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Catégorie : 1967

Album – The Beach Boys – Smiley Smile (1967)

Album – The Beach Boys – Smiley Smile (1967)

On dit qu’ils ont inventé la Californie. Formé à Hawthorne (conté de Los Angeles) en 1961, le groupe des frères Wilson (Brian le compositeur, Carl le guitariste et Dennis le batteur) a longtemps rivalisé avec les Beatles pour découvrir des sonorités nouvelles. La renommée des Beach Boys commence dès 1961 lorsqu’ils écrivent une chanson à la gloire du surf (“Surfin'”). Vont suivre toute une série de succès dus à la fois à l’engouement provoqué par ce sport et à la qualité de leurs harmonies vocales. Autour du noyau initial, deux nouveaux venus : leur cousin, Mike Love, au chant, et un copain de classe, Alan Jardine, à la guitare.

Le groupe, dirigé par son auteur principal mais aussi producteur Brian Wilson, a lancé des approches novatrices sur la forme et la production de la musique pop, en combinant leurs affinités pour les groupes vocaux inspirées par le jazz, le rock and roll des années 1950 et le R & B noir avec des orchestrations originales et des techniques d’enregistrement non conventionnelles de manière innovante.

Leurs premiers  succès s’intitulent : “Surfin’ Safari”, “Surfin’ USA”, “Surf City”, “Surfer Girls”… Pas étonnant qu’on ait baptisé leur musique  :  “Surf Music”. Un genre qui influencera beaucoup de groupes parfois aussi éloignés de la Californie que le Who. Autour des Beach Boys et de leurs chansons se construit alors le mythe d’une Californie idyllique, pleine de soleil, de surfers, de jolies filles et, plus tard de drogues à effets psychédéliques. Pourtant, dès le milieu des années soixante, les Beach Boys seront plus concernés par leur rivalité avec les Beatles que par le folklore des plages. Ils se convertirons ensuite à diverses formes de mysticisme oriental et leur musique perdra de son impact. Elle reste tout de même inégalée à ce jour tant par la beauté de ses harmonies que par la compréhension intuitive du milieu dans lequel elle est née.

Quelques albums à (ré)écouter : 

Pet Sounds (1966) : est le onzième album de studio du groupe de rock américain The Beach Boys. Il a d’abord rencontré une réponse critique et commerciale tiède aux États-Unis, atteignant la 10ème place au Billboard 200, une place sensiblement inférieure à celle des albums précédents du groupe. Au Royaume-Uni, l’album a été salué par sa presse musicale et a été un succès commercial immédiat, 2ème au UK Top 40 Albums Chart et restant au top Top 10 pendant six mois. Pet Sounds a ensuite été récompensé mondialement par des critiques et des musiciens, et est largement considéré comme l’un des albums les plus influents de l’histoire de la musique. Il contenait des arrangements orchestraux luxuriants et sophistiqués qui ont permis au groupe d’entrer dans le cercles des plus grands innovateurs du rock.

L’album a été produit et arrangé par Brian Wilson, qui a également écrit et composé presque toute sa musique. La plupart des sessions d’enregistrement ont eu lieu entre janvier et avril 1966, un an après avoir quitté les tournées avec les Beach Boys afin de se consacrer à l’écriture et l’enregistrement. Pour Pet Sounds, l’objectif de Wilson était de créer «le plus grand album de rock jamais réalisé» – un travail personnalisé sans musique de remplissage. Il est parfois considéré comme un album solo de Wilson, en répétant les thèmes et les idées qu’il avait introduites avec Today! un an plus tôt. Le single principal de l’album, “Caroline, No”, a été publié comme ses débuts officiels solo. Il a été suivi par deux singles crédités au groupe: “Would not it be Nice” et “Sloop John B”.

Smiley Smile (1967) : Ce disque est une reprise du projet de l’album Smile sur lequel Brian Wilson connut de nombreux problèmes techniques de réalisation, des réticences de Mike Love qui refusa d’y collaborer mais aussi des divergences avec la maison de disques. Les problèmes mentaux de Brian, amplifiés par les drogues et la pression du résultat, à une époque où le groupe était en concurrence directe avec les Beatles, n’arrangèrent pas les choses et le projet Smile fut abandonné par les membres du groupe. Les diverses ébauches enregistrées furent regroupées dans Smiley Smile qui sortira en mai 1967. Smile marque le déclin de l’influence de Brian Wilson dans le groupe. Cloîtré dans son lit, paranoïaque et devenu obèse, Brian Wilson ne participera plus que de manière sporadique aux Beach Boys et il faudra attendre 1976 pour qu’il revienne au sein de la formation, avec l’album 15 Big Ones. 

