En 1974, la légendaire Coccinelle de Volkswagen était dépassée en habitabilité, tenue de route et esthétique. La 1600 à moteur arrière ne réussira pas à lui succéder. La Golf, elle, réussira à remplacer sa glorieuse aînée. Depuis une décennie, la clientèle était acquise à la traction avant, plus sécurisante. Début 1974, VW suit la tendance avec la Passat et le coupé Sirocco à moteur transversal 1100 ou 1500 cm3. Puiser dans la banque d’organes mécaniques existants était aisé, mais il fallait encore donner à la Golf une ligne attrayante : ce fut l’oeuvre et la réussite de Giorgio Giugiaro, un des rares stylistes qui ne répugna pas à s’intéresser aux voitures de grande série. Née avec quatre vitesse et 1100 cm3, la Golf reçut très vite un 1300 et un 1600 cm3 (75 ch) à essence, mais aussi un diesel de 1500 cm3 puis 1600 cm3.
La Golf GTI 1600 : Au salon de Francfort de 1975 naît la version GTI, petite sportive qui ne pèse que 846 kg dotée d’un moteur de 1600 cm3 développant 110 ch équipé d’une injection électronique. La boîte 5 vitesse apparaîtra en 1979. Pour la tenue de route, la caisse est surbaissée de 20 mm à l’avant et à l’arrière. Des barres antiroulis et des pneus radiaux de 175 x 13 série 70 vont de pair avec des jantes plus larges. Les freins avant sont à disque. Si au niveau aspect extérieur et look intérieur elle est sobre, son tempérament joueur va de pair avec la souplesse et le brio de son moteur. Au début des années 80, la Golf GTI devint un phénomène de société et un objet de désir, notamment pour les “jeunes cadres dynamiques”. Parlant d’elle, on dit la “GTI”, inutile de préciser Golf, elle est unique. Mais pas pour longtemps puisque son concept sera copié avec succès par Peugeot avec la 205 et la 309 mais aussi par Honda avec la Civic.
La Golf GTI 1800 : Volkswagen présenta la GTI 1,8 litre en 1982 dont le moteur, la puissance étant pourtant limitée à 112 ch, améliorait considérablement les temps d’accélération à moyen régime. À elles deux, les Golf GTI 1600 et 1800 furent commercialisées à 461.690 exemplaires, un record pour une petite sportive de son acabit.
La version la plus aboutie de la Golf GTI série 1 fut sans conteste la GTI 16S Oettinger. Entre 1981 et 1983, VAG France commercialisa cette version spéciale de la GTI 1600. Produite à 1250 exemplaires, cette 1600, en plus des attributs esthétiques (kit carrosserie, livrée blanche ou anthracite, jantes ATS…), bénéficiait comme son nom l’indique d’une nouvelle culasse à 16 soupapes greffée directement sur le bloc de 1600 cm3. Résultat : 136 ch à 6500 tr/min et 160 Nm à 5500 tr/min. Un véritable must à l’époque et un parfait collector aujourd’hui. Elle aura comme concurrente la Renault 5 GT Turbo et la Peugeot 205 GTI.
En ce jour du réveillon de noël, dans leur superbe propriété, Sophie de Valrude (Maria Pacôme) et Bertrand Duvernois (Jean Lefebvre) attendent l’arrivée du secrétaire d’état à la culture Pierre Mazard (Michel Serrault). Bertrand, qui est promoteur immobilier, veut essayer d’obtenir une dérogation permettant la construction d’une tour de quarante étages à Paris. Cette rencontre devant se faire dans la plus grande discrétion, le ministre n’hésite pas à profiter de l’occasion pour venir au rendez-vous en compagnie de sa jeune secrétaire et maîtresse (Catherine Serre). Naturellement, tout va partir en vrille, et les précautions prises pour respecter l’incognito de l’homme politique vont se voir rapidement réduite à néant. Non seulement la voiture du ministre est accidentée, mais au moment de son arrivée, un dangereux criminel en fuite à la suite d’un hold-up choisit de se cacher dans le parc du château et provoque la mobilisation de la brigade anti-gang. L’inspecteur Landrin (Daniel Prévost) fait irruption dans la propriété et commence ses recherches.
