C’est une triste histoire que celle de la Lamborghini Uracco, cette jolie voiture qui a fait le malheur de son constructeur. Lamborghini avait une position enviable à la fin des années 60, avec ses modèles à moteur V12 qui rivalisaient de succès avec ceux de Ferrari. Mais 1974 est un tournant dans l’histoire de la firme. Ferruccio Lamborghini vend 49% de ses parts à un autre investisseur suisse, René Leimer, et perd tout intérêt pour sa firme automobile. Mais contrairement à son associé, Leimer suit de très près ce qu’il se passe et sous l’impulsion de l’ingénieur Paolo Stanzani, le salon de Turin 1974 devient un véritable festival de Lamborghini V8. Sur le stand figure entre autre, la P200 (pour faire face à la hausse de TVA sur les moteurs supérieurs à 2 litres) et la P300 (identifiable à son capot strié et dont le moteur est un nouveau V8 de 2994 cm3 de cylindrée).
Un véritable bijou :
Comme son modèle de Maranello, le constructeur de Sant’Agata voulait créer un modèle de « petite » cylindrée. Il oubliait que la Dino n’aurait pu exister sans le soutient de Fiat. En effet, c’est une vieille loi, toujours vraie mais toujours oubliée, qu’un petit modèle coûte presque aussi cher à construire qu’un gros, mais qu’on ne peut pas le vendre au même prix. Il faut se rattraper sur la quantité, ce qui n’est possible que si l’on s’appelle Fiat. L’Uracco qui fut présenté au salon de Genève 70 (mais commercialisée bien plus tard, en 74) comme on pouvait s’y attendre, fut considérée comme un véritable bijou, pour la mécanique avec son V8 transversal, autant que pour la carrosserie signée Bertone, mais elle ne fut vendue qu’à 775 exemplaires.
Le dos au mur :
Pour ne rien arranger s’annonçait la crise du pétrole, et bientôt le constructeur eut le dos au mur : il lui était impossible de fabriquer, puis de vendre l’Uracco en nombre suffisant pour être rentable. Les difficultés de Lamborghini ne faisaient que commencer, et n’étaient pas près de s’achever. C’était bien dommage pour lui et pour l’Uracco qui aurait mérité mieux.
Caractéristiques :
Moteur : V8, 4 arbres à came en tête ; cylindrée : 2994 litres ; puissance : 260 ch DIN à 7500 tr/mn.
Transmission : Roues arrières motices ; boîte de vitesses à 5 rapports.
Dimensions : empattement, 2,45 m ; voies avant et arrière, 1,45 m ; poids : 1250 kg.
Performance : vitesse de pointe : 250 km/h.
Prix de vente en 1974 : 117 100 Francs soit 102.389 € actuels en tenant compte des 473 % d’inflation sur la période.
Prix constaté en 2016 : entre 50.000 et 100.000 € pour un modèle fiabilisé en état collection.
Lamborghini Urraco Pub
Lamborghini Urraco Tableau de bord
Lamborghini Urraco
Lamborghini Urraco Avant & Profil
Lamborghini Urraco Dessus & Arrière
Lamborghini Urraco Moteur
Voir sur YouTube : « Rare 1975 Lamborghini Urraco Test Drive and Drive By » par Sunset Classics
Nino Ferrer a des racines et origines niçoises, et italiennes (du côté de Vintimille, à proximité de la frontière italo-française). Il passe les premières années de sa vie en Nouvelle-Calédonie où son père, ingénieur, travaille dans l’extraction de nickel. Ferrer était bilingue français/italien, et avait de bonnes notions en anglais.
De retour en métropole dès 1947, le jeune Nino, après une scolarité parisienne au lycée Saint-Jean-de-Passy, se lance dans des études d’ethnologie et d’archéologie préhistorique à la Sorbonne. Il est notamment l’élève de Leroi-Gourhan. Ses études ne l’empêchent pas de poursuivre passionnément de nombreuses activités dont la peinture, la gravure et la musique. Il part ensuite faire le tour du monde sur un cargo, participe à quelques fouilles en Mélanésie et, de retour en France, se consacre à une musique qui depuis longtemps le fascine, le jazz.
