Disque – Gérald de Palmas – La Dernière Année (1994)

Gérald de Palmas est un chanteur français originaire de La Réunion. Au milieu des années 80, il rejoint en tant que bassiste-chanteur le groupe Les Max Valentin, qui est composé de deux amis d’enfance : Édith Fambuena (guitariste) et Jean-Louis Piérot (claviériste). Les Max Valentin rencontrent Étienne Daho dans la discothèque Le Mistral, à Aix-en-Provence, lors de sa tournée Satori Tour. Gérald lui présente leurs compositions. Étienne Daho est séduit et leur propose de les signer sur son tout nouveau label Satori Songs ; le groupe enregistre deux 45 tours : « Les Maux dits » et « Printemps parapluie » en 1987. En 1988, Gérald de Palmas quitte le groupe (qui continue en duo sous le nom Les Valentins) et se lance dans une carrière solo. Pendant sept ans, il compose seul ses chansons et en 1994, juste après avoir remporté le concours du talent de demain sur M6, il sort son premier album.

La Dernière Année (1994) : ce premier opus est marqué par des influences musicales multiples (pop, soul, folk, funk, rhythm’n’blues et jazz), et les compositions de De Palmas en sont une synthèse assez étonnante, portée sa voix d’une grande plasticité. L’album contient le tube «Sur la route», qui figure en deux versions (version originale et version acoustique) et lui vaut la Victoire de la musique de la révélation masculine de l’année en 1995. Un grand moment de la musique populaire française des années 1990.

Son deuxième album intitulé Les Lois de la nature, ne remporte pas le succès attendu. Il faut attendre l’an 2000 pour que le succès vienne.

Marcher dans le sable (2000) : il s’agit de son premier album pour le label Polydor (Universal). Jean-Jacques Goldman lui écrit les paroles de la chanson « J’en rêve encore » et sa confiance revenant, Gérald écrit et compose alors dix des douze chansons de son nouvel album, Marcher dans le sable. L’année 2002 est celle de la consécration : élu artiste interprète masculin des Victoires de la musique, album francophone de l’année des NRJ Music Award, il entame une tournée de plus de 180 concerts. Sa chanson « Tomber », sur des paroles de Maxime Le Forestier, passe même l’Atlantique, Céline Dion la reprenant en anglais sous le titre « Ten Days ». À la fin de l’année, à l’issue d’une tournée qui affiche complet dans toutes les villes de France, un album et un DVD live sont édités. Marcher dans le sable reste à ce jour l’album le plus vendu du chanteur avec plus d’un million d’exemplaires écoulés et une certification de diamant. Il s’est classé numéro 2 en France et en Belgique wallonne et est resté presque deux ans dans les classements des Hit-Parades.

De Palmas reçoit le NRJ Music Award de l’artiste masculin francophone de l’année 2003. Il revient ensuite avec un quatrième album.

Un Homme sans racines (2004) : est plus intime, avec des musiques plus dépouillées, mais toujours avec le même style mélancolique.

Sortir (2009) : Après un conflit avec sa maison de disques Universal, son cinquième album sort chez AZ en même temps que le single « Au bord de l’eau ». Puis suivent deux autres singles : « Dans une larme » et « Mon cœur ne bat plus ». Il partage notamment un duo avec Eagle-Eye Cherry : « Pandora’s Box ».

Sur ma route (2011) : est une compilation double composée de 27 titres et d’un inédit : « L’Étranger ». Cet album sera vendu à 600.000 exemplaires.

De Palmas participe à plusieurs reprises aux concerts des Enfoirés, est choriste sur la plupart des albums du chanteur de funk Sinclair, et écrit quelques titres dont le succès « Marie » sur l’album À la vie à la mort de Johnny Hallyday.

De Palmas (2013) : dont sont extraits les singles « Serait-il ? » et « Je me souviens de tout ».

La Beauté du geste (2016) : est le huitième album studio de Gérald de Palmas. Voici les commentaires de cet album sur son site : « Puisqu’il est question de retour aux fondamentaux, La beauté du geste a été enregistré à l’ancienne, avec des vrais gens. Gérald de Palmas a booké un studio de répétition parisien pendant deux mois, y a déposé son matériel (l’ordinateur, les vieux synthés) et convoqué ses musiciens. Ils ont tout enregistré sur place. Et même mixé le disque. Dix chansons captées pour la plupart dans les conditions du live. Les voix notamment. Car avec un groupe aux fesses, Gérald, qui profite de son énergie, chante mieux. Il a conservé la plupart de ces moments rares, lorsque les musiciens découvrent une chanson. Elles s’ouvrent à eux et ils s’amusent avec. Lui, le chanteur réservé, s’est donné à fond, comme pour esbroufer son groupe. Cette magie de l’instant a été saisie ».

