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Catégorie : Disques

Album – Bob Dylan – Nashville Skyline (1969)

Album – Bob Dylan – Nashville Skyline (1969)

Né le 24 mai 1941, de son vrai nom Robert Zimmerman, Bob Dylan est originaire du Minnesota, dans le Midwest américain. Tout jeune, il se passionne pour la musique et le personnage de Woody Guthrie. Le mythe de la route, amplifié par les écrits de Jack Kerouac, le pousse à plusieurs reprises à vagabonder. Mais le folk et les hobos ne sont pas ses seuls amours : en 1956, il découvre Presley comme tout le monde, et apprend à jouer le rock. Il reprendra la guitare électrique 8 ans plus tard. En attendant, il écrit des chansons et part à New York où la scène folk est alors importante, avec Pete Seeger, Dave van Ronk, entre autres. Il s’y fait très vite admettre, tout en se prétendant l’héritier du message de Woody Guthrie à qui il rend visite sur son lit d’Hôpital. Mais l’inspiration de Dylan se tourne déjà vers les poètes européens, le Gallois Dylan Thomas (à qui il a emprunté son prénom), le Français Arthur Rimbaud et l’anglais Emerson. Petit à petit, son propos se politise. Il devient l’un des ténors du protest song, avec des chansons dénonçant les marchants d’armes, la justice blanche, le chômage et la pauvreté, ou simplement la mort d’un boxeur. Son audience commence alors à s’étendre considérablement, en particulier dans les milieux étudiants qui en font une sorte de porte-parole.

La période Rock : 

C’est vers cette époque qu’il rencontre Joan Baez avec qui il se lie pour deux années. Mais son inspiration change, sa pensée devient plus métaphysique, sa réflexion dépasse la simple contestation. Les amateurs de folk commencent à le lâcher, et le font définitivement le jour où il abandonne la traditionnelle guitare acoustique pour une guitare électrique et se fait accompagner par un groupe, le Butterfield Blues Band, au festival de Newport en 1965, puis le Band (alors Hawks) l’année suivante, en tournée.  Les ponts sont rompus avec un certain milieu. Mais Dylan s’est acquis du même coup l’adhésion de l’énorme public adepte du Pop-Rock. Son revirement déclenche une série de rénovations : naissance du Folk Rock en Californie, intellectualisation des chansons en Angleterre. Les rapports entre Dylan et les Beatles sont, à ce titre, exemplaires.

Engagé à fond dans le rock, Dylan se consume littéralement. Il veut approcher toutes les formes de musique, embrasser toutes les philosophies, toucher à toutes les expériences. C’est l’époque de « Like a Rolling Stone », une période de tension, d’éruption interne. Plus il se cache, plus le mythe devient envahissant. Il perd un peu les pédales, et un accident de moto, en juillet 1966, le contraint à un an d’inactivité. Dans sa retraite de Woodstock, il lit beaucoup, travaille avec ses amis du Band et réapparaît, mûri, engagé dans une recherche apparemment plus mystique.

La période Country :

Le vedettariat, dont il ne veut pas, est sans doute en partie à l’origine des deux albums suivants, où l’on entend un Dylan à la voix plus grave (ex: « Lay Lady Lay » sur Nashville Skyline) que celle, si caractéristique, qu’on lui connaissait. Habillé façon cow-boy, il s’essaie à la musique country sentimentale et le double album Self Portrait, tout en ballades gentillettes et douces, consterne certains de ses admirateurs : leur idole semble abandonner la poésie de la contreculture pour devenir un tranquille père de famille, avec des préoccupations plus prosaïques. Nashville Skyline marque la rencontre de Dylan avec un autre monstre sacré de la chanson américaine, Johnny Cash. Les chansons « I Threw It All Away », leur reprise de « Girl from the North Country » participent à la réussite de l’album. L’album Self Portrait, composé en majeure partie de reprises de titres folk et pop, est plus hétérogène. On y trouve une autre version de ce qui est l’un de ses grands succès : « Like A Rolling Stone » ; ainsi que son interprétation de « Je t’appartiens » (« Let It Be Me »), (composé par Gilbert Bécaud sur des paroles françaises de Pierre Delanoë).

La période « Born-again » :

Cependant, il ne refait pas de concert avant 1973, année où il entreprend une grande tournée aux U.S.A. accompagné par le Band. En 1975 il décide de faire une petite tournée dans les clubs, avec ses copains. Cela prend rapidement de l’ampleur et finit dans des stades de 20.000 personnes. Toute l’affaire, la Rolling Thunder Revue (une idée de son ami Phil Ochs) est couchée sur pellicule et sort en 1978 sous le titre « Reanaldo and Clara ». La même année, un Dylan Rajeuni entreprend une tournée mondiale donnant six concerts à Paris au mois de juillet, et lorsqu’il paraît sur scène, c’est toujours le même charme, comme 15 ans plus tôt. En 1979, Dylan se convertit au christianisme et se met à écrire sobrement à propos de spiritualité, évoquant aussi sa relation avec Dieu. Si le premier disque de cette période, Slow Train Coming, avec notamment Mark Knopfler à la guitare, et Tim Drummond à la basse, se révèle remarquablement singulier (novateur dans son œuvre), les suivants sont plus traditionnels et les textes et les arrangements sont souvent inspirés du Gospel.

