Album – R.E.M. – Out of Time (1991)

Fondé à Athens, Georgie (U.S.A), en 1980, R.E.M. a été l’un des groupes de rock les plus influents des années 80 et du début des années 90, surfant sur la vague des groupes indépendants «alternatifs» qui émergeaient de partout sur la scène pop-rock de cette époque. Les membres du groupe sont le chanteur Michael Stipe (né le 4 janvier 1960), le guitariste Peter Buck (né le 6 décembre 1958), le bassiste Michael Mills (né le 17 décembre 1958) et le batteur Bill Berry (31 juillet 1958). Leur premier LP, Murmur, a été salué par les critiques comme l’un des meilleurs disques de rock de 1983 ; il inclut le hit “Radio Free Europe”, qui établira un modèle pour leur carrière. Leur public n’a cessé de croître, leurs albums ont continué sur la lancée du succès en produisant des hits underground et ils ont parcouru les États-Unis en tournée. Dans les années 90, ils étaient des méga-stars à la radio et sur MTV, et Stipe devint une célébrité pop. Berry s’est retiré du groupe en 1997, mais le groupe a continué à enregistrer et à jouer sur scène et les critiques de rock ont ​​continué à faire l’éloge de leur travail jusqu’en 2011, année de leur séparation.

Murmur (1983) : Au cours de l’été 1981, R.E.M. a enregistré son premier single, “Radio Free Europe”, au studio Drive-In de Mitch Easter. Sorti sur le label indie local Hib-Tone, “Radio Free Europe” a été pressé à seulement 1.000 exemplaires, mais la plupart de ces singles sont tombés dans les bonnes mains. En raison du fort bouche à oreille, le single est devenu un succès sur la radio de l’université et est arrivé en tête du sondage de fin d’année de The Village Voice sur Best Independent Singles. Le single a également attiré l’attention de grands labels indépendants, et au début de 1982, le groupe avait signé chez I.R.S. Records, qui sortait “Chronic Town” au printemps. Comme le single, Chronic Town a été bien accueilli, ouvrant la voie à l’album de premier plan pour le groupe, Murmur.

Murmur (1983) : Cet album était sensiblement différent de Chronic Town et il fut accueilli avec des commentaires enthousiastes à sa sortie au printemps ; Rolling Stone l’a désigné comme étant le meilleur album de 1983, battant Thriller de Michael Jackson et Synchronicity de Police. Murmur a également élargi l’audience du groupe de manière significative, en entrant dans le Top 40 américain.

Reckoning (1984) : Le groupe revient à un son plus rugueux avec Reckoning. Cet album contient certaines des chansons les plus populaires de R.E.M. parmi lesquelles So. Central Rain (I’m Sorry) et (Don’t Go Back To) Rockville. L’illustration qui figure sur la pochette est le résultat d’une collaboration entre le chanteur Michael Stipe et un artiste de Géorgie Howard Finster. Reckoning se classe 27e dans le classement des meilleurs ventes d’album américain (certifié or en 1991), et devient le premier album de R.E.M. à entrer dans les charts du Royaume-Uni à la 91ème place.

Fables of the Reconstruction (1984) : Le groupe est entré dans un territoire plus sombre avec son troisième album, Fables of the Reconstruction. Enregistré à Londres avec le producteur Joe Boyd, Fables of the Reconstruction correspond à une période difficile dans l’histoire de R.E.M., car le groupe était chargé de tensions provoquées par des tournées sans fin. L’album reflète les humeurs sombres du groupe, ainsi que son obsession pour le Sud rural, et ces deux fascinations ont surgi dans la tournée de soutien. Stipe, dont le comportement sur scène était toujours un peu étrange, entra dans sa phase la plus bizarre, en prenant du poids, se teignant les cheveux en blond décoloré, et portant d’innombrables vêtements superposés. Aucune des nouvelles bizarreries de la personnalité de R.E.M. n’a empêché Fables of the Reconstruction de devenir leur album le plus réussi à ce jour, en vendant près de 300 000 exemplaires aux Etats-Unis.

Lifes Rich Pageant (1986) : R.E.M. a décidé d’enregistrer leur prochain album avec Don Gehman, qui avait précédemment travaillé avec John Mellencamp. “Lifes Rich Pageant” est une vieille expression Anglaise qui signifie “ça fait partie des grandes choses enrichissantes de la Vie”. Lors de sa sortie de fin d’été en 1986, Lifes Rich Pageant a été accueilli avec les commentaires positifs qui était devenus habituels à chaque nouvel album de R.E.M. Cet album a surpassé les ventes de son prédécesseur.

