Film – Matrix (1999)

Matrix est un film de science-fiction écrit et réalisé en 1999 par les sœurs Wachowskis, avec Keanu Reeves, Laurence Fishburne, Carrie-Anne Moss, Hugo Weaving et Joe Pantoliano. Il décrit un futur dystopique dans lequel le monde perçu par la plupart des humains est en fait une réalité simulée appelée «matrice», créée par des machines intelligentes pour soumettre la population humaine, tandis que la chaleur et l’activité électrique de leur corps sont utilisées comme source d’énergie. Le programmeur informatique Neo (Keanu Reeves) apprend cette vérité en étant contacté par ce qu’il pense être un groupe de hackers avec à leur tête Morpheus (Laurence Fishburne). Mais ils lui font vite découvrir que son univers quotidien est un monde virtuel dans lequel les êtres humains sont gardés sous contrôle. Morpheus pense que Neo est l’Élu et il l’entraîne dans une rébellion contre les machines.

Matrix est sorti aux États-Unis le 31 mars 1999 et a rapporté plus de 460 millions de dollars dans le monde entier. Il a été bien reçu par les critiques et a remporté de nombreuses récompences (BAFTA Awards et Saturn Awards). Les critiques ont fait l’éloge de Matrix pour ses effets visuels, sa cinématographie et sa valeur de divertissement novateurs. Les prémisses du film furent à la fois critiquées pour être dérivées des travaux de science-fiction précédents et louées pour être intrigantes. L’action polarisa également les critiques, certains la décrivant comme impressionnante, mais d’autres la rejetant comme une distraction banale inspirée d’une idée inintéressante. Le succès du film a conduit à la sortie de deux longs métrages, écrits et réalisés par les Wachowskis:  Matrix Reloaded et Matrix Revolutions.

Les sources littéraires du film :

Le film est un exemple du sous-genre cyberpunk. Il contient de nombreuses références à des idées philosophiques et religieuses et rend particulièrement hommage à des œuvres telles que l’Allégorie de la Caverne de Platon, Simulacres et Simulation de Jean Baudrillard et Les aventures d’Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll. Dans les années soixante, plusieurs grands romanciers de science-fiction s’étaient déjà interrogés sur la réalité et sa représentation par des simulacres, comme Philip K. Dick dans Simulacres (1964) et dans certains de ses romans précurseurs, L’œil dans le ciel (1957) et Le Temps désarticulé (1959), ainsi que Daniel F. Galouye avec Simulacron 3.

Mais alors que dans Matrix, les humains sont réels, seul leur cerveau étant branché sur le simulateur, dans Simulacron 3 de Galouye, les humains eux-mêmes sont entièrement simulés (cette idée est reprise dans le film Passé virtuel). Cependant, les opérateurs de la machine effectuant la simulation finissent par avoir des doutes sur le réalité de leur propre monde, dans une mise en abyme vertigineuse. Dans son roman Simulacre, qui présente une société futuriste et totalitaire dominée par une matriarche, Nicole, Dick lui, a imaginé des mondes simulés par des décors et des manipulations psychiques, au service de forces politiques.

Le sujet de la simulation a dépassé le cadre de la science-fiction pour susciter des interrogations philosophiques, voire physiques, sur la réalité du monde dans lequel nous vivons. Se pose alors la question de savoir s’il est possible ou non de détecter que nous vivons dans une simulation : c’est l’hypothèse de simulation.

Voir sur YouTube : “Matrix – La pilule rouge” par Aleste404

Youngtimer – Ferrari 360 Modena (1999-2005)

La Ferrari 360 Modena (du nom de la ville natale d’Enzo Ferrari, le créateur de la marque) succéda en 1999 à la Ferrari F355. Le désign était signé par Pininfarina et la carrosserie par Scaglietti. Pour la première fois chez Ferrari, la carrosserie fut intégralement réalisée en aluminium, ce qui certes augmenta son coût, mais permit de limiter son poids à 1300 kg.

Électronique, habitabilité et puissance :

La 360 Modena fait la part belle à l’électronique qui devient de plus en plus présente dans les Ferrari à partir de 2000 : aide à la conduite, commande de boîte, sécurité. Elle propose aussi un amortissement piloté qui permet de modifier le réglage de la suspension. Les dimensions et l’habitabilité sont en hausse par rapport à son aînée, tout comme d’ailleurs le nombre de chevaux et les performances.

