Disque – Gold – Le Train de Mes Souvenirs (1984)

Gold est un groupe de pop-rock français originaire de Toulouse, qui a connu un succès national dans les années 80. À cette époque, la ville rose est une grande pourvoyeuse d’artistes (Francis Cabrel, Jean-Pierre Mader, Image, et bien-sûr Gold…). Dénominateur commun, ce sont tous des vieux routards de la musique. En 1984, à la sortie de l’album à succès “Le Train de mes Souvenirs”, les musiciens de Gold sont au nombre de cinq : Il y a Emile Wandelmer (chanteur guitariste), Bernard Mazauric (clavier), Alain Llorca (bassiste), Etienne Salvador (batteur) et Lucien Cremadès (guitariste). À la base, la formation s’appelait Goldfinger. Le “finger” est tombé en désuétude en raison de leur public qui préférait les raccourcis. Et finalement, Gold sonne mieux.

Avant tout groupe local du Sud Ouest, Gold a passé une dizaine d’années à se produire le samedi soir dans les bals et les boîtes du coin, en jouant un répertoire de reprises. Et puis, peu à peu, le groupe s’est mis à composer. Jusqu’au jour où ils se sont senti prêt à “monter à Paris” pour faire le tour des maisons de disque. Ils en trouvent une au début des années 80. Dans la foulée, ils réalisent leur premier album “Tropicana”, qui se vend à 30.000 exemplaires. Ce n’est pas vraiment un succès et dépités, ils redescendent à Toulouse et reprennent leurs concerts locaux. En 1984, ils reviennent à la charge avec l’abum : “Le Train de mes Souvenirs”. Entre temps, deux des membres fondateurs quittent le groupe : le guitariste Jean-Jacques Dourmel et le bassiste Vincent Guion qui sont respectivement remplacés par Alain Llorca et Lucien Cremadès. De ce 33 tours, il tiennent absolument à sortir en single le morceau “Un Peu Plus Près des Etoiles”. La maison de disque refuse. Ils insistent et gagnent, et le titre devient un tube.

Trois mois plus tard, le LP devient disque d’or et le groupe accède à la célébrité ; il est suivi d’une série de tubes qui atteignent tous le Top 10 des ventes  : “Capitaine Abandonné”, “Ville de Lumière” en 1986 et “Laissez nous chanter” et “Calicoba” en 1987. En 1990, le chanteur Émile Wandelmer quitte le groupe à la suite d’un désaccord sur l’orientation musicale future du groupe. Il enregistre un album solo aux États-Unis, mais le succès n’est pas au rendez-vous. Il rejoint alors Mario et Jean-Louis du groupe Toulousain Images et forment le groupe Émile & Images en 1998. Après le départ d’Émile Wandelmer, même si Gold ne caracole plus en tête du Top 50, il continue de jouer. En France, Gold a vendu plus de 4 millions de disques (singles et albums confondus).

Quelques albums à (ré)écouter :

Le Train de mes souvenirs  (1984) : Le titre phare est “Une Peu Plus Près des Etoiles”. Cette chanson parle du sort des boat-people qui fuyaient les dictatures communistes vietnamienne et cambodgienne. En juillet 1985, ce titre entre au Top 50 où il reste classé 24 semaines, atteignant à trois reprises le n° 2 au classement, séduisant plus de 900.000 auditeurs. Il s’agit du premier succès du groupe toulousain. L’album est très bon (c’est sûrement leur meilleur) et il contient nombre de titres qui faisaient chauffer l’ambiance des discothèques toulousaines de l’époque à savoir : l’excellent “Tropicana” qui était aussi très programmé sur les radios FM de la région, sans oublier “T’es pas fou”, “Le Train de mes souvenirs” et “J’m’ennuie de tout”.

Capitaine abandonné (1986) : le disque contient la chanson éponyme qui a atteint la première place du Top 50 plusieurs semaines, à partir de février 1986 et s’est vendue à 657.000 exemplaires. Elle rend hommage aux grands sportifs et aux aventuriers. (Le navigateur Philippe Jeantot, Arnaud de Rosnay, Philippe de Dieuleveult…). Il contient aussi le tube “Ville de Lumière” qui a atteint la 2ème place du Hit-Parade. Ce titre est un hommage à Beyrouth.