Document (1987) : R.E.M. avaient jeté les bases d’un grand succès, mais ils ont atteint la gloire avec cet album. Document, est devenu un succès peu de temps après sa sortie de l’automne 1987. Produit par Scott Litt – qui produirait tous leurs disques au cours de la prochaine décennie – Document a grimpé dans le Top Ten des États-Unis et est devenu platine grâce au single “The One I Love”, qui est également entré dans le Top 10; Il est également devenu leur plus grand hit en Angleterre à ce jour, atteignant le Top 40 britannique. L’année suivante, le groupe a quitté I.R.S. Records, signant avec Warner Bros. pour un montant de six millions de dollars.

Green (1988) : Le premier album sous le nouveau contrat a été Green, est sorti le jour des élections américaines 1988. Green a continué sur la voie du succès de Document, devenant double platine et générant le Top Ten single “Stand”. R.E.M. est partie en tournée internationale pour Green et ils ont joué leurs premiers concerts dans des stades aux États-Unis.

Out of Time (1990) : R.E.M. Revient en 1990 après une pause, pour enregistrer leur septième album, Out of Time, qui sort au printemps de 1991. Out of Time était un album pop et folk luxuriant, bénéficiant d’un éventail plus large de sons que les disques précédents du groupe et qui entra dans les charts américains et britanniques directement à la 1ère place. Son single principal, “Losing My Religion”, est devenu le plus grand single du groupe, atteignant la quatrième place aux États-Unis. Puisque les membres du groupe étaient épuisés de la tournée de Green, ils ont choisi de rester à la maison. Néanmoins, Out of Time est devenu le plus célèbre album du groupe, se vendant à plus de quatre millions d’exemplaires aux États-Unis et passant deux semaines au sommet des charts. Le second single de l’album, Shiny Happy People (sur lequel chante aussi Kate Pierson du groupe originaire d’Athens B-52’s), fut aussi un gros tube, atteignant la dixième place aux États-Unis et la sixième au Royaume-Uni. Out of Time offre à R.E.M. sept nominations lors des Grammy Awards de 1992, le plus grand nombre de nominations pour un seul groupe cette année-là.

Automatic for the People (1991) : R.E.M. retourne en studio en 1991 pour enregistrer l’album Automatic for the People qui est plus tortueux et  introspectif que le précédent. L’album évoque les thèmes de la mort et du deuil. Plusieurs chansons contiennent des arrangements de cordes écrits par le bassiste de Led Zeppelin John Paul Jones. Considéré par de nombreux critiques (ainsi que par Buck et Mills) comme le meilleur album du groupe, Automatic for the People se classe no 1 au Royaume-Uni et no 2 aux États-Unis. Il donne trois nouveaux tubes dans le top 40 américain : “Drive”, “Man on the Moon” et “Everybody Hurts”. L’album s’est vendu à près de dix millions d’exemplaires dans le monde.

Monster (1994) : Monster se hisse au sommet des classements de vente d’albums aux États-Unis et au Royaume-Uni et se vend à près de neuf millions d’exemplaires dans le monde. Les singles “What’s the Frequency, Kenneth?” et “Bang and Blame” sont les derniers succès du groupe à entrer dans le Top 40 américain, alors que tous les singles tirés de Monster – y compris “Crush With Eyeliner” et “Tongue” sortis seulement au Royaume-Uni – se placent dans le Top 30 britannique.

New Adventures in Hi-Fi (1996) : R.E.M. signe à nouveau chez Warner Bros. Records en 1996 pour une somme de 80 millions de dollars cette fois, ce qui en fait le plus gros contrat de l’industrie musicale de l’époque. L’album de 1996, New Adventures in Hi-Fi commence par se classer N°2 aux États-Unis et N°1 au Royaume-Uni. Les cinq millions d’exemplaires vendus dans le monde montrent que la tendance du succès commercial du groupe est en train de s’inverser par rapport aux années précédentes.

La séparation : 

Le 21 septembre 2011, le groupe fait savoir officiellement sur son site qu’il se sépare. Cette séparation intervient quelques semaines seulement après la sortie de leur dernier album Collapse into Now, après 31 ans de carrière. L’annonce officielle de la séparation de R.E.M. se conclut sur un communiqué de la Warner Bros : “R.E.M. est unique dans le sens où il s’agit toujours du groupe d’amis d’Athens, en Géorgie, qu’ils étaient depuis la formation du groupe en 1979. Au long de leur carrière, qui regroupe quinze albums studios et un immense succès planétaire, le groupe en lui-même n’a jamais été composé que de ses quatre membres originels”.

“La seule personne à avoir quitté ce groupe soudé a été le batteur Bill Berry, qui est parti deux ans après une rupture d’anévrisme survenue sur scène en 1995 pendant la tournée ‘Monster’. Mais il n’est pas parti sans avoir obtenu la promesse du groupe qu’ils resteraient R.E.M. ‘Bill avait insisté pour rester, si son départ signifiait la fin du groupe’, se souvient Michael Stipe.”

