Disque – Jacques Brel – Les Marquises (1977)

Jacques Brel, (1929-1978) est un auteur-compositeur-interprète, poète, acteur et réalisateur belge francophone. Sa carrière de chanteur débute en 1953, quand il réalise un disque maquette, 78 tours qu’il envoie en France à Jacques Canetti, découvreur de talents, directeur artistique de Philips et propriétaire du théâtre parisien « Les Trois Baudets ». Séduit par les chansons qu’il vient d’entendre, le 1er juin 1953, Jacques Canetti, l’appelle dans la nuit pour le rencontrer immédiatement. Brel quitte la capitale belge pour se rendre seul à Paris. Sa famille ne lui coupe pas les vivres, mais le laisse se débrouiller seul en lui gardant une place dans l’entreprise familiale de cartonnerie.

Jacques Canetti le soutiendra contre vents et marées de 1953 à 1962. Il le fait débuter aux Trois Baudets en septembre 1953 dans la première partie du spectacle de Mouloudji. Puis en 1954 dans le spectacle Ciné Massacre, où débutent également Boris Vian et Jean Yanne, et qui voit le triomphe de l’humoriste Fernand Raynaud. Aux Trois Baudets, dans les tournées de Canetti, qu’il ait ou non du succès, Jacques Brel est assuré de chanter tous les soirs, de tester ses chansons et de gagner sa vie. De 1954 à 1965, Canetti organise des tournées en France et à l’étranger dans lesquelles Brel est souvent programmé en compagnie d’artistes tels que Sidney Bechet, Catherine Sauvage, Philippe Clay, etc. avant d’être lui-même la vedette.

Succès et consécration : 

En 1956, il rencontre le pianiste François Rauber, qui devient son arrangeur musical, puis sera l’orchestre qui l’accompagnera durant toute sa carrière de chanteur. Cette même année paraît son premier grand succès public, « Quand on n’a que l’amour ». En 1957, pressé d’achever ses études musicales au conservatoire, François Rauber renonce aux tournées à travers le pays. Il est alors remplacé par un autre étudiant du conservatoire, Gérard Jouannest, qui composera pour Brel les musiques de 35 de ses chansons. Jouannest est son accompagnateur exclusif sur scène, tandis que Rauber, revenu vers Brel une fois son diplôme obtenu, est son principal orchestrateur.

À force de travail, Brel trouve son style et son public, et connaît enfin le succès lors de ses galas. En 1957, son second 33 tours Quand on a que l’amour reçoit le grand prix de l’académie Charles-Cros et, fin 1958, c’est le succès à l’Olympia en première partie. L’année suivante, il est tête d’affiche à Bobino, où il crée « Ne me quitte pas », écrite pour l’actrice Suzanne Gabriello et La Valse à mille temps. Dès lors, les tournées s’enchaînent à un rythme infernal, Brel donnant parfois plus de concerts qu’il n’y a de jours dans l’année. En 1960, il achète, entre Monaco et le Cap Martin, sur la plage de Cabbé au Golfe bleu, une maison qu’il occupe jusqu’en 1970. Ses amis y viennent en visite, notamment Leny Escudero ou Serge Gainsbourg. C’est là qu’il composera « La Fanette » et « Amsterdam ».

