Youngtimer – Chevrolet Corvette C4 (1984-96)

Certaines voitures américaines sont encore auréolées d’une légende dont l’origine se perd dans un passé fabuleux. Ce ne sont plus des objets prestigieux, ce sont des institutions. La Corvette C4 est l’une d’elles, héritière de la somptueuse Corvette 1959, la « Chriscraft des boulevard », ou de l’agressive Stingray « Split Window » de 1963.

La Corvette C4 (1984-96) : 

La Corvette de quatrième génération fut présentée en 1983 et ne fit l’objet que d’un léger lifting comparé au modèle C3 (sorti en 1968 et déjà très européanisé) qui avait eu pour redoutable honneur de prendre la succession de la fameuse Stingray, dont les ventes et la longévité avaient battu tous les records. En conséquence, ses lignes montraient un souvenir marqué du modèle précédent, avec sa proue développée, ses ailes fuselées et son étranglement central « en bouteille de Coca-Cola », sa vaste lunette arrière profilée et ses boucliers intégrés. Mais tout cela, assagi et affiné, dans un style plus fluide et moins musclé. La nouvelle version restait fidèle à la tradition sur deux points : comme toutes les Corvettes depuis trente ans, la carrosserie était en plastique, et il n’y avait pas de coffre à bagages à proprement parler (seulement un compartiment accessible de l’intérieur).

Sérieuse et compétente :

La nouvelle Corvette disait adieu au fameux V8 de 7,4 litres ; son V8 de 5,3 litres, étranglé par les normes antipollution des années 80, elle ne promettait au départ que 205 à 233 ch. C’était une machine sérieuse et compétente, respectueuse des normes, soucieuse de la sécurité et de l’environnement, conforme aux critères de sa clientèle aisée. En 1991, la puissance passe de 233 ch (1984) à 250 ch. En 1992, le V8 de 5,7 L qui développe 300 ch est couplé à une boîte de vitesses manuelle à six rapports ou automatique à quatre rapports. En 1996, la Corvette pouvait disposer en option d’un moteur développant 330 ch. Entre 1990 et 1992, la version ZR-1 (non importée en France) disposait d’un moteur développant 375 ch, et de 1993 à 1995 inclusivement elle développera 405 ch. La production totale de cette génération est de quelque 330.000 exemplaires.

Un peu d’histoire : les modèles C1 et C2 :

La Corvette C1 (1953-62) : née en 1953, la Corvette de Chevrolet faillit disparaître à la fin de 1955 pour manque de résultat. Elle fut sauvée par l’apparition de la Thunderbird de Ford et, surtout, par un brillant V8 de plus de 200 ch. Ses lignes furent rajeunies deux fois, pour 1956 et 1958 tandis qu’elle perdait son caractère spartiate initial. En 1960, l’image de la Corvette était celle d’une luxueuse sportive comme le démontraient ses grandes dents chromées. En 1961, elle évolua encore. En 1958, le grand patron du style GM, Harley Earl prit sa retraite après plus de 30 ans de règne. William L. Mitchell, son second, prit sa place et remodela la Corvette 1960 selon des lignes plus élégantes, plus sobres, plus raffinées. Il retoucha l’arrière, plus tendu en « queue de canard », et l’avant, doté d’une grille quadrillée moins agressive.

La Corvette C2 (1963-67) [Stingray] : Au début des années 60, la voiture américaine, encore bien protégée des crises énergétiques, évolue doublement : d’une part, le style s’épure jusqu’à la sobriété après les excès chromés et les ailerons de la décennie précédente et, d’autre part, la course à la puissance s’intensifie encore, au point que les 350 ou 400 chevaux ne sont pas rares sous les capots. La nouvelle Corvette présentée fin 1962 en fait la synthèse pour devenir une classique absolue. Près de huit ans après son arrivée, le client américain est lassé de l’esthétique sensationnelle du modèle C1 et le muscle va désormais inspirer les lignes de la nouvelle Stingray dans laquelle force cachée sous le capot est presque palpable. Les courbes tendues de ce modèle signé Bill Mitchell, vont étonner et séduire des deux côtés de l’Atlantique. Un seul élément, critiqué, connaît une brève existence : la glace arrière à séparation centrale qui disparut au bout d’un an. La rareté de ces modèles, dits « Split Window », en a fait depuis les plus recherchés.

