singles sont apparus dans leur 1975 LP Horizon, qui comprenait également « Desperado » de Eagles et « Solitaire » de Neil Sedaka, qui est devenu un succès modéré pour le duo cette année. Horizon a été certifié platine. Les Carpenters ont été parmi les premiers américains à produire des vidéos musicales pour promouvoir leurs disques. Au début de 1975, ils ont filmé un clip de « Please Mr. Postman » à Disneyland ainsi que « Only Yesterday » aux Huntington Gardens.
A Kind of Hush (1976) : sorti le 11 juin 1976, est devenu disque d’or. Le plus grand pop single du duo cette année là était une reprise de Herman’s Hermits « There’s a Kind of Hush (All Over the World) », qui atteignit la 15ème place sur le Billboard Hot 100. « I Need to Be in Love », (la chanson préférée de Karen) atteindra elle, la 25ème place sur le Billboard Hot 100.
Passage (1977) : La folie des discothèques était en plein essor en 1977, et les artistes comme les Carpenters n’avaient que peu de passage à l’antenne des radios et des télévisions. Leur album expérimental, Passage, publié en 1977, a tenté d’élargir leur audience en s’aventurant dans d’autres genres musicaux. L’album présentait un mélange improbable de Jazz fusion (« B’wana She No Home »), de calypso (« Man Smart, Woman Smarter ») et de Ballades orchestrées (« I Just Fall in Love Again », « Two Sides »). Ils contenait les hits, « All You Get from Love Is a Love Song », « Sweet, Sweet Smile », et « Calling Occupants of Interplanetary Craft ».
The Singles: 1974-1978 (1978) : Au lieu d’un nouvel album pour 1978, une deuxième compilation, The Singles: 1974-1978, fut diffusée au Royaume-Uni. Aux États-Unis, leur premier album de Noël, Christmas Portrait, devint un favori saisonnier, propulsant Karen et Richard au statut platine. Il fut bientôt suivi par The Carpenters: A Christmas Portrait, une émission télévisée diffusée le 19 décembre 1978.
Le 4 février 1983, Karen décède à l’âge de 33 ans. Le 12 octobre 1983, les Carpenters reçoivent une étoile sur le Hollywood Walk of Fame, à quelques mètres du Dolby Theatre. Richard et ses parents, Harold et Agnes Carpenter assistent à l’inauguration, ainsi que de nombreux fans.
Discographie :
Offering (1969) réédité sous le nom Ticket to Ride
Close to You (1970)
Carpenters (1971)
A Song for You (1972) Now & Then (1973)
Horizon (1975)
A Kind of Hush (1976)
Passage (1977)
Christmas Portrait (1978)
Made in America (1981)
Voice of the Heart (1983)
An Old-Fashioned Christmas (1984)
Lovelines (1989)
As Time Goes By (2003)
Voir sur YouTube : « Carpenters – Yesterday Once More( ORIGINAL VIDEO).mp4 » par DAT HG ; « The Carpenters- Top Of The World(HD/HQ) » par XcmNear ; « Carpenters – Only Yesterday » par CarpentersVEVO ; « The Carpenters – Please Mr Postman [1978] » par Yrrah0015 ; « Carpenters There’s A Kind Of Hush » par Emerson Carlos