Discographie :

1994 : La Dernière Année
1997 : Les Lois de la nature
2000 : Marcher dans le sable
2002 : Live 2002
2004 : Un homme sans racines
2009 : Sortir
2009 : EP Live Itunes à Paris
2011 : Sur ma route (Compilation)
2013 : De Palmas
2016 : La Beauté du geste

Voir sur YouTube : « Gérald De Palmas- Sur La Route » par Lilacsinm ; « gerald depalmas jen reve encore » par ryu59500 ; « Gérald De Palmas – Une seule vie » par GeralddePalmasVEVO ; « De Palmas – Au paradis – clip » par Nicolas ROGER ; « Gérald De Palmas – Elle s’ennuie » et « De Palmas – Le jour de nos fiançailles » par GeralddePalmasVEVO

https://www.youtube.com/watch?v=zgffzlhIFnE

 

Album – The Go-Go’s – Return to the Valley of The Go-Go’s (1994)

The Go-Go’s est un groupe de pop rock américain formé à Los Angeles en 1978, qui a atteint la renommée au début des années 1980 en tant que formation entièrement féminine composant les paroles et la musique de toutes ses chansons. Leur premier album de 1981, Beauty and the Beat, est considéré comme l’un des albums fondateur de la new wave américaine. Lorsque l’album a été diffusé, il a grimpé de façon constante dans le Billboard 200, atteignant finalement la première place, où il est resté classé pendant six semaines consécutives. L’album s’est vendu à plus de 2 millions d’exemplaires et a atteint le double statut de platine, ce qui en fait l’un des albums les plus populaire de tous les temps. Les Go-Go’s ont vendu plus de 7 millions d’albums au total. Le groupe s’est séparé en 1985, mais ses membres se sont réunis plusieurs fois au cours des années 1990 et au-delà, enregistrant de nouveaux titres et faisant des tournées. Bien que leur tournée de 2016 soit un adieu à la scène, le groupe reste actif sur une base sporadique pragmatique, apparaissant récemment comme invités d’émissions TV, notamment lors d’un épisode de mars 2017 du « Jimmy Kimmel Live! »

Les début du groupe :

Formé à Los Angeles en 1978, Go-Go’s était initialement composé de Belinda Carlisle (voix), Jane Wiedlin (guitare, voix), Margot Olavarria (basse) et Elissa Bello (batterie). Au départ, il s’agissait d’un groupe de punk ayant ses racines dans la communauté punk de L.A. Partageant au départ un lieu de répétition avec les Motels sous le pseudo de « Dottie Danger », Belinda Carlisle, était batteuse du groupe punk rock The Germs. Le groupe a commencé à jouer dans des lieux de spectacle réputés dédiés au Punk tels que « The Mask Club » et « The Whisky A Gogo » à Los Angeles ou bien aux Mabuhay Gardens à San Francisco aux côtés de groupes tels que X, Fear, le Plugz et The Controllers. Charlotte Caffey (guitare principale, claviers) a rejoint plus tard le groupe en 1978, et à l’été 1979, Gina Schock a remplacé Elissa Bello à la batterie. Avec ces changements, la formation a commencé à se diriger vers un son plus Power Pop. Le groupe se rencontrait fréquemment chez Denny’s, sur Sunset Boulevard à Hollywood, et c’est là qu’ils ont choisi leur nouveau nom : The Go-Go’s.

À la fin de 1979, le groupe enregistre une démo de cinq titres chez Gold Star Studios à Los Angeles et, en 1980, il fait les premières parties du groupe britannique Madness à Los Angeles et en Angleterre. Les Go-Go’s ont par la suite passé la moitié de l’année 1980 en tournée en Angleterre, gagnant en popularité et lançant la version de démonstration de « We Got the Beat » sur Stiff Records, qui devient un succès mineur au Royaume-Uni. En décembre 1980, la bassiste Margot Olavarria tombe malade et est remplacée par Kathy Valentine, qui avait joué de la guitare dans des groupes tels que Girlschool et Textones. Les Go-Go’s signent chez I.R.S. Records en avril 1981.

Les albums : 

Beauty and the Beat (1981) : la sortie de l’album fut précédée par celle du single « We Got the Beat », qui est devenue un succès massif en Europe et plus tard aux États-Unis. Le LP s’est vendu plus de deux millions d’exemplaires et a atteint un double statut de platine. Le titre est inspiré du conte de fées européen «La belle et la bête». En 2003, l’album a été classé n ° 413 sur la liste des 500 meilleurs albums du magazine Rolling Stone de tous les temps.

Jane Wiedlin raconte que le groupe n’était pas très enthousiaste lorsque Miles Copeland, président du label I.R.S. Records, leur a proposé de tourner le vidéo clip de la chanson « Our Lips are Sealed ». La vidéo a été financée par des fonds non utilisés provenant du budget vidéo de Police. Le concept était de conduire dans L.A. tout en étant filmé par une caméra suiveuse. Belinda Carlisle chanterait en conduisant, et les autres membres du groupe feraient des trucs marrants. Ils voulaient un décapotable de style ancien et ont trouvé un Buick de 1960 chez le loueur Rent-a-Wreck (louez une épave). C’était, dit Wiedlin, l’idée du groupe de mettre fin à la vidéo en sautant dans la fontaine au coin des boulevards de Wilshire et de Santa Monica à Beverly Hills. « Je pensais, à tout moment, les flics vont venir. Cela va être tellement cool. »  Jane Wiedlin se penche sur l’expérience vidéo avec un avis partagé. « J’ai une horrible coupe de cheveux caniche des années 80 », a-t-elle regretté en 2011 sur MTV. « Mais la vidéo à une simplicité et une innocence qui me parle encore. » Dans une séquence, Belinda Carlisle peut être vue essayant de se cacher. Elle a admis plus tard que c’était délibéré, car elle pensait que  l’idée de ce clip était ridicule et qu’il était peu probable qu’il soit diffusé.