Bob Dylan a été introduit au Rock and Roll Hall of Fame en 1988. Il a obtenu le prix Nobel de littérature en 2016.

Quelques albums remarquables : 

The Times They Are a-Changin’ (1964) : Dylan change de producteur, délaissant John Hammond au profit de Tom Wilson, et prend conscience qu’il est la voix d’une génération (« The Times They Are a-Changin' »). Ses attaques contre le système sont plus amères (« God on your Side »), plus désillusionnées (« Only a pawn in their Game »), et les chansons se font plus tendres, moins conventionnelles (« One Many Mornings »).

Bringing It All Back Home (1965) : C’est l’album de la rupture. Dylan est passé à l’électricité (une face) mais joue encore acoustique lorsqu’il le désire (l’autre face). C’est l’homme à deux visages, ici avec Joan Baez à ses côtés. Les textes ont un lyrisme échevelé, brouillon parfois, essayant de piéger la réalité en pensant plus vite qu’elle (« Subterranean Homesick Blues »). Il y a « Mr. Tambourine Man », bien sûr, en version acoustique, et quand il parle d’amour, c’est avec des mots d’une grande délicatesse (« Love Minus Zero/No Limit »).

Highway 61 Revisited (1965) : Parmi les musiciens qui l’accompagnent, on trouve Al Kooper au piano et à l’orgue, responsable du « son » des premiers Dylan électriques, et surtout Mike Bloomfield, dont les phrases de guitare, courtes, acérés, rebondissent sur les paroles de Bob Dylan (« Tomstone Blues »). « Like a Rolling Stone » ouvre cet album, le plus rock de tous ceux qu’il a réalisé.

Blonde on Blonde (1966) : Avec ce premier double album de l’histoire du rock, Dylan arrive au faîte d’une période difficile. Il est au bord de la catastrophe. Pourtant, jamais ses chansons n’ont été aussi émouvantes, jamais leur lyrisme n’a atteint de tels vertigineux sommets. Les images et les phrases s’entrechoquent. Les rapports avec les femmes apparaissent plus complexes que de banales déclarations d’amour (« I Want You », « Just Like a Women ») et les mots clefs abondent, qui sont autant de petits proverbes reflétant le climat du moment (« Rainy Day Women »).

Nashville Skyline (1969) : C’est le neuvième album de Bob Dylan, sorti chez Columbia Records. S’appuyant sur le style rustique qu’il a expérimenté avec John Wesley Harding, Nashville Skyline affiche une immersion complète dans la musique country. Avec les thèmes lyriques les plus basiques et ses structures de composition simples, Dylan (qui avait temporairement cessé de fumer) a étonné le public avec sa voix plus grave de crooner country. L’album a reçu une réaction généralement positive des critiques et a été un succès commercial arrivant à la 3ème place aux États-Unis ; ce fut également le quatrième album classé N°1 au Royaume-Unis.

Slow Train Coming (1979) : Imprévisible, comme à son habitude, Bob Dylan nous offre là un album inattendu – si l’on se réfère à ses dernières productions. La voix à retrouvé ses belles inflexions et la diction est compréhensible. Les musiciens sont ceux du groupe Dire Straits et des studios de Muscle Shoals (l’album est produit par Barry Beckett et Jerry Wexler, spécialiste de la Soul et du rythm and Blues). Autant d’atouts dans un jeu que rarement Dylan a bien tenu en main. Cette production d’une qualité exceptionnelle est teintée de prosélytisme catholique, religion à laquelle il vient de se convertir. Dans cet album, le jeune homme en colère, le poète révolté, le héros d’une génération de combattant de rue est devenu un homme rangé, ce qui dérange beaucoup de ses anciens admirateurs.

Discographie de 1962 à 1979 :

1962 : Bob Dylan
1963 : The Freewheelin’ Bob Dylan
1964 : The Times They Are a-Changin’
1964 : Another Side of Bob Dylan
1965 : Bringing It All Back Home
1965 : Highway 61 Revisited
1966 : Blonde on Blonde
1967 : John Wesley Harding
1969 : Nashville Skyline
1970 : Self Portrait
1970 : New Morning
1973 : Pat Garrett and Billy the Kid
1973 : Dylan
1974 : Planet Waves
1975 : Blood on the Tracks
1975 : The Basement Tapes
1976 : Desire
1978 : Street-Legal
1979 : Slow Train Coming

