Oldtimer & Youngtimer – Porsche 911 (1963-89)

La 901 finalement rebaptisée 911 : 

C’est au salon de Franfort, en 1963, que Porsche présenta sa nouvelle sportive de luxe, la 901. Bien entendu, personne ne manqua de faire la comparaison avec la 356 qu’elle allait bientôt remplacer. Si la création de la première Porsche avait échappée à toute intention programmée, la forme extérieure et les caractéristiques techniques de la seconde étaient, au contraire, le fruit de longues réflexions. La solution du moteur disposé derrière l’essieu arrière fut adoptée ainsi que le choix d’un six cylindres, option plus confortable pour une voiture sportive 2+2 de grand tourisme. On opta finalement pour un moteur boxer refroidi par air, la disposition des cylindres en ligne ou en V s’accordant mal avec la conception du moteur arrière. Pour une cylindrée de 2 litres, celui-ci développait 130 ch à 6100 tr/mn. A la fin de l’automne 1964, un constructeur d’automobiles français ayant fait valoir qu’il s’était assuré l’exclusivité des nombres à trois chiffres avec un zéro intercalé pour la désignation de ses modèles, la nouvelle Porsche 901 fut rebaptisée 911.

Le modèle original (1963-73) :

La première version de la 911 a été produite pendant trois ans, et est remplacée par la 911 L à partir de 1967. Puis un modèle plus puissant est présenté fin 1966 :  la 911 S ; elle est équipée d’un moteur 2,0 l de 160 ch, lui permettant d’atteindre 225 km/h. Elle se différenciait par de meilleures caractéristiques techniques : son moteur était alimenté par deux carburateurs triple corps Weber, mais aussi visuellement par ses fameuses jantes Fuchs 15 pouces à cinq branches. Puis vient la 911 E en 1968, équipée d’une injection mécanique Bosch, qui fera passer la puissance de la 911 S de 160 à 170 ch. En 1967, est introduite la 911 T (110 ch) qui remplacera définitivement la 912 (une 911 version économique) en 1969. La version Targa est lancée en 1966 ;  elle se caractérisait par un toit partiellement découvrable, la voiture restant surmontée par un arceau fixe chromé à l’origine, puis peint en noir par la suite. Elle fut nommée ainsi en souvenir des succès remportés par Porsche dans la célèbre course de la Targa Florio, en Sicile.

Ce n’est qu’avec la présentation des modèles 1970 que la 911 subit sa première cure de modifications importante : la cylindrée notamment passe de 2,0 l à 2,2 l, la gamme alors se compose de la 911 T (125 ch), de la 911 E (155 ch) et de la 911 S (180 ch), la 911 L disparaît des catalogues, puis la 911 passe à 2,4 l de cylindrée en 1972. Le modèle le plus puissant, la 911 S, atteint alors 190 ch ; elle est la voiture la plus rapide produite en Allemagne (environ 240 km/h de vitesse de pointe).

En 1972 sort la 911 2.7 Carrera RS, une 911 dotée d’un plus gros moteur et allégée. À la suite d’une nouvelle réglementation sportive, elle est produite à 500 exemplaires afin d’obtenir une homologation pour la compétition, mais en réponse aux importantes ventes, la production est étendue à 1000, puis finalement 1590 exemplaires. Elle est dotée d’un moteur boxer 6 cylindres de 2,7 l développant 210 chevaux.

La série G (1973-89) : 

Elle dispose de pare-chocs butoirs à soufflets absorbant les impacts, une innovation conçue pour respecter les dernières normes de crash test aux États-Unis. La protection des occupants a été améliorée par l’adoption des ceintures de sécurité à trois points en équipement standard, aussi bien que par l’intégration des appui-têtes sur les sièges.

La 911 Turbo (930) : Introduite au Salon de Paris 1974, la Porsche 911 Turbo fit forte impression sur le public avec ses ailes gonflées, son spoiler volumineux et ses 260 chevaux DIN, tirés du Carrera RS 3 litres suralimenté. La plus rapide des Porsche 911 de tourisme n’en était toutefois qu’à ses débuts. Au salon de Francfort de 1977 naîtra une version plus ambitieuse, dotée d’un six cylindres réalésé à 3299 cm3 en affichant pas moins de 300 chevaux DIN. Avec pareille progression, le rapport poids/puissance s’établit à 4,3 kg/ch et fait de la 930 la voiture qui accélère le plus fort de son temps : 24″2, mieux qu’une Ferrari BB. Utiliser la 930 demande donc du doigté… de la part du pied droit qui ne se doit d’exercer que des pressions savamment dosées et proportionnées à l’action sur le volant :  pilote de talent indispensable!