Un moteur V8 à 40 soupapes :

La Ferrari 360 Modena est équipée d’un moteur V8 à 90° en position centrale arrière d’une puissance de 400 ch à 8 500 tr/min. Comme sur la F355, ce moteur comporte cinq soupapes par cylindres. Une boîte de vitesses héritée des Formule 1 disponible en option, avec ses palettes au volant, permet de passer les vitesses très rapidement, notamment si elle est réglée en mode sport. Un bouton permet de démultiplier la direction assistée et de rendre celle-ci encore plus agréable à l’usage. L’entretient est beaucoup plus facile que sur une F355, avec notamment un moteur plus accessible et un pourcentage d’usure de l’embrayage contrôlable chez Ferrari. Les courroies sont à changer tous les 3 ans pour moins de 3000€.

Caractéristiques Techniques : 

Moteur : V8 à 90°, 3,6 L, 40 soupapes, position longitudinale arrière ; Cylindrée : 3586 cm3 ; Puissance maximale : 400 ch à 8500 tr/min.
Transmission : Propulsion ; Boîte de vitesses : Manuelle ou robotisée F1 6 rapports.
Poids et performances : Poids à vide : 1390 kg ; Vitesse maximale : 295 km/h ; Accélération : 0 à 100 km/h en 5,3 s.
Consommation mixte : 17,1 L/100 km.
Carrosserie : Coupé ou Spider 2 portes.
Freins : Disques ventilés AV/AR.
Dimensions : Longueur : 4477 mm ; Largeur : 1922 mm ; Hauteur : 1214 mm ; Empattement : 2600 mm.

Prix du modèle neuf en 2001 : 137.000 €.

Prix actuel d’occasion : à partir de 49.000 €.

Album – Santana – Supernatural (1999)

Né au Mexique en 1947, puis émigré aux U.S.A. en 1965, ce guitariste, compositeur et chanteur américain commence à faire parler de lui à San Francisco, durant la période Hippie. Il enregistre à partir de 1969, année où il apparaît au festival de Woodstock qui le révèlera au monde entier.  Ses premiers albums qui contiennent de nombreuses percussions et des textes en espagnol sont très marqués par le feeling sud-américain. Après trois brillantes réussites dans cette veine, Carlos Santana refond son groupe et se convertit à l’hindouïsme, conseillé par son ami John McLaughlin. Il devient le disciple du guru indien Sri Chinmoy de 1972 à 1981, qui lui donne le nom sanskrit « Devadip » (œil de dieu). Son inspiration change alors et devient plus ésotérique, plus profonde. Les albums “Caravansraï” et “Love, Devotion, Surrender”, enregistrés avec John McLaughlin attestent de ce revirement. Par la suite, il produit régulièrement des disques bien faits où se retrouvent diverses influences : Salsa, rock, jazz, spirituelles et même disco.

Dans les années 1980 et 1990 Carlos Santana connait une perte de vitesse pour ce qui est de sa créativité musicale. Durant cette époque, il fait encore avec son groupe des concerts mémorables qui attirent toujours autant de monde. On croit alors que Santana est en manque d’inspiration et est éclipsé par les nouvelles générations. Mais en 1999, Santana renoue avec le succès avec la sortie de son album “Supernatural”, récompensé par 9 Grammy Awards.

Depuis plus de quarante ans et presque autant d’albums plus tard, Santana a vendu plus de 100 millions de disques et conquis plus de 100 millions de fans à travers le monde. En 1998, le groupe a été introduit au Rock and Roll Hall of Fame. Corazón sorti le 6 mai 2014, est une collaboration avec les plus grands noms de la musique latine, dont Gloria Estefan, Fabulosos Cadillacs, Soledad, Wayne Shorter… L’album a été certifié Double Platine aux États-Unis et a été l’album de musique latine le plus vendu aux U.S.A. pendant six semaines consécutives.

Quelques albums remarquables : 

Abraxas (1970) : Un grand moment dans la période Latino-Américaine de Santana. Le guitariste est ici accompagné de sa première formation, où l’on remarque surtout Gregg Rollie au claviers et Mike Shrieve à la batterie, ainsi qu’une impressionnante section percussions. Les morceaux de choix de cet album ont pris la dimension de classiques, toujours joués dans les concerts du groupe : “Black Magic Woman” de Peter Green, “Oye Como Va” de Tito Puente et la fameuse “Samba Pa Ti” de Carlos Santana lui-même.

