Karatekas and Co est une série télévisée française en six épisodes de 80 minutes (le septième n’ayant jamais été diffusé), réalisée par Edmond Tyborowski et scénarisée par Henri VIARD et José RUBERY. Diffusée à partir du 30 juillet 1973, la série fut l’une des dernières fictions de l’ORTF à être diffusée en noir et blanc. Elle n’est jamais sortie en VHS ou DVD. Il est amusant de noter que Jean Marais, le personnage principal de la série, tourna à l’âge de 60 ans alors qu’il n’avait jamais pratiqué de sa vie le Karaté.
Cinq personnages, parmi lesquels la jolie Diana (Anna GAEL), tous venus de divers services, se sont réunis pour former le Karatékas, une agence spécialisée dans la pratique de l’activisme pacifiste. L’équipe est dirigée par L’Empereur (Jean Marais), un homme cultivé, officiellement conservateur en chef du Musée Guimet mais aussi ancien agent diplomatique spécial en Extrême-Orient. A l’occasion, l’Empereur reprend du service quand la cause lui parait bonne et cela va l’entraîner dans six aventures. Avant chaque enquête, le groupe écoute le rapport de leur chef et ensemble ils font un entrainement de karaté, car en tant que pacifistes, c’est leur seule arme pour se défendre.
Episode N°1 : La Couronne d’Attila : Après une interview à la télévision, l’Empereur s’apprête à partir en vacances avec sa femme et ses deux enfants. C’est alors qu’il reçoit la visite d’Eleonor Freeman, une éminente personnalité scientifique de renommée mondiale. Elle vient solliciter le concours de l’Empereur et lui demander de reprendre son activité d’agent secret pour s’intégrer à une mission archéologique. Cette mission opère des fouilles dans une région de grottes du Sud-Est de la France. Son but officiel est de découvrir la couronne d’Attila, enfouie, au XIeme siècle, dans un aven du haut Gard. Les fouilles sont dirigées par un mystérieux personnage, Shandrah Goor, criminel et terroriste international. L’Empereur accepte de s’occuper de cette affaire …
Voir sur YouTube : Episode N°1 : La Couronne d’Attila par Achives INA.
Loubressac, un petit village du Lot, se meurt faute d’habitants. Seul le tourisme peut sauver la région de sa lente agonie. Mais entre Julien Michalon (Jean Lefebvre) le patron du café-épicerie, Arsène Cahuzac (Henri Guybet) le fossoyeur, Michel Peloux (Michel Galabru) l’instituteur, Paul Campana (Bruno Pradal) le garagiste et Adrien Perrolas (Paul Préboist) le cultivateur, les avis divergent. Et voilà qu’arrive une tribu de Hippies érotomanes avec à leur tête Charles (Charles Southwood), un américain que la châtelaine (Renée Saint-Cyr) à autorisé à bivouaquer sur son domaine, autorisation d’autant plus facilement obtenue que la comtesse veut éviter le retrour de son ancien locataire un truand juste sorti de prison prénommé Gérard (André Pousse). Jusqu’au jour où l’on assassine le régisseur de la châtelaine dont le cadavre est retrouvé dans la carrière… Les beatniks sont alors les coupables tout désignés. Pourtant Paul n’en est pas convaincu ; il entraine ses amis Julien, Arsène, Adrien et Michel sur la piste d’indices troublants. Et ce n’est pas sans danger…
Le Livre :
Le film sorti en 1973 et réalisé par Georges Lautner, est adapté du roman “La nuit des grands chiens malades”, paru en 1972. écrit par A. D. G. (Alain Dreux Gallou) qui fut, pendant une dizaine d’années, l’un des auteurs-phares de la Série noire aux éditions Gallimard. Ce roman plein d’humour et de truculence est truffé de mots en patois berrichon :
“Nous, bien sûr qu’on est berrichons, d’entre Châteauroux et Bourges, on n’a pas la grosse cote auprès des Parisiens: qu’on serait lourds, méfiants, un peu retardés pour tout dire, pleins de croyances obscures. Seulement, on a quand même la télévision, et les Hippizes, on sait ce que c’est, des jeunes qui se droguent et qui prêtent leurs femmes à tout le monde. Alors quand on les a vus débarquer, dix, douze, sans compter les gniards, et planter leur tente à la “Grand’Côte”, là, notre sang n’a fait qu’un tour”.