Discographie: 

1983 : Murmur
1984 : Reckoning
1985 : Fables of the Reconstruction
1986 : Lifes Rich Pageant
1987 : Document
1988 : Green
1991 : Out of Time
1992 : Automatic for the People
1994 : Monster
1996 : New Adventures in Hi-Fi
1998 : Up
2001 : Reveal
2004 : Around the Sun
2008 : Accelerate
2011 : Collapse into Now

Voir sur YouTube : “R.E.M. – Losing My Religion (Official Music Video)” et “R.E.M. – Shiny Happy People (Official Music Video)” par remhq “R.E.M. – The One I Love” par emimusic ; “R.E.M. Man On the Moon” par StephenQdoo 

Youngtimer – De Tomaso Pantera (1971-96)

L’Argentin Alessandro De Tomaso débarqua à Modène au début des années soixante. Dix ans plus tard, il avait convaincu Ford de prendre le contrôle des automobiles De Tomaso et des carrossiers Ghia et Vignale pour produire la Pantera, un coupé sportif dessiné par Ghia et concurant de la Cherolet Corvette. Présentée en 1970 lors du Salon de New York, elle est produite ensuite de 1971 à 1996. La Pantera, qui succède à la Mangusta, a été conçue par Tom Tjaarda, designer chez Ghia. Contrairement au modèle précédent, qui était monté sur un châssis-poutre en acier, la Pantera possède pour la première fois dans l’histoire de De Tomaso, un châssis monocoque, lui aussi en acier.

Des 24 Heures du Mans à la GTS :

En juin 1972, quatre Pantera groupe 4 sont au départ des 24 heures du Mans. Simultanément naît la version GTS, qui reprend de la Pantera normale la coque en acier à moteur central arrière, les roues indépendantes par triangles superposés, le V8 Ford et la transmission; la GTS, plus puissante, est chaussée de plus gros pneus logés dans des ailes élargies.

Efficacité et bon rapport prix/performances : 

La première Pantera qui sortit en 1971 était équipée d’un moteur Ford V8 de 5,8 litres d’une puissance de 330 ch, ainsi que d’une transmission ZF déjà utilisée par la Mangusta, la Maserati Bora et la Ford GT40. En 1972, la version L sortit (248 ch), puis la version GTS (350 ch). Avec ses 350 ch, la GTS accélérait très fort (25,7 secondes au km départ arrêté) et roulait vite ; avec son moteur central arrière et ses suspensions évoluées, elle tenait la route en ligne droite à haute vitesse et se révélait maniable, efficace et agile aussi bien dans les grandes courbes qu’en virages serrés. Pour 86.000 F en 1972, la Pantera GTS offrait donc un rapport prix/performances exceptionnel : la clientèle ne si trompa guère et les 15 unités par jours produites à l’époque furent absorbées sans difficulté. La Pantera verra sa carrosserie relookée en 1993 et sera équipée d’un nouveau moteur V8 de 5 litres toujours fourni par Ford développant au choix 247 ch, 305 ch et 345 ch. Elle termine sa carrière en 1996, un record de longévité de 25 ans!

Caractéristiques Techniques : 

Production : 7200 exemplaires.
Moteur : V8 Ford 351 “Cleveland” à 90° culbuté tout fonte ; poussoirs hydrauliques ; 5,7 L, 16 S ; Position du moteur : Longitudinale centrale arrière ; Cylindrée : 5763 cm3 ; Puissance maximale : 248, 310, 350 ch DIN à 6000 tr/mn.
Transmission : Propulsion ; Boîte de vitesses : Manuelle à 5 rapports.
Poids et performances : Poids à vide : 1330 kg ; Vitesse maximale : 257 km/h.
Châssis – Carrosserie : Coupé 2-portes ; Châssis : Monocoque en acier.
Suspensions : Triangles superposés ; Ressorts hélicoïdaux ; Amortisseurs hydrauliques.
Direction : À crémaillère.
Freins : Disques ventilés.
Dimensions : Longueur : 4270 mm ; Largeur : 1700 mm ; Hauteur : 1100 mm ; Empattement : 2510 mm.

Cote actuelle : À partir de 70.000 €

Hifi & Sono Vintage – Enceintes JBL Control 10 & 12 (1990-96)

L’enceinte Control 10 et la Control 12 furent toutes deux produites par JBL Professionnel et fabriquées dans son usine de Northridge en Californie dans la première moitié des années 90, ce qui est un gage de qualité. Ces deux enceintes situées au sommet de la gamme Control étaient complémentaires. L’une était dédiée au monitoring, avec donc une courbe de réponse d’une linéarité compatible avec sa fonction, encaissant une puissance de 150 Watts pour une sensibilité de 94 dB/1w/1m, ce qui est des plus honorable : une orientation donc plutôt hifi. L’autre était dédiée à la sonorisation de petites salles avec un son plus orienté pro puisque équipée de la célèbre compression 1 pouce JBL 2416H-1 et du pavillon allant avec, le 2372 ; il s’agit du même transducteur aigu que celui des fameuses JBL M330 et M350 que l’on trouvait à cette époque dans toutes les discothèques et bars de nuit bien équipés. Mais la différence était de poids (si j’ose dire) puisque la Control 12 pesait presque moitié moins. La Control 12 n’encaissait théoriquement qu’une puissance de 200 W, mais sa sensibilité de 97 dB/1w/1m et ses transducteurs surdimensionnés lui permettaient d’atteindre des niveaux sonores élevés sans crainte de détérioration.

