Youngtimer – BMW Z3 (1995-2003)

À sa sortie, avec son modeste moteur 1,8L développant 115 ch (ou 140 ch pour le nouveau bloc 1,9L à 16 soupapes), la BMW Z3 n’était pas un bolide de course, mais une découvrable dont l’ambition visait à procurer du plaisir de conduite à un prix très compétitif. Sa ligne très réussie s’inspirait des merveilleuses BMW 507 d’antan (un roadster GT de prestige, construit en petite série de 254 unités entre 1955 et 1959). Ce fut le premier véhicule BMW à être construit hors de l’Allemagne, aux États-Unis, à l’usine de Spartanburg, en Caroline du Sud. L’année de sa sortie, la Z3 fut choisi comme véhicule pour James Bond (ici joué par Pierce Brosnan), dans le film Goldeneye. Le coupé quant à lui, fut commercialisé trois ans plus tard, à partir de 1998.

Des motorisations variées :

La Z3 a su évoluer par de discrètes opérations de restyling qui n’ont pas dénaturé son design extraordinaire. La motorisation évolue au fil des années : après les 4 cylindres 1,8 et 1,9L, apparaissent les 6 cylindres en ligne 2.2L de 170ch (2000-2002), 2,8L de 192 ch (1998-2002), 3L de 231ch (2000-2002) et enfin 3,2L M de 321ch (1997-2002). Le modèle M (« M » comme Motorsport, la filiale de BMW dédiée à la compétition automobile) est livrable en roadster (bien plus puissant que le modèle de base), ou en coupé.

Une version M très musclée : 

Alors que le Z est en production depuis septembre 1995, le roadster « M » a été présenté en 1996 au Salon de Genève et le Coupé « M », au salon de Frankfort en 1997. Ils ont été déclinés en trois versions commercialisées entre 1997 et 2002 (1998 et 2002 pour le coupé) : la M de 1997-2000, la M US de 1997-2000 et la M S54 de 2001-2002. La Z3 « M » se distingue par un design extérieur différent (grilles de ventilation latérales, rétroviseurs ovales, pare-chocs avant, plaque minéralogique arrière déplacée entre les feux…). L’intérieur du « M » se distingue par nombre de détails avec principalement des sièges spécifiques et les trois cadrans supplémentaires implantés sur la console centrale. En matière de motorisation, le modèle « M » du Roadster et du Coupé Z3 utilise un six cylindres à 24 soupapes issu d’un développement destiné aux M3 de type E36 puis E46 à partir de 2001. Par rapport aux autres roadsters Z3, le modèle « M » a aussi un châssis spécialement adapté et quelques options spécifiques : suspensions MacPherson, voies avant et arrière plus larges, abaissement de la caisse, géométrie avant de suspension modifiée, ressorts et amortisseurs plus fermes, barres anti-roulis plus épaisses, bras de remorquage renforcés, châssis renforcé.

Souvent copié, jamais égalé :

Le roadster Z3 restera un véhicule d’exception parce qu’il a su être leader de son segment de marché avec près de 300.000 exemplaires construits, moult fois copié par des marques concurrentes, mais jamais égalé, matérialisant un nouveau style de la marque. Même après l’arrêt de la production, ce véhicule continue donc d’obtenir un succès considérable, aux côtés de son successeur le Z4. Avec un tel succès, le Z3 quant à lui, devient un véhicule de collection très apprécié.

Caractéristiques Techniques : Voir brochure ci-dessous.

Prix du modèle neuf en 1996 : 154.800 F soit 31.627 €

Prix d’occasion : à partir de 3000 € pour un 1,8 litres et de 9000 € pour une M.