Voir sur YouTube : « Bob Dylan – Lay Lady Lay » par Post Productions ; « Bob Dylan – Subterranean Homesick Blues » par BobDylanVEVO

https://www.youtube.com/watch?v=Go2jbER0wk0

Publié le 6 octobre 201710 décembre 2017Catégories 1969, DisquesLaisser un commentaire sur Album – Bob Dylan – Nashville Skyline (1969)
Album – The Beach Boys – Smiley Smile (1967)

Album – The Beach Boys – Smiley Smile (1967)

On dit qu’ils ont inventé la Californie. Formé à Hawthorne (conté de Los Angeles) en 1961, le groupe des frères Wilson (Brian le compositeur, Carl le guitariste et Dennis le batteur) a longtemps rivalisé avec les Beatles pour découvrir des sonorités nouvelles. La renommée des Beach Boys commence dès 1961 lorsqu’ils écrivent une chanson à la gloire du surf (« Surfin' »). Vont suivre toute une série de succès dus à la fois à l’engouement provoqué par ce sport et à la qualité de leurs harmonies vocales. Autour du noyau initial, deux nouveaux venus : leur cousin, Mike Love, au chant, et un copain de classe, Alan Jardine, à la guitare.

Le groupe, dirigé par son auteur principal mais aussi producteur Brian Wilson, a lancé des approches novatrices sur la forme et la production de la musique pop, en combinant leurs affinités pour les groupes vocaux inspirées par le jazz, le rock and roll des années 1950 et le R & B noir avec des orchestrations originales et des techniques d’enregistrement non conventionnelles de manière innovante.

Leurs premiers  succès s’intitulent : « Surfin’ Safari », « Surfin’ USA », « Surf City », « Surfer Girls »… Pas étonnant qu’on ait baptisé leur musique  :  « Surf Music ». Un genre qui influencera beaucoup de groupes parfois aussi éloignés de la Californie que le Who. Autour des Beach Boys et de leurs chansons se construit alors le mythe d’une Californie idyllique, pleine de soleil, de surfers, de jolies filles et, plus tard de drogues à effets psychédéliques. Pourtant, dès le milieu des années soixante, les Beach Boys seront plus concernés par leur rivalité avec les Beatles que par le folklore des plages. Ils se convertirons ensuite à diverses formes de mysticisme oriental et leur musique perdra de son impact. Elle reste tout de même inégalée à ce jour tant par la beauté de ses harmonies que par la compréhension intuitive du milieu dans lequel elle est née.

Quelques albums à (ré)écouter : 

Pet Sounds (1966) : est le onzième album de studio du groupe de rock américain The Beach Boys. Il a d’abord rencontré une réponse critique et commerciale tiède aux États-Unis, atteignant la 10ème place au Billboard 200, une place sensiblement inférieure à celle des albums précédents du groupe. Au Royaume-Uni, l’album a été salué par sa presse musicale et a été un succès commercial immédiat, 2ème au UK Top 40 Albums Chart et restant au top Top 10 pendant six mois. Pet Sounds a ensuite été récompensé mondialement par des critiques et des musiciens, et est largement considéré comme l’un des albums les plus influents de l’histoire de la musique. Il contenait des arrangements orchestraux luxuriants et sophistiqués qui ont permis au groupe d’entrer dans le cercles des plus grands innovateurs du rock.

L’album a été produit et arrangé par Brian Wilson, qui a également écrit et composé presque toute sa musique. La plupart des sessions d’enregistrement ont eu lieu entre janvier et avril 1966, un an après avoir quitté les tournées avec les Beach Boys afin de se consacrer à l’écriture et l’enregistrement. Pour Pet Sounds, l’objectif de Wilson était de créer «le plus grand album de rock jamais réalisé» – un travail personnalisé sans musique de remplissage. Il est parfois considéré comme un album solo de Wilson, en répétant les thèmes et les idées qu’il avait introduites avec Today! un an plus tôt. Le single principal de l’album, « Caroline, No », a été publié comme ses débuts officiels solo. Il a été suivi par deux singles crédités au groupe: « Would not it be Nice » et « Sloop John B ».

Smiley Smile (1967) : Ce disque est une reprise du projet de l’album Smile sur lequel Brian Wilson connut de nombreux problèmes techniques de réalisation, des réticences de Mike Love qui refusa d’y collaborer mais aussi des divergences avec la maison de disques. Les problèmes mentaux de Brian, amplifiés par les drogues et la pression du résultat, à une époque où le groupe était en concurrence directe avec les Beatles, n’arrangèrent pas les choses et le projet Smile fut abandonné par les membres du groupe. Les diverses ébauches enregistrées furent regroupées dans Smiley Smile qui sortira en mai 1967. Smile marque le déclin de l’influence de Brian Wilson dans le groupe. Cloîtré dans son lit, paranoïaque et devenu obèse, Brian Wilson ne participera plus que de manière sporadique aux Beach Boys et il faudra attendre 1976 pour qu’il revienne au sein de la formation, avec l’album 15 Big Ones. 