En mars 1962, il quitte la maison de disques Philips pour Barclay (avec qui il signera un contrat exceptionnel de trente ans en 1972). Le 6 mars 1962, il enregistre « Le Plat Pays », hommage à la Flandre. En octobre 1962, il crée sa maison d’éditions musicales Arlequin, qui devient six mois plus tard les éditions Pouchenel (Polichinelle en bruxellois). Son épouse en est la directrice. En 1963, il interprète « Les Vieux » en référence à ses parents. La mort de son père, suivie de très près par celle de sa mère, amène Brel à évoluer vers des chansons de plus en plus dramatiques, telles que « La Fanette », « Au suivant » ou encore en 1964 « Amsterdam ». En 1966, au sommet de son art, Jacques Brel sort Ces gens-là, un nouvel album qui, outre la chanson homonyme Ces gens-là, compte plusieurs titres qui deviennent des classiques incontournables de son œuvre : « Jef », « La Chanson de Jacky », « Le Tango funèbre », « Fernand », « Mathilde »… C’est lors d’un concert à Laon, au début de l’été 1966, que se produit l’incident qui le décide à abandonner la scène. Alors qu’il interprète « Les Vieux », le cinquième titre du programme, il s’aperçoit qu’il a doublé machinalement un couplet, et n’accepte plus de « tricher » face au public en perdant de sa spontanéité et de son authenticité. Pour autant, il honore ses contrats pendant encore plus d’un an et fait ses adieux officiels à l’Olympia en octobre 1966. Le 16 mai 1967, il donne son dernier récital à Roubaix.

Les Marquises (1977) : est le treizième et dernier album studio de Jacques Brel. Sans titre à l’origine (sinon le simple nom de Brel), il est désormais identifié par celui de la chanson qui clôt le disque. Sorti le 17 novembre 1977 sans aucune promotion, à savoir aucune interview et pas d’envoi radio avant la mise en vente, l’album réussit à se classer à la première place des meilleures ventes d’albums et à être disque d’or en 1978 pour 100.000 exemplaires vendus et disque de platine en 1981 pour 400.000 exemplaires vendus. Le total des ventes dépasse le million d’exemplaires.

Installé aux Îles Marquises depuis quelques années et quasiment retiré de la vie publique, Jacques Brel, atteint d’un cancer du poumon qui le ronge depuis trois ans, revient à Paris afin de travailler sur son nouvel album Les Marquises. Pisté lors de ses venues en France par les paparazzis, à cause de la rumeur qui court concernant son état de santé, il se cache dans un hôtel près de la Place de l’Étoile et garde son rythme polynésien dans la capitale. Il se rend à quelques mètres de là chez son arrangeur François Rauber pour lui présenter ses nouvelles chansons, répétées rue de Verneuil chez Juliette Greco. Gérard Jouannest, fidèle compositeur et pianiste de Brel, se trouve présent à ces réunions de travail. Peu après la fin des séances, Brel retourne aux Marquises, avant de revenir à Paris en juillet 1978 pour soigner son cancer qui s’aggrave et vivre ses derniers jours, jusqu’à son décès, le 9 octobre 1978.

Les séances d’enregistrement débutent en septembre 1977 avenue Hoche, dans les studios Barclay, à huit heures du matin. Au studio B, avec un demi-poumon en moins et un second irradié, Brel enregistre guère plus de deux chansons par séance mais selon un rituel immuable : une prise, en direct et avec l’orchestre, comme la chanson-titre, enregistré le dernier jour des sessions. Premier album de l’artiste en dix ans à contenir des chansons inédites, Les Marquises est une sorte de testament musical puisque Brel, au moment de l’écriture et de l’enregistrement, se sait condamné par la maladie. Le ton de l’album se révèle sombre, traitant de la mort et la vieillesse, et seul « Les Remparts de Varsovie », se distingue par son apparente légèreté. Le titre Les F… (connu également sous le titre Les Flamingants), que l’auteur qualifie de « chanson comique », s’en prend aux nationalistes flamands, comme il l’avait fait dix ans auparavant avec La la la…, et provoque un scandale.

Discographie :

1954 : Jacques Brel et ses chansons
1957 : Quand on n’a que l’amour
1958 : Au printemps
1959 : La Valse à mille temps
1961 : Marieke
1962 : Les Bourgeois
1966 : Les Bonbons
1966 : Ces gens-là
1967 : Jacques Brel 67
1968 : J’arrive
1968 : L’Homme de la Mancha (album tiré de la comédie musicale L’Homme de la Mancha)
1972 : Ne me quitte pas (nouveaux enregistrements)
1977 : Les Marquises

Album – Les Infidèles – Héritage (1992)

Le groupe se compose à l’origine du trio francomtois : Jean Rigo, à la guitare et au chant, Olivier Derudet, à la basse, Jo Matiss, à la batterie. En 1984, les Infidèles signent leur premier contrat discographique et publient leur premier 45 tours « Fin d’une histoire » puis « Toutes les nuits, toute ma vie ». Puis, le groupe signe chez Trema et sort son premier album.