Vacation (1982) : est le deuxième album studio des Go-Go’s. L’album a atteint la 8ème place au Billboard 200, et a été certifié or. « Vacation » fut un tube de l’été aux États-Unis, atteignant la 8ème place des singles pop du Billboard. Les Go-Go ‘s se situaient alors à leur sommet, mais les problèmes futurs commençaient à poindre, car l’usage de drogue et les querelles internes des membres commençaient à détériorer la cohésion du groupe. Le single « Vacation » fut également le premier single a être édité en cassette audio. En plus de la piste titre, deux autres singles furent extrait de l’album à l’époque: « Get Up and Go » et « This Old Feeling ». La chanson « Speeding », qui n’est pas sur l’album, est une composition de Caffey/Wiedlin utilisée comme face-B du single pour « Get Up and Go ».

Talk Show (1984) : L’album qui s’est vendu à 500.000 exemplaires est connu pour le single à succès « Head over Heels » écrit par Charlotte Caffey et Kathy Valentine. La guitariste rythmique des Go-Gos, Jane Wiedlin, a cité «Head over Heels» comme étant sa chanson préférée des Go-Go’s. La séparation du groupe s’est produite peu après l’achèvement de l’album et de la tournée. La vidéo musicale pour le deuxième single « Turn to You » a culminé à la 32 ème place au Billboard Hot 100. La chanson a été écrite sur le lanceur de baseball Bob Welch, un petit ami de Charlotte Caffey. La rélisatrice de la vidéo, Mary Lambert, a travaillé sur plusieurs autres vidéos, y compris sur les hits de Madonna. La vidéo musicale pour le troisième single de l’album, « Yes or No », a été diffusée peu de temps avant que la dissolution du groupe ne soit annoncée.

Gogo’s – Return to the Valley of The Go-Go’s (1994) version simple.

Return to the Valley of the Go-Go’s (1994) : est la deuxième compilation des Go-Go’s. Il y a eu deux versions de cette compilation : soit en disque unique, soit en version double. De toutes les compilations qui couvrent la carrière des Go-Go’s, celle-ci est la meilleure. Elle contient tous leurs succès et une foule de raretés et de pistes inédites. Return to the Valley of the Go-Go’s est autant précieux pour les néophytes que les fans inconditionnels. Les 11 premières pistes, évoquent les débuts du groupe, avec une foule de prises en live des premières répétitions et des concerts, y compris un certain nombre de chansons enregistrées au légendaire Mabuhay Gardens. Quelques extraits de Faces-B ça  et là, et l’intégralité des gros succès : « We Got the Beat », « Vacation », « Our Lips Are Sealed » « Head Over Heels », « Turn to You », et plus encore. Quelques extraits d’album aussi tels : « Skidmarks on My Heart » et « This Town ». Pour finir, une prise acoustique en live de « Mercenary » lors des retrouvailles du groupe en 1990 ainsi que trois chansons inédites de 1994, y compris le plaisant « The Whole World Lost Its Head ». La superbe brochure propose une collection de photos parfois hilarantes des débuts, avec beaucoup de commentaires amusants des membres du groupe, ainsi qu’une bio sympa et des réflexions des cinq musiciennes sur leurs chansons favorites.

Belinda Carlisle et Jane Wiedlin ont toutes deux fait une carrière solo. À propos de son single à succès de 2014 : « Sun », Belinda Carlisle disait : « Je suis à un moment de ma carrière où je n’ai pas à enregistrer quelque chose à moins que je l’aime vraiment. Et depuis 15 ans, les chansons vraiment géniales n’ont pas été faciles à trouver. Alors, quand j’ai entendu « Sun » j’ai adoré ça et j’ai décidé de l’enregistrer. Il est approprié à tout les âges pourvu qu’on soit moderne et jeune d’esprit, et j’ai particulièrement apprécié ce fait ».

Discographie : 

Beauty and the Beat (1981)
Vacation (1982)
Talk Show (1984)
Go-Go’s Greatest (1990)
Return to the Valley of the Go-Go’s (1994)
God Bless the Go-Go’s (2001)

Voir sur YouTube : « The Go-Go’s – Our Lips Are Sealed » par TheGoGosVEVO ; « Thе Gо Gо’s Неаd Оver Нееls » par OfficialGoGos ; « The Go-Go’s – Vacation » et « The Go-Go’s – We Got The Beat » par TheGoGosVEVO ; « Belinda Carlisle – Sun » par BelindaCarlisleVEVO

Album – INXS – The Greatest Hits (1994)

En 1977, un groupe de six jeunes musiciens à peine sortis du lycée forme The Farriss Brothers à Sydney en Nouvelle-Galles du Sud. Ce groupe de rock a commencé par jouer des reprises dans des pubs et des clubs d’Australie occidentale, jouant parfois ses propres compositions. Le groupe, devenu INXS en 1979, était composé du claviériste Andrew Farriss, du batteur Jon Farriss, des guitaristes Tim Farriss et Kirk Pengilly, du bassiste Garry Beers et du chanteur principal Michael Hutchence. Pendant vingt ans, INXS a été dirigé par Michael Hutchence, dont le regard magnétique et la présence charismatique sur scène en firent le point focal du groupe. Initialement connu pour leur style pop-rock/new wave, le groupe a développé plus tard un style pub rock qui comprenait des éléments de funk et de danse.