Premier Single :
Sa discographie commence en 1959 — puisqu’il fut, cette année-là, contrebassiste sur deux 45 tours des Dixie Cats —. Au début des années 1960, il accompagne la chanteuse américaine Nancy Holloway et propose, en vain, ses propres compositions aux maisons de disques. En 1963, la chance lui sourit puisqu’il peut enregistrer son premier disque (Pour oublier qu’on s’est aimé). Sur la face B figure un titre, C’est irréparable, dont il existe une version italienne Un anno d’amore, tube chanté par Mina qui en fait aussi des traductions en espagnol, en japonais, en turc… Une autre version espagnole, directement traduite de la version en italien, sera réalisée pour la bande originale de Talons aiguilles de Pedro Almodóvar sous le titre Un año de amor, et sera interprétée par Luz Casal. Dalida l’a chantée en 1965 en français. Le disque n’aura qu’un succès très relatif en France, mais sera diffusé dans quelques pays européens, au Japon et même au Moyen-Orient.
Mirza et autres succès populaires (années 1960) :
Il lui faut attendre 1965, après de nombreux échecs (groupes avortés, rupture puis réconciliation avec Barclay, sa première maison de disques), pour que l’occasion lui soit donnée de renouer avec le succès, par le truchement de sa chanson Mirza. Succès immédiat qui conduit Nino Ferrer à enregistrer d’autres tubes — parfois à contrecœur — tels que les Cornichons, Oh ! Hé ! Hein ! Bon ! lui imposant, et pour longtemps, le rôle du chanteur rigolo. Comme Henri Salvador, il se rattrape en interprétant des mélodies tristes et graves sur les faces B de ses disques (Ma vie pour rien).En 1966 il est bassiste sur deux disques EP des Gottamou (Bernard Estardy, Nino Ferrer, Richard Hertel).
Son rôle de chanteur décalé lui apporte des avantages certains (succès, argent, conquêtes), mais le caractère plutôt entier de Nino Ferrer s’en accommode mal. Rompant avec le monde du spectacle, il quitte la France et part s’installer en Italie de 1967 à 1970. Alors que des disques continuent de sortir en France (Le Téléfon, Mao et Moa, Mon copain Bismarck nettement plus ironiques), Nino Ferrer gagne en notoriété grâce à une émission italienne qu’il anime, Io, Agata e tu.
La Maison près de la fontaine et Le Sud :
À son retour en France, il s’installe dans le Quercy, où il se lance dans l’élevage de chevaux, mais sa rencontre avec un guitariste irlandais, Micky Finn lui rend le goût de la composition musicale. Micky et ses musiciens suivent Nino à Paris et deviennent les Leggs. Après des mois d’une écriture personnelle et de composition, sort en 1971 Métronomie. Si l’album n’a qu’un succès mitigé, l’un de ses titres, La Maison près de la fontaine, se vend à plus de 500 000 exemplaires en 45 tours. Certains morceaux de cet album peuvent être associés au genre du rock progressif (Métronomie 1 et 2, Cannabis…), le sortant ainsi de l’étiquette « variétés » à laquelle il était assigné. On note une progression, à partir de cette date, vers un travail plus complexe en matière de composition. Nino Ferrer and Leggs paraît en 1973, mais c’est la chanson Le Sud qui sera son plus grand succès.
En 1968 Nino a acheté une maison de style colonial à Rueil-Malmaison, La Martinière, côte de la Jonchère, qu’il a fait équiper d’un studio d’enregistrement. Cette propriété qui lui rappelle son pays d’enfance, la Nouvelle-Calédonie, lui inspire les paroles de la chanson South, qu’il enregistre d’abord en anglais sur l’album Nino and Radiah de 1974. La photo de la pochette du 45 t avec Radiah Frye est prise dans son jardin. Mais c’est avec sa version française, Le Sud, que cette chanson deviendra un immense succès. Le disque se vend à plus d’un million d’exemplaires et devient un des tubes du printemps 1975. Ce succès permet à Nino Ferrer, d’acquérir en 1976 « La Taillade », une bastide située au cœur du Quercy Blanc, dans la région des Vaux près de Montcuq, qu’il équipe également d’un studio d’enregistrement.