Le tournage :
Le tournage du film s’est déroulé dans le village de Loubressac, dans le département du Lot. Dans “Quelques Messieurs Trop Tranquilles” Georges Lautner fait un clin d’œil à l’un de ses films précédent, “Ne nous fâchons pas” : le titre du film apparaît dans un panneau tournant lors de la scène de la fusillade entre le personnage d’André Pousse et ses deux complices, et le personnage de Jean Lefebvre a dans les deux films le nom de « Michalon ». Il fait aussi un clin d’oeil aux “Tontons Flingeurs” lors des scènes de fusillade avec l’arrivée de la comtesse ou la musique faite par les stalactites. Le château de la Comtesse est le château de Belcastel, situé à 30 km de Loubressac sur la commune de Lacave, dans le département du Lot. Les obsèques de Martin ont été tournées à Carennac, village proche de Loubressac. L’épicerie buvette de Michalon existait déjà, mais le garage de Campana a été construit spécialement pour le film, sur la place du village. La scène finale du film se déroule dans les Grottes de Cougnac. Boby Lapointe devait jouer un aubergiste dans le film, mais il meurt en juillet 1972, et son personnage est retiré du scenario.
Voir sur YouTube : “Quelques messieurs trop tranquilles de Georges Lautner (1972) #MrCinéma 104” par Cinémannonce
La Simca 1000 (1961-1980) symbolise le dynamisme commercial d’une firme qui s’était hissé à la seconde place des constructeurs français et relève d’une conception totalement inédite dans l’histoire de Simca. Entrant en concurrence avec la Renault Dauphine, elle relevait d’une architecture comparable, son moteur étant notamment placé en porte-à-faux à l’arrière. Étroitement inspirée de la Chevrolet Corvair, sa carrosserie tout en angles vifs garantissait une bonne habitabilité pour quatre passagers adultes. Proposée à un prix compétitif, la Simca 1000 occupera rapidement une place enviable sur le marché des 5 CV françaises, mais elle devra compter dès 1962 avec la concurrence directe de la nouvelle Renault 8 d’une définition semblable.
Des versions plus “musclées” à partir de 1963 :
Au fil des ans, la plus petite des Simca va évoluer en profondeur tout en donnant naissance à une gamme de modèles pléthoriques incluant un très élégant coupé carrossé par Bertone. Accessoirement, ce modèle à vocation populaire intéressera le célèbre Carlo Abarth, qui en tirera une petite série passablement transformée sous l’appellation Simca Abarth 1150. Une variante 1300 GT carrossée en berlinette en sera même dérivée, destinée à un usage essentiellement sportif.
Les versions Rallye (1970-80) :
Sous la pression de la concurrence (notamment la R8) il fallut muscler la Simca 1000. La Simca 1000 Rallye ne fut qu’une étape car la mécanique restait celle de la 1000 Special de base (1118 cm3 et 49 ch). La montée en puissance commença vraiment avec la Rallye 1 de janvier 1972. Cette fois, il s’agissait de fournir aux jeunes pilotes une voiture économique et performante. La grande innovation se situait sous le capot avec un moteur porté à 1300 cm3 et 62 ch. L’évolution allait culminer avec la Rallye 2 du Salon de 1972.
Le Simca Racing Team (RST):
Entre temps, et pour soutenir l’image sportive de Simca, la firme avait créé le challenge Simca en 1969 puis le Simca Racing Team regroupant les clubs de sportifs utilisateurs de Simca. La Rallye 2 allait constituer leur cheval de bataille. Avec une suspension durcie et quatre freins à disques, la Rallye 2 devint une très amusante voiture de circuit développant 86 ch. En décembre 1977, la Rallye 3 poussée à 103 ch et produite à 1000 exemplaires terminait brillamment l’histoire des Simca 1000 dont la production cessa en 1980.
Né en 1947 en Angleterre, Elton John s’intéresse très tôt à la musique et devient rapidement un enfant prodige du piano. Tout en travaillant comme coursier dans une maison d’édition, il commence un peu plus tard à jouer le soir dans les clubs, puis à travailler avec divers groupes dont celui de Long John Baldry. Elton John rencontre ensuite Bernie Taupin, et ils s’associent pour écrire des chansons, Elton John mettant en musique les textes de Bernie. Ils enregistrent enfin un premier album prometteur, Empty Sky (1969), avant de s’adjoindre Gus Dugeon et Paul Buckmaster, respectivement producteur et arrangeur. L’arrivée de ces deux hommes prestigieux permet à Elton John la réalisation de deux autres disques plus à la hauteur de ses ambitions : Elton John (1970) et Thumbleweed Connections (1970). C’est le commencement de la réussite, grâce à la chanson “Your Song”, qui s’inscrit rapidement dans les classements anglais, puis américains, en 1970. Le succès grandira ensuite progressivement au fil des albums et des concerts, pour atteindre, en 1975, les sommets des ventes de disques. En France, il faudra attendre les albums Blue Moves (1976) et surtout A Single Man (1978), pour qu’Elton John sorte enfin de l’anonymat.