La situation s’embrouille encore plus quand Philippe de Valrude (Gabriel Cattand), l’ancien mari de Sophie porté disparu en Amazonie, est de retour dans ses pénates suite à une longue amnésie. De même, rien ne s’arrange quand Florence (Colette Teissèdre), la très jalouse femme du ministre, survient sur les lieux. Enfin, pour couronner le tout, un homme mystérieux s’en vient mourir sous le divan du salon de Sophie. Devant le “fantôme” de son ancien patron Philippe de Valrude, qui soucieux de ne pas effrayer sa femme par son retour impromptu, se cache dans les placards, et un cadavre ambulant que chacun dissimule du mieux qu’il peut afin d’éviter un scandale, Annie, la bonne de Sophie (Cécile Vassort) passe son temps à s’évanouir, ce qui force Pierre Mazard à jouer les médecins, dans l’espoir de préserver son incognito compromis. L’inspecteur Landrin découvrira finalement le corps de son chef, le commissaire Lebreton (Gaston Meunier) qu’il a lui-même tué par méprise. La situation est vraiment grave… Mais la suite prouvera qu’elle n’est pas désespérée.
Le film :
Cette comédie hilarante réalisée par Jacques Besnard est menée tambour battant par un quatuor de talent : Jean Lefebvre, Michel Serrault, Maria Pacôme et Daniel Prévost. Le scénario est tiré d’une pièce de Pierre Germont et les dialogues sont de Jean Amadou. Les scènes ayant lieu dans la propriété ont été tournées au château de Nandy, en Seine-et-Marne, devant la porte et dans le parc du Château de Rueil à Seraincourt, dans le Val-d’Oise ainsi que dans la chapelle de ce château. Le film a fait 600.000 entrées en France.
Voir sur Dailymotion : “La situation est grave mais pas désespèrée” par Laurent Cleret
Louis Dufay, né en 1874 en Franche-Comté et mort en 1936, inventa dès le début du XXe siècle un procédé de photographie couleur, le Dioptichrome, puis de cinéma couleur, le Dufaycolor exploité en Angleterre, et enfin un étonnant procédé d’impression, l’Héliophore. Dans les années 30 Louis Dufay revint à Besançon pour se consacrer à sa passion : la collection de papillons. C’est en observant le chatoiement des ailes de Morphos, ces papillons bleu d’Amérique du sud, qu’il chercha à reproduire leur irisation sur une feuille d’Aluminium. L’Héliophore était né. Ce procédé restera dans la famille de Dufay, et traversera le siècle à travers de multiples utilisations, notamment des couvertures de disques et de livres.
L’héliophore est un système d’animation visuel de plaques de couleur métallisées qui exploite le renvoi des lumières incidentes par une trame de 24 lignes par millimètre orientées selon des angles variés pour réaliser d’étonnants effets spatiaux avec le déplacement du support ou des sources lumineuses. Les plaques ou feuilles Héliophores sont réalisées au moyen d’une technique entre industrie et artisanat. Un complexe de feuilles d’aluminium coloré collées sur une couche de cire et contrecollées sur carton sont estampées grâce à des matrices de plastique gravées à la main par des dessinateurs. Les feuilles sont assez fragiles mais peuvent être imprimées et façonnées. Elles furent utilisées dans la réalisation d’images décoratives ou publicitaires, dans le conditionnement de disques, de livres et de toutes sortes d’objets dans les années 70.