Smiley Smile est le premier d’une série nombreux albums des Beach Boys qui furent des échecs commerciaux, mais c’est devenu un disque culte dans l’œuvre de Beach Boys. Pour redorer son blason lors de la sortie de Pet Sound, le groupe avait demandé les services de l’ancien attaché de presse des Beatles, Derek Taylor. Fatigué d’être perçu comme un groupe désuet, le leader et auteur-compositeur Brian Wilson avait demandé à Taylor de donner une nouvelle image aux Beach Boys et de les transformer en icônes de la contre-culture à la mode, avec une campagne promotionnelle dont le slogan était “Brian Wilson est un génie”. 

Prophétie auto-réalisatrice puisque dans son livre sur la musique psychédélique, l’auteur Jim DeRogatis a fait référence à Smiley Smile comme à une “pièce maitresse de l’ultime discothèque du rock psychédélique”. À un moment donné, il fut même utilisé par certains centres de réadaptation pour aider à soulager les effets secondaires des expériences psychédéliques intenses. Le disque contient un seul tube, mais son succès fut immense. Il s’agit de “Good Vibrations” sorti en single en octobre 1966.  

Still Cruisin’ (1989) : est le vingt-sixième album studio des Beach Boys. En 1988, les Beach Boys redeviennent numéro 1 des charts avec Kokomo, extrait de la bande originale du film Cocktail avec Tom Cruise. C’est leur premier n°1 depuis “Good Vibrations” en 1966. L’album Still Crusin’ réunit “Kokomo” et “Wipe Out”, déjà sortis en single l’année précédente, et trois nouvelles chansons : la chanson-titre, “Somewhere Near Japan” et “Island Girl”. Le succès de “Kokomo” l’année précédente a ramené les Beach Boys sur le devant de la scène, et Still Cruisin’ devient rapidement disque d’or.

Depuis la sortie de Still Crusin’ en 1989, les Beach Boys continuent de tourner malgré une formation qui n’a plus rien à voir avec celle des origines. En effet en 1983, Dennis Wilson, s’est noyé accidentellement à Marina Del Rey à Los Angeles. Le groupe est séparé de Brian Wilson depuis 1988. Carl Wilson est décédé d’un cancer du poumon en 1998. Al Jardine a quitté le groupe après la mort de Carl et Mike Love est désormais le seul membre originel des Beach Boys (Bruce Johnston étant arrivé en 1965).

Les Beach Boys ont accédé au Rock & Roll Hall of Fame dans la catégorie interprètes en 1988.

Discographie :

Surfin’ Safari (1962)
Surfin’ USA (1963)
Surfer Girl (1963)
Little Deuce Coupe (1963)
Shut Down Volume 2 (1964)
All Summer Long (1964)
The Beach Boys’ Christmas Album (1964)
Today! (1965)
Summer Days (and Summer Nights!!) (1965)
Beach Boys’ Party! (1965)
Pet Sounds (1966)
Smiley Smile (1967)
Wild Honey (1967)
Friends (1968)
20/20 (1969)
Sunflower (1970)
Surf’s Up (1971)
Carl and the Passions – “So Tough” (1972)
Holland (1973)
15 Big Ones (1976)
Love You (1977)
M.I.U. Album (1978)
L.A. (Light Album) (1979)
Keepin’ the Summer Alive (1980)
The Beach Boys (1985)
Still Cruisin’ (1989)
Summer in Paradise (1992)
Stars and Stripes Vol. 1 (1996)
Smile (2011) enregistré en 1966-1967
That’s Why God Made the Radio (2012)

Voir sur YouTube : “The Beach Boys – Kokomo [HD]” par Alejandro Ulloa ; “The Beach Boys – Still Cruisin’ (1989)” par ClassicVideos80s ; “The Beach Boys – Wouldn’t It Be Nice (Original Video)” par Solrac Etnevic ; The Beach Boys – I Get Around par John OneCOne

Publié le 29 septembre 201715 septembre 2018Catégories 1967, DisquesLaisser un commentaire sur Album – The Beach Boys – Smiley Smile (1967)
Album – Canned Heat – Canned Heat (1967)

Album – Canned Heat – Canned Heat (1967)

Canned Heat est un groupe de blues rock américain formé à Los Angeles en 1965. Il a été lancé par deux amateurs de blues, Alan Wilson et Bob Hite, qui ont emprunté leur nom à une chanson de Tommy Johnson datant de 1928, Canned Heat Blues, relatant les mésaventures d’un alcoolique désespérément tourné vers les Sterno Canned Heat: (littéralement “Sterno, la chaleur en boîte”. Il s’agissait d’un combustible fabriqué à partir d’alcool dénaturé gélifié, conçu pour être brûlé directement à partir de sa boîte pour réchauffer des plats.  Pendant la prohibition, il existe de nombreux exemples de personnes qui s’étaient intoxiquées au Sterno en l’ingurgitant comme alcool de substitution mélangé à du jus de fruit).