Caractéristiques Techniques : 

Moteur : V8 ; Cylindrée : 5733 cm3 ; Soupapes en tête ; Puissance maximale : 205 à 405 ch ; Couple maximal : 461 Nm.
Transmission : Propulsion, 4 vitesses automatique, 6 vitesses manuelle.
Poids et performances : Poids à vide : 1505 kg ; Vitesse maximale : 225 à 294 km/h ; Accélération : 0 à 100 km/h en 4,5 à 6,2 s.
Carrosserie : Coupé.
Dimensions : Longueur : 4540 mm ; Largeur : 1790 mm ; Hauteur : 1180 mm.

Prix du modèle neuf en 1987 : Prix US : $ 32.038.

Prix du modèle Corvette C4 en occasion : à partir de 7000 €.

Album – Tears For Fears – The Seeds of Love (1989)

Roland Orzabal et Curt Smith, les deux fondateurs du groupe New Wave « Tears For Fears », se sont connus lorsqu’ils étaient adolescents à Bath, dans le Somerset, en Angleterre. ils sont d’abord devenus musiciens de session pour le groupe Neon, où ils ont rencontré le batteur Manny Elias. Neon comprenait également Pete Byrne et Rob Fisher qui sont devenus Naked Eyes. Les débuts professionnels de Smith et Orzabal ont commencé avec le groupe Graduate, partagés entre la musique revival et new wave. En 1980, Graduate sortit un album, Acting My Age, et un single : « Elvis Should Play Ska » (faisant référence à Elvis Costello, pas à Presley). Le single n’entra pas dans le top 100 au Royaume-Uni, bien qu’il ait eu du succès en Espagne et en Suisse.

En 1981, Orzabal et Smith étaient influencés par des artistes tels que Talking Heads, Peter Gabriel et Brian Eno. Ils ont quitté Graduate et ont formé un groupe appelé History of Headaches, nom qu’ils ont bientôt changé pour Tears for Fears. Le nom du groupe a été inspiré par la thérapie primale, développée par le psychologue américain Arthur Janov, qui avait gagné une publicité formidable après que John Lennon soit devenu son patient en 1970. De nombreuses chansons sur leurs deux premiers albums ont été liées à la thérapie primale, y compris la chanson « Ideas as Opiates », qui était un chapitre du livre de Janov, Prisoners of Pain. Dans un entretien en 2004 avec VH1 UK, Orzabal et Smith ont déclaré que lorsqu’ils ont finalement rencontré Janov au milieu des années 1980, ils ont été désabusés de constater qu’il était sous l’emprise du ShowBizz Hollywoodien et qu’il voulait que le groupe lui écrive une musique.

Une fois devenus Tears for Fears, Orzabal et Smith s’attachèrent à former le noyau dur du groupe en invitant des musiciens du coin à le compléter. À cette époque, ils rencontrèrent le musicien local Ian Stanley qui mit à leur disposition gratuitement son studio d’enregistrement 8 pistes. Stanley commença à travailler avec le duo en tant que clavier et, après avoir enregistré deux démos, Tears for Fears signa chez Phonogram Records, en 1981. Leur premier single, « Suffer the Children » (produit par David Lord), fut publié sur ce label en novembre 1981, suivi de la première édition de « Pale Shelter » (produit par Mike Howlett) en mars 1982, mais dans un premier temps, aucun des deux titres ne marcha. Cependant, le groupe connaîtra un énorme succès au Royaume-Uni avec le titre « Mad World » à l’automne 1982 (N° 3 durant trois semaines consécutives), extrait de leur premier album à venir The Hurting.