Rebelle (1989) : dont est tiré le single « Mon héroïne » connaît un certain succès (leur premier), mais c’est surtout avec le deuxième titre : « Rebelle » à l’instar de l’album, que les Infidèles se voient ouvrir les portes du Top 50 français (classé n°27, en 1990). Le disque est appuyé par une tournée de soutient où il croisera sur scène des artistes comme Roch Voisine, Bob Dylan, Wet Wet Wet ou encore The Silencers. Le groupe se produira en tête d’affiche au Québec pour une série de shows. Le groupe est rejoint par Fabrice Ragris en 1991 qui remplace Annette Bailly après trois années passées aux claviers.

Héritage (1993) : empreint d’un nouveau timbre musical, c’est l’album de la consécration. Produit par l’anglais John Brand, connu pour sa collaboration avec des groupes comme The Cult ou The Ruts, cet album révèle une amplitude instrumentale où la guitare prend des envolées lyriques dans des introductions et des solos particulièrement soignés. Le titre phare, « Les larmes des maux » devient un tube et reste à ce jour leur titre fétiche (23 semaines consécutives de présence dans le Top 50, meilleure place n°9, début 1993). Le groupe participe alors à de nombreuses émissions dont TARATATA (France 2), STAR 90 (TF1 Drucker), NOUBA (M6). Les Infidèles enchaînent les tournées en France et à l’étranger, en tête d’affiche ou en première partie de Page and Plant ou INXS.

Séduit, Mark Opitz, bras droit du groupe australien, produit leur troisième album, H.W.O.L. (Human Way of Life), en 1994. De départs en remplacements – après le départ d’Olivier et Jo, Jean-Cyril Masson rejoint le groupe à la basse -, les Infidèles poursuivront leur chemin jusqu’en 1997 avec la sortie de leur dernier opus Ailleurs produit par Jean Lamoot (Noir Desir, Bashung).

En 2005, après 8 années de silence, Jean, Olivier et Jo se retrouvent sur scène pour un hommage à leur ami Fabrice décédé tragiquement en janvier de la même année. En 2007, le groupe se reforme autour du trio originel et reprend le chemin des studios avec un nouveau maxi 6 titres Cirkus. Courant 2008, un nouveau projet d’album voit le jour. La sortie officielle de Turbulences se fera en juillet 2010.

Source

Discographie :

1985 : Les Infidèles Mini Album 5 titres
1990 : Rebelle
1992 : Héritage
1995 : Human Way Of Life (ou H.W.O.L.)
1997 : Ailleurs
2007 : Cirkus
2010 : Turbulences

Voir sur YouTube : « Les larmes et des maux – Les Infidèles » par Les Infidèles

Album – Les Innocents – Fous à Lier (1992)

« Les Innocents » est un groupe de pop rock français, fondé en 1982 à Paris par le chanteur et guitariste J. P. Nataf, avec Bertrand Sansonetti à la guitare, Rico à la basse et Pierre Morin à la batterie. Ils se produisent dans les salles de concert parisiennes comme Le Gibus et en 1985 réalisent « Pamela », un 45 tours autoproduit. Le groupe rencontre l’auteur-compositeur Jay Alanski, avec lequel ils réalisent une démo, qui sera présentée aux maisons de disques. En 1986, ils sont signés par Virgin, qui édite l’année suivante leur premier succès, le single « Jodie ». Vendu à 150.000 exemplaires, il se classe 34e du Top 50. Il est suivi par « Et le temps n’attend pas » en 1988. Jean-Christophe Urbain rejoint Les Innocents en tant que claviériste à l’occasion de leur passage au Palace, puis remplace Bertrand Sansonetti lorsque le guitariste quitte le groupe. En décembre 1988, après le départ du batteur Pierre Morin, ils rentrent en studio à Bruxelles avec le producteur britannique Paul Hardiman afin d’enregistrer leur premier album.