Après Le Sud :
Il est difficile à Nino d’assurer la continuité d’un pareil succès et les albums suivants (Suite en œuf en 1975, Véritables variétés verdâtres en 1977) ne marchent que très moyennement, échecs parfois occultés par un ou deux 45 tours qui, eux, remportent un succès appréciable. En 1979 sort l’album Blanat, puis Nino part en tournée avec Jacques Higelin.
Entre 1981 et 1983 sortent La Carmencita, Ex-Libris, Rock’n’roll cowboy (dont Frank Margerin dessine la pochette). 13e album (1986) passe, quant à lui, complètement inaperçu mais, au début des années 1990, il renoue avec le succès, auprès d’une nouvelle génération en Italie puis en France, grâce à la sortie d’une compilation qui permet de faire découvrir, à côté de succès historiques, d’autres compositions plus rares.
En 1982, Nino Ferrer tente de se lancer, avec enthousiasme, dans le cinéma, en jouant l’un des rôles principaux (celui du docteur Steve Julien) du film Litan de Jean-Pierre Mocky, mais le film est à sa sortie un cuisant échec, étant violemment mis à bas par la critique. Du fait de cet échec, les producteurs et réalisateurs ne lui proposeront plus de rôles, ce qui l’affectera grandement.
En 1989, Nino, de nationalité italienne, demande et obtient sa naturalisation française pour, selon ses dires, célébrer le bicentenaire de la Révolution française. Il enregistrera l’hymne national La Marseillaise accompagné par une chorale de Montcuq, qu’il fera se produire lors d’une émission Champs-Élysées de Michel Drucker.
Sous l’égide d’Yves Bigot et Philippe Poustis (respectivement directeur général et directeur artistique de Fnac Music), il sort en 1993 un autre disque, La Désabusion, dont les bases ont été enregistrées dans son studio à la Taillade et les cuivres au studio Polygone de Toulouse, avec la présence du guitariste Micky Finn et prépare une nouvelle tournée. Il expose ses peintures à Paris, puis part en tournée avec le groupe anglais de Micky Finn, les Leggs. Un ultime album, composé de différents titres chantés et/ou écrits par des membres de sa famille (son fils Arthur et sa femme Jacqueline Monestier, dite Kinou) et quelques amis musiciens sort en 1993, La Vie chez les automobiles.
Une fin tragique :
En juin 1998, cinq ans après son dernier album, sa mère Mounette meurt « des suites d’une longue maladie », à l’âge de 86 ans. Deux mois après, le 13 août 1998, le chanteur se tire une balle dans le cœur au milieu d’un champ de blé situé à quelques kilomètres de chez lui. Il aurait eu 64 ans deux jours plus tard.
Deux ans de vacances est une mini-série franco-germano-roumaine en 6 épisodes de 50 minutes, adaptée par Claude Desailly du roman éponyme de Jules Verne, réalisée par Gilles Grangier et Sergiu Nicolaescu et diffusée en France du 1er juin au 15 juillet 1974 sur la Première chaîne de l’ORTF.
La série est rediffusée dans les années 1980 dans l’émission Croque-Vacances sur TF1, puis en avril 1990 sur La Cinq, en février 1992 sur M6 et du 11 février 1964 au 13 novembre 1996 sur La Cinquième. La série a été rediffusée sous deux formats : 6 × 50 minutes et 12 × 25 minutes.
Origine et production :
Ce feuilleton est davantage un pastiche des œuvres de Jules Verne qu’une adaptation du roman éponyme de l’écrivain, pure robinsonnade. En effet deux des personnages du feuilleton figurent dans un autre roman de Jules Verne : le capitaine Hull et Dick Sand, le jeune mousse, qui sont les protagonistes de Un Capitaine de quinze ans. Et « Weldon », le patronyme de Doniphan, renvoie à trois autres personnages du même roman. Par ailleurs le temps de l’aventure se limite à l’année 1882 et est donc très inférieur aux deux ans de naufrage insulaire, que justifie le titre de l’œuvre éponyme.