À partir de 1976, Porsche commercialise la 3.0 Carrera et la SC. La première, distribuée sur deux années, dispose d’une injection KJetronic d’une puissance de 200 ch, pour son 6-cylindres à plat de 2 994 cm3. La SC, distribuée de 1978 à 1983, passera de 180 à 204 ch, en passant par 188 pour l’année 1980.

En 1984, les 911 Carrera avec leur 3.2-litre de 231 ch ont remplacé les SC. La version Targa assuma seule le rôle de 911 découvrable jusqu’en 1982, date du lancement du cabriolet qui fut commercialisé en 1983. Ce dernier d’abord équipée du 3.0, accueillera le 3.2 l’année suivante tout comme le coupé.

Une fausse retraite : 

Vu le succès considérable de ce modèle devenu légendaire et sa demande toujours importante et renouvelée par une clientèle de passionnés, la firme de Stuttgart n’a jamais pu se résoudre à abandonner la production de la 911 qui a perduré jusqu’à maintenant sous diverses appellations au fil des ans, amenant chaque fois son lot d’améliorations techniques et cosmétiques : Porsche 964 (1988-1994), Porsche 993 (1993-1997), Porsche 996 (1997-2005), Porsche 997 (2004-2012), Porsche 991 (2011-2016).

Caractéristiques Techniques : Voir ci-dessous, le scan du Salon Auto 1974.

Prix des modèles neufs en 1986 : 911 Carrera : 313.200 F en coupé (83.000 € avec 74% d’inflation)  et 352.500 F en Targa. 911 Turbo : 558.000 F.

Cote actuelle : à partir de 26.000 € pour une série G.

Youngtimer – De Tomaso Deauville (1970-88)

Si la petite firme italienne De Tomaso a établi sa notoriété grâce à des coupés Grand Tourisme à moteur central, elle n’en n’a pas moins tenté de diversifier sa gamme au début des années 70, à l’instar de Ferrari et de Maserati. Présentée au Salon de Turin 1970, la berline Dauville a marqué les débuts de cette stratégie de redéploiement commercial, encouragée par le nouveau partenaire de De Tomaso, en l’occurrence le groupe Ford.

300 chevaux et 230 km/h : 

Dotée d’une carrosserie élancée et élégante, cette berline classique 4 portes à trois volumes, dessinée par Tom Tjaarda, designer de chez Ghia, se présentait comme une rivale potentielle des très performantes Maserati Quattroporte et autres Mercedes 300 SEL 6,3. Cette spacieuse berline adoptait des solutions techniques traditionnelles comme la propulsion, un moteur V8 éprouvé, monté en long, des suspensions à quatre roues indépendantes et quatre puissants freins à disques auto-ventilés. Le moteur d’origine Ford de 5763 cm³ de cylindrée développant 300 ch, était alimenté par un carburateur quadruple corps couplé à une boîte ZF à 5 vitesses ou, en option, une boîte automatique. La voiture était pourvue de tous les équipements d’une voiture de luxe avec un tableau de bord en bois de noyer véritable, des fauteuils en velours ou en cuir et l’air conditionné.

Une diffusion confidentielle : 

Handicapée par un prix de vente très élevé et une image aux contours un peu flous, la berline Deauville a dû en outre se mesurer à des concurrentes de haut niveau (à commencer par la Jaguar XJ12 livrée en 1972) et sa diffusion n’a jamais dépassé le seuil de la confidentialité. Produit à 244 exemplaires jusqu’en 1988, ce modèle de caractère n’a subit que des modifications mineures tout au long de sa carrière.

Caractéristiques Techniques : 

Moteur : V8 Ford en position longitudinale avant ; Cylindrée : 5763 cm3 ; Puissance maximale ; 300 ch.
Transmission : Propulsion.
Boîte de vitesses : manuelle 5 rapports ou automatique 3 rapports.
Poids et performances : Poids à vide : 1 940 kg ; Vitesse maximale : 232 km/h ; Accélération : 0 à 100 km/h en 7,2 s.
Châssis – Carrosserie : Berline 4 portes, tricorps.
Suspensions : Roues indépendantes, quadrilatère déformable avec amortisseurs à double effet coaxiaux avec les ressorts hélicoïdaux, barre stabilisatrice transversale (AV); Roues indépendantes, jambes de force, 4 amortisseurs et 4 ressorts hélicoïdaux (AR).
Direction : A crémaillère assistée.
Freins : Disques ventilés (AV et AR).
Dimensions : Longueur : 4886 mm ; Largeur : 1878 mm ; Hauteur : 1368 mm ; Empattement : 2770 mm ; Voies AV/AR : 1520 mm / 1520 mm.