Cent mètres au paradis (1989) : L’album est enregistré entre décembre 1988 et mars 1989 aux studio ICP à Bruxelles. Le groupe donne plus d’une centaine de concerts acoustiques durant l’année, mais le disque se vend seulement à 16.000 exemplaires.

Fous à Lier (1992) : L’album est popularisé par les singles à succès « L’Autre Finistère » et « Un homme extraordinaire ». Selon l’édition française du magazine Rolling Stone, cet album est le 74e meilleur album de rock français. Les titres sont produits par Philippe Delettrez et mixés par Dominique Blanc-Francard. La même année, Les Innocents reçoivent le Bus d’Acier. (Le Bus d’Acier, créé et organisé par Sylvie Jouffa, aussi appelé Grand Prix du rock français, est une récompense musicale attribuée de 1981 à 1996, parrainée par la discothèque parisienne le Bus Palladium et sponsorisée par la Sacem. Il était décerné, lors d’un déjeuner en présence d’un huissier de justice, à l’issue du vote d’un jury composé d’une trentaine de journalistes spécialisés et de représentants des médias audiovisuels). 

En 1994, 1996 et 1997, les Innocents décrochent une Victoire de la Musique dans la catégorie « Groupe de l’année ».

Post-partum (1995) : enregistré avec Dominique Blanc-Francard. Rico, le bassiste du groupe, les quitte une fois le disque achevé. Les singles « Un monde parfait », « Colore », puis « Dentelle » en sont extraits et rencontrent le succès.

Les Innocents (1999) : Alors qu’en 1999, les ventes des albums Fous à lier (1992) et Post-partum (1995) atteignent respectivement 500.000 et 200.000 exemplaires, leur quatrième album éponyme est enregistré aux Real World Studios avec le renfort de musiciens les accompagnant en tournée, Christopher Board aux claviers et Bernard Viguié remplaçant Rico à la basse. Comme J. P. Nataf, Jean-Christophe Urbain chante sur toutes ses compositions. Le disque est accueilli favorablement par la critique, mais ses ventes déçoivent, seulement 30.000 exemplaires se sont écoulés après sa sortie. L’année suivante, le départ de Jean-Christophe Urbain entraîne l’annulation de leur tournée et la séparation du groupe. Meilleurs Souvenirs, une compilation de leurs singles, est éditée en 2003.

Mandarine (2016) : Après la séparation des Innocents en 2000, J. P. Nataf réalise deux albums solo, alors que Jean-Christophe Urbain compose et produit un album pour sa compagne Jil Caplan. À partir de 2012, les deux chanteurs et guitaristes se remettent à composer et remontent sur scène en duo. Ils entrent aux studios Ferber et au studio Le Garage, situés dans le 20e arrondissement de Paris, avec Dominique Ledudal et enregistrent un album dont la sortie est plusieurs fois repoussée. L’album Mandarine est édité en juin 2015 par le label Jive Records. Cet album, marquait un retour au folk, avec deux guitares et deux voix mêlées et une production résolument dépouillée. En 2016, le groupe nommé dans la catégorie « Album Rock » aux côtés de Lou Doillon et de Rover a remporté pour la 4ème fois une victoire de la musique.

Lien –  Source

Discographie :

1989 : Cent mètres au paradis
1992 : Fous à lier
1995 : Post-partum
1999 : Les Innocents
2015 : Mandarine

Voir sur YouTube : « Les Innocents – L’autre Finistère (Clip officiel) » ; « Les Innocents – Colore (Clip officiel) » ; « Les Innocents – Jodie (Clip officiel) » ; « Les Innocents – Les jours adverses (Clip officiel) » et « Les Innocents – Un monde parfait (Clip officiel) » par Les Innocents 1987-2000

Album – Def Leppard – Adrenalyse (1992)