Inner Secrets (1978) : Inner Secrets marque le commencement d’une deuxième phase dans la carrière de Santana, durant laquelle il s’éloigne de la fusion rock, jazz, rock et blues chantés en espagnol qui ont marqué la première partie de sa carrière, pour s’orienter vers des sonorités plus rock. Autre changement de personnel pour Santana, le claviériste Tom Coster qui avait remplacé Gregg Rollie depuis l’album Welcome de 1973 et ayant déjà joué le piano électrique sur un morceau de Caravanserai en 1972 a quitté le groupe et est remplacé par Chris Rhyne. Le guitariste Chris Solberg se joint au groupe et David Margen est toujours présent à la basse.

Beyond Appearances (1985) : L’album atteignit la 50ème place au Billboard 200 ; un titre, “Say It Again”, atteignit la 46e place du Billboard Hot 100. Autre succès : “I’m the One Who Loves You” très programmé sur les radios. L’album fut réalisé en sept mois par Carlos Santana et une formation complètement remaniée. Produit par Val Garay dans un style caractéristique des années 1980, il comporte beaucoup de synthétiseur et de boîte à rythmes. Curieusement, il y a les deux Chester Thompson sur le même album, le premier Chester D. est claviériste et l’autre Chester Cortez est batteur, connut aussi pour accompagner Phil Collins et Genesis en concert.

Supernatural (1999) : L’album, conçu par Clive Davis et Pete Ganbarg, a été un succès mondial majeur, finissant par se vendre à plus de 30 millions d’exemplaires. C’est l’album le plus réussi de Santana, atteignant la première place dans dix pays, dont les États-Unis. Il s’agit aussi de l’album le plus vendu par un artiste ayant déjà été intronisé au Rock and Roll Hall of Fame avant sa sortie et le deuxième album le plus vendu derrière l’album compilation “1” des Beatles.

L’album a été 15 fois disque de platine, il a reçu 9 Grammy Awards dont celui de l’album de l’année. Il comprenait le single “Smooth”, avec Rob Thomas, le chanteur de Matchbox Twenty au chant, qui fut numéro un sur le Billboard Hot 100 pendant 12 semaines. Le single suivant, “Maria Maria”, fut aussi numéro un pendant 10 semaines. Santana et Rob Thomas ont remporté trois Grammy Awards pour leur collaboration sur la chanson «Smooth» tandis que Santana et Everlast en ont remporté une autre pour la chanson «Put Your Lights On». Santana a également remporté un Grammy pour “Maria Maria”. Carlos Santana est devenu le premier hispanophone à remporter le prix du disque de l’année, tandis que le prix Grammy de l’album de l’année a été décerné à Clive Davis. Parmi les autres artistes invités figurent Eric Clapton, Eagle-Eye Cherry, Lauryn Hill, Dave Matthews, Maná, KC Porter et Cee-Lo Green.

Shaman (2002) : Shaman est le dix-huitième album studio de Santana et il fit ses débuts à la première place sur le Billboard 200 avec des ventes de première semaine de l’ordre de 300.000 exemplaires. Depuis, il a été certifié Double Platine par la RIAA.

Le premier single de l’album était “The Game of Love”, mettant en vedette Michelle Branch. “Why Do not You & I”, mettant en vedette Chad Kroeger de Nickelback, a également été réenregistré en tant que single en 2003, avec Alex Band du groupe The Calling. Comme l’album précédent, Supernatural, Shaman présentait divers artistes célèbres de rock, de hip-hop et de pop, ainsi que la vedette d’opéra espagnole, Plácido Domingo. L’album est à ce jour le plus long disque de Santana.

Le premier single sorti, “The Game of Love”, avec Michelle Branch, a atteint la cinquième place du Billboard Hot 100 aux Etats-Unis, le 16ème rang au Royaume-Uni et le 21ème rang en Australie. Une nouvelle version de “Why Do not & I” avec des voix d’Alex Band a atteint la 8ème place du Billboard Hot 100.