Film – Men In Black (1997)

Men in Black est une comédie de science-fiction américaine de 1997 réalisée par Barry Sonnenfeld et produite par Walter F. Parkes et Laurie MacDonald. Adapté librement de la série “The Men in Black Comic Book” créée par Lowell Cunningham et Sandy Carruthers, le film met en scène Tommy Lee Jones et Will Smith en agents d’une organisation secrète appelée Men in Black, qui supervisent la présence sur Terre des formes de vie extraterrestres et cachent leur existence aux humains ordinaires jugés trop débiles pour en être informés. D’ailleurs à ce propos, les dialogues sont savoureux :

Tommy Lee Jones (Agent K) : “OK petit, voilà le tableau : à tout moment il y a près de 1500 extraterrestres sur notre planète, presque tous ici à Manhattan. Ils sont presque tous convenables, ils ne cherchent qu’à se faire un peu de blé. Will Smith (Agent J) : “Des chauffeurs de taxi?” Tommy Lee Jones : “Non, il n’y en a pas tant que ça. Les humains pour la plupart ne se doutent de rien, sans envie ni besoin de savoir, ça leur va comme ça ; ils croient avoir de l’emprise sur les choses”. Will Smith : “Pourquoi en avoir fait un secret. Ils peuvent comprendre, ils sont intelligents”. Tommy Lee Jones : “Une personne sûrement. Mais en foule on est con, on panique comme une horde d’animaux. Et, tu le sais. N’oublie pas qu’il y a 1500 ans, tout le monde était sûr que la Terre était le centre de l’univers. N’oublie pas qu’il y a 500 ans tout le monde était sûr que la Terre était plate. Il y a 20 minutes, tu étais sûr qu’on était seul sur cette planète. Imagine de quoi tu seras sûr demain”.

Le film diffusé à partir du 2 juillet 1997 par Columbia Pictures a recueilli plus de 589,3 millions de dollars dans le monde pour un investissement initial de 90 millions de dollars, devenant ainsi le troisième film de l’année, avec environ 54.616.700 billets vendus aux États-Unis. Il a été récompensé dans le monde entier, les critiques ont apprécié son humour spirituel et sophistiqué, les performances de Jones et Smith et la performance musicale de Danny Elfman. Le film a reçu trois nominations aux Oscars pour la meilleure direction artistique, le meilleur scénario original et les meilleurs maquillages, remportant le dernier prix. Le film a engendré deux suites, Men in Black II (2002) et Men in Black 3 (2012), ainsi qu’une série animée. Un nouvel opus est en cours de développement.

En arrivant sur le projet, Le réalisateur Barry Sonnenfeld modifie quelques éléments du script. Alors que la plupart des scènes avaient lieu sous-terre dans le Kansas, à Washington, D.C. ou dans le Nevada, il décide que le film doit se dérouler dans les rues de New York :

« J’ai le sentiment que si des extraterrestres débarquent un jour sur notre planète, c’est là-bas qu’ils se sentiront le mieux : ils pourront se fondre dans la population de la ville, au milieu de gens qui ressemblent eux-mêmes à des extraterrestres – qui en sont même probablement… Ce qui est formidable avec New York, c’est que lorsqu’on s’y promène, on découvre des bâtiments, des choses dont on ne comprend pas pourquoi elles sont là. On peut facilement en rire, exactement comme on peut prendre certains de ses habitants pour des extraterrestres. »

L’histoire : 

Après qu’une agence gouvernementale ait réalisé un premier contact avec des aliens en 1961, des réfugiés extraterrestres vivent en secret sur Terre, principalement déguisés en humains, dans la région de New York. Men in Black est une agence secrète, totalement autonome du gouvernement des États-Unis, qui surveille ces extraterrestres, protège la Terre contre les menaces intergalactiques et utilise des neurolasers à effacement de mémoire pour tenir le public à l’écart de cette connaissance. Ces Men in black voient toutes traces de leurs anciennes identités disparaître et les agents prenant la retraite sont neurolisés avant de prendre de nouvelles identités. Après une opération visant à arrêter un criminel étranger près de la frontière mexicaine par les agents K et D, D décide qu’il est trop âgé pour continuer son métier, K lui efface la mémoire et commence à chercher un nouveau partenaire.