Les débuts :

Andrew Farriss et Michael Hutchence fréquentaient le même établissement, le Davidson High School. Farriss invite Hutchence à rejoindre son groupe d’alors, Doctor Dolphin. Les autres membres du groupe proviennent d’un autre lycée, le Forest High School ; parmi eux, on retrouve Garry Beers, le futur bassiste d’INXS. En 1977, Tim Farriss, le frère ainé d’Andrew, invite ce dernier, Hutchence et Beers à le rejoindre au sein d’un groupe composé de lui-même et de Kirk Pengilly. Le groupe Farriss Brothers est formé, et leur première représentation a lieu le 16 août 1977 à Whale Beach, quarante kilomètres au nord de Sydney. Par la suite, en 1978, les frères Farriss retournent à Perth, leur ville natale. Ils reviennent à Sydney dix mois plus tard pour enregistrer une série de démos. Un soir, Tim est approché par Gary Morris, le manager des célèbres Midnight Oil : « Je me souviens de lui venant vers moi et me demandant : « Avec qui bosses-tu ? » ; et j’ai bafouillé : « Oh, nous nous faisons appeler les Farriss Brothers. » Il m’a tout de suite proposé de faire les premières parties des concerts de Midnight Oil. » Effectivement, le groupe commence à faire les débuts de concert de Midnight Oil et d’autres groupes de Sydney. Morris les avisa qu’un membre de Midnight Oil leur avait trouvé un nouveau nom : INXS, inspiré du groupe britannique XTC et du fabricant australien de confitures IXL. Pour Tim Farriss, «cela faisait un peu extravagant, mais c’était un nom chouette».

Les albums :

En 1980, INXS a d’abord marché dans son Australie natale avec son premier album éponyme, mais a n’obtenu qu’un succès modéré dans d’autres pays avec Shabooh Shoobah (1982) et le single « The One Thing ». The Swing (1984)  remporta  plus de succès à travers le monde avec son single très commercial « Original Sin », qui devint son premier numéro un. Ils obtinrent plus tard des succès internationaux de 1985 à 1990 avec les albums Listen Like Thieves, Kick et X, et les singles « What You Need », « Need You Tonight », « Devil Inside « , « Never Tear Us Apart » et « Suicide Blonde ».

Dans les années 1990, INXS a focalisé encore plus de fan sur lui suite à la romance entre Hutchence avec la chanteuse australienne Kylie Minogue. Cependant, le succès a commencé à décliner avec l’album Welcome to Wherever You Are sorti en 1992. Après que Hutchence ait été retrouvé mort dans sa suite d’hôtel à Sydney en novembre 1997, le groupe s’est mis en retrait publiquement pendant un an. Puis ils sont réapparus ponctuellement avec plusieurs invités chanteurs, dont Jimmy Barnes, Terence Trent D’Arby et Jon Stevens. Stevens s’est officiellement joint au groupe pour une tournée et une session d’enregistrement en 2002.  En 2005, les membres d’INXS ont participé à l’émission de Télé réalité diffusée par Rock Star, qui a abouti à la sélection de leur nouveau chanteur, le canadien J.D. Fortune. Avec Fortune, le groupe a sorti deux singles : « Pretty Vegas » et « Afterglow » et l’album Switch en 2005.

Fin 2010, le groupe a enregistré et lancé Original Sin, un album d’hommage, avec des artistes invités tels que Kavyen Temperley (de Eskimo Joe) et Ben Harper. En septembre 2011, le groupe a annoncé que le chanteur-compositeur irlandais Ciaran Gribbin avait remplacé Fortune en tant que chanteur principal avant une tournée prévue en Amérique du Sud, en Australie et en Europe plus tard dans l’année. Le 11 novembre 2012, lors de leur participation au Matchbox Twenty à Perth Arena, en Australie, INXS a annoncé que ce serait leur dernière apparition en public, bien qu’ils n’aient pas annoncé officiellement une séparation du groupe.

INXS a remporté six prix de l’Australian Recording Industry Association (ARIA), dont trois pour «meilleur groupe» en 1987, 1989 et 1992 et a été intronisé au Rock and Roll Hall of Fame australien en 2001. En juin 2015, INXS avait vendu plus de 50 millions de disques dans le monde entier.

Listen Like Thieves (1985) : a été enregistré sur une période de trois mois au studio Rhinoceros à Sydney, en Nouvelle-Galles. Beaucoup de chansons de l’album ont été écrites par le chanteur Michael Hutchence et le multi-instrumentiste Andrew Farriss. Alors que la production était à peu près terminée, Chris Thomas a déclaré au groupe que l’album manquait d’un morceau phare ; alors les membres du groupe ont quitté le studio pendant quelques jours pour composer une dernière chanson. « Chris Thomas nous a dit qu’il n’y avait toujours pas de « succès », a rappelé Farriss. « Nous avons quitté le studio cette nuit-là et sachant qu’il ne nous restait qu’un jour, nous avons dû en mettre un coup. On avait la pression. »  Hutchence et Farriss ont recherché les démos que Farriss avait composées tout au long de la production de l’album. Sur les autres démos, Thomas a persuadé le duo de se concentrer sur une démo particulière intitulée « Funk Song no 13 ». « C’était génial. pensais-je :  » Je pourrais écouter ce groove pendant 10 minutes!  » J’ai dit : «Travaillons avec ce groove», a déclaré Chris Thomas. INXS a passé les deux jours suivants à travailler sur la piste de démonstration. Ce single nommé « What You Need », donnera au groupe son premier top 5 aux États-Unis.