En plus de cinquante ans de carrière, Elton John a vendu plus de 300 millions de disques. En 1993, il bat le record d’Elvis Presley en installant un nouveau single au top 40 US pour la 24e année consécutive (record maintenu jusqu’en 1999, 30e année consécutive avec un single au top 40 US avec “Written in the stars” en duo avec Lean Rimes pour sa comédie musicale Aïda).
En 1997, sa chanson “Candle in the wind” devient le single le plus vendu depuis la création des hit-parades, avec 33 millions d’exemplaires écoulés. En 2008, il est classé comme l’artiste solo masculin ayant eu le plus de succès dans le classement du magazine Billboard depuis sa création : Hot 100 Top All-Time Artists avec 56 singles inscrits au Top 40, 27 au Top 10, quatre no 2, et neuf no 18. Il s’est produit plus de 4000 fois en concert dans un total de plus de 80 pays.
Quelques albums remarquables :
Honky Château (1972) : Enregistré avec l’aide du groupe qu’il gardera de nombreuses années, cet album est celui qui pose définitivement les bases de l’art d’Elton John : une musique largement dominée par l’omniprésence du piano, qui soutient de complexes mélodies travaillées avec soin. La voix d’Elton John vient délicatement se poser sur des arrangements subtils (“Rocket Man”, “Mellow”), mais s’envole parfois sur des rythmes plus rapides et funky, au swing plus léger (“Honky Cat”, “Hercules”).
Goodbye Yellow Brick Road (1973) : Cet album est le chef d’œuvre du chanteur. Tout au long de ses titres, Elton John y développe à l’extrême un style unique à la limite du rock et de la variété. On a cru un moment que le secret de la réussite d’Elton John résidait dans la somptuosité de la production et des arrangements. En vain. Lorsqu’il les a joué sur scène à Paris, seul avec son piano, on a pu se rendre compte que “Candle in The Wind”, “Bernie and The Jets” ou “Saturday Night is Alright for Fishing” étaient de véritables monuments de chaleur et de tendresse venus tout droit du cœur de ce personnage attachant.
Blue Moves (1976) : Elton John est au sommet de sa carrière lorsqu’il sort ce double album d’un éclectisme rare. C’est l’un des albums préférés du chanteur, qui pensa arrêter sa carrière avec celui-ci : après un rythme effréné d’enregistrements (12 albums en 5 ans) et de tournées mondiales, Elton John annonça qu’il s’agissait de son dernier album. Il retourna finalement en studio deux ans plus tard. Sans aucun doute l’un de ses chefs-d’œuvre, c’est aussi l’un des albums préférés des fans, et le second double album après Goodbye Yellow Brick Road. On y trouve des instrumentaux et des morceau allant du rock progressif au jazz, en passant par le gospel. C’est également l’un des albums les plus sombres d’Elton John, et qui, malgré son succès jamais démenti, ne contient qu’un seul tube planétaire : “Sorry Seems To Be The Hardest Word”.
A Single Man (1978) : Harassée par le rythme effréné des enregistrements et des tournées mondiales, la star déclare alors vouloir mettre fin à sa carrière. Mais, deux ans plus tard, Elton John retourne en studio (sans son parolier Bernie Taupin, remplacé par Gary Osborne, et sans son producteur fétiche, Gus Dudgeon) et sort l’album A Single Man. Celui-ci contient deux singles à succès : “Part-Time Love” et le morceau instrumental “Song For Guy”. L’album occupe une place ambiguë dans la discographie de la star britannique puisqu’il est situé entre Blue Moves, souvent considéré comme le dernier opus de l’âge d’or d’Elton John, et l’album disco Victim of Love, annonciateur d’années 1980 inégales.
Too Low for Zero (1983) : Cet album célèbre le retour de Bernie Taupin pour l’écriture de toutes les paroles, collaboration interrompue après Blue Moves (1976). Elton John marque également son retour après une période difficile et peu productive, répondant aux critiques avec la chanson “I’m Still Standing”. Très marqué par le son prédominant des claviers, Too Low For Zero renferme quatre singles : “I’m Still Standing”,” I Guess That’s Why They Call It the Blues”, “Kiss the Bride” ainsi que le titre éponyme.