Smiley Smile est le premier d’une série nombreux albums des Beach Boys qui furent des échecs commerciaux, mais c’est devenu un disque culte dans l’œuvre de Beach Boys. Pour redorer son blason lors de la sortie de Pet Sound, le groupe avait demandé les services de l’ancien attaché de presse des Beatles, Derek Taylor. Fatigué d’être perçu comme un groupe désuet, le leader et auteur-compositeur Brian Wilson avait demandé à Taylor de donner une nouvelle image aux Beach Boys et de les transformer en icônes de la contre-culture à la mode, avec une campagne promotionnelle dont le slogan était « Brian Wilson est un génie ». 

Prophétie auto-réalisatrice puisque dans son livre sur la musique psychédélique, l’auteur Jim DeRogatis a fait référence à Smiley Smile comme à une « pièce maitresse de l’ultime discothèque du rock psychédélique ». À un moment donné, il fut même utilisé par certains centres de réadaptation pour aider à soulager les effets secondaires des expériences psychédéliques intenses. Le disque contient un seul tube, mais son succès fut immense. Il s’agit de « Good Vibrations » sorti en single en octobre 1966.  

Still Cruisin’ (1989) : est le vingt-sixième album studio des Beach Boys. En 1988, les Beach Boys redeviennent numéro 1 des charts avec Kokomo, extrait de la bande originale du film Cocktail avec Tom Cruise. C’est leur premier n°1 depuis « Good Vibrations » en 1966. L’album Still Crusin’ réunit « Kokomo » et « Wipe Out », déjà sortis en single l’année précédente, et trois nouvelles chansons : la chanson-titre, « Somewhere Near Japan » et « Island Girl ». Le succès de « Kokomo » l’année précédente a ramené les Beach Boys sur le devant de la scène, et Still Cruisin’ devient rapidement disque d’or.

Depuis la sortie de Still Crusin’ en 1989, les Beach Boys continuent de tourner malgré une formation qui n’a plus rien à voir avec celle des origines. En effet en 1983, Dennis Wilson, s’est noyé accidentellement à Marina Del Rey à Los Angeles. Le groupe est séparé de Brian Wilson depuis 1988. Carl Wilson est décédé d’un cancer du poumon en 1998. Al Jardine a quitté le groupe après la mort de Carl et Mike Love est désormais le seul membre originel des Beach Boys (Bruce Johnston étant arrivé en 1965).

Les Beach Boys ont accédé au Rock & Roll Hall of Fame dans la catégorie interprètes en 1988.

Discographie :

Surfin’ Safari (1962)
Surfin’ USA (1963)
Surfer Girl (1963)
Little Deuce Coupe (1963)
Shut Down Volume 2 (1964)
All Summer Long (1964)
The Beach Boys’ Christmas Album (1964)
Today! (1965)
Summer Days (and Summer Nights!!) (1965)
Beach Boys’ Party! (1965)
Pet Sounds (1966)
Smiley Smile (1967)
Wild Honey (1967)
Friends (1968)
20/20 (1969)
Sunflower (1970)
Surf’s Up (1971)
Carl and the Passions – « So Tough » (1972)
Holland (1973)
15 Big Ones (1976)
Love You (1977)
M.I.U. Album (1978)
L.A. (Light Album) (1979)
Keepin’ the Summer Alive (1980)
The Beach Boys (1985)
Still Cruisin’ (1989)
Summer in Paradise (1992)
Stars and Stripes Vol. 1 (1996)
Smile (2011) enregistré en 1966-1967
That’s Why God Made the Radio (2012)

Voir sur YouTube : « The Beach Boys – Kokomo [HD] » par Alejandro Ulloa ; « The Beach Boys – Still Cruisin’ (1989) » par ClassicVideos80s ; « The Beach Boys – Wouldn’t It Be Nice (Original Video) » par Solrac Etnevic ; The Beach Boys – I Get Around par John OneCOne

https://www.youtube.com/watch?v=1xZ3HW8GWAU

Publié le 29 septembre 201715 septembre 2018Catégories 1967, DisquesLaisser un commentaire sur Album – The Beach Boys – Smiley Smile (1967)
Album – Canned Heat – Canned Heat (1967)

Album – Canned Heat – Canned Heat (1967)

Canned Heat est un groupe de blues rock américain formé à Los Angeles en 1965. Il a été lancé par deux amateurs de blues, Alan Wilson et Bob Hite, qui ont emprunté leur nom à une chanson de Tommy Johnson datant de 1928, Canned Heat Blues, relatant les mésaventures d’un alcoolique désespérément tourné vers les Sterno Canned Heat: (littéralement « Sterno, la chaleur en boîte ». Il s’agissait d’un combustible fabriqué à partir d’alcool dénaturé gélifié, conçu pour être brûlé directement à partir de sa boîte pour réchauffer des plats.  Pendant la prohibition, il existe de nombreux exemples de personnes qui s’étaient intoxiquées au Sterno en l’ingurgitant comme alcool de substitution mélangé à du jus de fruit).