Calicoba (1986) : L’album sera récompensé d’un disque d’or en quelques semaines et ne cessera de progresser dans le Top 20. Plus tard, dans l’année 1986, l’album sera certifié disque de platine avec 400.000 exemplaires écoulés. Il atteindra la 7e place dans le Top albums, y restant classé 40 semaines. Après “Laissez-nous chanter”, le groupe sort “Calicoba” en single qui deviendra 8ème au Top 50 et restera classé pendant 18 semaines consécutives.

Discographie : 

1982 : Gold
1984 : Le Train de mes souvenirs  
1986 : Capitaine abandonné
1986 : Calicoba
1987 : L’Olympia
1988 : Bleu
1994 : Éclats de voix
2016 : Le Long Chemin

Voir sur YouTube : “Gold – Un peu plus près des étoiles” par TheMscath Mille bisous Kaly ; “Gold – Calicoba” par Hits Des Clips ; “Gold – Laissez Nous Chanter Vidéo” par Delahuerta ; “Gold – Ville de lumière” par AutomneDesLegendes ; “Emile & Images – Tropicana (Live à l’Olympia) (2000)” par Emile & Images

https://www.youtube.com/watch?v=RaMu4ZfHXnU

Youngtimer – Alfa Romeo 90 (1984-87)

L’Alfa 90 eut la difficile tâche de remplacer un modèle emblématique de la marque, l’Alfetta. Présentée au Salon de l’Automobile de Turin 1984, la 90 était équipée de la même mécanique que l’Alfetta, excellente certes, mais celle-ci commençait à dater. En 1984, le constructeur milanais connut des difficultés financières. Alors que le bureau d’études milanais avait finalisé une toute nouvelle plateforme qui devait équiper les remplaçantes des Alfetta et Giulietta, les futures Alfa 90 et 75, la direction opta pour la réutilisation de la base de l’Alfetta afin de réaliser des économies notamment sur la structure de la coque et sur les moteurs. Le dessin de la carrosserie fut confié à Bertone, ce qui donna une berline avec des lignes très carrées, mais qui conservait une certaine élégance classique. Les techniciens conservèrent la disposition transaxle, le moteur placé en long à l’avant, la propulsion arrière avec la boîte de vitesses et le différentiel rattaché à l’essieu arrière du type De Dion, les freins à disques sur les quatre roues sans oublier le double arbre à came en tête. Détail amusant, tous les modèles étaient équipés à l’avant d’un petit spoiler dont la géométrie variait en fonction de la vitesse du véhicule.

Les moteurs :

Lors de son lancement, quatre moteurs étaient disponibles, trois essence et un Diesel : Les 4 cylindres double arbre à cames en tête Alfa Romeo de 1779 cm3 et 1962 cm3, le fameux V6 Alfa Romeo (Busso) de 2492 cm3 et le 4 cylindres turbo diesel de 2,4 litres fourni par VM Motori.

La gamme de 1984 à 1986 :

La 1.8 litres, 120 ch et la 2.0 litres, 130 ch équipées de deux carburateurs double corps, prix : 99.600 F pour la 2 litres. La 2.0 version injection électronique et variateur de phase, 128 ch, prix : 109.300 F. La 2.5 V6 : 156 ch ; ce modèle est particulièrement soignée au niveau de l’équipement : 4 vitres électriques, sièges avant électriques, jantes alu 15′, phares antibrouillard, sièges en velours… Prix : 128.250 F (soit 36.111 € avec 84,7% d’inflation). Enfin, la 2.4 Turbo diesel, 110 ch.  Prix : 121.600 F.