James Darrell Edwards, agent de la police de New York, poursuit un suspect surnaturellement rapide et agile dans le musée Guggenheim, où il découvre que ses yeux sont équipés de fentes en guise de pupilles. En guise d’explication, K neurolise James et lui laisse une carte de visite avec une adresse. Edwards se rend à l’adresse indiquée et subit une série de tests, pour lesquels il trouve des solutions inhabituelles. Alors que les autres candidats sont flashés et éconduits, K offre à Edwards un job de men in black. Edwards accepte à contrecœur et son identité est effacée, devenant l’agent J, la plus récente recrue chez les men in black.

Cependant, il est encore loin de se douter des épreuves qui l’attendent : une «bestiole» (sorte d’extraterrestre belliqueux ressemblant à un cafard géant), cherche à s’emparer de la galaxie appartenant à un prince arquilien… J apprendra rapidement à quel point il est difficile d’assurer l’avenir de la planète alors que l’alien qu’il recherche prend un corps humain comme déguisement, et que la population doit demeurer dans l’ignorance totale de sa fin imminente…

Voir sur YouTube : “Men In Black – Bande-annonce [VF]” par Les extraterrestres au cinéma et “Will Smith – Men In Black” par WillSmithVEVO

https://www.youtube.com/watch?v=xHzLoI6p1L4

Youngtimer – Alfa Romeo GTV (1995-2005)

L’Alfa Romeo GTV fut présentée en avant première au Salon de l’Automobile de Paris en 1994, puis commercialisée l’année suivante. Dessinée par Enrico Fumia styliste chez Pininfarina, c’est la dernière Alfa Romeo à avoir été fabriquée dans l’usine d’Arese située à Milan. À sa fermeture en 2000, sa production a été transférée dans l’usine Pininfarina de San Giorgio Canavese proche de Turin. La carrosserie de la GTV affiche une ligne agressive, avec un avant très réussi, reconnaissable au V galbant son capot moteur, à ses flancs nervurés et à son arrière tronqué dont les feux de signalisation rappellent ceux de l’Alfa 164.

Les versions : 

Phase I (1995-1998) : Lors de la présentation de la GTV, deux moteurs sont disponibles : le nouveau 2 litres Twin Spark (deux bougies par cylindre) avec variateur de phase développant 150 ch et le plus classique V6 2 litres, (appelé “Busso”, du nom de son concepteur), à deux soupapes par cylindre, avec un turbo Garrett T25 et overboost, qui offrait 205 ch. Sans oublier le V6 3 litres 12 soupapes 192 ch, de la version Spider. En 1997, le V6 3 litres (Busso) 24 soupapes de 220 ch vient compléter l’offre sur les coupés. En 1998 de nouvelles motorisations apparaissent : la 1.8 Twin Spark de 144 ch, tandis que le 2.0 Twin Spark passe à 155 ch.

Phase II (1998-2002) : Apportera de nombreuses nouveautés : le tableau de bord sera complètement redessiné avec des insertions de plastique couleur aluminium et une nouvelle console centrale, un accoudoir central avec un espace de rangement. Les sièges sont dorénavant inspirés de ceux de la Ferrari 355. On trouve toujours la climatisation automatique en série et l’autoradio cassette avec chargeur CD en option. Sur le plan esthétique, seule la calandre chromée, la nouvelle palette de teintes et le carénage du bas de caisse dans la même teinte que le reste de la carrosserie différencie la 2e série. Côté mécanique, la version 3.0 V6 24V est désormais équipée d’une boite de vitesses à 6 vitesses au lieu de 5 auparavant.

Phase III (2003-2005) : Pininfarina agrandit l’écusson de calandre et suit ainsi l’évolution des autres modèles de la marque. Le reste de la carrosserie reste inchangé à l’extérieur. L’intérieur est remanié, la planche de bord centrale est légèrement changée, l’éclairage du tableau de bord passe du vert au rouge, la position des sièges avant est revue, l’assise est abaissée. Côté mécanique, l’ASR, élément de sécurité pour éviter le patinage en accélération des modèles puissants, est ajouté en série sur toute la gamme. L’amortissement avant et arrière est modifié en vue d’améliorer le confort. De nouveaux moteurs font leur apparition : le 2.0 16v JTS (165 ch) à injection directe d’essence, et le 3.2 V6 24v hérité des fameuses 156 GTA. Dans cette configuration et disposant de 240 ch, la GTV deviendra l’Alfa Romeo de route la plus rapide pour l’époque avec une vitesse de 255 km/h.