Après les apparitions aux festivals de Monterey et de Woodstock à la fin des années 1960, le groupe a acquis une renommée mondiale avec Bob Hite (Chant), Alan Wilson (guitare, harmonica et chant), Henry Vestine et plus tard Harvey Mandel (guitare principale), Larry Taylor (basse) et Adolfo de la Parra (batterie).

La musique et l’attitude de Canned Heat leur ont donné la réputation de groupe parmi les plus populaires de l’ère hippie. Canned Heat est apparue dans la plupart des événements musicaux majeurs de la fin des années 1960, interprétant des standards du blues avec leur propre matériel et se livrant parfois à de longs solos «psychédéliques». Deux de leurs chansons – “Going Up the Country” et “On the Road Again” – sont devenues des succès internationaux. “Going Up the Country” était un remake de la chanson de Henry Thomas “Bull Doze Blues”, enregistrée à Louisville, dans le Kentucky, en 1927. “On the Road Again” était une reprise de la chanson de Floyd Jones de 1953 du même nom, elle même inspirée de “Big Road Blues” de Tommy Johnson.

Différentes formations successives :

Depuis le début des années 1970, de nombreux changements de musiciens se sont produits, bien que la composition actuelle comprenne les trois membres originaux de l’époque classique : De la Parra (qui est restée dans le groupe depuis sa première adhésion en 1967), Mandel et Taylor. Pendant la majeure partie des années 1990 et 2000, De la Parra était le seul membre présent depuis les années soixante. Il a écrit un livre sur la carrière du groupe intitulé Living the Blues. Larry Taylor, dont la présence dans le groupe n’a pas été stable, est l’autre membre encore présent depuis les premiers disques. Mandel, Walter Trout et Junior Watson sont parmi les guitaristes qui ont acquis la renommée en jouant plus tardivement avec le groupe.

Quelques pépites du groupe :

Canned Heat (1967) : En 1967, le groupe commence à enregistrer pour Liberty Records, managé par Skip Taylor et John Hartmann. Leur premier single, composé de “Rollin’ and Tumblin’” et “Bullfrog Blues”, est bientôt suivi, en juillet 1967, d’un album éponyme. Composé exclusivement de standards revisités, le disque remporte un certain succès critique et se vend raisonnablement bien, atteignant la 76ème place des charts du Billboard magazine.

Boogie with Canned Heat (1968) : Contrairement à leur premier album éponyme, ce second opus contient principalement des compositions du groupe, dont le tube “On the Road Again”, l’un de plus gros succès du groupe. L’album comprend également “Amphetamine Annie”, qui parle des dangers d’une consommation excessive d’amphétamine et qui connaît également un certain succès, ainsi que “Fried Hockey Boogie”, le premier boogie de Canned Heat.

Living the Blues (1968) : Contient l’un des morceaux les plus connus du groupe, “Going Up the Country”, qui sera plus tard utilisé utilisé dans le documentaire Woodstock de 1970. John Mayall joue du piano sur “Walking by Myself” et “Bear Wires”, tandis que Dr John en joue sur “Boogie Music”. “Parthenogenesis” est un blues psychédélique de presque 20 minutes, suivi de “Refried Boogie”, un boogie de plus de 40 minutes enregistré en concert.

Future Blues (1970) : Larry Taylor et Harvey Mandel quittent le groupe peu de temps après sa sortie, et Alan Wilson décède en septembre 1970. La reprise de “Let’s Work Together” de Wilbert Harrison deviendra un tube. Dr John joue du piano sur “London Blues”. “Sugar Bee” devient un tube.

Hooker ‘n Heat (1971) : Il fallait bien que ça arrive : quel musicien n’a pas eu envie de jouer avec celui qui lui a tout appris? Canned Heat et John Lee Hooker ont l’air parfaitement à l’aise ensemble. Le courant passe entre les deux générations. Hooker leur a légué l’art du boogie qui fera la réputation du groupe. Il s’agit du dernier album studio d’Alan Wilson, qui décède en septembre 1970, quelques mois avant la sortie du disque, à l’âge de 27 ans, d’une overdose de barbituriques.