La gamme de 1986 à 1987 :

Le restyling de l’Alfa 90 de 1986 ne permit pas de contrer son semi échec commercial. La calandre fut très légèrement retouchée et les revêtements intérieurs furent revus mais aucune modification ne fut apportée à la carrosserie. Cela donna lieu au lancement de la version Alfa 90 Super. L’ABS fut introduit sur toutes les modèles mais la version 2.0 carburateurs fut retirée pour ne laisser place qu’à l’injection. Le constructeur milanais passa sous le contrôle de Fiat en 1986, et la production de l’Alfa 90 fut arrêtée en 1987 après seulement 56.428 exemplaires produits. Elle sera remplacée par la nouvelle Alfa Romeo 164.

Caractéristiques Techniques : Voir Brochure ci-dessous.

Prix d’occasion : à partir de 4000 €.

Album – Orchestral Manœuvres in the Dark – Junk Culture (1984)

Orchestral Manœuvres in the Dark (OMD) est un groupe de musique électronique anglais formé à Wirral dans le Merseyside en 1978 par Andy McCluskey (voix, basse) et Paul Humphreys (claviers, voix), qui avaient déjà expérimenté leur musique dans un premier temps avec un groupe nommé The Id. Martin Cooper (multi-instrumentiste) et Malcolm Holmes (batterie) seront recrutés plus tard. OMD a publié son premier single influent, “Electricity”, en 1979, et a gagné en popularité dans toute l’Europe avec la chanson anti-guerre “Enola Gay” sortie en 1980. Le groupe a obtenu une reconnaissance plus large grâce à son album séculaire Architecture & Morality, sorti l’année suivante qui s’est vendu plus de quatre millions d’unités et dont les trois singles ont été diffusés à plus de 8 millions d’exemplaires. Le son de cet album fut soutenu par le Mellotron, un instrument précédemment associé aux groupes de rock progressif. Cependant, les défis musicaux de l’album Dazzle Ships (1983) ont érodé l’intérêt des amateurs du groupe en Europe. Un nouveau changement vers une écriture de morceaux plus pop a généré des ventes américaines plus importantes, qui ont abouti au succès de 1986, «If You Leave». En 1988, Orchestral Manoeuvres In The Dark publie son Best of annoncé par le single “Dreaming”.

En 1989, suite à des différends créatifs au sein du groupe, Andy McCluskey s’est retrouvé seul, alors que le cofondateur Paul Humphreys ainsi que Martin et Malcom formaient le groupe : The Listening Pool. McCluskey recrute de nouveau musiciens et enregistre Sugar Tax en 1991. Le titre “Sailling on the Seven Seas”  se classe numéro 3 en Angleterre. L’album fut une grande réussite surtout avec le second single “Pandora’s Box”, puis “Then You Turn Away” et “Call My Name”. Liberator contient la reprise de Barry White “Dream of Me” qui se classe 25ème au hit parade britannique. Mais avec l’apparition du rock alternatif au milieu des années 1990, OMD perd de l’audiance et finit par être dissous en 1996. En 2007, le groupe originel décide de se reformer et de faire une tournée à travers l’Europe. Leur 11ème album, History of Modern est publié en 2010. En 2013, OMD sort l’album English Electric dont avait été extrait le premier titre, Metroland, une quinzaine de jours plus tôt. En mai 2017, le groupe annonce la sortie de son album The Punishement of Luxury.

Les début d’OMD :

Le groupe s’est formé au même moment que Soft Cell, Depeche Mode ou Eurythmics, et c’est le précurseur de toute une génération de duos synthétiques fonctionnant selon le même principe : Yazoo, Tears for Fears, The Communards, Pet Shop Boys, Modern Talking ou encore Erasure. Le nom a été glané à partir d’une liste de paroles de chansons et d’idées qui ont été écrites sur le mur de la chambre McCluskey. OMD a été choisi afin de ne pas être confondu avec un groupe punk. OMD a commencé à jouer régulièrement sous la forme d’un duo, appuyé par un magnétophone TEAC à 4 pistes baptisé «Winston» (d’après l’antihéros du roman de George Orwell, 1984). Leurs débuts ont eu lieu en octobre 1978 au Eric’s Club à Liverpool. Surfant sur la new wave et la synth-pop britannique, ils ont sorti le single “Electricity” sur le célèbre label indépendant Factory Records.