Discographie :
1969 : Empty Sky
1970 : Elton John
1970 : Tumbleweed Connection
1971 : Madman Across the Water
1972 : Honky Château
1973 : Don’t Shoot Me I’m Only the Piano Player 1973 : Goodbye Yellow Brick Road
1974 : Caribou
1975 : Captain Fantastic and the Brown Dirt Cowboy
1975 : Rock of the Westies
1976 : Blue Moves
1978 : A Single Man
1979 : Victim of Love
1980 : 21 at 33
1981 : The Fox
1982 : Jump Up!
1983 : Too Low for Zero
1984 : Breaking Hearts
1985 : Ice on Fire
1986 : Leather Jackets
1988 : Reg Strikes Back
1989 : Sleeping with the Past
1992 : The One
1993 : Duets
1995 : Made in England
1997 : The Big Picture
2000 : The Road to El Dorado
2001 : Songs from the West Coast
2004 : Peachtree Road
2006 : The Captain and the Kid
2010 : The Union (avec Leon Russell)
2013 : The Diving Board
2016 : Wonderful Crazy Nigh
Voir sur YouTube : “Elton John – Goodbye Yellow Brick Road (1973)” par silksashbash ; “Elton John – Rocket Man (Official Music Video)” ; “Elton John – I’m Still Standing” ; “Elton John – Don’t Go Breaking My Heart (with Kiki Dee)” ; “Elton John – Nikita” ; “Elton John – Sacrifice” par Elton John.
Dans les années 60, l’image de marque d’Opel n’avait strictement rien d’alléchant pour un conducteur un tant soit peu sportif : ce fut le coupé GT qui amena un premier rajeunissement à Rüsselsheim. Présenté d’abord sous forme de prototype au Salon de Francfort de 1965, il n’entra en production qu’en 1968.
Une technique conventionnelle mais soignée:
Avec son moteur avant, ses roues arrière motrices, son essieu arrière rigide et son ressort à lame à l’avant, la GT n’innovait certes pas. Pourtant, à l’examen, le moteur reculé en arrière des roues apportait une excellente répartition des masses ; l’essieu arrière rigide était très bien maintenu (jambe de force, barre Panhard, barre stabilisatrice et excellents amortisseurs à gaz) ; enfin des triangles superposés et une barre anti-roulis assuraient aussi un bon guidage à l’avant. La technique était donc conventionnelle mais soignée. Elle était équipée d’un système de freinage assisté, à disques à l’avant et à tambours à l’arrière. La direction était sans assistance. Les phares étaient rétractables. L’Opel GT n’avait pas de coffre, mais un espace de rangement uniquement accessible par l’intérieur derrière les sièges et séparé de l’habitacle par une toile tendue. C’est également par là qu’on accédait à la roue de secours et à la trousse à outils. Son habitacle était quand même assez grand pour une voiture de cette taille.
Une bonne GT :
La carrosserie de la GT était construite en France : emboutissage et montage chez Chausson, finitions chez Brissonneau & Lotz avant d’être expédiée à Bochum en Allemagne pour l’assemblage final. Sur bon revêtement (car sur routes déformées l’essieu arrière trouvait vite ses limites), elle était fort agréable à conduire car très équilibrée et neutre, stable en ligne droite comme en courbe rapide : de très bonnes prestations donc pour un prix dépassant à peine 20.000 Francs en 1970. Opel construisit 103.463 GT, dont 3573 à moteur 1100 cm3, non vendus en France.
Caractéristiques Techniques :
Moteurs : 1 078 cm3, 59 ch et 1 897 cm3, 88 ch ; Position du moteur : Avant longitudinal ; Cylindrée : de 1 078 cm3 à 1 897 cm3 ; Puissance maximale : De 59 à 88 ch DIN (de 44 à 65,6 kW). Transmission : Propulsion ; Boîte de vitesses : manuelle, 4 vitesses. Poids et performances : Poids à vide : De 870 à 970 kg ; Vitesse maximale : De 157 à 187 km/h ; Accélération : 0 à 100 km/h en 17,70s (1 100 cm3) ou 11s (1 900 cm3). Châssis – Carrosserie : Coupé à toit rigide Suspensions : AV : Indépendante à lames transversales et à bras triangulaires ; AR : Essieu avec ressort hélicoïdal. Direction : À crémaillère. Freins : AV : Disques ; AR : Tambours. Dimensions : Longueur : 4113 mm ; Largeur : 1580 mm ; Hauteur : 1225 mm ; Empattement : 2431 mm ; Voies AV/AR : 1254 mm / 1278 mm.
Prix de vente en 1970 : 20.805 F soit 23.481 € avec 640% d’inflation.