En 2005, la GTV a été remplacée par la Brera.

Caractéristiques Techniques : Voir brochure ci-dessous.

Prix du modèle neuf en 1999 : 220.000 F soit 43.202 € avec 29% d’inflation.

Prix d’occasion : à partir de 5000 € pour un 3.0 litres V6.

Album – Boz Scaggs – Come On Home (1997)

William Royce “Boz” Scaggs (08-06-44) est un chanteur, auteur-compositeur et guitariste américain natif de Canton, dans l’Ohio. Il était guitariste et chanteur occasionnel du groupe Steve Miller Band dans les années 60 et, dans les années 70, il a acquis la notoriété avec des singles classés au Top 20 U.S., tels les hits “Lido Shuffle” et “Lowdown” (tous deux tirés de son fameux album Silk Degrees sorti en 1976, qui a atteint la deuxième place du Billboard 200). Boz Scaggs continue à écrire, enregistrer de la musique et faire des tournées et son dernier album, A Fool to Care, date de 2015.

Scaggs est né à Canton, dans l’Ohio, mais son père étant vendeur ambulant, la famille à déménagé à McAlester, en Oklahoma, puis à Plano, au Texas (alors une ville agricole), juste au nord de Dallas. Il a fréquenté une école privée de Dallas, l’École Saint-Marc du Texas, où son camarade Mal Buckner lui a donné le surnom de “Bosley”, plus tard raccourci en “Boz”.  Après avoir appris la guitare à l’âge de 12 ans, il rencontra Steve Miller à la St. Mark’s School et en 1959, il est devint le chanteur du groupe de Miller, les Marksmen. La paire a ensuite suivi des cours à l’Université du Wisconsin ensemble, jouant dans des groupes de blues comme les Ardells et les Trains Fabulous Knight.

En quittant l’université, Scaggs a brièvement rejoint la scène du rythme & blues à Londres, puis a voyagé en Suède en tant que joueur de cession et, en 1965, a enregistré son premier album solo, Boz, qui a échoué commercialement. Scaggs a joué un moment avec Mac MacLeod et Jack Downing du groupe The Other Side.

En revenant aux États-Unis en 1967, Scaggs a rejoint San Francisco, le point central de la musique psychédélique en plein essor cette année là. Il est apparu sur les deux premiers albums de Steve Miller Band, Children of the Future et Sailor en 1968. Puis Scaggs a signé un contrat de musicien solo avec Atlantic Records en 1968, qui lui a permis de sortir l’album auto-intitulé, Boz Scaggs, avec le guitariste du groupe Muscle Shoals Rhythm Section et le guitariste de session Duane Allman, en 1969. Malgré de bonnes critiques, cet album n’a réalisé que des ventes modérées. Scaggs s’est ensuite joint au groupe Bay Area Mother Earth comme musicien de cession et sur leur deuxième album Make a Joyful Noise comme guitariste et voix de soutient. Scaggs a ensuite signé avec Columbia Records. Ses quatre premiers albums pour Columbia ont tous été des succès.