Quelques albums remarquables : 

Architecture & Morality (1981) : Le troisième album d’OMD fut Salué comme un chef-d’œuvre et fut le travail séminal du groupe. Il est apparu dans diverses listes de “meilleurs albums” jamais sortis. The Morning News l’a nommé comme étant le plus bel enregistrement de 1981. L’album est également devenu un succès commercial, vendu à plus de 4 millions d’exemplaires en 2007. Le disque  a généré trois singles à succès : “Souvenir”, “Joan of Arc” et “Joan of Arc (Maid of Orleans)”.

Selon les crédits de l’album, son titre a été suggéré au groupe par Martha Ladly, anciennement Martha and the Muffins, après le livre de 1977 Morality and Architecture de David Watkin. Musicalement, l’album fut remarqué pour l’utilisation du mellotron, un instrument de musique polyphonique à clavier lisant les sons sur des bandes magnétiques, plus souvent associé en Grande-Bretagne aux groupes de rock progressifs du début des années 1970 qu’à ceux de  synth-pop des années 80.

Junk Culture (1984) : est le cinquième album d’OMD. Après la déception commerciale de l’album expérimental de 1983, Dazzle Ships, OMD et Virgin Records, décidèrent de se diriger le groupe vers un son à nouveau accessible au public pop-rock. Le disque a engendré quatre singles, dont “Locomotion” et “Talking Loud and Clear”. Sur cet album, les membres fondateur du groupe, Humphreys et McCluskey, décidèrent de s’éloigner de leurs propres studios “Gramophone Suite” à Liverpool, en commençant par enregistrer de nouvelles pistes aux Highlands Studios à Inverness et dans le Lincolnshire. Le groupe a ensuite effectué une courte série de spectacles en septembre 1983 en partie afin de rassurer leur public et aussi de présenter les nouveau enregistrements. Il s’agissait de versions antérieures de “All Wrapped Up”, “Tesla Girls”, “Junk Culture”, “Never Turn Away”, “The Avenue” et “Heaven Is”. Le groupe est ensuite retourné au studio avec le producteur Brian Tench puis ils sont ensuite passés aux Air Studios à Montserrat. Le clavier d’échantillonnage Fairlight CMI que le groupe a commencé à utiliser dans ce studio fut fondamental pour le son de l’album. Le groupe est ensuite retourné en Europe pour terminer l’album aux Wisseloord Studios aux Pays-Bas. Le producteur de David Bowie, Tony Visconti, a également été recruté pour travailler sur l’album, sa contribution principale étant l’ajout et l’agencement des cuivres sur “All Wrapped Up “et “Locomotion”.

Crush (1985) : C’était le premier de deux albums OMD produits par Stephen Hague. Destiné principalement au marché américain, où l’album s’est bien vendu, Crush fut remarqué pour son contenu beaucoup plus commercial, bien que des éléments d’expérimentation antérieure soient encore présents. Trois singles ont été tirés de l’album : “So in Love” (co-écrit avec La Haye) est devenu le premier hit du groupe aux États-Unis. Les deux autres singles sont “Secret” et “La Femme Accident”.

Liberator (1993) : Le neuvième album d’OMD a culminé à la 14ème place au UK Albums Chart. Aucun des trois singles de l’album n’a atteint le Top 20 du UK Singles Chart, même si le single “Stand Above Me”, et son successeur “Dream of Me” ont atteint respectivement la 21ème et 24ème place. Le cofondateur d’OMD, Paul Humphreys, qui avait quitté le groupe en 1989, a co-écrit le troisième single «Everyday». “Sunday Morning” est une reprise de la chanson initialement enregistrée par The Velvet Underground. “Dream of Me (Based on “Loves Theme”)” est une reprise du succès instrumental, “Love’s Theme”, enregistré en 1973 par Barry White Love’s Unlimited Orchestra.