L’intrigue du feuilleton rappelle encore un autre roman de Jules Verne : Bourses de voyage (1903).
Cette coproduction européenne employant des acteurs français, allemands et roumains, a été tournée en Roumanie et sur les flots de la Mer Noire, en partie à bord de la goélette à hunier « Speranța » (aujourd’hui démembrée).
L’Histoire :
1882, en Nouvelle-Zélande. Doniphan Weldon et ses camarades âgés entre douze et dix-sept ans, jeunes gens de bonne famille, sont pensionnaires d’un internat. C’est la fin de l’année scolaire et Doniphan sollicite son oncle pour faire une croisière de six semaines à bord de sa frégate avec sept de ses camarades, sous l’encadrement du capitaine du navire, de l’équipage et d’un jeune mousse. L’oncle accepte. Mais au cours de la traversée, des pirates prennent les enfants et le mousse en otage afin d’obtenir une forte rançon …
Autour de la série :
Culte durant les années 1970 grâce aux multiples diffusions à la télévision, la série doit sa célébrité à la présence de nombreux éléments attractifs :
Le dialoguiste Claude Desailly propose des dialogues travaillés et intéressants, au vocabulaire châtié, assez inhabituels dans un feuilleton populaire mais bien en phase avec l’époque victorienne. Le jeu des acteurs est profond et subtil, chez les jeunes naufragés comme chez les pirates.
La psychologie des personnages est étudiée en détail, avec des oppositions de caractères et de tendances remarquables. Ainsi, on peut rendre les protagonistes aussi charismatiques qu’attachants, ce qui explique que tant de téléspectateurs aient été conquis par ces personnages. Si on rajoute l’ambiance générale, la faune et la flore colorées des îles, le lac, le soleil, la neige, l’océan, la goélette, l’exotisme des terres lointaines, l’aventure, le mystère, la recherche d’un trésor et la musique, le cocktail présenté est savoureux et poétique.
La musique du générique a beaucoup fait pour le succès du feuilleton (une partition reprend les codes musicaux des chansons de marins : voix d’hommes, parties sifflées, instruments celtiques, etc.)
Fiche technique :
La Speranza, goélette à hunier roumaine, support du tournage en mer. Titre français : Deux ans de vacances
Réalisateur : Claude Desailly, Gilles Grangier et Sergiu Nicolaescu
Scénaristes : Claude Desailly, Walter Ulbrich
Production : Sociétés de production : RTF, RTB, SSR, TMG, Technisonor, Filmstudio Bucuresti.
Musique : Alain Le Meur (version française) et Hans Posegga (version allemande)
Pays d’origine : France, Roumanie, Allemagne
Langue : français
Nombre d’épisodes : 6
Durée : 50 minutes
Dates de première diffusion : France : 1er juin 1974 ; Allemagne : 8 décembre 1974.
C’est un peu le précurseur des films mettant en scène la « bande de copains » – un genre qui fera des émules avec « Un éléphant ça trompe énormément » (1976) et « Nous irons tous au paradis » (1977) d’Yves Robert ou « Mes meilleurs copains » (1989) de Jean-Marie Poiré. Vincent, François, Paul… et les autres est un film de Claude Sautet sorti en 1974, qui est inspiré du premier roman de l’écrivain et scénariste Claude Néron (1926-1991), La Grande Marrade, publié en 1965.
Dans les rôles principaux du film de Claude Sautet, on retrouve Yves Montand (Vincent), Michel Piccoli (François), Serge Reggiani (Paul), et un jeune acteur plein de talent mais encore peu connu, Gérard Depardieu (Jean). Parmi les rôles féminins, on trouve l’actrice Marie Dubois (qui joue le rôle de Lucie, la femme de Paul) décédée en 2014 à l’âge de 77 ans. Elle est partie rejoindre Vincent et Paul.