La JBL Control 10 :

C’est un système de reproduction sonore compact à trois transducteurs offrant un son équilibré et linéaire sur tout le spectre audio avec une dynamique exceptionnellement large. Elle est idéale pour les studios portables, l’enregistrement local ou toute autre application similaire nécessitant un son de bonne qualité en plus de la transportabilité (elles pèsent moins de 20 kg l’unité). Les Control 10 sont également appropriées à des installations fixes tels que des studios de monitoring de taille moyenne, de plus grandes salles de présentation audio-vidéo, des restaurants ou d’autres endroits publics qui nécessitent un système physiquement compact. Autant dire que leur qualité permet de les utiliser sans problème dans le cadre de la Hifi domestique.

Équipée d’un boomer de 300 mm (le 119HS-1), d’un transducteur médium de 130 mm (le 305HS) et d’un tweeter à dôme en titane pur de 25 mm (le 037 Ti), la Control 10 est capable de reproduire sans distorsion les dynamiques élevées des sources numériques. La courbe de réponse du système s’étend de 35 hz à 27 khz, les 70-20 khz tenant dans une fourchette de 3 dB, ce qui est exceptionnel. Tous les transducteurs sont magnétiquement blindés de sorte que le système peut être utilisé à proximité de récepteurs de télévision ou de moniteurs vidéo. Le filtre à trois voies alimentant les hauts-parleurs comporte des composants haut de gamme, notamment des inductances à faible perte et des condensateurs en polypropylène. Les potentiomètres situés au sommet du panneau avant permettent un réglage commode des fréquences médiums et aiguës pour compenser l’acoustique de la pièce (et notamment atténuer la générosité du haut-parleur de médium).

Réalisé à partir de polystyrène thermoplastique moulé, le boîtier de la Control 10 est le produit d’un programme intensif d’analyse structurelle fait par les ingénieurs de JBL pour calculer l’équilibre idéal entre l’intégrité de la masse de l’enceinte et son acoustique. L’enceinte est également conçue pour être très durable et pour supporter les chocs et les éraflures inévitables dans le cadre d’utilisations portables. La forme unique de l’enceinte ajoute à la polyvalence du système, (l’enceinte s’utilise indifféremment en position horizontale ou verticale) de même que la poignée de transport moulée et les multiples points d’attache filetés sont conçus pour recevoir une grande variété d’accessoires d’installation optionnels, notamment un support pour un trépied de sono normalisé pliable. La grille avant amovible est en métal perforé pour protéger les transducteurs, et les garnitures d’angles en caoutchouc protègent à la fois la façade et les surfaces adjacentes des chocs divers. Le bornier d’alimentation des enceintes est un classique d’origine hifi à boutons poussoirs.

L’écoute :

Le son se rapproche énormément des 4312 ; il est donc neutre avec des basses tendues très agréables (30 cm oblige), des médiums détaillés et très intelligibles qui peuvent être atténués sans problème en cas de nécessité grâce au potentiomètre de réglage. Les aigus sont précis et exempts de saturation, même à niveau élevé. La caisse, pourtant en matière plastique moulée, ne vibre pas, même à niveau sonore élevé. Ces enceintes étaient vendues par paire symétrique. D’occasion, elles ne sont une bonne affaire que si les transducteurs sont en bon état et d’origine (attentions aux aigus qui sont relativement fragiles et parfois en panne, car ils ne sont plus fabriqués). Les Control 10 sont rares mais on en trouve encore à des prix oscillant entre 300 et 500 euros. Prix de la paire neuve en 1991 : 1200 $.

La JBL Control 12 : 

C’est un système de reproduction sonore compact à deux voies conçu pour la lecture et le renforcement sonore dans des applications fixes ou portables nécessitant des performances élevées et une taille compacte. Conçue grâce à une analyse et à une modélisation acoustiques étendues, le boîtier de la Control 12 a les même caractéristiques que celui de la Control 10. La Control 12 contient un transducteur de basse fréquence de 300 mm (le G125B-8) et un driver en titane pur de 44 mm (1 pouce) pour les aigus (le 2416H-1) montée sur une corne biradiale frontale plate de  90 ° x 40 ° (la 2372). Développé avec les techniques de conception et d’analyse informatiques des ingénieurs de JBL, le design du pavillon exponentiel qui a fait l’objet d’un brevet offre une couverture horizontale uniforme sur 90 ° allant de 2 khz à 16 khz.