Silk Degrees (1976) : L’album a été enregistré aux Davlen Sound Studios et aux Hollywood Sound Studios à Los Angeles. Parmi les musiciens qui l’accompagnaient, David Paich, Jeff Porcaro et David Hungate sont devenus membres de Toto, tandis que Fred Tackett est devenu membre de Little Feat. L’album a marqué le zénith commercial de Scaggs, un mélange de pop rock (“Jump Street” et “Lido Shuffle”), de soul (“What Can I Say” et “Lowdown”), et de ballades (“Harbour Lights” et “We’re All Alone). L’album a atteint la 2ème place sur le US Billboard 200 et fut numéro 1 dans plusieurs autres pays, engendrant quatre singles: “It’s Over”, “Lowdown”, “What Can I Say” et “Lido Shuffle”, ainsi que la ballade poignante “We’re All Alone”, plus tard enregistrée par Rita Coolidge et Frankie Valli. “Lowdown” c’est vendu plus d’un million d’exemplaires aux États-Unis et a remporté un Grammy Award, en tant que Meilleure chanson R & B en 1977. Scaggs a également reçu des nominations aux Grammy Awards pour l’Album de l’année, le meilleur package LP, la meilleure voix masculine pop et la meilleure interprétation masculine vocale R & B pour “Lowdown”.

Une tournée mondiale à guichets fermés a suivi, et son album suivant a été édité en 1977.

Down Two Then Left (1977) : a bien marché mais ne s’est pas aussi bien vendu que son prédécesseur et aucun de ses singles n’a atteint le Top 40.

Middle Man (1980) : Le neuvième album de Boz Scagz a engendré deux succès majeurs, “Breakdown Dead Ahead” (n°15) et “Jojo” (n°17). Scaggs a de nouveau recruté les membres du groupe Toto en tant que musiciens de session et a partagé certains crédits d’écriture de chansons avec eux. L’album a atteint la 8ème place au Billboard 200.

Par la suite, Scaggs a connu deux autres succès en 1980-1981: “Look What You’ve Done To Me”, de la bande sonore de Urban Cowboy, et “Miss Sun”, à partir d’une compilation. Scaggs a fait une longue pause avant d’enregistrer un nouveau LP, Other Roads, en 1988. “Heart of Mine”, de Other Roads, est le dernier succès de Scaggs. Également en 1988, il a ouvert une discothèque à San Francisco, “Slim’s”, et est resté propriétaire du lieu jusqu’en 2011.

De 1989 à 1992, Scaggs a rejoint Donald Fagen, Phoebe Snow, Michael McDonald et d’autres personnalités de la chanson dans le pojet musical “The New York Rock and Soul Revue”. Sa prochaine sortie solo a été l’album Some Change en 1994. Puis il a publié Come On Home, un album de rythme & blues.

Come On Home (1997) : Ce disque contient un assortiment de premier choix de standards du Rythm & Blues qui ont influencés la jeunesse de Boz Scaggs, ainsi que quatre nouveaux originaux auto-écrits de premier ordre où il met ses mains dans le cambouis pour faire du vrai blues maison. Il y a Jim Keltner à la batterie, Fred Tackett (de Little Feat) à la guitare, le tout arrangé par Willie Mitchell, l’un des pères fondateurs du Memphis soul (et ici le compositeur de la piste titre “Come On Home”). Les reprises de Scaggs sont des chansons initialement composées et interprétées par des légendes telles que Jimmy Reed (“Found Love”), T-Bone Walker (“T-Bone Shuffle”), Sonny Boy Williamson (“Early in the Morning”) et Bobby “Blue” Bland (The Thunderous “Ask Me ‘Bout Nothing (But the Blues)”), ainsi que “It All Wen Down the Drain” (Earl King), et “Your Good Thing (It’s About the End)” (de David Porter avec Isaac Hayes), et elles sont toutes irrésistibles. Come On Home est un véritable joyaux du blues.

Le dernier album de Boz Scaggs date de 2015, il s’agit de A Fool to Care, une compilation de la plupart de ses reprises, y compris “Whispering Pines” avec Lucinda Williams, et une composition originale de blues, “Hell A payer”, joué avec Bonnie Raitt. L’album s’est classé à la première place sur le Billboard Blues Album et à la 54ème sur le Billboard 200.