A l’époque le film reçut un accueil mitigé des critiques : dans la France post 68, il semblait trop « bourgeois » – aujourd’hui on dirait trop « bobo ». Au fond, le thème du film n’est pas l’amitié, mais plutôt l’usure, l’échec, la fin d’une période opulente, les épreuves qui rapprochent et nourrissent l’amitié. Les personnages de Claude Sautet sont pour lui « en état de survie par rapport à la plénitude dont ils avaient rêvé. »
La mélancolie du propos trouve écho dans la mise en scène et l’ambiance donnée au film : une maison de campagne, une lumière douce mais pâle, un soleil d’hiver. L’inoubliable thème de Philippe Sarde (inspiré des six premières notes du standard américain In The Still of the Night) renforce ce sentiment de spleen. Claude Sautet confiera à François Truffaut à propos du film : « La vie est dure dans les détails mais elle est bonne en gros».
Gilles Jacob résume justement : « Si le film de Claude Sautet nous bouleverse à ce point, c’est que nous sommes tous des Vincent, des François et des Paul. Des Vincent, surtout, sur qui s’amoncellent les menaces. Nous craignons pour nos vies, pour ce cœur qui broute et réveille en nous la seule question majeure : la peur de mourir. Toute l’émotion et la leçon du film sont dans cette image crépusculaire de Vincent, frileusement blotti entre le parapluie de la sagesse et le compte-gouttes de la solitude. Quelle mélancolie. » (L’Express, 30 septembre 1974)
Réalisation : Claude Sautet Scénario : Jean-Loup Dabadie, Claude Sautet, Claude Néron, d’après le roman La Grande Marrade de Claude Néron Photo : Jean Boffety Musique : Philippe Sarde Montage : Jacqueline Thiédot Décors : Théobald Meurisse Costumes : Georgette Fillon Production : Raymond Danon, Roland Girard, Lira Films, President Produzioni Interprètes : Yves Montand (Vincent), Michel Piccoli (François), Serge Reggiani (Paul), Gérard Depardieu (Jean), Stéphane Audran (Catherine), Marie Dubois (Lucie), Ludmila Mikaël (Marie), Antonella Lualdi (Julia).
L’Histoire :
Trois amis d’enfance à l’approche de la cinquantaine, Vincent, François et Paul se retrouvent chaque dimanche à la campagne avec leurs problèmes d’argent et de couple. Vincent, petit industriel, est endetté jusqu’au cou et sa maîtresse l’a plaqué. Son adjoint Jean, boxeur amateur, prépare un match qui devrait décider d’un possible avenir professionnel. François, médecin réputé, avide d’argent et dévoré par l’ambition, est trompé par sa femme Lucie qui lui reproche d’avoir trahi son idéal de jeunesse. Quant à Paul, écrivain, il est en panne d’inspiration. Chacun va prendre conscience de l’importance relative de ses problèmes lorsque Vincent fait une crise cardiaque. Guéri, il redeviendra salarié, en rêvant que sa femme, Catherine, lui revienne. Lucie part avec les enfants, mais les rencontres dominicales reprendront…
Voir sur YouTube : « Vincent, François, Paul… et les autres (1974) – Trailer » par Flame Flamable
11-13 février : Conférence des pays consommateurs de pétrole à Washington ; ils décident de créer un groupe de coordination énergétique qui se réunit à Bruxelles de mars à novembre. 13 février :Expulsion d’Alexandre Soljenitsyne, prix Nobel de littérature, à la suite de la publication de L’Archipel du Goulag. 27 février : Pierre Mesmer est confirmé dans ses fonctions de Premier ministre. 28 février :Inauguration du Palais des congrès de Paris. 3 mars :Accident aérien du Vol 981 Turkish Airlines près de Senlis. 346 morts. 8 mars : Inauguration de l’aéroport actuel Charles de Gaulle ;