Les disques : “Prospective 21e Siècle” : (1967-77)
La collection créée par Philips en 1967 dirigée par François Bayle et Pierre Henry, était dédiée à la musique électroacoustique et avant-gardiste. Pendant son existence assez courte, de nombreux disques furent produits uniquement en tirage limité. L’abstraction évocatrice de chaque motif fait allusion à un futur élémentaire, mystérieux, parfait pour la musique qu’il présage. Le designer des pochettes n’est pas crédité et reste à ce jour inconnu. On remarquera notamment sur ses couvertures irisées, l’étonnant Procédé Héliophore qui permet de graver des motifs sur des feuilles d’aluminium provoquant des effets optiques. Quelques pressages ultérieurs ont remplacé la feuille avec de l’encre grise standard. Bien que la série soit française, il existe des éditions de certains titres qui ont été publiés aux Pays-Bas, en Angleterre, en Espagne et au Japon.
Les livres : “Ailleurs & Demain” : (1969-91)
Ce design futuriste a été à la même époque utilisé pour promouvoir la collection de littérature de science-fiction “Ailleurs & Demain”, aux éditions Robert Laffont, qui est dirigée depuis sa création en 1969 par l’écrivain de Science Fiction Gérard Klein. Ce dernier l’évoque sous son pseudo Gilles d’Argyre sur le forum de BDFI en 2009 :
“Je dois beaucoup au procédé Héliophore que j’ai dû découvrir vers 1965 au moyen des jaquettes des disques Philips Prospective 21° siècle, une des plus belles collections de musique contemporaine que je connaisse et dont j’espère avoir la série complète. Que les artisans et les artistes qui l’ont créée en soient ici remerciés. Pour moi, ce n’est jamais passé de mode. Du reste, après avoir utilisé ces couvertures pour Ailleurs et demain de 1969 à 1991, puis avoir cessé pour des raisons de coût, nous avons recommencé à les employer depuis le début 2009, au départ pour un volume, pour le quarantième anniversaire de la collection. Puis, nous avons continué. Je ne sais pas ou plus quelle est l’économie du procédé. J’espère que nous pourrons persévérer. Mais je voudrais encore une fois rendre hommage à un procédé qui, après avoir génialement illustré une grande collection de disques, a non moins génialement illustré une collection de science-fiction dont j’espère que mes efforts l’ont portée à la même hauteur. Quant aux variantes et variations, elles résultent de la disposition des feuilles, parfois tête-bêche, et elles démontrent en tout cas qu’un tel procédé, bien choisi et bien utilisé, est sans égal. (…)
Il est normal qu’on retrouve les mêmes thèmes en alu, en or et éventuellement en cuivre. Il y avait même une version bleue que je n’ai jamais utilisée. En effet, Héliophore ne disposait que d’un catalogue limité de thèmes correspondant à des matrices, et dont la plupart faisaient boite de chocolat. je choisissais donc les meilleures à mon goût en essayant parfois de les faire correspondre au thème général du livre. Entreprise subtile. Il a pu arriver que certaines feuilles aient été présentées à l’envers, ce qui expliquerait des différences subtiles. Chaque feuille permettait deux couvertures. L’avantage du procédé, c’était qu’il était possible d’utiliser un stock jusqu’à la dernière feuille, au risque, fréquemment couru, d’avoir plusieurs illustrations pour un même titre. Personne ne s’en est jamais plaint et cela fait aujourd’hui la joie (ou le désespoir) des collectionneurs obsessionnels. Mais les collectionneurs de timbre connaissent bien ça. (…)
La machine qui produisait les planches Heliophore gravait l’aluminium et contrecollait le carton en même temps. Je ne pense pas qu’il puisse y avoir plusieurs modèles pour une même feuille. En revanche, elles ont pu être livrées vierges pour repiquage à l’éditeur. Il est alors possible, si l’imposition l’autorise, que certaines feuilles aient été positionnées “tête en bas” dans la machine, auquel cas certaines séries de couvertures pourraient être différentes. Ce n’est pas de l’alu “à emballer le poisson”. Je comprends l’analogie, mais il faut rendre justice à ceux qui ont fait vivre ces œuvres. C’est de la haute technologie d’artisanat. Savez-vous que chaque motif était gravé à la main la première fois dans une matrice en plastique par une seule personne ? J’ai vu travailler cet artiste, qui faisait aussi bien les motifs géométriques que les paysages… Et puis petit à petit, les gens se sont lassés, c’est passé de mode…”
Bien évidemment, le contenu de ces livres est lui aussi superbe :
Si la petite firme italienne De Tomaso a établi sa notoriété grâce à des coupés Grand Tourisme à moteur central, elle n’en n’a pas moins tenté de diversifier sa gamme au début des années 70, à l’instar de Ferrari et de Maserati. Présentée au Salon de Turin 1970, la berline Dauville a marqué les débuts de cette stratégie de redéploiement commercial, encouragée par le nouveau partenaire de De Tomaso, en l’occurrence le groupe Ford.