Le transducteur basse fréquence est doté d’une bobine mobile de 75 mm en aluminium pour un rendement élevée et du système (SFG) “Symmetrical Fiel Geometry” propre à JBL pour une distorsion harmonique considérablement réduite. Un châssis robuste en aluminium moulé sous pression garantit un alignement précis du temps de lecture des ensembles mobiles et statiques du transducteur. Le driver à compression haute fréquence à diaphragme en titane pur offre une performance sonore exceptionnelle et comprend une pièce polaire en cuivre usinée avec précision pour une sortie des hautes fréquences étendue.

Pour mélanger les composantes basse et haute fréquence, la Control 12 utilise un filtre du deuxième ordre (12dB/Octave) spécialement conçu avec une fréquence de transition de 2 kHz. Le filtre intègre des composants de haute qualité, y compris des condensateurs de dérivation en polypropylène pour une meilleure réponse transitoire, et comprend une compensation de la réponse en puissance adaptée au driver haute fréquence qui a une sensibilité plus élevée que le boomer. Un contrôle de niveau variable situé en façade avant de l’enceinte permet d’optimiser le réglage des aigus pour une large gamme d’applications. Bien que la Control 12 soit assez robuste pour passer le test de puissance de signal IEC 268-5 à un niveau de 200 watts pendant 8 heures continues, cette capacité de gestion de puissance a été atteinte tout en gardant une excellente qualité sonore. Une attention particulière a été accordée à la clarté dans la gamme vocale, avec pour résultat un système polyvalent aussi efficace dans le renforcement sonore direct que dans la reproduction de musique enregistrée. Le bornier d’alimentation de la Control 12 est professionnel et permet la connexion d’une autre enceinte en parallèle qui peut se faire en XLR ou en jack.

L’écoute :

L’aigu est d’excellente qualité et très puissant. La compression atteint les 16 khz ce qui est nettement suffisant en sono. Il faut savoir que le driver pèse à lui seul 1,3 kg. Lorsqu’on trouve des Control 12 d’occasion, il vaut mieux vérifier l’état des 2416H car leur prix est de 234 € pièce! Les graves sont un peu en retrait, ce qui ne posera pas de problème pour de la petite sonorisation ou en les utilisant avec un ampli qui a du punch. Pour des graves plus conséquents, il faudra ajouter un caisson de basse équipé d’un boomer de 38 cm.  Ces enceintes sont d’une excellente qualité pour un poids plume (qui a dû manutentionner des JBL M330 ou des M350 me comprendra!). Cependant, elles ne sont une bonne affaire en occasion que si les transducteurs sont en bon état et d’origine. Elles sont encore plus rares que les Control 10, mais on en trouve encore à des prix oscillant entre 300 et 600 euros. Prix de la paire neuve en 1991 : 1600 $.

François

Album – Simple Minds – Real Life (1991)

Simple Minds est un des groupes de pop-rock/new wave les plus prospères du Royaume-Uni. Six de ses albums sont devenus Numéro un en Grande-Bretagne et ils ont atteint le sommet des charts dans d’innombrables autres territoires, dont l’Allemagne, l’Italie, la France, l’Espagne, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Voici ce que dit Jim Kerr en parlant de son groupe : “L’une des choses dont je suis le plus fier, c’est quand les gens se demandent quels sont les thèmes abordés par Simple Minds. L’avant-garde, l’art-rock, la pop, l’ambiance, le groupe instrumental, la politique, le folk, le groupe de scène ou de stade? Nous avons fait un voyage infernal. Jouer tous ces styles différents, mais en même temps être quintessentiellement Simple Minds est une chose étonnante”.

Les débuts du groupe :

A la base du groupe, deux copains de classe, Jim Kerr, chanteur (né le 9 juillet 1959 à Glasgow) et Charlie Burchill, guitariste (né le 27 novembre 1959 à Glasgow). Ils ont fait leurs armes dans le punk avec Johnny & The Self Abusers à Glasgow à la fin des années 1970 ; les Self Abusers se sont dissous rapidement, et par la suite Kerr et Burchill ont parcouru l’Europe en auto-stop comme musiciens de rue ; voilà comment l’histoire de Simple Minds a commencé.

Avec un nom tiré des paroles de “The Jean Genie” de David Bowie, la formation originale de Simple Minds est composée de Jim Kerr (chant), Charlie Burchill (guitare), Derek Forbes (basse), Mick McNeil ) et Brian McGee (batterie). Suite à l’échec commercial de leur premier album, Life in a Day en 1979, le groupe s’est fortement inspiré de Roxy Music, Kraftwerk et de David Bowie pour faire leur prochain album Real to Real Cacophony.

Le troisième album du groupe, Empires and Dance avec son influence d’Eurodance a attiré l’attention de Peter Gabriel qui les a emmenés en tournée avec lui en 1980.

“Love Song”, sorti en 1981, a été leur premier frémissement de succès dans les charts de singles. L’album Sons and Fascination qui a suivi est sorti simultanément avec un deuxième album, Sister Feelings Call, atteignant la 11ème place dans les charts britanniques.