Une décennie de succès :

The Hurting (1983) : a atteint le premier rang sur le UK Album Chart. L’album et a été certifié or dans les trois semaines suivant sa sortie, atteignant le statut Platine en janvier 1985. L’album contient les trois premiers singles de Tears For Fears: «Mad World», «Change» et «Pale Shelter» – qui ont tous atteint le Top 5 au Royaume-Uni. Il contient également une nouvelle version du premier single du groupe « Suffer The Children », initialement publié en 1981.

Songs from the Big Chair (1985) : L’album a culminé à la deuxième place au Royaume-Uni et fut N°1 aux États-Unis et au Canada. Il a engendré les 4 singles à succès internationaux : « Everybody Wants to Rule the World », « Shout », « Head over Heels », « Mothers Talk », and « I Believe (A Soulful Re-Recording) ». Il reste leur album le plus vendu à ce jour. Le titre de l’album est inspiré du film télévisé 1976 « Sybil » dont le thème est une femme souffrant d’un trouble de la personnalité multiple qui ne se sent en sécurité que lorsqu’elle est assise dans la «grande chaise» de son analyste. Une piste principalement instrumental appelée « The Big Chair » (qui comprend des exemples de dialogue du film) a été lancée en Face B de « Shout » en 1984, mais elle n’a pas été incluse dans l’album. L’album a culminé à la deuxième place dans le UK Albums Chart et est resté dans le Top 10 pendant plus de six mois. Aux États-Unis, il a atteint la première place pendant cinq semaines (non consécutives), et au Canada, il a atteint le numéro un durant neuf semaines et a passé six mois dans le Top 3. Dans les trois pays, l’album est devenu multi-platine. Il a également été numéro un en Allemagne et aux Pays-Bas et dans les 10 premières places dans divers autres pays, dont l’Australie, la Suisse, la Nouvelle-Zélande et l’Italie. Une fois que le groupe a terminé sa longue tournée de promotion pour l’album, ses membres se sont retirés un certain temps de l’industrie de la musique.

The Seeds of Love (1989) : est le troisième album studio de Tears for Fears. L’album, qui aurait coûté plus de 1 million de livres sterling, a conservé le son épique du groupe tout en montrant des influences croissantes allant du jazz et du blues aux Beatles, surtout pour le single « Sowing the Seeds of Love ».

The Seeds of Love a été un succès international, entrant dans le British Album Chart à la première place et atteignant les dix premiers rangs dans de nombreux autres pays, y compris les États-Unis. Il a été certifié Platine dans plusieurs territoires, dont le Royaume-Uni, les États-Unis, la France, l’Allemagne, Canada et les Pays-Bas. Malgré son succès, ce sera le dernier album que Roland Orzabal et Curt Smith feront ensemble.

La première chanson composée pour l’album était « Badman’s Song », écrite lors de la tournée mondiale du groupe de 1985 après que Orzabal ait entendu deux membres du personnel de la tournée en train de le calomnier une nuit, dans une chambre d’hôtel. La chanson a été co-écrite par Orzabal avec le claviériste Nicky Holland, qui tournait avec le groupe tout au long de 1985. Holland joua donc un rôle essentiel dans l’écriture et l’enregistrement de l’album The Seeds Of Love, tout comme le claviériste Ian Stanley dans l’album précédent du groupe.

Les sessions d’enregistrement de l’album ont commencé à la fin de 1986 avec les producteurs Clive Langer et Alan Winstanley, mais Orzabal et Smith étaient mécontents des résultats et les enregistrements ont été mis au rebut au début de 1987. Chris Hughes (qui a produit les deux albums précédents de Tears For Fears) est revenu, mais de nouveaux conflits ont surgi. Orzabal, en particulier, était devenu fatigué de composer et de jouer de la musique à l’aide de machines et de séquenceurs, et il voulait une forme de travail différente, en tout cas plus organique.