Après les apparitions aux festivals de Monterey et de Woodstock à la fin des années 1960, le groupe a acquis une renommée mondiale avec Bob Hite (Chant), Alan Wilson (guitare, harmonica et chant), Henry Vestine et plus tard Harvey Mandel (guitare principale), Larry Taylor (basse) et Adolfo de la Parra (batterie).

La musique et l’attitude de Canned Heat leur ont donné la réputation de groupe parmi les plus populaires de l’ère hippie. Canned Heat est apparue dans la plupart des événements musicaux majeurs de la fin des années 1960, interprétant des standards du blues avec leur propre matériel et se livrant parfois à de longs solos «psychédéliques». Deux de leurs chansons – « Going Up the Country » et « On the Road Again » – sont devenues des succès internationaux. « Going Up the Country » était un remake de la chanson de Henry Thomas « Bull Doze Blues », enregistrée à Louisville, dans le Kentucky, en 1927. « On the Road Again » était une reprise de la chanson de Floyd Jones de 1953 du même nom, elle même inspirée de « Big Road Blues » de Tommy Johnson.

Différentes formations successives :

Depuis le début des années 1970, de nombreux changements de musiciens se sont produits, bien que la composition actuelle comprenne les trois membres originaux de l’époque classique : De la Parra (qui est restée dans le groupe depuis sa première adhésion en 1967), Mandel et Taylor. Pendant la majeure partie des années 1990 et 2000, De la Parra était le seul membre présent depuis les années soixante. Il a écrit un livre sur la carrière du groupe intitulé Living the Blues. Larry Taylor, dont la présence dans le groupe n’a pas été stable, est l’autre membre encore présent depuis les premiers disques. Mandel, Walter Trout et Junior Watson sont parmi les guitaristes qui ont acquis la renommée en jouant plus tardivement avec le groupe.

Quelques pépites du groupe :

Canned Heat (1967) : En 1967, le groupe commence à enregistrer pour Liberty Records, managé par Skip Taylor et John Hartmann. Leur premier single, composé de « Rollin’ and Tumblin’ » et « Bullfrog Blues », est bientôt suivi, en juillet 1967, d’un album éponyme. Composé exclusivement de standards revisités, le disque remporte un certain succès critique et se vend raisonnablement bien, atteignant la 76ème place des charts du Billboard magazine.

Boogie with Canned Heat (1968) : Contrairement à leur premier album éponyme, ce second opus contient principalement des compositions du groupe, dont le tube « On the Road Again », l’un de plus gros succès du groupe. L’album comprend également « Amphetamine Annie », qui parle des dangers d’une consommation excessive d’amphétamine et qui connaît également un certain succès, ainsi que « Fried Hockey Boogie », le premier boogie de Canned Heat.

Living the Blues (1968) : Contient l’un des morceaux les plus connus du groupe, « Going Up the Country », qui sera plus tard utilisé utilisé dans le documentaire Woodstock de 1970. John Mayall joue du piano sur « Walking by Myself » et « Bear Wires », tandis que Dr John en joue sur « Boogie Music ». « Parthenogenesis » est un blues psychédélique de presque 20 minutes, suivi de « Refried Boogie », un boogie de plus de 40 minutes enregistré en concert.

Future Blues (1970) : Larry Taylor et Harvey Mandel quittent le groupe peu de temps après sa sortie, et Alan Wilson décède en septembre 1970. La reprise de « Let’s Work Together » de Wilbert Harrison deviendra un tube. Dr John joue du piano sur « London Blues ». « Sugar Bee » devient un tube.

Hooker ‘n Heat (1971) : Il fallait bien que ça arrive : quel musicien n’a pas eu envie de jouer avec celui qui lui a tout appris? Canned Heat et John Lee Hooker ont l’air parfaitement à l’aise ensemble. Le courant passe entre les deux générations. Hooker leur a légué l’art du boogie qui fera la réputation du groupe. Il s’agit du dernier album studio d’Alan Wilson, qui décède en septembre 1970, quelques mois avant la sortie du disque, à l’âge de 27 ans, d’une overdose de barbituriques.

Discographie : 

Canned Heat (1967)
Boogie with Canned Heat (1968)
Living the Blues (1968)
Hallelujah (1969)
Future Blues (1970)
Vintage (1970), enregistré en 1966
Hooker ‘n Heat (avec John Lee Hooker) (1971)
Historical Figures and Ancient Heads (1971)
The New Age (1973)
One More River to Cross (1973)
Memphis Heat (avec Memphis Slim) (1974)
Human Condition (1978)
Kings of the Boogie (1981)
Reheated (1988)
Internal Combustion (1994)
Canned Heat Blues Band (1996)
House of Blue Light (1998)
Boogie 2000 (1999)
The Boogie House Tapes (2000)
Friends in the Can (2003)
The Boogie House Tapes Volume 2 (2004)