300 chevaux et 230 km/h :
Dotée d’une carrosserie élancée et élégante, cette berline classique 4 portes à trois volumes, dessinée par Tom Tjaarda, designer de chez Ghia, se présentait comme une rivale potentielle des très performantes Maserati Quattroporte et autres Mercedes 300 SEL 6,3. Cette spacieuse berline adoptait des solutions techniques traditionnelles comme la propulsion, un moteur V8 éprouvé, monté en long, des suspensions à quatre roues indépendantes et quatre puissants freins à disques auto-ventilés. Le moteur d’origine Ford de 5763 cm³ de cylindrée développant 300 ch, était alimenté par un carburateur quadruple corps couplé à une boîte ZF à 5 vitesses ou, en option, une boîte automatique. La voiture était pourvue de tous les équipements d’une voiture de luxe avec un tableau de bord en bois de noyer véritable, des fauteuils en velours ou en cuir et l’air conditionné.
Une diffusion confidentielle :
Handicapée par un prix de vente très élevé et une image aux contours un peu flous, la berline Deauville a dû en outre se mesurer à des concurrentes de haut niveau (à commencer par la Jaguar XJ12 livrée en 1972) et sa diffusion n’a jamais dépassé le seuil de la confidentialité. Produit à 244 exemplaires jusqu’en 1988, ce modèle de caractère n’a subit que des modifications mineures tout au long de sa carrière.
Caractéristiques Techniques :
Moteur : V8 Ford en position longitudinale avant ; Cylindrée : 5763 cm3 ; Puissance maximale ; 300 ch. Transmission : Propulsion. Boîte de vitesses : manuelle 5 rapports ou automatique 3 rapports. Poids et performances : Poids à vide : 1 940 kg ; Vitesse maximale : 232 km/h ; Accélération : 0 à 100 km/h en 7,2 s. Châssis – Carrosserie : Berline 4 portes, tricorps. Suspensions : Roues indépendantes, quadrilatère déformable avec amortisseurs à double effet coaxiaux avec les ressorts hélicoïdaux, barre stabilisatrice transversale (AV); Roues indépendantes, jambes de force, 4 amortisseurs et 4 ressorts hélicoïdaux (AR). Direction : A crémaillère assistée. Freins : Disques ventilés (AV et AR). Dimensions : Longueur : 4886 mm ; Largeur : 1878 mm ; Hauteur : 1368 mm ; Empattement : 2770 mm ; Voies AV/AR : 1520 mm / 1520 mm.
Prix du modèle neuf en 1972 : 74.700 F soit 75.724 € avec 565% d’inflation.
En Amérique, on appelle ce genre de phénomène “overnight sensation”. Jaillis de nulle part, le groupe vend un million d’exemplaires de son premier album quelques mois seulement après sa formation. Son leader, Tom Scholz, est nanti d’une sérieuse formation de technicien, et a jeté les bases de la musique du groupe, tout seul dans son propre studio, avant de réunir ses propres équipiers. Les membres originaux de Boston comprenaient Tom Scholz à la guitare, Brad Delp comme chanteur, Barry Goudreau à la guitare, et Jim Masdea à la batterie.