Discographie : 

Orchestral Manoeuvres in the Dark (1980)
Organisation (1980)
Architecture & Morality (1981)
Dazzle Ships (1983)
Junk Culture (1984)
Crush (1985)
The Pacific Age (1986)
Sugar Tax (1991)
Liberator (1993)
Universal (1996)
History of Modern (2010)
English Electric (2013)
The Punishment of Luxury (2017)

Voir sur YouTube : “Orchestral Manoeuvres In The Dark – Locomotion” ; “Orchestral Manoeuvres In The Dark – Enola Gay” ; “Orchestral Manoeuvres In The Dark – So In Love” par OMDVEVO ; “Dream Of Me (Based On Love’s Theme)” ; “Orchestral Manoeuvres In The Dark – Electricity” par OMDVEVO ; “Orchestral Manoeuvres In The Dark – Joan Of Arc (1981)” par DiscoBar80

 

Youngtimer – Renault 18 Turbo (1980-85)

Succédant à la Renault 12 en milieu de gamme, la série 18, plus ambitieuse, a vu le jour en 1978. Dotée d’une carrosserie plus spacieuse et d’un choix de moteur élargi, cette berline de catégorie moyenne connaîtra une diffusion très appréciable dès ses débuts, au point d’inciter la Régie à développer de nombreuses variantes. De la R12, la 18 reprend le moteur longitudinal à arbre à cames latéral entraîné par chaîne et l’essieu arrière rigide. Cependant, la suspension s’améliora nettement lorsqu’un nouveau réglage généralisé pour 1983 dit à déport négatif, lancé sur la Renault 20, diminua l’écrasement de la suspension avant au freinage.

La R18 Turbo :

Si de nombreuses autos disposent aujourd’hui d’un turbo, la chose est encore marginale au début des années 80 et c’est Renault qui, fort de son expérience acquise dans ce domaine en compétition, ouvre la danse avec la R18 Turbo. Ce modèle qui fut lancée en 1980, symbolisera le redéploiement de la gamme moyenne de Renault. Animée par un 4 cylindres et bénéficiant d’un turbocompresseur Garrett, cette berline à tendance sportive pourra prétendre à des performances très satisfaisantes en rapport avec son comportement routier des plus sécurisant. Extérieurement, la Turbo se distingue des autres R18 par quelques détails (déflecteurs aérodynamiques sous le par-choc avant, becquet sur le coffre prolongé jusqu’au pare-choc arrière, bas de caisse striés, roue de style identique à celle de la Fuego GTX).

La Turbo 2 : 

Proposée en berline et en break, la Renault 18 Turbo connaîtra un honorable succès commercial dans sa catégorie. En 1983, une nouvelle version baptisée Turbo 2 et identifiable à quelques détails de présentation, affichera des prétentions sportives plus affirmées encore grâce à ses 125 ch, sa vitesse de pointe frôlant désormais les 200 km/h. Elle bénéficie de 4 freins à disques dont deux ventilés à l’avant. Cette deuxième série sera fabriquée jusqu’en 1985 sans donner lieu toutefois, à des variantes spécifiquement destinées à la compétition.

Caractéristiques Techniques : Voir brochure Renault ci-dessous.

Prix du modèle neuf en 1984 : 66.600 F soit 20.142 € avec 98,4 % d’inflation.

Prix actuel d’occasion : à partir de 4000 €.

 

Album – Human League – Hysteria (1984)

The Human League est un groupe anglais de Synth-Pop, formé à Sheffield en 1977. Après avoir signé chez Virgin Records en 1979, le groupe a sorti deux albums et une série de singles avant de réussir commercialement avec son troisième album intitulé Dare en 1981. Cet album contenait quatre singles à succès, y compris le hit numéro un au Royaume-Uni et aux États-Unis : “Don’t You Want Me”. Le groupe a reçu un British Award pour ce titre en 1982. D’autres hits ont suivis tout au long des années 80 et dans les années 90, y compris “Being Boiled”, “Mirror Man”, “Fascination”, “The Lebanon”, “Human” (No. 1 aux USA) et “Tell Me When”.