Kick (1987) : est le sixième album  studio d’INXS. Cet album est le plus réussi du groupe ; certifié six fois platine par la RIAA, il a engendré quatre singles à succès, « New Sensation », « Never Tear Us Apart », « Devil Inside » et « Need You Tonight ». Ce dernier a atteint le sommet des charts de singles du Billboard. L’album a été produit par le producteur britannique Chris Thomas et enregistré par David Nicholas à Sydney, en Australie, et à Paris, en France. L’album a été mixé par Bob Clearmountain chez Air Studios à Londres.

X (1990) : est le septième album d’ INXS. Mélangeant rock et R&B, c’est de nouveau un important succès pour le groupe. L’album se classe en tête des ventes en Australie, 2ème au Royaume-Uni et en Nouvelle-Zélande, 5ème aux États-Unis. Quatre chansons sortent en single (« Suicide Blonde », « Disappear », « By My Side » et « Bitter Tears »). Le titre de l’album peut être vu comme la lettre X, que l’on retrouve dans le nom du groupe, ou comme le chiffre 10 en numération romaine qui représentent les dix ans depuis la sortie du premier album du groupe, INXS.

The Greatest Hits (1994) : Certes INXS a réalisé quelques albums cohérents qu’il faut écouter, tels Listen Like Thieves, Kick et X, mais les singles sont un bon format pour (re)découvrir le dance-rock élégant du groupe. Tout au long des années 80 et au début des années 90, le groupe a accumulé neuf hits au Top 40 et sept de ces singles ont atteint le Top Ten. Greatest Hits recueille tous ces tubes – y compris « Need You Tonight », « What You Need », « Devil Inside », « New Sensation », « Disappear », « Suicide Blonde » et « Never Tears Us Apart » –  On retrouve aussi « Original Sin » et « Listen Like Thieves » ; il ne manque que l’excellent « Bitter Tears ».

Discographie :

1980 INXS
1981 Underneath the Colours
1982 Shabooh Shoobah
1984 The Swing
1985 Listen Like Thieves
1987 Kick
1990 X
1992 Welcome to Wherever You Are
1993 Full Moon, Dirty Hearts
1994 The Greatest Hits
1997 Elegantly Wasted
2005 Switch
2010 Original Sin

Voir sur YouTube : « INXS – Original Sin (HD) » par skappyj ; « INXS – New Sensation » par INXS ; « INXS – Need You Tonight » par INXSVEVO ; « INXS – What You Need » et « INXS – Never Tear Us Apart » par INXS

Album – Alan Parsons Project – Gaudi (1987)

Alan Parsons est issu d’une famille qui a connu beaucoup de succès dans le monde du spectacle et du divertissement. Son arrière-grand-père était le célèbre acteur/manager Sir Herbert Beerbohm Tree. Sa mère était actrice, chanteuse et harpiste folklorique professionnelle et son père, Denys Parsons, pianiste accompli et flûtiste ainsi que l’auteur de nombreux livres. Le regretté Oliver Reed, acteur de cinéma était un de ses cousins. Son oncle, David Tree était également comédien.

Pendant son adolescence à la fin des années soixante, Alan jouait en tant que guitariste principal dans un groupe de blues dans sa ville natale de Londres. Mais aussitôt qu’il pu décrocher un emploi dans les célèbres studios Abbey Road à l’âge de 19 ans, il  devint évident que le monde de l’enregistrement sonore allait dominer sa carrière.

À Abbey Road, il décrocha un poste d’assistant ingénieur sur les deux derniers albums des Beatles et après, lorsqu’il fut ingénieur du son à part entière, il travailla avec Paul McCartney et The Hollies parmi beaucoup d’autres. Mais ce fut sa contribution en tant qu’ingénieur sur le fameux « Dark Side of The Moon » des Pink Floyd qui attira vraiment l’attention sur lui. Il a rapidement obtenu des succès importants en tant que producteur produisant notamment le célèbre album d’All Stewart : The Year Of The Cat et deux albums du groupe de rock américain Ambrosia.

En 1975, il rencontra Eric Woolfson qui non seulement devint son manager, mais aussi son associé en tant que producteur pour leur formation The Alan Parsons Project. Le premier album de l’APP, « Tales Of Mystery And Imagination » basé sur l’oeuvre d’Edgar Allan Poe a ouvert la voie à un contrat chez Arista, le nouveau label de Clive Davis, et à une série d’albums réussis, à savoir :  I Robot  (1977), Pyramid (1978), The Turn of a Friendly Card (1980), Eye in the Sky (1982), Ammonia Avenue (1984), Vulture Culture (1985), Stereotomy (1986) et Gaudi (1987).

Eric Woolfson et Alan Parsons ont réalisé ensemble Freudiana en 1990. Le spectacle a duré plus d’un an dans le théâtre historique An Der Wien à Vienne. Eric et Alan se sont ensuite séparés. Eric a consacré sa carrière l’opera rock alors que Parsons a ressenti le besoin de faire des concerts et de continuer à enregistrer de la musique rock symphonique ambitieuse.