Les débuts :
Les débuts du groupe remontent à 1969 avec Mother’s Milk. Le groupe est composé du guitariste Barry Goudreau, du chanteur Brad Delp et du batteur Jim Masdea. Tom Scholzles les rejoins plus tard aux claviers. Mais dans un premier temps, celui-ci ne dispose pas d’un matériel assez performant dans son studio artisanal pour faire des démos convaincantes, et leurs essais ne sont pas concluants. Tom Scholz est à la base un ingénieur du MIT. Il est devenu progressivement compositeur, musicien multi-instrumentiste surdoué et producteur talentueux. Il peut être considéré à lui seul comme l’inventeur du rock FM et l’inspirateur de groupes tels que Toto ou Foreigner qui apparaitrons plus tard, au début des années 80.
Boston (1976) : : un succès instantané :
La majorité des musiques du premier album furent enregistrées pendant l’hiver 1975 dans le studio de Scholz situé au sous-sol de sa maison. Scholz tenta à nouveau de présenter ses démos, cette fois ci chez Epic Records, magnifiées par la superbe voix d’un chanteur rencontré en cession d’enregistrement dans un studio professionnel. Epic fut séduit, et lui fit signer un contrat d’enregistrement. Le chanteur Brad Delp, né à Peabody, Massachusetts en 1951 fut en quelque sorte l’arme secrète du projet de Scholz. Sa «voix dorée» poussera d’ailleurs ultérieurement de nombreux artistes de rock à prendre le micro.
Des enregistrements complémentaires furent effectués, au printemps 1976, à Los Angeles aux Capitol Studios (pour le chant de Brad) et au Record Plant. À l’exception de la batterie, Scholz joua pratiquement seul de tous les instruments sur tous les titres.
En 1976, le groupe prend le nom de Boston en référence à la ville natale des membres et sort un premier album éponyme qui devient certifié platine au bout de seulement trois mois (il se vendra à 20 millions d’exemplaires dans le monde entier en trente ans…) Au moment où le disco et le punk commençaient à émerger, le rock traditionnel de Boston embrasa les stations de radio et culmina dans les Hit Parades. Trois singles furent tirés de cet album, “More Than a Feeling”, “Long Time” et “Peace of Mind”. Il se classèrent tous les trois dans le top 40 du Billboard Hot 100 aux États-Unis. La tournée du premier album se fit avec Barry Goudreau, Tom Scholz, Sib Hashian, Brad Delp et Fran Sheehan, et le groupe joua devant une grande variété de publics. Sur son deuxième album, Scholz continue a expérimenter sa musique avec un sens grandissant du perfectionnisme.
Don’t Look Back (1978) : C’est le deuxième album studio du groupe. La piste titre est l’un des plus grands succès du groupe, atteignant la 4ème place sur le Billboard Hot 100. L’album s’est vendu à plus de quatre millions d’exemplaires dès le premier mois de sa sortie et a été certifié 7 x platine par la RIAA aux U.S.A. Cet album a également marqué le début d’un combat juridique du groupe avec son label Epic Records. Scholz a affirmé que les dirigeants du Label l’ont poussé à sortir l’album avant qu’ils ne soit prêt. Il a également déclaré que l’album était ridiculement court et qu’il aurait fallu une autre chanson.
Third Stage (1986) : Le procès avec Epic Records bloque un long moment l’avenir du groupe puis Scholz passe chez MCA. Leur troisième album, sort finalement le 23 septembre 1986 soit 8 ans plus tard… La malchance et le destin semblent s’acharner contre le groupe, des inondations et des pannes d’électricité entraînent l’arrêt de nombreuses séances de studio. Lorsque l’abum sort, il devient N°1 au Billboard 200, et il y reste pendant quatre semaines. Le premier morceau de l’album, “Amanda”, a été écrit en 1980 (lorsque Boston a commencé à travailler sur l’album) et est devenu le seul numéro 1 du groupe. Il est resté à la première place pendant deux semaines en novembre 1986. Il a été suivi par le deuxième Top 10 de l’album “We’re Ready”, qui a atteint la neuvième place en 1987. Les chansons “Cool the Engines” et ” Can’tcha Say/Still in Love” ont également obtenu un classement substantiel.