Voir sur YouTube : « Canned Heat – Rollin’ and Tumblin’ (1967) » par V Guimarães ; Canned Heat – On The Road Again (1968) par Bertha0815007 ; « Canned Heat – Going Up The Country 1970 » et « Canned Heat – Let’s Work Together 1970 » par fritz51320 ; « CANNED HEAT Move On Down The Road 1970 » par wiggin909

https://www.youtube.com/watch?v=aQ6s1eL9Fig

Publié le 25 septembre 201726 septembre 2017Catégories 1967, DisquesLaisser un commentaire sur Album – Canned Heat – Canned Heat (1967)
Disque – Gold – Le Train de Mes Souvenirs (1984)

Disque – Gold – Le Train de Mes Souvenirs (1984)

Gold est un groupe de pop-rock français originaire de Toulouse, qui a connu un succès national dans les années 80. À cette époque, la ville rose est une grande pourvoyeuse d’artistes (Francis Cabrel, Jean-Pierre Mader, Image, et bien-sûr Gold…). Dénominateur commun, ce sont tous des vieux routards de la musique. En 1984, à la sortie de l’album à succès « Le Train de mes Souvenirs », les musiciens de Gold sont au nombre de cinq : Il y a Emile Wandelmer (chanteur guitariste), Bernard Mazauric (clavier), Alain Llorca (bassiste), Etienne Salvador (batteur) et Lucien Cremadès (guitariste). À la base, la formation s’appelait Goldfinger. Le « finger » est tombé en désuétude en raison de leur public qui préférait les raccourcis. Et finalement, Gold sonne mieux.

Avant tout groupe local du Sud Ouest, Gold a passé une dizaine d’années à se produire le samedi soir dans les bals et les boîtes du coin, en jouant un répertoire de reprises. Et puis, peu à peu, le groupe s’est mis à composer. Jusqu’au jour où ils se sont senti prêt à « monter à Paris » pour faire le tour des maisons de disque. Ils en trouvent une au début des années 80. Dans la foulée, ils réalisent leur premier album « Tropicana », qui se vend à 30.000 exemplaires. Ce n’est pas vraiment un succès et dépités, ils redescendent à Toulouse et reprennent leurs concerts locaux. En 1984, ils reviennent à la charge avec l’abum : « Le Train de mes Souvenirs ». Entre temps, deux des membres fondateurs quittent le groupe : le guitariste Jean-Jacques Dourmel et le bassiste Vincent Guion qui sont respectivement remplacés par Alain Llorca et Lucien Cremadès. De ce 33 tours, il tiennent absolument à sortir en single le morceau « Un Peu Plus Près des Etoiles ». La maison de disque refuse. Ils insistent et gagnent, et le titre devient un tube.

Trois mois plus tard, le LP devient disque d’or et le groupe accède à la célébrité ; il est suivi d’une série de tubes qui atteignent tous le Top 10 des ventes  : « Capitaine Abandonné », « Ville de Lumière » en 1986 et « Laissez nous chanter » et « Calicoba » en 1987. En 1990, le chanteur Émile Wandelmer quitte le groupe à la suite d’un désaccord sur l’orientation musicale future du groupe. Il enregistre un album solo aux États-Unis, mais le succès n’est pas au rendez-vous. Il rejoint alors Mario et Jean-Louis du groupe Toulousain Images et forment le groupe Émile & Images en 1998. Après le départ d’Émile Wandelmer, même si Gold ne caracole plus en tête du Top 50, il continue de jouer. En France, Gold a vendu plus de 4 millions de disques (singles et albums confondus).

Quelques albums à (ré)écouter :

Le Train de mes souvenirs  (1984) : Le titre phare est « Une Peu Plus Près des Etoiles ». Cette chanson parle du sort des boat-people qui fuyaient les dictatures communistes vietnamienne et cambodgienne. En juillet 1985, ce titre entre au Top 50 où il reste classé 24 semaines, atteignant à trois reprises le n° 2 au classement, séduisant plus de 900.000 auditeurs. Il s’agit du premier succès du groupe toulousain. L’album est très bon (c’est sûrement leur meilleur) et il contient nombre de titres qui faisaient chauffer l’ambiance des discothèques toulousaines de l’époque à savoir : l’excellent « Tropicana » qui était aussi très programmé sur les radios FM de la région, sans oublier « T’es pas fou », « Le Train de mes souvenirs » et « J’m’ennuie de tout ».

Capitaine abandonné (1986) : le disque contient la chanson éponyme qui a atteint la première place du Top 50 plusieurs semaines, à partir de février 1986 et s’est vendue à 657.000 exemplaires. Elle rend hommage aux grands sportifs et aux aventuriers. (Le navigateur Philippe Jeantot, Arnaud de Rosnay, Philippe de Dieuleveult…). Il contient aussi le tube « Ville de Lumière » qui a atteint la 2ème place du Hit-Parade. Ce titre est un hommage à Beyrouth.