Prix du modèle neuf en 1972 : 74.700 F soit 75.724 € avec 565% d’inflation.

Cote actuelle : à partir de 50.000 €

Youngtimer – Renault 20 & 30 (1975-83)

La Renault 30 : 

En 1975, la Renault 30 est présentée au Salon de Paris en même temps que la Peugeot 604. Avec cette berline, Renault essaie de trouver une place dans le club fermé des limousines de luxe. Elle est dotée d’un moteur 6 cylindre en V plutôt puissant et silencieux pour l’époque (le PRV en alliage léger coulé sous pression faisant 2664 cm3 et développant 128 ch DIN à 5500tr/mn), et d’un look assez sobre pour ses prétentions. En fait côté carrosserie, c’est une limousine 6 places et cinq portes, esthétiquement raffinée, dessinée par Gaston Juchet, ingénieur-aérodynamicien entré chez Renault en 1958, qui va d’emblée marquer son temps en 1965 en dessinant la révolutionnaire Renault 16 avec son concept de carrosserie 2 corps.

Une voiture sûre et agréable : 

Sa conduite révèle nombre d’aspects positifs. La voiture est très bien suspendue, sa direction assistée est excellente, la tenue de route des plus sûres, le freinage à disque sur les 4 roues efficace, le tout avec une isolation phonique préservée. À bas régime par contre, le V6 se montre un peu décevant mais les versions de ce moteur se sont améliorées au fil des années, notamment lors de la généralisation de l’injection électronique à partir de 1978 avec l’apparition d’une injection Bosch K-Jetronic à la place des carburateurs.

Les modèles : 

Renault 30 TS (1975-81) : moteur 2 664 cm3 V6 essence de 128 ch DIN à deux carburateurs (moteur PRV développé conjointement entre Peugeot, Renault et Volvo) avec un choix de boîte de vitesses à quatre rapports manuelle ou trois rapports automatique. Parmi les équipements de série, on trouve les vitres avant électriques et la fermeture centralisée des portes.

Renault 30 TX (1978-85) : La voiture est équipée d’une injection Bosch K-Jetronic à la place des carburateurs. La puissance monte à 142 ch DIN. La boîte de vitesses manuelle passe à cinq rapports alors que la version automatique est inchangée. Ce modèle est équipé de roues en alliage léger à croisillons (pneumatiques Michelin TRX en option). La 30 TX bénéficie de nombreux équipements supplémentaires : volant gaîné cuir, condamnation centralisée des portes incluant le hayon arrière et la trappe à carburant, limiteur et régulateur de vitesse.

Renault 30 Turbo D (1982-83) : 4 cylindres 2068 cm3 turbo-diesel développant 85 ch DIN, dérivé du bloc atmosphérique apparu deux ans plus tôt sur la 20. L’équipement de série est très proche de celui de la R30 TX.

La Renault 20 : 

La Renault 20 quant à elle est presque le clone de la R30 : sa carrosserie est identique à celle de sa grande sœur, seules les optiques diffèrent. Mais elle se distingue par ses motorisations moins puissantes et par sa présentation plus simple ; son prix était donc plus accessible, notamment en version d’entrée de gamme.

Différences par rapport à la R30 : La R20 à deux optiques rectangulaires alors que la R30 à quatre optiques rondes ; les encadrements des vitres de portes sont peints, il n’y a pas de bourrelets en caoutchouc sur les pare-chocs ni de baguettes latérales de protection. Les freins sont à tambours à l’arrière.

Renault 20 L, TL et GTL (1975-80) : Elle a le moteur de la Renault 16 TX, un 1 647 cm3 de 96 ch DIN à arbre à cames latéral entraîné par chaîne. La 20 GTL, qui est dotée d’une direction assistée, de la condamnation centralisée des portes et de lève-vitres avant électriques est la plus vendue. La version L disparaît en 1977.

Renault 20 TS (1977-83) : Elle reçoit un moteur 1 995 cm3 à arbre à cames en tête de 110 ch DIN sur la version TS 2 litres. Par rapport à la 20 GTL à laquelle elle succède, la TS ajoute un pare-brise feuilleté, des sièges à dossier haut sans appuie-têtes), des roues de diamètre 14 pouces à quatre fixations identiques à la Renault 30, des baguettes latérales de protection et des bourrelets de protection de pare-chocs en caoutchouc. À partir de novembre 1978, une boîte à cinq vitesses est disponible en option.