L’arrivée du succès :

Après une tournée intense, le batteur Brian McGee quitte le groupe et est remplacé par Mel Gaynor. New Gold Dream (81-82-83-84) sort en Septembre 1982 et s’avère être l’album qui les a fait connaître, atteignant la 3ème place dans les charts. “Promised You A Miracle” fut leur premier single à entrer au top 20.

Sparkle in the Rain (1984) est devenu rapidement N°1, et Simple Minds s’est retrouvé à jouer dans des salles et des stades remplis en tournée à travers le monde. Leurs singles «Waterfront/Hunter & Hunted», «Speed ​​Your Love To Me» et «Don’t You Forget About Me» ont tous atteint le top 20, ce dernier devenant numéro 7 au Royaume-Uni et numéro 1 en Amérique grâce à son inclusion dans le film The Breakfast Club. Derek Forbes quitte le groupe peu de temps après.

Au milieu et à la fin des années 80, Simple Minds a connu un succès encore plus grand avec Once Upon a Time. Leur quatrième album consécutif a être classé dans le top fut Street Fighting Years en 1989, suivi de leur seul numéro un, «Belfast Child». La tournée du groupe s’est poursuivie dans le monde entier, en jouant régulièrement des concerts pour Amnesty International. Mais en dépit de la renommée et de la fortune, le groupe était au point de rupture et Michael MacNeil est parti.

Real Life (1991) : le neuvième album de studio du groupe de rock écossais Simple Minds est sorti en avril 1991. C’était le premier album de Simple Minds enregistré sans Mick MacNeil, qui a quitté le groupe après la tournée précédente en 1990. Les membres du groupe ne sont plus que Jim Kerr, Charlie Burchill et Mel Gaynor, le reste de la formation étant des musiciens de session. L’album a atteint la 2ème place au Royaume-Uni, et la 74ème aux États-Unis. Quatre singles de l’album ont été classés au Top 40 au Royaume-Uni, y compris le Top 10 hit “Let There Be Love”. Aux États-Unis, “See The Lights” est entré au Top 40. Plusieurs chansons sont des remaniements de matériel plus ancien ou ont été retravaillés dans de nouvelles chansons sur les versions ultérieures : «Let the Children Speak» est basé sur le thème instrumental de «Thème for Great Cities» tiré de Sister Feelings Call. Une version réenregistrée de ce morceau, appelée “Theme for Great Cities ’91” apparaissait en face B du single “See the Lights”. “Traveling Man” a une certaine ressemblance avec la chanson de 1983 “Waterfront” de l’album Sparkle in the Rain. 

1998 a vu le bref retour de Derek Forbes et la sortie de Neapolis, considéré par certains à l’époque comme un retour aux sources. Après une compilation mise à jour des plus grands succès et la sortie de Neon Lights, Simple Minds se ressource en sortant Cry en 2002. Kerr et Burchill recrutent de nouveaux membres qui sont maintenant permanents, Eddy Duffy (basse) et Andy Gillespie (claviers) et Mel Gaynor revient à la batterie.

Simple Minds revient en septembre 2005 avec un nouvel album baptisé Black & White 050505. Simple Minds semble revigoré et l’accueil critique est favorable. Cet album souligne plusieurs retours dont celui en studio de Mel Gaynor à la batterie, de l’ingénieur Bob Clearmountain au mixage, et le retour du groupe dans le Top 40 britannique.

L’album suivant, Graffiti Soul, sort en mai 2009, et se veut résolument plus rock et énergique. Ce disque permet au groupe de renouer avec le succès dans les charts et auprès du public (comme en témoignent les tournées 2009/2010) ; se classant directement 10e au Royaume-Uni, dès sa sortie. Graffiti Soul marque ainsi le retour des Simple Minds dans le Top 10 britannique après plus de quatorze ans d’absence. Durant la tournée promotionnelle qui l’accompagne, Eddie Duffy est remplacé par Ged Grimes. Ce dernier devient ainsi le sixième bassiste officiel de la formation.

Après une nouvelle compilation parue en 2013, Celebrate, le groupe revient à l’automne 2014 avec un nouvel album studio intitulé Big Music qui reçoit un bon accueil critique et est classé au Top 20 dans plusieurs pays, dont au Royaume-Uni.