Calicoba (1986) : L’album sera récompensé d’un disque d’or en quelques semaines et ne cessera de progresser dans le Top 20. Plus tard, dans l’année 1986, l’album sera certifié disque de platine avec 400.000 exemplaires écoulés. Il atteindra la 7e place dans le Top albums, y restant classé 40 semaines. Après « Laissez-nous chanter », le groupe sort « Calicoba » en single qui deviendra 8ème au Top 50 et restera classé pendant 18 semaines consécutives.

Discographie : 

1982 : Gold
1984 : Le Train de mes souvenirs  
1986 : Capitaine abandonné
1986 : Calicoba
1987 : L’Olympia
1988 : Bleu
1994 : Éclats de voix
2016 : Le Long Chemin

Voir sur YouTube : « Gold – Un peu plus près des étoiles » par TheMscath Mille bisous Kaly ; « Gold – Calicoba » par Hits Des Clips ; « Gold – Laissez Nous Chanter Vidéo » par Delahuerta ; « Gold – Ville de lumière » par AutomneDesLegendes ; « Emile & Images – Tropicana (Live à l’Olympia) (2000) » par Emile & Images

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Publié le 17 septembre 201717 septembre 2017Catégories 1984, DisquesUn commentaire sur Disque – Gold – Le Train de Mes Souvenirs (1984)
Album – Orchestral Manœuvres in the Dark – Junk Culture (1984)

Album – Orchestral Manœuvres in the Dark – Junk Culture (1984)

Orchestral Manœuvres in the Dark (OMD) est un groupe de musique électronique anglais formé à Wirral dans le Merseyside en 1978 par Andy McCluskey (voix, basse) et Paul Humphreys (claviers, voix), qui avaient déjà expérimenté leur musique dans un premier temps avec un groupe nommé The Id. Martin Cooper (multi-instrumentiste) et Malcolm Holmes (batterie) seront recrutés plus tard. OMD a publié son premier single influent, « Electricity », en 1979, et a gagné en popularité dans toute l’Europe avec la chanson anti-guerre « Enola Gay » sortie en 1980. Le groupe a obtenu une reconnaissance plus large grâce à son album séculaire Architecture & Morality, sorti l’année suivante qui s’est vendu plus de quatre millions d’unités et dont les trois singles ont été diffusés à plus de 8 millions d’exemplaires. Le son de cet album fut soutenu par le Mellotron, un instrument précédemment associé aux groupes de rock progressif. Cependant, les défis musicaux de l’album Dazzle Ships (1983) ont érodé l’intérêt des amateurs du groupe en Europe. Un nouveau changement vers une écriture de morceaux plus pop a généré des ventes américaines plus importantes, qui ont abouti au succès de 1986, «If You Leave». En 1988, Orchestral Manoeuvres In The Dark publie son Best of annoncé par le single « Dreaming ».

En 1989, suite à des différends créatifs au sein du groupe, Andy McCluskey s’est retrouvé seul, alors que le cofondateur Paul Humphreys ainsi que Martin et Malcom formaient le groupe : The Listening Pool. McCluskey recrute de nouveau musiciens et enregistre Sugar Tax en 1991. Le titre « Sailling on the Seven Seas »  se classe numéro 3 en Angleterre. L’album fut une grande réussite surtout avec le second single « Pandora’s Box », puis « Then You Turn Away » et « Call My Name ». Liberator contient la reprise de Barry White « Dream of Me » qui se classe 25ème au hit parade britannique. Mais avec l’apparition du rock alternatif au milieu des années 1990, OMD perd de l’audiance et finit par être dissous en 1996. En 2007, le groupe originel décide de se reformer et de faire une tournée à travers l’Europe. Leur 11ème album, History of Modern est publié en 2010. En 2013, OMD sort l’album English Electric dont avait été extrait le premier titre, Metroland, une quinzaine de jours plus tôt. En mai 2017, le groupe annonce la sortie de son album The Punishement of Luxury.

Les début d’OMD :

Le groupe s’est formé au même moment que Soft Cell, Depeche Mode ou Eurythmics, et c’est le précurseur de toute une génération de duos synthétiques fonctionnant selon le même principe : Yazoo, Tears for Fears, The Communards, Pet Shop Boys, Modern Talking ou encore Erasure. Le nom a été glané à partir d’une liste de paroles de chansons et d’idées qui ont été écrites sur le mur de la chambre McCluskey. OMD a été choisi afin de ne pas être confondu avec un groupe punk. OMD a commencé à jouer régulièrement sous la forme d’un duo, appuyé par un magnétophone TEAC à 4 pistes baptisé «Winston» (d’après l’antihéros du roman de George Orwell, 1984). Leurs débuts ont eu lieu en octobre 1978 au Eric’s Club à Liverpool. Surfant sur la new wave et la synth-pop britannique, ils ont sorti le single « Electricity » sur le célèbre label indépendant Factory Records.