Renault 20 LS, TX (1980-83) : Une version TX 2.2 litres est lancée avec une évolution à 2165 cm3 (116 ch DIN) du moteur de la TS. Elle conserve les encadrements de vitres chromés et le train avant classique de la Renault 30.

En 1983, les modèles Renault 20 et 30 sont remplacées par la Renault 25.

Moteurs R30 : 2 664 cm3 ; Puissance maximale : (V6) 128 ch puis 143 ch DIN. Turbo Diesel : 2 068 cm3 ; 85 ch DIN.
Moteurs R20 : Essence : 1647 cm3 ; 1995 cm3 ; 2165 cm3 ; Puissance de 96 à 109 ch DIN ; Diesel : 2068 cm3 ; Turbo Diesel : 2 068 cm3 ; Puissance 64 à 85 ch DIN.
Transmission : Traction AV.
Boîte de vitesses : BVM4, BVM5 et BVA3.
Poids et performances : Poids à vide : 1320 kg ; Vitesse maximale : (V6) 185 km/h.
Châssis – Carrosserie : Bicorps 5 portes.
Suspensions : roues indépendantes, ressorts hélicoïdaux.
Freins : Disques ventilés à l’avant avec servo.
Dimensions : Longueur : 4520 mm ; Largeur : 1732 mm ; Hauteur : 1431 mm ; Empattement : 2671 mm.

Prix du modèle neuf : R20 TS en 1982 : 68.900 F ; R30 TX en 1982 : 89.500 F soit 33.012 € avec 142% d’inflation.

Prix du modèle d’occasion : à partir de 2000 €.

Photos ci-dessous extraites des brochures publicitaires Renault d’époque.

Youngtimer – Triumph TR7 & TR8 (1975-81)

La Triumph TR7 sortit en 1975, pendant une période de conflits sociaux entre Triumph et ses employés alors que le groupe automobile British Leyland tentait de rationaliser sa production tout en se faisant partiellement nationaliser ; c’est une des raisons pour lesquelles cette voiture rencontra de nombreux problèmes de fiabilité. Moderne de ligne et de conception (c’est la première TR monocoque), elle l’est moins côté mécanique puisqu’elle a le moteur de la Triumph Dolomite et la boîte de vitesse de la Morris Marina avec un pont arrière rigide. C’est un strict coupé deux places qui remporta un certain succès aux Etats-Unis.

Un style original mais critiqué : 

Harris Mann, qui a fait ses débuts chez Austin Morris, est le styliste de la carrosserie de la TR7. Certaines mauvaises langues diront que la carrosserie semblait avoir été soulevée du châssis et posée de travers. Il paraît aussi qu’elle donna un fou rire à Giordio Giugiaro, le fameux styliste italien. Le paraphe latéral semblable à la Studebaker 1953, simple trait de crayon pour le styliste, avait coûté très cher à réaliser et était peu visible, sauf qu’il était très difficile de la raccorder correctement sur la portière. Mais cette originalité est aussi ce qui fait son charme, et elle est recherchée par certains collectionneurs. Le comportement routier de la TR7 est meilleur que celui des TR précédentes, puisqu’elle a des suspensions souples (la suspension est indépendante sur les quatre roues, équipée d’amortisseurs télescopiques et de ressorts hélicoïdaux), un grand débattement de roues et des voies plus larges. C’est une propulsion.

Le cabriolet et la TR8 : 

En juillet 1979, une version cabriolet sort en aux États-Unis. Le modèle est lancé sur le marché britannique en 1980. la TR7 cabriolet est dessinée par Michelotti, l’auteur des lignes des précédentes TR4, Spitfire et Dolomites. Entre 1977 et 1980, Quelques centaines de coupés TR7 seront équipées de V8 Rover 3.5 Litres de 133 ch DIN tous livrés aux U.S.A. Plus tard, 2500 Cabriolets baptisés TR8 en seront équipés eux-aussi, destinés aux U.S.A.