manifestations étudiantes et lycéennes contre la loi Fontanet. 29 mars :Circulation du dernier train commercial à vapeur. 2 avril :Mort de Georges Pompidou, président de la République. Le secret sur sa maladie avait été gardé jusqu’au dernier moment. Le président du Sénat Alain Poher devient président par intérim. 18 avril : Mort de Marcel Pagnol (écrivain et cinéaste français). 25 avril : Rébellion de l’armée conduite par de jeunes officiers sous la direction du capitaine Otelo Saraiva de Carvalho. Une junte militaire de sept membres (dont António Spínola et Francisco da Costa Gomes) déclare assumer provisoirement le pouvoir. Marcelo Caetano se rend à Spinola et le président Americo Tomas est mis en état d’arrestation. La démocratie est instituée. La foule envahit les rues de Lisbonne, fraternise avec les militaires qui reçoivent des œillets, dont ils ornent leurs fusils. 7 mai :Démission du chancelier Willy Brandt en RFA après l’arrestation d’un de ses collaborateurs, Günter Guillaume, pour espionnage au profit de l’Est. 8 mai-16 mai : Helmut Schmidt devient chancelier en RFA. 10 mai :Débat télévisé de l’entre deux-tours. « Vous n’avez pas le monopole du cœur » de Valéry Giscard d’Estaing. 15 mai : António de Spínola est élu président de la République portugaise. Le 16 mai, Adelino da Palma Carlos forme un Ier gouvernement provisoire (fin le 11 juillet). 18 mai :Premier essais nucléaire indien réalisé à Pokharan, dans le désert du Rajasthan. 19 mai :Élection de Valéry Giscard d’Estaing à la présidence de la République française avec 50,8 % des suffrages exprimés contre François Mitterrand. 24 mai :Décès de Duke Ellington (pianiste et chef d’orchestre de jazz américain) 27 mai : Jacques Chirac Premier ministre. 28 mai : Premier gouvernement de Jacques Chirac. 3 juillet :Traité sur la limitation des essais souterrains d’armes nucléaires. 5 juillet :La majorité civique passe de 21 à 18 ans;
Françoise Giroud, femme politique, entre au gouvernement à la tête du nouvellement créé secrétariat d’État à la condition de la femme. 6 juillet :Décès de Francis Blanche (acteur et humoriste français). 23 juillet : Fin de la dictature des colonels en Grèce. 9 août :Démission de Richard Nixon de la présidence de États-Unis, remplacé par le vice-président Gerald Ford, à la suite du scandale du Watergate. 17 août : Second rassemblement le 17 et 18 août au Larzac contre l’extension du camp militaire: plus de 100 000 personnes se rendent sur le Causse. 4 septembre : Décès de Marcel Achard (écrivain et dramaturge français). 15 septembre :Réalisation du dernier des essais nucléaires français atmosphériques. Octobre : La Citroën CX est présentée, elle remplacera la légendaire Citroën DS. 26 août : Décès de Charles Lindbergh (pionnier américain de l’aviation) 9 décembre : Réunis à Paris, les dirigeants des États-membres de la CEE décident de la création du Conseil européen, à l’initiative du président Giscard d’Estaing, et proposent de faire élire le Parlement européen au suffrage universel direct. 11 décembre :Création de deux départements en Corse, décide le Conseil des ministres. 13 décembre :Malte devient une république. 20 décembre : Vote de la loi Veil sur l’interruption volontaire de grossesse (avortement ou IVG). L’UDR s’opposant au projet, le gouvernement doit s’appuyer sur la gauche pour faire passer la loi. 24-25 décembre : Le cyclone Tracy dévaste la ville de Darwin en Australie. 30 décembre :France : L’or atteint, à la Bourse de Paris, 200 dollars l’once. Grande-Bretagne : La firme automobile Aston Martin est mise en liquidation.
Série TV : Cimarron (1974) :
Cimarron (Cimarron Strip) est une série télévisée américaine en 23 épisodes de 72 minutes, créée par Christopher Knopf et diffusée entre le 7 septembre 1967 et le 28 février 1968 sur le réseau CBS. En France, la série a été diffusée à partir du 23 août 1974 sur la première chaîne de l’ORTF.
Cette série met en scène le marshal Jim Crown qui, à la fin du XIXe siècle, fait régner l’ordre à Cimarron Strip, une région désertique située à la frontière du Kansas et de l’Oklahoma, occupée par les éleveurs de bétail et des fermiers, et voisine de territoires indiens. Il est assisté de Mac Gregor, son adjoint écossais, et d’un jeune photographe, Francis Wilde.
Voir sur YouTube : « cimarron strip serie western » par barbatrucomucho ; « 24h sur la Une du 3 avril 1974, mort de Georges Pompidou | Archive INA » par Ina Actu