Def Leppard est un groupe de rock anglais formé en 1977 à Sheffield dans le cadre de la nouvelle vague du mouvement de pop-metal britannique. Depuis 1992, le groupe se compose de Joe Elliott (Chant), Rick Savage (basse, voix), Rick Allen (batterie, voix), Phil Collen (guitare, voix) et Vivian Campbell (guitare, voix). Def Leppard fait partie, avec les Beatles, Led Zeppelin, Pink Floyd et Van Halen, des cinq seuls groupes de rock ayant produit deux albums studio (notamment : Pyromania et Hysteria) dont les ventes ont dépassé les 10 millions d’exemplaires aux États-Unis. Le groupe a été classé 31ème dans les «100 plus grands artistes de hard rock» par la chaîne VH1.

Le succès :

Le groupe a atteint le succès commercial entre le début des années 1980 et le début des années 1990. Leur album de 1981, High ‘n’ Dry, a été produit par Robert John « Mutt » Lange, qui les a aidés à définir leur style, et le titre de l’album « Bringin ‘On the Heartbreak » est devenue l’une des premières vidéos de rock à passer sur MTV en 1982. Le prochain album studio du groupe, Pyromania sorti en janvier 1983, avec « Photograph » et « Rock of Ages » en tant que singles principaux, a transformé Def Leppard en un nom familier pour tous les amateurs de rock. Aux États-Unis, Pyromania fut certifié 10 x platine. En 2003, le magazine Rolling Stone l’a classé 384ème parmi les 500 plus grands albums de tous les temps. Hysteria, le quatrième album de Def Leppard, sorti en 1987, a été bien classé dans les charts britanniques et américains. À partir de 2009, il a dépassé le succès de Pyromania, après avoir été certifié 12 × platine pour des ventes de plus de 12 millions d’exemplaires aux États-Unis et de plus de 25 millions d’exemplaires dans le monde entier. L’album a engendré sept succès, dont le N°1 au Billboard Hot 100 « Love Bites », aux côtés de « Pour Some Sugar on Me », « Hysteria », « Armageddon It », « Animal », « Rocket » et « Women ». Leur prochain album de studio, Adrenalize (le premier après la mort du guitariste Steve Clark), a atteint le numéro un dans les charts du Royaume-Uni et des États-Unis en 1992 et contenait plusieurs hits, y compris «Let’s Get Rocked» et « Have You Ever Needed Someone So Bad ». Leur album de 1993, Retro Active, contenait le morceau acoustique «Two Steps Behind», tandis que leur album Vault, sorti en 1995, présenta le succès britannique «When Love & Hate Collide».

Trois albums remarquables :

Pyromania (1983) : Pyromania est le troisième album du groupe et le premier dans lequel joue Phil Collen, qui a remplacé le membre fondateur Pete Willis. Pyromania, a été produit par Robert John « Mutt » Lange. L’album s’est éloigné des racines Heavy Metal du groupe pour s’approcher du glam rock et du hard rock FM, ce qui lui a permis de connaître le succès. L’album Pyromania est cité comme un précurseur du mouvement pop-metal qui balayera les années 1980.

Hysteria (1987) :  est l’album le plus vendu de Def Leppard à ce jour, 25 millions d’exemplaires dans le monde, (dont 12 millions Aux États-Unis). Hysteria a été produit par Robert John « Mutt » Lange. Le titre de l’album a été pensé par le batteur Rick Allen, se référant à son accident en Chevrolet Corvette de 1984 qui lui a coûté son bras gauche. Malgré la gravité de l’accident, Allen a voulu continuer à jouer au sein de Def Leppard. Il y est parvenu grâce à une batterie personnalisée fabriquée pour son propre usage avec l’aide de Chris Slade (Ex batteur de Tom Jones et de AC/DC). Au moment de la sortie de Hysteria en 1987, le groupe révèle un son très personnel, comportant notamment des batteries électroniques et des effets sonores à base de guitare. Hystéria est également le dernier album à présenter le guitariste Steve Clark avant sa mort, bien que les chansons co-écrites par lui apparaissent sur le prochain album du groupe, Adrenalize. Celui-ci meurt le 8 janvier 1991, après avoir absorbé un mélange d’alcool et de médicaments. Le groupe, se retrouvant alors à quatre pour l’enregistrement de son prochain album, recrute un nouveau guitariste, Vivian Campbell (ex Dio et Whitesnake). En mars 1992, l’album Adrenalize sort.