Walk On (1994) : Après le succès de leur troisième album sorti en 1986, le groupe a commencé à écrire Walk On. Cependant, en raison de frictions et de désaccords accrus entre Tom Scholz et Brad Delp, ce dernier a quitté le groupe en 1989 pour rejoindre le guitariste membre fondateur de Boston Barry Goudreau et former un nouveau groupe, nommé RTZ. Peu de temps après, Fran Cosmo a été embauché et présenté comme nouveau chanteur. Delp a retrouvé le groupe pour aider à l’écriture, mais n’a pas chanté sur l’album, bien qu’il ait participé au Walk On Tour. Delp et Cosmo ont également partagé des compositions sur le prochain album de Boston, Corporate America. Après sa sortie, Walk On a atteint la 7ème place au Billboard 200 grâce au succès “I Need Your Love”. Le disque contient également les superbes chansons “Magdalene” et “What’s Your Name”. Il a été certifié platine par la RIAA le 8 septembre 1994.
Corporate America (2002) : L’album introduit Anthony Cosmo et Kimberley Dahme en tant que membres du groupe et auteurs-compositeurs. C’est aussi le dernier album de Boston sur lequel apparait le chanteur et membre fondateur Brad Delp. L’album s’est vendu à 32 000 exemplaires lors de sa première semaine de sortie et a été classé 42ème sur le Billboard 200. En 2013, l’album s’était vendu à 139.000 exemplaires aux États-Unis. À écouter, le tube accroche-oreille “I Had A Good Time”.
Le 9 mars 2007, le chanteur Brad Delp se suicide à son domicile à Atkinson, dans le New Hampshire à l’âge de 55 ans. Delp était bien connu pour sa voix «dorée» qui montait très haut dans les octaves. Delp était également un multi-instrumentiste, qui jouait de la guitare, de l’harmonica et des claviers. En outre, il a écrit ou co-écrit plusieurs chansons pour Boston et beaucoup d’autres artistes. Le groupe a depuis recruté Tommy DeCarlo, un fan du groupe ayant une voix similaire à celle de Delp : DeCarlo a commencé à enregistrer des reprises de leurs chansons et à les publier sur MySpace. Quand Brad Delp s’est suicidé, DeCarlo a écrit une chanson en hommage à Delp et l’a posté sur sa page Myspace. Un autre fan de Boston a entendu le travail de DeCarlo et lui a suggéré d’envoyer un lien de sa page Myspace à un membre de Boston. DeCarlo l’a fait et a été contacté par Tom Scholz lui-même pour être l’un des chanteurs au Brad Delp Tribute Concert à Boston. Il a ensuite été embauché comme membre permanent du groupe.
Life, Love & Hope (2013) : Après plus de 10 ans de préparation, Boston sort un nouvel album studio le 3 décembre 2013. Le membre fondateur, Tom Scholz déclare: “Ce sont des chansons venant du cœur, chacune d’elles. Elle m’ont demandé beaucoup d’efforts avec une écriture, une organisation, une exécution et un enregistrement, toujours à la hauteur de mes exigences. Tous les titres ont été méticuleusement enregistrés sur des bandes analogiques avec les mêmes machines et équipements utilisés dans les albums de Boston depuis 35 ans”.
Discographie :
Boston (1976)
Don’t Look Back (1978)
Third Stage (1986)
Walk on (1994)
Greatest Hits 1976-1997 (1997)
Rock and Roll Band (Compilation – 1998)
Corporate America (2002)
Life, Love & Hope (2013)
Voir sur YouTube : “Boston – More Than a Feeling HD” par GHWTVideos ; “Boston – Don’t Look Back” par BostonVEVO ; “Boston I need your love” et “Boston – What’s Your Name” par z2Apotheosis