Discographie : 

1969 : Santana
1970 : Abraxas
1971 : Santana III
1972 : Caravanseraï
1973 : Welcome
1974 : Borboletta
1976 : Festival
1976 : Amigos
1977 : Moonflower – Studio & Live
1978 : Inner Secrets
1979 : Marathon
1981 : Zebop!
1982 : Shangó
1985 : Beyond Appearances
1987 : Freedom
1988 : Viva Santana !
1990 : Spirits Dancing in the Flesh
1992 : Milagro
1993 : Santana Jam
1995 : Dance of the Rainbow Serpent
1996 : MCMLXVIII
1999 : Supernatural
2001 : Carlos Santana, Divine Light
2002 : Shaman
2003 : Ceremony
2004 : Food For Thought
2005 : All That I Am
2012 : Shape Shifter
2014 : Corazón
2016 : Santana IV

Voir sur YouTube : “Santana – Put Your Lights On ft. Everlast” ; “Santana – Corazon Espinado ft. Mana” ; “Santana – The Game Of Love ft. Michelle Branch” ; “Santana – I’m the One Who Loves You” ; Santana – Why Don’t You & I ft. Alex Band et “Santana – Smooth ft. Rob Thomas” par SantanaVEVO

Youngtimer – Volkswagen New Beetle (1998-2011)

La Volkswagen New Beetle, qui fut commercialisée de 1998 à 2011, remplaça la Coccinelle produite de 1938 à 2003. En janvier 1994, VW présenta le “Concept One” au salon de Détroit, précurseur de la New Beetle. Le Concept 1 souleva un enthousiasme tel, que le succès fut instantané et la presse spécialisée en fit ses gros titres. Les concessionnaires VW américains réclamèrent alors la production de la New Beetle.

La première venue dans la danse néo-rétro :

Bien avant la Mini et la Fiat 500 qui sortirent leur modèle fétiche relooké respectivement en 2001 et 2007, la Volkswagen New Beetle fut la première à jouer la carte du rétro et de la nostalgie dès 1998. Avec 21,5 millions d’exemplaires écoulés, son ancêtre la Coccinelle fut la quatrième voiture la plus vendue de tous les temps, juste derrière la Golf. La New Beetle quant à elle, s’est produite à plus d’un million  d’exemplaires, ce qui est un franc succès.

Un confort moyen :

Le design est superbe au détriment de l’espace au niveau des places arrières et du coffre qui sont en partie sacrifiés. Enfin, comme souvent sur les allemandes, le confort est ferme, mais l’équipement et le comportement routier se montrent satisfaisants.

Motorisations :

Pour les motorisations de cette Golf IV recarrossée, en essence, le choix allait du petit 1.4 de 75 ch au 2.3 V5 de 170 ch en passant par un 1.8 turbo de 150 ch. Le choix parmi les diesel était plus restreint : un 1.9 TDI décliné en 100 et 105 ch.

Le remplacement de ce modèle a été lancé à l’automne 2011 et le nouveau modèle a été présenté au Salon automobile de Shanghai en avril 2011. La nouvelle Volkswagen Beetle partage sa plate-forme avec la Golf VI.

Caractéristiques techniques :

Moteurs essence : 

1.4 16S 75 ch
1.6 100 / 1021 ch
1.8 Turbo 20S 150 / 180 ch
2.0 115 ch
2.3 V5 170 ch
2.5 20S 152 ch
3.2 RSi 250 ch

Moteurs diesel : 

1.9 TDI 100 ch
1.9 TDI 1052 ch
1.9 TDI 115 ch

Transmission : Traction / 5 vitesses + MA

Châssis : Coupé, Cabriolet

Dimensions : Longueur : 4080 mm ; Largeur : 1720 mm ; Hauteur : 1500 mm ; Volume du coffre ; 209 dm3 ; Poids : 1230 kg

Prix d’occasion : à partir de 1000 €.

Hifi Vintage – Amplificateur à Tubes Cayin 500 (1999-2005)

Le constructeur du Cayin 500, un amplificateur intégré à tubes de 2×70 watts, se nomme Spark. Cette marque chinoise était à l’époque la filiale d’un grand groupe spécialisé dans l’aéronautique, un domaine où le tube était encore utilisé à la fin des années 90, ce qui explique sûrement la particularité de cet intégré de forte puissance qui est d’utiliser des doubles tétrodes GU29 à faisceaux dirigés, inusités habituellement en audio. En effet, ces lampes insolites comportant deux électrodes émergeant de leur partie supérieure, sont habituellement utilisées dans les émetteurs VHF comme tube final d’émission en classe C ou bien comme oscillateur, et plus rarement pour de l’amplification basse fréquence en classe AB1, comme ici. (Voir les caractéristiques du tube en bas de page). (N.B. Il faut noter que, contrairement à nombre de marques chinoises audio qui n’ont pas bonne réputation chez les audiophiles, Cayin s’est fait une belle notoriété qualitative qui ne s’est jamais démentie dans un cercle de plus en plus large d’amateurs avertis, et il est reconnu maintenant que la marque chinoise rivalise sans problème avec de nombreuses manufactures japonaises, américaines ou européennes qui ont fait leur preuve depuis des lustres dans l’amplification Hifi à tubes).