Avec ses anciens collaborateurs de l’APP, le guitariste Ian Bairnson, le batteur Stuart Elliott et l’arrangeur d’orchestre Andrew Powell, Alan a laissé tomber l’identité du «Projet» pour l’album Try Anything Once sorti en 1994. Le partenariat a continué pour On Air en 1996 et The Time Machine en 1999. Après le déménagement d’Alan en Californie, un nouveau groupe « Live Project » a été formé en 2003. Un autre remaniement de groupe s’est produit en 2010. Le groupe actuel comprend Alan à la guitare acoustique, aux claviers et aux voix, PJ Olsson aux voix, Manny Foccarazzo aux claviers, Guy Erez à la basse, Alastair Greene à la guitare, Danny Thompson aux percutions, et Todd Cooper au sax, à la percussion et aux voix.

Source

Cinq albums remarquables du groupe : 

I Robot (1977) : L’album devait être basé sur les nouvelles écrites par Asimov, et Eric Woolfson en a parlé avec Asimov lui-même, qui était enthousiaste à propos de l’idée. Comme les droits étaient déjà accordés à une société de cinéma et de films TV, le titre de l’album a été légèrement modifié en supprimant la virgule après «I», et le thème et les paroles ont été conçus de manière plus générique sur les robots plutôt que d’être spécifiques à l’univers d’Asimov. La pochette de la couverture intérieure mentionne : « I Robot … L’histoire de la montée de la machine et le déclin de l’homme, qui a paradoxalement coïncidé avec sa découverte de la roue … et un avertissement que sa courte domination sur cette planète finira probablement, parce que l’homme a essayé de créer un robot à son image.  » Le titre de la piste finale, «Genèse Ch.1 v.32», suit ce thème en impliquant une continuation de l’histoire de la Création, puisque le premier chapitre de la Genèse n’a que 31 vers.

La photo de couverture de l’album présente les membres du groupe dans les tubes à escalators du terminal circulaire 1 de l’aéroport Charles de Gaulle. Au premier plan, on voit la représentation d’un robot dont le cerveau est un atome stylisé.

Pyramid (1978) : Pyramid est le troisième album du groupe de rock progressif The Alan Parsons Project, sorti en 1978. C’est un album conceptuel centré sur le thème des pyramides de Gizeh. Au moment où l’album a été conçu, l’intérêt pour les pyramides et pour Tutankhamon était très répandu aux États-Unis et au Royaume-Uni. Pyramid a reçu le prix du « Meilleur mixage pour un album non-classique » aux Grammy Awards de 1978. De la montée à la chute d’une ancienne dynastie, à la recherche d’une clé pour révéler les secrets de l’univers, cet album cherche à amplifier les échos du passé lointain et à explorer les mystères non résolus du présent.

L’album intègre également des éléments de musique New Wave, un genre qui émergeait en Grande-Bretagne au moment de l’enregistrement du disque. De nombreux artistes de rock progressif ont incorporé ce style dans leurs albums pendant la période allant de la fin de 1977 à 1979. Dans cet album, le genre est déjà présent, à travers le rythme, dans des chansons telles que « Can’t Take it with You » et bien plus dans d’autres titres, comme « Pyramania ».

The Turn of a Friendly Card (1980) : « The Gold Bug », qui fait référence à l’histoire écrite par Edgar Allan Poe, comprend une partie sifflée par Parsons, qui imite le style des mythiques films Western Spaghetti d’Ennio Morricone, et des voix interprétées par Chris Rainbow, tandis que le thème principal est joué au saxophone alto par Mel Collins. Mais, sur la version remasterisée, cette interprétation au sax est créditée à «Un joueur de session parisien dont le nom nous échappe» ; cela fait référence au fait que la piste du saxophone est composée de plusieurs prises séparées. De même, la partie accordéon sur « nothing Left to Lose » est crédité dans les notes de la pochette à « Un joueur de session parisien non identifié ».

Eye in the Sky (1982) : Les chansons sur cet album sont de plusieurs styles différents, allant du soft rock au funky et à la musique lyrique et fortement orchestré. C’est l’album le plus vendu d’Alan Parsons Project et ce fut le dernier disque de platine du groupe aux États-Unis (rejoignant I Robot et The Turn of a Friendly Card).  Les interprètes vocaux sont Eric Woolfson, David Paton, Chris Rainbow, Lenny Zakatek, Elmer Gantry et Colin Blunstone.

Eye in the Sky contient le plus grand succès du groupe qui est la piste titre avec la voix d’Eric Woolfson. L’album lui-même a été un succès majeur, atteignant le Top 10 et parfois la première place notamment en Allemagne, en Autriche et en France. L’album comporte le morceau instrumental « Sirius », qui est devenue une musique accompagnant de nombreux évènements sportifs universitaires et professionnels de grande envergure dans toute l’Amérique du Nord.