Adrenalyse (1992) : Adrenalize est le cinquième album studio du groupe de rock anglais Def Leppard, sorti le 31 mars 1992 chez Mercury Records. L’album a été le premier du groupe à sortir après la mort du guitariste Steve Clark. Il est produit par Mike Shipley et Def Leppard, avec Robert John « Mutt » Lange en tant que producteur exécutif. L’album est entré à la première place sur le Billboard US 200 et a aussi atteint la première place sur le UK Albums Chart. Il fut également remarqué pour avoir été le dernier album publié par un groupe de Glam Metal classé en tête des ventes et générant d’importantes ventes multi-platine, car l’album sortit au milieu de l’explosion grunge du début des années 1990 qui a vu pratiquement tous les groupes de pop-metal basculer vers ce courant dominant.

Source

Discographie : 

On Through the Night (1980)
High ‘n’ Dry (1981)
Pyromania (1983)
Hysteria (1987)
Adrenalize (1992)
Slang (1996)
Euphoria (1999)
X (2002)
Yeah! (2006)
Songs from the Sparkle Lounge (2008)
Def Leppard (2015)

Voir sur YouTube : « Def Leppard – Stand up (Kick love into motion) » par Steve Fox ; « Def Leppard – Photograph » par choppothegreat1 ; « Def Leppard – Animal » par choppothegreat1 et « DEF LEPPARD

Album – The Cure – Wish (1992)

En 1976 à Crawley (Sussex), Robert Smith (chant, guitare) avec Michael Dempsey (basse), Lol Tolhurst (batterie) et le guitariste doué du coin Porl Thompson forment le groupe new wave « Easy Cure ». Âgés tout juste de 17 ans, ils commencent à écrire et à sortir leurs propres chansons presque immédiatement, jouant tout au long de 1977 dans le sud de l’Angleterre et gagnant ainsi  une foule toujours plus grande de fans. En 1978, le «Easy» fut abandonné, alors que The Cure signait chez Fiction, le nouveau label de Chris Parry.

Cure, le groupe de new wave à succès des année 80 :

Robert Smith (né le 21 avril 1959 à Blackpool) est la figure emblématique du groupe. Il en est le chanteur et le guitariste (il joue également de la basse ou des claviers), le parolier et le principal compositeur. Associé au mouvement new wave, The Cure a développé un son qui lui est propre, aux ambiances tour à tour mélancoliques, rock, pop, gothiques et psychédéliques, créant de forts contrastes, où la basse est mise en avant et n’est pas seulement un instrument d’accompagnement. Elle est, notamment en raison du jeu particulier de Simon Gallup une composante essentielle de la musique du groupe. L’utilisation conjointe d’une basse six cordes, au son caractéristique, très souvent utilisée dans les motifs mélodiques, contribue pour beaucoup à la signature sonore si singulière du groupe. Cette identité musicale, ainsi qu’une identité visuelle véhiculée par des clips, contribuent à la popularité du groupe qui atteint son sommet dans les années 1980. De nombreux fans copient alors les tenues vestimentaires amples et sombres des musiciens et la coiffure arachnéenne de Robert Smith.

Les Albums : 

En mai 1979, leur premier album Three Imaginary Boys est très apprécié, et comme le groupe a beaucoup parcouru le Royaume-Uni, les singles « Boys Don’t Cry » et « Jumping Someone Else’s Train » sont très diffusés. Michael quitte le groupe à la fin de l’année, mais Simon Gallup (basse) et Matthieu Hartley (claviers) le rejoignent. Au début de 1980, le quatuor Cure entreprend une exploration du côté plus sombre de l’écriture des chansons de Robert, et il en émerge l’album minimaliste Seventeen Seconds, ainsi que leur premier single « A Forest ».