Discographie :

1979 Life in a Day
1979 Real to Real Cacophony
1980 Empires and Dance
1981 Sons and Fascination
1981 Sister Feelings Call
1982 New Gold Dream (81,82,83,84)
1983 Sparkle in the Rain
1985 Once Upon a Time
1987 Live in the City of Light
1989 Street Fighting Years
1991 Real Life
1995 Good News from the Next World
1998 Néapolis
1999 Our Secrets Are the Same
2001 Neon Lights (album de reprises)
2002 Cry
2005 Black & White 050505
2009 Graffiti Soul
2014 Big Music

Voir sur YouTube : “Simple Minds – Let There Be Love” ; “Simple Minds – Don’t You (Forget About Me)” ; “Simple Minds – Alive And Kicking” par SimpleMindsVEVO et “Simple Minds – Big Music” par Reborninoktober

https://www.youtube.com/watch?v=POK-JDPsR2U

Album – Starship – Greatest Hits (1991)

Starship est un groupe de rock américain fondé en 1984. Bien qu’il soit issu du Jefferson Starship, lui-même formé au début des années 1970 par d’anciens membres du groupe culte Jefferson Airplane, des modifications d’orientation dans la direction musicale, le départ de certains membres clés de Jefferson Starship et un changement de nom forcé suite à un procès l’ont finalement amené à devenir une entité distincte du groupe original.

Les débuts :

En juin 1984, Paul Kantner, le dernier membre fondateur de Jefferson Airplane encore présent hormis Grace Slick, quitte le groupe et entame des poursuites judiciaires contre les autres musiciens de la formation. Kantner accepte de signer un accord et ratifie une entente selon laquelle aucune des parties n’utiliserait les noms “Jefferson” ou “Starship” à moins que tous les membres de Jefferson Airplane : (à savoir : Bill Thompson, Paul Kantner, Grace Slick, Jorma Kaukonen et Jack Casady) ne soient d’accord. Le groupe a brièvement changé son nom pour “Starship Jefferson” pendant que les procédures légales se déroulaient, avant de prendre le nom raccourci “Starship”. David Freiberg était resté avec le groupe après le procès et assistait aux premières séances de studio pour le prochain album. Mais il fut frustré car, dans le studio d’enregistrement, les claviers n’était jouées que par Peter Wolf ; aussi il quitta lui aussi le groupe et le prochain album fut terminé avec les cinq membres restants, la chanteuse Grace Slick, le chanteur Mickey Thomas, le guitariste Craig Chaquiço, le bassiste Pete Sears, et le batteur Donny Baldwin. En 1984, Gabriel Katona rejoindra le groupe pour jouer des claviers et du saxophone pour la tournée de 1986.

Knee Deep in the Hoopla (1985) : Leur premier album sort en Septembre 1985 et obtient deux hits numéro un. Le premier est “We Built This City”, le second est «Sara». L’album lui-même atteint la 7ème place dans les charts, et obtient le statut de platine. Finalement, deux singles supplémentaires en sont extraits, à savoir : “Tomorrow Does’nt Matter Tonight” (classé 26ème), et “Before I Go” (classé 68ème). Le groupe n’avait pas eu de numéro un classé dans les Hit Parades depuis que Jefferson Starship avait sorti l’album Red Octopus en 1975.

No Protection (1987) : En 1986, le groupe enregistre “Cut You Down to Size” pour le film Youngblood. Au moment où les séances d’enregistrement pour No Protection ont commencé, le bassiste Pete Sears quitte le groupe pour jouer des claviers avec les anciens membres du Jefferson Aiplane Jorma Kaukonen et Jack Casady des Hot Tuna avec qui il restera pendant neuf ans. Au début de 1987, le single “Nothing’s Gonna Stop Us Now” est présenté dans le film Mannequin et devient N ° 1. À cette époque, la chanson permet à Grace Slick, la chanteuse, d’être classée numéro 1 au Billboard Hot 100 à l’âge de 47 ans (elle sera détrônée par Cher en 1999, qui à 52 ans, fera rayonner son tube «Believe» dans le monde entier). No Protection sort en 1987, dont sont extraits également les singles «It’s Not Over» (n ° 9), et «Beat Patrol» (n° 46). “Wild Again” (qui a atteint le n ° 73 sur le Billboard singles chart) a également été utilisé dans le film Cocktail. La dernière chanson de l’album, “Set the Night to Music”, deviendra plus tard un hit en 1991, ré-enregistrée en duo par Roberta Flack et Maxi Priest. Après l’achèvement des sessions album en 1987, Brett Bloomfield remplace Pete Sears et Mark Morgan rejoint le groupe pour jouer les claviers.

Grace Slick quitte Starship en 1988, rejoignant Jefferson Airplane pour un album et une tournée en 1989, avant d’annoncer qu’elle se retirait de la musique. Comme Kantner, Sears et Freiberg avaient quitté le groupe, tous les membres nouveaux et restants étaient plus d’une décennie plus jeune qu’elle.

Love Among the Cannibals (1989) Avec Mickey Thomas comme seul chanteur, le groupe remanié sort Love Among the Cannibals en août 1989 et part en tournée pour soutenir l’album ; les chanteuses Christina Marie Saxton et Melisa Kary sont recrutées pour combler le vide laissé par le départ de Grace Slick. Le 24 septembre 1989, alors que le groupe était à Scranton, en Pennsylvanie, pour un spectacle, Donny Baldwin et Mickey Thomas se battent. Thomas est grièvement blessé et Baldwin est exclus du groupe. Dès que Tomas est rétabli, le groupe repart en tournée. Kenny Stavropoulos devient le nouveau batteur du groupe. L’album ne marche pas et Thomas attribue le manque de succès commercial du dernier album à l’interruption de la tournée, entre autres facteurs. Cependant, Cannibals reste son album préféré.