La chanson « Sowing The Seeds of Love » a été écrite en juin 1987, pendant la semaine des élections que Margaret Thatcher et le Parti conservateur ont remporté pour un troisième mandat consécutif. Hughes et Ian Stanley ont tous deux quitté le projet plus tard en 1987, citant des «différences créatives», bien que leurs contributions apparaissent sur le dernier album. Après deux tentatives infructueuses, le groupe a choisi de produire lui-même son album assisté par l’ingénieur Dave Bascombe. Également en 1987, Orzabal et Smith se sont envolés vers les États-Unis pour recruter une pianiste/chanteuse appelé Oleta Adams, qu’ils avaient vu jouer à Kansas City lors de leur tournée américaine de 1985. En espérant qu’elle pourrait ajouter une sensation organique et apporter une chaleur spirituelle à leur musique, ils l’ont invité à travailler avec eux sur leur nouvel album. Adams se produira finalement sur trois pistes (« Woman in Chains », « Badman’s Song » et « Standing On The Corner Of The Third World »), et un contrat d’enregistrement solo lui a également été offert par la maison de disques Fontana.

Elemental (1993) : est le quatrième album studio de Tears for Fears. Il s’agit du premier disque enregistré sans Curt Smith, l’un des deux membres fondateurs, qui a quitté le groupe après The Seeds of Love. Alan Griffiths s’est joint au groupe pour la composition, les instruments et la réalisation. Elemental est à ce jour, le dernier album de TFF à avoir connu un succès à grande échelle, notamment grâce au tube international (le dernier du groupe à ce jour) qu’il contient, « Break It Down Again ». En décembre 1993, il a été certifié disque d’or aux USA. Il a également été certifié disque d’argent au Royaume-Uni et disque d’or en France. Cet album clôt une décennie de succès pour le groupe, qui ne retrouvera plus jamais par la suite son audience d’antan. On estime aujourd’hui les ventes de cet album à plus d’un million d’exemplaires à travers le monde.

Discographie :

The Hurting (1983)
Songs from the Big Chair (1985)
The Seeds of Love (1989)
Elemental (1993)
Raoul and the Kings of Spain (1995)
Everybody Loves a Happy Ending (2004)

Voir sur YouTube : « Tears For Fears – Sowing The Seeds Of Love » ; « Tears For Fears – Woman In Chains » ; « Tears For Fears – Everybody Wants To Rule The World » ; « Tears For Fears – Shout ; Tears For Fears » – « Head Over Heels ; Tears For Fears » et « Break It Down Again » par TearsForFearsVEVO

Rétroactu 1989 – Émission TV : La Séquence du Spectateur (1953-89)

Quelques évènements de l’année 1989 :