Après une intense tournée mondiale, Matthieu quitte le groupe, et au début de 1981, le trio enregistre un album de paysages sonores atmosphériques intitulés Faith, qui comprenait le single à succès « Primary ». Le groupe a alors opté pour une deuxième tournée mondiale intitulée « The Picture Tour », au cours de laquelle ils ont sorti le single « Charlotte Sometimes ». En 1982, The Cure retourne en studio, et leur fascination pour le désespoir et la décadence aboutit à la réalisation de l’album Pornographie. Une tournée a suivi et le single « The Hanging Garden » a été publié au moment où Simon a quitté le groupe.

Après avoir poussé les limites de l’excès, Robert a estimé qu’il devait changer les choses, et l’a fait en changeant à nouveau de style. Rénové, Cure sort  son premier vrai single dansant, « Let’s Go To Bed », la réalisation de la vidéo qui l’accompagne forgera d’ailleurs une relation colorée et durable avec le réalisateur Tim Pope. Le groupe a continué en 1983 avec « The Walk », suivie du jazzy « The Lovecats ». En 1984, l’album The Top a été publié, un étrange mélange hallucinogène, qui contenait le single « The Caterpillar ». Pendant le World Top Tour, le groupe s’est transformé en quintet, avec l’ajout d’Andy Anderson (batterie) et de Phil Thornalley (basse), et le retour de Porl Thompson (guitare).

Le nouveau son Cure a été enregistré en live sur l’album Concert. Andy et Phil sont partis peu de temps après la fin de la tournée remplacés au pied levé par Boris Williams (batterie) et Simon Gallup (basse). Cette nouvelle formation a commencé à fonctionner sur l’album The Head On The Door sorti en 1985 avec un très réel sentiment de ressentir que «quelque chose se passe… ». Le hit «Close To Me» et la tournée mondiale qui suivi ouvrit la voie pour le succès massif de l’album de compilation de singles Standing On A Beach en 1986. Cet été là, le groupe marqua le festival de Glastonbury, et cette année de concerts et de festivals importants s’est terminé en fanfare avec le film The Cure in Orange.

Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me (1987) : est un double album dans sa version vinyle. Il fut enregistré dans le sud de la France au studio Miraval. Pendant l’enregistrement il vit huit mois en France. Il déclare aussi que la France est un des endroits où, depuis 30 ans, The Cure préfère jouer. Le single à succès « Just Like Heaven » tiré de cet album était d’abord un instrumental composé pour servir de générique à l’émission Les Enfants du rock. Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me permit au groupe de renforcer, voire de dépasser, le succès international rencontré par l’album précédent The Head on the Door. Cet album est ainsi rentré – pour la première fois dans la carrière de Cure – dans le Top 40 américain, ainsi que dans le Top 10 de nombreux pays à travers le monde avec d’autres singles comme « Why Can’t I Be You? » ou « Catch ».

Disintegration (1989) : a une orientation différente des deux précédents albums. Cet album rejoint l’ambiance sombre des débuts du groupe Seventeen Seconds (1980) / Faith (1981) / Pornography (1982) et sera le plus grand succès commercial du groupe, avec notamment le titre Lovesong qui atteindra la deuxième place des hits américains à la plus grande surprise du groupe. Disintegration est le deuxième album d’une trilogie commencée avec Pornography en 1982 et qui se clôturera avec Bloodflowers en 2000. Les vieux démons de Robert Smith (alors trentenaire) sont de retour et la vidéo du premier single Lullaby, réalisée par Tim Pope, en est l’illustration. Dans un interview, Smith a raconté qu’il avait décidé de nommer son prochain album Disintegration, et qu’avec ce seul titre comme référence, le groupe avait créé les musiques avant qu’il n’écrive les paroles. Même si certaines chansons sont plutôt « gaies », comme Lovesong, le sentiment qui domine dans Disintegration est la nostalgie dans une atmosphère sombre et sinistre, teintée de beaucoup de mélancolie. L’album se classera à la troisième place des charts en Angleterre et douzième aux États-Unis en restant pendant 55 semaines dans les charts américains. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs du groupe et l’un des disques les plus emblématiques du son new wave de la fin des années 1980.