Discographie :

1965 Boz
1969 Boz Scaggs
1971 Moments
1971 Boz Scaggs & Band
1972 My Time
1974 Slow Dancer – [Gold]
1976 Silk Degrees – [5xPlatine]
1977 Down Two Then Left – [Platine]
1980 Middle Man – [Platine]
1980 Hits! – [Platine]
1988 Other Roads
1994 Some Change
1996 Fade into Light
1997 Come On Home
1997 My Time: A Boz Scaggs Anthology
2001 Dig
2002 Sail on white moon
2003 But Beautiful
2004 Greatest Hits Live
2008 Speak Low
2013 Memphis
2015 A Fool to Care

Voir sur YouTube : “Boz Scaggs – It All Went Down The Drain (Later with Jools Holland)” par crammyjim ; “Boz Scaggs – JoJo” par BozScaggsVEVO ; “Boz Scaggs – Payday” par HammondDTV7 et “Boz Live 2004)” par westwoodcreative

https://www.youtube.com/watch?v=cwpArUjLABA

Youngtimer – Porsche Boxster 986 (1996-2004)

La Porsche Boxster apparaît pour la première fois en tant que prototype en 1993, au salon de Détroit. Le design est signé Harm Lagaay, qui avait déjà dessiné la 911 et la 968. La version définitive ne sortira des usines que trois ans et demi plus tard, en 1996, à un moment où Porsche ne vendait plus que la 911. La version commercialisée opère des changements importants, comme l’arrière et les prises d’air latérales, tandis que la partie avant reste assez fidèle au concept. Le nom de la Porsche Boxster vient de la fusion de la première partie du mot “boxer”, une variété de moteur à plat, et de la deuxième partie du mot “roadster”, un petit cabriolet deux portes, deux places. Elle est équipée d’un moteur six-cylindres à plat atmosphérique. La Cayman est l’équivalent en coupé, construit sur la même base.

Un cabriolet d’entrée de gamme sportif : 

La Boxster naît de la volonté du Président de Porsche, Wendelin Wiedeking, de créer un modèle d’entrée de gamme afin d’élargir la clientèle de la marque dont les ventes chutent au début des année 90, en raison de la crise économique. L’idée est de créer un cabriolet à deux places, léger, sportif et relativement économique. La Boxster est inspirée de la Porsche 356 Spyder et Speedster ainsi que de la Porsche 550 Spyder. Ses feux avant ont été repris par la suite pour la 996, la nouvelle 911 sortie deux ans plus tard ; leur face avant est d’ailleurs très similaire.

Le moteur et les versions :

La première Boxster, est équipée d’un moteur de 2,5 L développant 204 ch. C’est une propulsion à moteur flat six placé en position centrale arrière, et refroidi par eau, (contrairement au moteur de la 911 qui jusque là était refroidi par air) et équipé de culasses à quatre soupapes par cylindre commandées par deux doubles arbres à cames en tête. La boîte de vitesses manuelle à 5 rapports est d’origine Audi, une boîte Tiptronic S avec commandes au volant est disponible en option. Porsche propose le système PSM (Porsche Stability Management), qui contrôle électroniquement les freins de chaque roue pour garder le contrôle de la voiture en cas de perte d’adhérence ou de comportement anormal du véhicule. Il peut également aller jusqu’à réduire la puissance du moteur. La capote en toile se replie électriquement derrière les deux sièges.

Le 2,5 litres est remplacé en 2000 par un 2,7 litres de 220 ch. Cette année là, la Boxster S, apparaît aussi, équipé d’un moteur 3,2 L de 252 ch. La boîte de vitesses à 6 rapports est fabriquée par Porsche. La Boxster S plus rapide hérite du système de freinage de la 996 Carrera. À l’extérieur, la version S se reconnaît à une double sortie d’échappement et des jantes de 17 pouces. À l’intérieur, quatre airbags, la climatisation et les sièges en cuir sont de série.

En 2002 la Phase 2 passera à 228 ch sur le modèle Boxster et à 260 ch sur la S.

Caractéristiques Techniques : Voir brochure ci-dessous

Prix du modèle neuf en 1997 : 278.000 F soit 55.587 € avec 31% d’inflation.

Prix du modèle d’occasion : à partir de 6000 €.

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