Gaudi (1987) : Gaudi se réfère à Antoni Gaudí, l’architecte catalan espagnol, et la piste d’ouverture fait référence à ce qui est probablement son chef d’œuvre le plus connu, la « Sagrada Família ». « Closer to Heaven » et « Money Talks » ont été utilisés dans un épisode de la troisième saison de la série télévisée Miami Vice, avec « Paseo de Gracia » (même si en catalan – et officiellement – le nom exact est Passeig de Gràcia) apparaissant dans un épisode de la cinquième saison de la série. C’était le dernier album studio Alan Parsons Project. La suite de l’album écrite par Eric Woolfson s’est transformée peu à peu en opéra rock finalement sorti sous le nom de Freudiana en 1990. Alan Parsons a continué en tant qu’artiste solo en 1993 avec Try Anything Once, un album qui complète l’évolution musicale qu’il a commencé avec cet album.

The Alan Parsons Project vendit plus de 45 millions d’albums, fut nommé 9 fois aux Grammy Awards et reçut plus de 50 disques d’or et de platine, mais ne donna que très peu de concerts.

Discographie d’Alan Parsons Project :

1976 : Tales of Mystery and Imagination
1977 : I Robot
1978 : Pyramid
1979 : Eve
1980 : The Turn of a Friendly Card
1982 : Eye in the Sky
1984 : Ammonia Avenue
1985 : Vulture Culture
1986 : Stereotomy
1987 : Gaudi

Discographie d’Alan Parsons :

1993 : Try Anything Once
1995 : On Air
1999 : The Time Machine
2004 : A Valid Path

Voir sur YouTube : « The Alan Parsons – La Sagrada Familia » par Alexander Berethovsky ; « The Alan Parsons Project – Don’t Answer Me » par AlanParsonsVEVO ; « AMV Alan Parsons Project – I Robot » par HalJordan69 et « The Alan Parsons Project – Hyper Gamma Spaces » par MrSuperbimbo

Album – Midnight Oil – Diesel and Dust (1987)

Midnight Oil est un groupe de rock alternatif formé à Sydney, en Australie en 1976. À l’origine, le groupe s’appelait « Farm ». Le groupe est surtout connu pour son activisme politique, son implication dans la préservation de l’environnement et son succès mondial de 1987 avec le titre « Beds Are Burning », chanson qui prend la défense du peuple aborigène. Pendant la plus grande partie de sa carrière, le groupe comprenait Peter Garrett (voix), Jim Moginie (guitare, claviers), Martin Rotsey (guitare), Bones Hillman (basse, voix) et Rob Hirst (batterie). Le nom Midnight Oil vient de l’expression ancienne « burning the midnight oil », « brûler l’huile de minuit », utilisée pour signifier qu’une personne travaille tard dans la nuit (à la lumière d’une lampe à huile).

Le groupe s’est séparé en 2002 pour permettre à Peter Garrett de se concentrer sur sa carrière politique. Il est devenu membre de la Chambre australienne des représentants et a été ministre australien de l’environnement, du patrimoine et des arts de 2007 à 2010. À partir de 2010, il était ministre australien de l’éducation. Garrett na pas brigué de nouveaux mandats en 2013. Le groupe s’est reformé depuis pour deux concerts : le concert WaveAid de 2005 pour les victimes du tsunami de l’océan Indien et, en mars 2009, pour deux spectacles, l’un à Canberra pour « Sound Relief » à Melbourne, l’autre pour le bénéfices des victimes des incendies du bush dans l’état de Victoria.

Les Midnight Oil ont débuté en tant que groupe de rock progressif appelé Farm au début des années 1970, puis sous le nom de Midnight Oil, ils sont devenus l’un des groupes les plus respectés d’Australie, connus pour leurs performances en live, et aussi pour leur activisme et leur soutien pour les groupes et les causes communautaires. Les deux premiers albums de Midnight Oil intitulés « Midnight Oil » and « Head Injuries » ont été publiés à l’origine sur un label indépendant, suivi du EP « Bird Noises » en 1980. Leur troisième album, Place without a Postcard, a été enregistré en Grande-Bretagne avec le producteur réputé Glyn Johns (Led Zeppelin, The Who) après une brève tournée au Royaume-Uni.

Leur quatrième album, 10,9,8,7,6,5,4,3,2,1 (appelé «10 à 1»), a marqué à la fois la principale percée australienne du groupe et le début de leur association réussie avec le producteur Nick Launay. Cet album a également connu un succès considérable aux Etats-Unis.

Red Sails in the Sunset (1984) : est sorti en octobre 1984 chez Columbia Records. L’abum a été enregistré et produit à Tokyo. C’est le premier album des Midnight Oil à devenir n°1 en Australie où il sera certifié 4 x platine. Il est également entré dans le Billboard 200 aux États-Unis. L’image de couverture, réalisée par l’artiste japonais Tsunehisa Kimura, représente le port de Sydney après une frappe nucléaire hypothétique. Certains de ses titres ont été enregistrés en live en janvier 1985 lors d’un concert de Sydney Harbour Goat Island pour célébrer le 10ème anniversaire de la station de radio Triple J, diffusé simultanément sur ABC Television et ensuite retransmis sur son programme Rock Arena du mardi soir.

Diesel and Dust (1987) : est le sixième album studio de Midnight Oil, publié en août 1987 par le label Spirit Music de Columbia Records. Diesel and Dust est produit par Warne Livesey et le groupe. C’est un album conceptuel sur les luttes des Australiens Indigènes et les causes environnementales qui sont des questions importantes pour le groupe. L’album a atteint le numéro 1 sur le Australian Kent Music Report Albums Chart pendant six semaines. En 1989, le magazine Rolling Stone l’a classé n ° 13 sur leur liste des 100 meilleurs albums des années 1980. En octobre 2010, il a été classé numéro 1 dans le livre « 100 Best Australian Albums ».