Wish (1992) : est le neuvième album studio du groupe The Cure, et à ce jour, leur plus grand succès national et international, ayant atteint pour la première fois dans la vie du groupe – et ce dès sa sortie – la première place des Charts dans leur pays d’origine, l’Angleterre, et la deuxième aux États-Unis, rentrant aussi à l’époque dans le Top 10 de nombreux pays à travers le monde. Cependant, en France le succès fut moindre, le groupe ayant perdu un peu de sa notoriété par rapport à ce qu’elle était dans les années 1980, c’est-à-dire très importante, car Cure était devenu à cette époque-là un vrai phénomène chez nous.

Le single principal de l’album était « High », sorti le 16 mars 1992. Il a atteint la 8ème place dans les Charts UK, la 42ème dans le Billboard Hot 100 des États-Unis et fut numéro un sur le Billboard Modern Rock Tracks. Le deuxième single de l’album, « Friday I’m in Love », sorti le 11 mai 1992, est devenu l’une des chansons les plus populaires du groupe – atteignant le sixième rang au Royaume-Uni, le 18ème rang dans le Billboard Hot 100 et le numéro un sur le Modern Rock Tracks. Le dernier single était pour « A Letter to Elise », et fut classé 28ème au Royaume-Uni.

Wild Mood Swings (1996) : peut être considéré aujourd’hui comme le premier album de la troisième période de la vie du groupe : après les débuts (et l’ascension) cold wave (de Three Imaginary Boys à Pornography), l’apogée pop – new wave (de The Head on the Door à Wish), Wild Mood Swings inaugure la nouvelle phase de la vie du groupe, celle de l’approche de la quarantaine.

Bloodflowers (2000) : est le dernier album de la « trilogie » des albums les plus représentatifs de l’esprit de The Cure, qui comprend aussi Pornography et Disintegration. Bloodflowers fut joué en live en entier ainsi que Pornography et Disintegration au cours de deux concerts au Tempodrom de Berlin en novembre 2002. Ces deux concerts ont fait l’objet d’un enregistrement audio-vidéo intégral que l’on retrouve sur le double DVD intitulé Trilogy.

The Cure (2004) : Désireux d’obtenir un son plus rock, Robert Smith a fait appel à Ross Robinson, producteur, entre autres, de Slipknot et Limp Bizkit.
L’édition limitée offre un DVD bonus intitulé Making The Cure montrant le groupe filmé lors de l’enregistrement de l’album. Les images sont accompagnées par trois titres, dont deux instrumentaux.

4:13 Dream (2008) : Plusieurs chansons du disque avaient été jouées précédemment sur scène sous un titre différent. C’est le cas de « The Only One » connu tout d’abord sous le titre de « Please Project », « Freakshow » s’intitulait « Don’t Say Anything », et « It’s Over » était « Baby Rag Dog Book ».

Le groupe Cure a reçu 3 Grammy Awards : en 1993 pour le meilleur album de musique alternative, avec Wish ; en 1996 pour la meilleure composition pour un film ou pour la télévision ; en 2001 pour le meilleur album de musique alternative, avec Bloodflowers.

Source 1 Source 2

Discographie :

1979 : Three Imaginary Boys
1980 : Seventeen Seconds
1981 : Faith
1982 : Pornography
1984 : The Top
1985 : The Head on the Door
1987 : Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me
1989 : Disintegration
1992 : Wish
1996 : Wild Mood Swings
2000 : Bloodflowers
2004 : The Cure
2008 : 4:13 Dream

Voir sur YouTube : « The Cure – Friday I’m In Love » ; « he Cure – Just Like Heaven » ; « The Cure – In Between Days » ; « The Cure – A Forest » et « The Cure – Close To Me » par TheCureVEVO

 

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