Caractéristiques Techniques : 

Moteur : 4 cylindres en ligne et V8 ; Position du moteur : Avant ; Cylindrée : 1998 cm3 ; Puissance maximale : 105 ch (2 l ) et 133 ch (3,5 l).
Transmission : Propulsion.
Boîte de vitesses : 4 vitesses manuelles ; 5 vitesses manuelles ; 3 vitesses automatiques.
Poids et performances : 1001-1060 kg ; Vitesse maximale : 177 km/h.
Châssis – Carrosserie : Coupé 2 portes ; Cabriolet 2 portes.
Freins : Freins à disque avant ; Tambours arrière.
Dimensions : Longueur : 4064 mm ; Largeur : 1575 mm ; Hauteur : 1270 mm ; Empattement : 2159 mm.

Prix du modèle neuf en 1976 : 34.500 F soit 23.732 € avec 351% d’inflation.

Cote actuelle : à partir de 4500 € pour un coupé TR7 et de 15.000 € pour un cabriolet TR8.

Youngtimer – Alfa Romeo Spider 2000 Veloce (1971-93)

Ce spider qui est une véritable institution chez Alfa est issu du Duetto de Pininfarina à la poupe fuselée dit « Coda longa » sorti en 1966. Ce modèle a pu survivre jusqu’en 1993 dans un environnement qui était de plus en plus hostile à ce type de voiture (cabriolet deux places à moteur deux carburateurs double corps plutôt gourmand en essence). Reconnu comme un classique, ce modèle n’a subi que très peu de modifications esthétiques ou mécaniques durant ses 27 ans de production, en prenant en compte le Duetto.

Du Duetto au Veloce (1971) : 

Né avec la mécanique de la Giulia (groupe motopropulseur et suspensions), il évolue en 1970 avec l’apparition de la berline 1750 dont il reprend le moteur. Sur le plan du style, cette version Veloce (dite « coda tronca » qui signifie « arrière tronqué ») perd son arrière profilé en « os de seiche » au profit d’un coffre tronqué soi-disant plus efficace sur le plan aérodynamique. En juin 1970, le spider reçoit le moteur 2 litres de la Giulia 2000 GT. En 1972, le moteur de 1,6 litre est de nouveau disponible ainsi que le petit moteur 1,3 litre, dans une série Spider Junior, comme pour la version Coupé Sprint GT Junior. À partir de 1977, la version 1.3 n’est plus disponible, seules les motorisations 1,6 et 2,0 Spider Veloce figureront au catalogue jusqu’en 1982.

Restyling pour la troisième série (1983) : 

La mise en conformité avec les règlements de sécurité se traduisit par des changements esthétiques qui ne firent pas l’unanimité. Pare-chocs et appendices aérodynamiques changent ses lignes en 1983 et 1986 : les modifications concernent de nouveaux pare-chocs plus enveloppants et la coupe du coffre accentuée par un spoiler arrière sur le coffre en matériau synthétique noir. Ces retouches seront très critiquées par les puristes. En 1986, Alfa Romeo rajoute des profilés sous les flancs et lance la version haut de gamme Quadrifoglio Verde. La planche de bord sera revue et restera inchangée jusqu’à l’arrêt de fabrication de la 4e série.

La quatrième série (1990) :

En 1990, Pininfarina opère un retour aux sources et épure la ligne du spider Alfa. Les pare-chocs sont désormais intégrés à la carrosserie et de la même teinte, les jupes latérales sont remplacées par des couvre-longerons plus fins et les feux arrière sont redessinés. La sellerie est de couleur beige ou noire avec des insertions de daim et la direction assistée est livrée en série. Elle sera commercialisée avec trois moteurs : 1,6 litre à carburateurs, 2,0 litres i.e. et 2,0 litres i.e. avec catalyseur. En 1994, ce modèle est remplacé par la GTV Spider.

Caractéristiques Techniques : 

Moteur et transmission : 1,3l – 1,6l – 1,75l – 2,0l 4 cylindres en ligne à 2 ACT ; 2 carburateurs double corps Dell’Orto ou Weber puis injection sur le 2l ; puissance : de 90 à 128 ch ; Transmission : Propulsion.
Poids et performances : Poids à vide : 1040 kg.
Châssis – Carrosserie : Spider Pininfarina.
Dimensions : Longueur : 4120 mm ; Largeur : 1630 mm ; Hauteur : 1290 mm
Performances : Vitesse maximale : 195 km/h.

Prix du modèle neuf en 1982 : 67.924 F pour le 2000 Spider Veloce soit 25.054 € avec 142% d’inflation.

Cote actuelle : à partir de 6000 € pour un modèle de 2ème ou 3ème série; 10.000 € pour un modèle de 4ème série.

Photos ci-dessous extraites de la brochure Alfa Romeo d’époque.

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