Midnight Oil a passé plusieurs mois à la mi-1986 dans la tournée Blackfella / Whitefella de Outback Australia avec les groupes de musiques indigènes Warumpi Band et Gondwanaland, jouant dans des communautés autochtones éloignées et constatant la gravité de leurs problèmes sanitaires et sociaux. La tournée a été critiquée par certains journalistes pour être un événement ponctuel au lieu d’une tentative à long terme pour construire des ponts entre les communautés. Le groupe a été galvanisé par ces expériences et en a fait la base de leur album, Diesel and Dust. L’album s’est concentré sur le besoin de reconnaissance par l’Australie blanche des injustices passées impliquant la nation autochtone et la nécessité d’une réconciliation. 

« Beds Are Burning » est une chanson de protestation appuyant la restitution des terres autochtones australiennes aux Pintupi, qui étaient parmi les dernières peuplades du désert. Ce peuple du «dernier contact» a abandonné le désert Gibson pour les colonies et les missions dans les années 1930. Ils ont été déplacés de force au cours des années 1950 et 1960 vers la colonie de Papunya. En 1981, ils sont partis pour retourner dans leur propre pays et ont créé la communauté de Kintore, nichée dans les pittoresques Kintore Ranges, entourée par Mulga et le pays Spinifex. C’est une communauté d’une population d’environ 400 individus. Kintore et la ville de Yuendumu sont mentionnés par leur nom dans les paroles de la chanson interprétée par Midnight Oil. Les paroles de « The Dead Heart » racontent l’histoire de La colonisation d’un point de vue indigène, mais certains critiques ont estimé qu’ils renforçaient le stéréotype «primitif». L’utilisation du bullroarer (sorte de rhombe, un aérophone primitif se servant du frottement de l’air ambiant pour produire un son) a été critiquée comme appartenant à des rituels sacrés, et ne convenant donc pas au rock. Midnight Oil a demandé que toutes les redevances de la chanson soient reversées aux communautés autochtones. Le titre « Gunbarrel Highway » n’a pas été inclus sur la version américaine de l’album, parce que le couplet : « shit falls like rain on a world that is brown » (la merde tombe comme la pluie sur un monde marron) était jugée trop offensent pour le public américain. Peter Gifford a quitté le groupe avant la sortie de l’album en raison des dates de la tournée, et a été remplacé par le bassiste Bones Hillman, anciennement membre des Swingers. 

Diesel et Dustest est resté n ° 1 dans les charts australiens pendant six semaines, 21ème sur le Billboard US 200 en 1988,et 19ème sur le UK Albums Chart. « Beds Are Burning » fut leur plus grand succès international, classé à la 6ème place en Australie, 17ème sur le US Billboard Hot 100 et 6ème sur le UK Singles Chart. « The Dead Heart » a culminé 6ème en Australie, et fut classé dans le Hot 100 au Royaume-Uni. « Put Down That Wapon » a également été classé en Australie alors que « Dreamworld » entrait au Billboard’s Mainstream Rock Tracks à la 16ème place.

Blue Sky Mining (1990) : a été ovationné dès sa sortie par la critique. En mars, l’album a culminé au numéro un sur l’ARIA Albums Chart pendant deux semaines. Le single « Blue Sky Mine » a atteint la première place sur le Modern Rock Tracks. Il est resté numéro un pendant deux semaines en Australie et a atteint le Top 5 en Suède, en Suisse et en Norvège. Il a culminé à la 28ème place sur les charts du Royaume-Uni. Le single « Blue Sky Mine » décrit l’exposition à l’amiante bleue (la Crocidolite) dans la tragédie minière de Wittenoom. Un deuxième single, «Forgotten Years», a été extrait de l’album. Par ailleurs, lors de sa tournée mondiale, le groupe fit un concert imprévu à New York, aux pieds des bâtiments de la compagnie pétrolière Exxon pour dénoncer la responsabilité de celle-ci concernant la marée noire survenue quelques jours plus tôt en Alaska. Une bannière fut installée sur la scène : « Midnight Oil makes you dance, Exxon oil makes us sick ». Il est sacré album de l’année lors de la cérémonie des ARIA Awards 1991 où il décroche aussi le prix de la meilleure pochette de disque. Midnight Oil obtient la récompense de meilleur groupe et de l’album de l’année, la vidéo de la chanson « Blue Sky Mine » étant élue meilleure vidéo.

Discographie :

1978 – Midnight Oil
1979 – Head Injuries
1981 – Place without a Postcard
1982 – 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1
1984 – Red Sails in the Sunset
1987 – Diesel and Dust
1990 – Blue Sky Mining
1993 – Earth and Sun and Moon
1996 – Breathe
1998 – Redneck Wonderland
2002 – Capricornia

Voir sur YouTube : « Midnight Oil – Beds Are Burning » ; « Midnight Oil – The Dead Heart » ; « Midnight Oil – Forgotten Years » ; « Midnight Oil – Blue Sky Mine » ; « Midnight Oil – Truganini » et « Midnight Oil – King Of The Mountain » par MidnightOilVEVO

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