Quelques albums remarquables : 

Architecture & Morality (1981) : Le troisième album d’OMD fut Salué comme un chef-d’œuvre et fut le travail séminal du groupe. Il est apparu dans diverses listes de « meilleurs albums » jamais sortis. The Morning News l’a nommé comme étant le plus bel enregistrement de 1981. L’album est également devenu un succès commercial, vendu à plus de 4 millions d’exemplaires en 2007. Le disque  a généré trois singles à succès : « Souvenir », « Joan of Arc » et « Joan of Arc (Maid of Orleans) ».

Selon les crédits de l’album, son titre a été suggéré au groupe par Martha Ladly, anciennement Martha and the Muffins, après le livre de 1977 Morality and Architecture de David Watkin. Musicalement, l’album fut remarqué pour l’utilisation du mellotron, un instrument de musique polyphonique à clavier lisant les sons sur des bandes magnétiques, plus souvent associé en Grande-Bretagne aux groupes de rock progressifs du début des années 1970 qu’à ceux de  synth-pop des années 80.

Junk Culture (1984) : est le cinquième album d’OMD. Après la déception commerciale de l’album expérimental de 1983, Dazzle Ships, OMD et Virgin Records, décidèrent de se diriger le groupe vers un son à nouveau accessible au public pop-rock. Le disque a engendré quatre singles, dont « Locomotion » et « Talking Loud and Clear ». Sur cet album, les membres fondateur du groupe, Humphreys et McCluskey, décidèrent de s’éloigner de leurs propres studios « Gramophone Suite » à Liverpool, en commençant par enregistrer de nouvelles pistes aux Highlands Studios à Inverness et dans le Lincolnshire. Le groupe a ensuite effectué une courte série de spectacles en septembre 1983 en partie afin de rassurer leur public et aussi de présenter les nouveau enregistrements. Il s’agissait de versions antérieures de « All Wrapped Up », « Tesla Girls », « Junk Culture », « Never Turn Away », « The Avenue » et « Heaven Is ». Le groupe est ensuite retourné au studio avec le producteur Brian Tench puis ils sont ensuite passés aux Air Studios à Montserrat. Le clavier d’échantillonnage Fairlight CMI que le groupe a commencé à utiliser dans ce studio fut fondamental pour le son de l’album. Le groupe est ensuite retourné en Europe pour terminer l’album aux Wisseloord Studios aux Pays-Bas. Le producteur de David Bowie, Tony Visconti, a également été recruté pour travailler sur l’album, sa contribution principale étant l’ajout et l’agencement des cuivres sur « All Wrapped Up « et « Locomotion ».

Crush (1985) : C’était le premier de deux albums OMD produits par Stephen Hague. Destiné principalement au marché américain, où l’album s’est bien vendu, Crush fut remarqué pour son contenu beaucoup plus commercial, bien que des éléments d’expérimentation antérieure soient encore présents. Trois singles ont été tirés de l’album : « So in Love » (co-écrit avec La Haye) est devenu le premier hit du groupe aux États-Unis. Les deux autres singles sont « Secret » et « La Femme Accident ».

Liberator (1993) : Le neuvième album d’OMD a culminé à la 14ème place au UK Albums Chart. Aucun des trois singles de l’album n’a atteint le Top 20 du UK Singles Chart, même si le single « Stand Above Me », et son successeur « Dream of Me » ont atteint respectivement la 21ème et 24ème place. Le cofondateur d’OMD, Paul Humphreys, qui avait quitté le groupe en 1989, a co-écrit le troisième single «Everyday». « Sunday Morning » est une reprise de la chanson initialement enregistrée par The Velvet Underground. « Dream of Me (Based on « Loves Theme ») » est une reprise du succès instrumental, « Love’s Theme », enregistré en 1973 par Barry White Love’s Unlimited Orchestra.

Discographie : 

Orchestral Manoeuvres in the Dark (1980)
Organisation (1980)
Architecture & Morality (1981)
Dazzle Ships (1983)
Junk Culture (1984)
Crush (1985)
The Pacific Age (1986)
Sugar Tax (1991)
Liberator (1993)
Universal (1996)
History of Modern (2010)
English Electric (2013)
The Punishment of Luxury (2017)

Voir sur YouTube : « Orchestral Manoeuvres In The Dark – Locomotion » ; « Orchestral Manoeuvres In The Dark – Enola Gay » ; « Orchestral Manoeuvres In The Dark – So In Love » par OMDVEVO ; « Dream Of Me (Based On Love’s Theme) » ; « Orchestral Manoeuvres In The Dark – Electricity » par OMDVEVO ; « Orchestral Manoeuvres In The Dark – Joan Of Arc (1981) » par DiscoBar80

 

Publié le 15 septembre 201715 septembre 2018Catégories 1984, DisquesLaisser un commentaire sur Album – Orchestral Manœuvres in the Dark – Junk Culture (1984)

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