Greatest Hits (Ten Years and Change 1979-1991) : Au début de l’année suivante, RCA sort une compilation de Starship (Greatest Hits (Ten Years and Change 1979-1991), avec deux nouvelles chansons, l’une avec Thomas et Chaquico (avant Craig) et l’autre avec Thomas. Pendant une brève période, on a pensé que Mickey Thomas continuerait Starship, mais le manager Bill Thompson a alors décidé que c’était fini et que le groupe ne sortirait plus d’albums.

Loveless Fascination (2013) : En novembre 2010, Mickey Thomas annonce sur son site Web qu’un nouvel album de Starship, Loveless Fascination, sortirait l’été ou l’automne 2011. L’album est finalement lancé le 17 septembre 2013.

Discographie de Starship : 

1985 : Knee Deep in the Hoopla (Classement Top U.S. N°7)
1987 : No Protection (N°1)
1989 : Love Among the Cannibals
1989 : Greatest Hits (Ten Years and Change 1979-1991)
2013 : Loveless Fascination

Jefferson Airplane :

Formé en 1965 à San Francisco par Maty Balin, le Jefferson Airplane est l’un des groupes majeurs de la côte ouest des U.S.A. avec le Grateful Dead. Dès son deuxième album, la formation se stabilise et comprend : Marty Balin et Grace Slick au chant, Paul Kantner au chant et à la guitare, Jorma Kaukonen à la guitare, Jack Casady à la basse et Spencer Dryden à la batterie. Le succès viendra très vite, en Californie surtout, mais aussi dans le reste des U.S.A., grâce à deux hits : “White Rabbit” et “Somebody to Love”. A partir de 1970, des tensions interne commenceront à se manifester, le leadership passant insensiblement de Marty Balin au couple formé par Paul Kantner et Grace Slick. Marty Balin quittera alors le groupe après l’enregistrement de Volunteers en 1969. Jefferson Airplane sera introduit au Rock & Roll Hall of Fame en 1996.

Discographie de Jefferson Airplane :

1966 : Jefferson Airplane Takes Off
1967 : Surrealistic Pillow
1967 : After Bathing at Baxter’s
1968 : Crown of Creation
1969 : Volunteers
1971 : Bark
1972 : Long John Silver
1989 : Jefferson Airplane

Jefferson Starship :

En 1970, l’album Blows Against the Empire est enregistré sous le nom de Paul Kantner and the Jefferson Strarship, trois ans avant la création officielle du groupe avec notamment David Crosby et Graham Nash, Jerry Garcia (guitariste du Grateful Dead) et Peter Kaukonen. C’est un album concept aux intentions politiques exprimées de manière plus détournée que dans Volunteers. Il contient l’essentiel des idées que le duo Kantner/Slick développera plus tard au cours d’une fructueuse carrière avec le Jefferson Starship. Blows Against the Empire est l’un des nombreux albums que Paul Kantner et Gace Slick enregistreront ensemble ou séparément, pendant la période troublée que traversa le Jefferson Airplane après le départ de Maty Balin. De leur côté, Jorma Kaukonen et Jack Casady jouaient de plus en plus avec le célèbre groupe de Blues Rock Hot Tuna. Enfin, ils se réunirent définitivement au sein de Jefferson Starship qui vit même le retour de Marty Balin, entre autres musiciens. Le Jefferson Starship a atteint par la suite des sommets dans les Hits Américains, grâce à une musique souple et limpide travaillée à l’extrême, notamment en 1975, avec l’album Red Octopus qui deviendra plusieurs fois disque de platine notamment grâce à la ballade travaillée de Balin, “Miracles” et avec les deux albums suivants, Spitfire (1976) et Earth (1978) qui eurent également beaucoup de succès.

Discographie de Jefferson Starship :

1974 : Dragon Fly (Classement Top U.S. N°11)
1975 : Red Octopus (N°1)
1976 : Spitfire (N°3)
1978 : Earth (N°5)
1979 : Freedom at Point Zero (N°10)
1981 : Modern Times (N°26)
1982 : Winds of Change (N°26)
1984 : Nuclear Furniture (N°28)
1995 : Deep Space / Virgin Sky
1999 : Windows of Heaven
2001 : Across the Sea of Suns
2008 : Jefferson’s Tree of Liberty
2014 : Soiled Dove

Voir sur YouTube : “Starship – Nothing’s Gonna Stop Us Now” ; “Starship – We Built This City” et “Jefferson Starship – Find Your Way Back” par StarshipVEVO

 

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