Le seul membre présent depuis la formation du groupe en 1977, est le chanteur principal et auteur-compositeur Philip Oakey. Les joueurs de clavier Martyn Ware et Ian Craig Marsh ont tous deux quitté le groupe en 1980 pour former Heaven 17. Sous le leadership d’Oakey, The Human League s’est ensuite transformé en un groupe New Pop commercialement performant avec de nouveau artistes incluant les vocalistes Joanne Catherall et Susan Ann Sulley. Depuis le milieu des années 1990, le groupe est resté un trio constitué de Oakey, Catherall et Sulley avec différents musiciens de cession.

Depuis ses débuts en 1978, Human League a sorti neuf albums de studio, quatre EP, 30 singles et plusieurs albums de compilation. Ils ont eu cinq albums et huit singles classés dans le Top 10 au Royaume-Uni et ont vendu plus de 20 millions de disques dans le monde entier.

Deux albums remarquables : 

Dare (1981) : a été enregistré entre mars et septembre 1981 et publié pour la première fois au Royaume-Uni le 16 octobre 1981 puis ensuite aux États-Unis au milieu de 1982. Le style de l’album est le résultat de la transformation radicale d’un groupe électronique d’avant-garde expérimental en groupe pop commercial sous la direction créative de Philip Oakey suite au départ de ses membres fondateurs Martyn Ware et Ian Craig Marsh. Dare fut acclamé par la critique et s’est avéré être un album phare de ce genre musical, dont l’influence peut se faire ressentir dans de nombreux domaines de la musique pop. L’album et ses quatre singles ont connu un grand succès commercial, l’album atteignant le n ° 1 au Royaume-Uni et étant certifié Triple Platinum par le BPI.

“Don’t You Want Me” est un duo homme-femme sur le thème de la jalousie et de l’obsession romantique. Le protagoniste masculin de la chanson (Philip Oakey) est un personnage manipulateur qui transforme une serveuse féminine (chantée par Susan Ann Sulley) en une «star», mais elle l’abandonne ensuite une fois qu’elle a obtenu la renommée. La chanson est devenue le plus grand succès du groupe et l’un des singles les plus vendus de tous les temps au Royaume-Uni.

Hysteria (1984) : est le quatrième album studio de Human League. Suite au succès mondial de leur album Dare en 1981, le groupe a essayé de faire un album du même niveau pour faire un suivi réussi, mais les sessions d’Hysteria ont été confrontées à des problèmes. Le nom de l’album lui-même est tiré de cette période d’enregistrement problématique. Les producteurs Martin Rushent et Chris Thomas ont tous deux quitté le projet qui sera finalement achevé par le producteur Hugh Padgham. Trois singles de l’album ont atteint le top 20 du UK singles chart : “The Lebanon” qui fut aussi classé aux États-Unis, “Life on Your Own” et “Louise”. L’album fut certifié or par le BPI pour des ventes dépassant 100.000 exemplaires.

“The Lebanon” a été conçue, écrite et enregistrée à un moment où le groupe était soumis à une pression considérable pour suivre l’énorme succès international de son album précédent, Dare. Le groupe s’était installé dans les Studios AIR dont le tarif de location s’élevait à plus de £1000 par jour ; ils furent là une année complète en discutant sur chaque note de chaque piste. Avec son utilisation intensive des guitares basse et rock, “The Lebanon” changea radicalement du son synthpop habituel de Human League. Les paroles engagées abordaient le thème de la guerre civile libanaise qui avait été exacerbée par l’invasion israélienne au sud du Liban de 1982. Dans une interview télévisée, un des membres du groupe précisa que les paroles d’Oakey avaient été écrites spécifiquement suite aux massacres de Sabra et Shatila. 

Discographie : 

1979 : Reproduction
1980 : Travelogue
1981 : Dare
1984 : Hysteria
1986 : Crash
1990 : Romantic
1995 : Octopus
2001 : Secrets
2011 : Credo

Voir sur YouTube : “The Human League – The Lebanon” ; The Human League – Life On Your Own ; The Human League – Don’t You Want Me ; The Human League – Mirror Man par TheHumanLeagueVEVO et “Philip Oakey & Giorgio Moroder – Together in Electric Dreams” par PhilOakeyVEVO

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