Esthétique et présentation :

L’autre particularité du Cayin 500 était d’être doté de 4 énormes transfos qui participent pour beaucoup à son poids élevé (34 kg). Il ne faudra donc pas changer trop souvent cet ampli de place sous peine de lumbago… Nous avons ici deux transfos de sortie, un d’alimentation et une self de filtrage. Tous les transfos sont bobinés à la main, ce qui est un gage de production soignée.

Le châssis tout en profondeur (51,9 cm!) est réalisé dans une épaisse tôle d’acier pliée et soudée, et recouverte, comme les transformateurs, d’une belle laque noire. La face avant est pour sa part faite dans un aluminium brossé anodisé de forte épaisseur. Elle ne comporte qu’un interrupteur de mise en service, un potentiomètre de volume et un sélecteur d’entrées haut niveau à quatre positions. Pour réduire le trajet du signal audio au plus court, les 8 prises d’entrée en RCA sont disposées sur le côté droit par rapport à la façade, à proximité du sélecteur. Enfin, les borniers de sortie haut-parleur sont sur la face arrière. Ils acceptent du câble nu ou des prises bananes, et sont multiples, afin de permettre une bonne adaptation d’impédance, que l’on dispose d’enceintes 4 ou 8 ohms.

La technique :

La partie supérieure de l’amplificateur exhibe 12 tubes. Quatre 12AU7, deux 12AX7, deux 6N6 (des doubles triodes moins répandues mais adaptées ici pour leur capacité en courant supérieure) et quatre tubes de puissance GU29 (deux par canal) dont les connections supérieures sont réalisées par des fils isolés à l’aide d’un gainage de perles en céramique (du moins pour les premières séries). Les deux éléments sont câblés en parallèle pour obtenir un courant plus important tout en abaissant l’impédance de sortie. Le schéma dévoile une parfaite symétrie et ne comporte que peu de condensateurs sur le trajet sur signal, ces derniers étant de haute qualité au polypropylène. Le câblage interne est superbe cependant, même si l’essentiel des liaisons s’effectue par fil, nous trouvons tout de même quelques petits circuits imprimés dédiés aux alimentations. Les composants utilisés sont largement dimensionnés et on appréciera les nombreux potentiomètres de réglage, signe d’une mise au point soignée.

L’écoute :

Le registre grave est net et ferme. La réserve de puissance est exceptionnelle. Dans les percussions, la frappe est sèche et précise, très typée transistor. Le médium est par contre typé tube, avec une présence et une émotion de tous les instants, une abondance de détails et une hyperdéfinition assez surprenantes. Quant aux aigus, ils sont fins, ciselés et réalistes. Bref à l’écoute, cet ampli réunit la tension, la rapidité et la puissance du transistor avec la richesse de timbres, l’espace et la magie du tube.

Le Cayin 500 est une très belle réalisation qui se vendait 17.700 Francs en 2000 soit 3471 € avec 28,6 % d’inflation sur 17 ans (c’est environ deux à trois fois moins cher que l’équivalent chez la concurrence). On en trouve actuellement à 1600 € d’occasion et c’est un bon investissement pour peu que l’ancien propriétaire n’ai pas joué à l’apprenti sorcier en changeant les tubes d’origine appairés par des neufs non appairés, ou en essayant de régler le bias lui-même, sans aucune connaissance technique.

Caractéristiques techniques :

• Réponse en fréquence : 18 – 50.000 ± 0,5 dB
• Distorsion harmonique (THD) 0,6 % ( 1 kHz)
• Rapport signal/bruit > 90 dB
• Impédance d´entrée : 100 k ohm
• Sensibilité d´entrée : 620 mV
• Impédance de sortie : 4 Ω, 8 Ω
• Puissance de sortie (RMS) 2 x 70 W à 1 % THD

Connectivité : 

• Entrées : Tape, CD, AUX, Tuner
• Sorties : Tape out

Dimensions : 

• Dimensions (L x H x P) : 374 x 232 x 519 mm
• Poids : 34 kg

error: Content is protected !!