1er janvier : Application de l’Accord de libre-échange canado-américain (suppression des droits de douane sur les marchandises provenant des deux pays).
7 janvier : Mort d’Hirohito (empereur du Japon de 1926 à 1989).
20 janvier : Début de la présidence républicaine de George Bush aux États-Unis (fin en 1993).
23 janvier : Mort de Salvador Dali (peintre et graveur espagnol).
3 février : Mort de John Cassavetes (cinéaste et acteur américain).
14 février : Iran : l’Ayatollah Khomeiny lance un appel à l’exécution de l’écrivain britannique Salman Rushdie, pour « blasphème ».
15 février : Retrait définitif de l’armée rouge d’Afghanistan.
27 février : Mort de Konrad Lorenz (biologiste et zoologiste autrichien).
29 mars : Mort de Bernard Blier (acteur français). Inauguration du Grand Louvre. Le lendemain, inauguration de la pyramide du Louvre ouverte au public le 1er avril 1989.
1er avril : Paris, inauguration de la pyramide du Louvre de l’architecte Ieoh Ming Pei.
12 avril : Décision de la construction de la future «grande bibliothèque».
15 avril : Décès de Charles Vanel (acteur français).
17 avril : Début du « Printemps de Pékin » deux jours après la mort de Hu Yaobang.
27 avril : Inauguration du Parc Astérix.
30 avril : Décès de Sergio Leone (cinéaste italien).
31 mai : Démarrage de la SEPT, nouvelle chaîne de télévision diffusée par le satellite TDF1.
3 juin : Mort de l’ayatollah Khomeiny.
4 juin : L’armée chinoise réprime la manifestation démocratique sur la place Tian’anmen à Pékin. Le massacre ruine temporairement le prestige de la Chine, mise au ban de la communauté internationale.
11 juillet : Décès de Laurence Olivier (acteur et cinéaste britannique).
13 juillet : Inauguration de l’opéra Bastille à Paris.
14 juillet-26 août : Énorme succès des manifestations du bicentenaire de la Révolution française (défilé sur les Champs-Élysées de Jean-Paul Goude notamment).
16 juillet : Décès d’Herbert von Karajan (chef d’orchestre autrichien).
25 août : La sonde spatiale Voyager 2 survole Neptune, dernière des huit planètes du système solaire à avoir été visitée au moins une fois par une sonde spatiale.
4 septembre : Mort de Georges Simenon (écrivain belge francophone).
16-17 septembre : L’ouragan Hugo s’abat sur la Guadeloupe.
20 septembre : Inauguration du TGV Atlantique.
6 octobre : Mort de Bette Davis (actrice américaine). Début de l’affaire des «foulards islamiques».
17 octobre : À San-Francisco, aux Etats-Unis, un séisme fait 62 morts.
18 octobre : Gorbatchev refusant le recours aux tanks soviétiques (7 octobre125), Erich Honecker, secrétaire général du parti communiste et chancelier de RDA, quitte le pouvoir.
9 novembre : Chute du mur de Berlin, marquant la fin symbolique de la guerre froide.
2 décembre : Sommet de Malte de deux jours entre Gorbatchev et George H. W. Bush, au cours duquel ce dernier déclare que la guerre froide est terminée.
14 décembre : Mort de Andreï Sakharov (physicien russe).
16-22 décembre : Révolution roumaine.
20 décembre : Invasion du Panama par les États-Unis.
22 décembre : Mort de Samuel Beckett (écrivain irlandais).
24 décembre : Totale liberté de circulation entre l’est et l’ouest de l’Allemagne.
25 décembre : Roumanie : Exécution du dictateur Nicolae Ceaușescu et de son épouse Elena, fusillés à la suite d’un procès expéditif rendu par une cour martiale de complaisance, à Târgovişte.
29 décembre : Václav Havel est élu président de la république en Tchécoslovaquie. Abolition du « rôle dirigeant du Parti communiste » en Pologne.
31 décembre : Abolition de la peine de mort en Roumanie.

La Séquence du Spectateur (1953-89) :

La Séquence du spectateur était une émission de télévision française d’actualité cinématographique créée par Claude Mionnet et diffusée chaque dimanche sur la RTF Télévision, la première chaîne de l’ORTF, puis sur TF1 du 20 octobre 1953 jusqu’au 11 février 1989.

Elle fait partie du record des émissions télévisées ayant la plus grande longévité du PAF, après Le Jour du Seigneur, Des chiffres et des lettres, Automoto, Thalassa, Stade 2, 30 millions d’amis et Téléfoot.

Cette émission proposait des extraits et bandes-annonces de films, présentés en voix-off par Catherine Langeais pendant 35 ans, un record pour une voix off française. Une déclinaison pour les enfants était proposée le jeudi à midi avec La Séquence du jeune spectateur présentée par une marionnette prénommée Claire.

Lien

Voir sur YouTube :  « Générique La sequence du télespectateur » par lerenifleur ; « 20h Antenne 2 du 23 janvier 1989 – Salvador Dali est mort | Archive INA » par Ina Actu

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