Discographie : 

Canned Heat (1967)
Boogie with Canned Heat (1968)
Living the Blues (1968)
Hallelujah (1969)
Future Blues (1970)
Vintage (1970), enregistré en 1966
Hooker ‘n Heat (avec John Lee Hooker) (1971)
Historical Figures and Ancient Heads (1971)
The New Age (1973)
One More River to Cross (1973)
Memphis Heat (avec Memphis Slim) (1974)
Human Condition (1978)
Kings of the Boogie (1981)
Reheated (1988)
Internal Combustion (1994)
Canned Heat Blues Band (1996)
House of Blue Light (1998)
Boogie 2000 (1999)
The Boogie House Tapes (2000)
Friends in the Can (2003)
The Boogie House Tapes Volume 2 (2004)

Voir sur YouTube : “Canned Heat – Rollin’ and Tumblin’ (1967)” par V Guimarães ; Canned Heat – On The Road Again (1968) par Bertha0815007 ; “Canned Heat – Going Up The Country 1970” et “Canned Heat – Let’s Work Together 1970” par fritz51320 ; “CANNED HEAT Move On Down The Road 1970” par wiggin909

Publié le 25 septembre 201726 septembre 2017Catégories 1967, DisquesLaisser un commentaire sur Album – Canned Heat – Canned Heat (1967)
Film – F comme Flint (1967)

Film – F comme Flint (1967)

F comme Flint, (In Like Flint) est une comédie parodique d’espionnage réalisée par Gordon Douglas ; c’est la suite du film Notre Homme Flint (Our Man Flint) sorti sur les écrans l’année précédente.

Ce film évoque une conspiration féministe internationale dont le but est de remplacer le patriarcat américain dominant par un gouvernement de femme. Pour atteindre et mettre en place ce plan, quelques femmes de pouvoir à la tête d’une organisation secrète dont le QG est camouflé dans un institut de remise en forme situé sur les ïles Vierges, kidnappent et remplacent le président américain par un acteur sosie, discréditent le chef de Z.O.W.I.E. (l’agence mondiale de renseignement), et prennent le contrôle d’une plate-forme spatiale équipée d’armes nucléaires. Les circonstances obligent l’ex-agent secret Derek Flint à aider son ancien patron à démasquer le complot.

James Coburn et Lee J. Cobb reprennent leurs rôles respectifs de Derek Flint et du chef du service d’espionnage Lloyd C. Cramden, ex-boss de Flint. Jerry Goldsmith, qui a écrit le scénario pour Notre Homme Flint, revient également. Ce film ainsi que Caprice (1967) de Frank Tashlin avec Doris Day, ont été les derniers films réalisés en CinemaScope, car la Fox et les autres studios se mirent à la Panavision et à d’autres processus grand écran.

L’histoire : 

Après avoir assisté au lancement d’une nouvelle plate-forme spatiale, Lloyd C. Cramden, le chef du Z.O.W.I.E. (Organisation Zonale World Intelligence Espionage), rejoint le président Trent (Andrew Duggan) pour une partie de golf. Sur les lieux, ils sont interrompus par un petit groupe faisant partie de l’organisation Femme Fatale. Substituant discrètement la balle de golf présidentielle par une petite bombe de gaz soporifique, ils réussissent à remplacer le président par un acteur qui a subi de la chirurgie faciale pour lui ressembler. Cette organisation a conçu un complot pour prendre le contrôle du monde qui se trouvera dirigée par un groupe de femmes régenté par Elisabeth (Anna Lee). Les femmes veulent établir un matriarcat, et la première étape dans leur plan est de prendre le contrôle d’une installation spatiale américaine dans les îles Vierges. Elisabeth a ouvert un spa sur place en guise de couverture. Les femmes établissent leur siège près de la base de fusée pour laver le cerveau de leurs congénères féminines partisanes du patriarcat en cachant des magnétophones dans leurs sèche-cheveux.

Perplexe suite à l’inexplicable décalage de trois minutes révélé par le chronomètre qu’il avait enclenché pour contrôler le swing du Président, Cramden rend visite à l’ancien agent Derek Flint – qui vit avec ses trois femmes -, dans son appartement spacieux de Manhattan afin qu’il enquête sur les trois minutes “perdues” enregistrées par le chronomètre. Flint accepte. Au cours de leur rencontre, Lisa Norton (Jean Hale), qui est à la solde de Femme Fatale, rencontre les trois femmes de Flint, et les invite à faire une visite gratuite au Fabulous Face Spa, un institut de remise ne forme sur les îles Vierges. Ce soir-là, Cramden rencontre lui aussi Norton, qui le drogue en utilisant des cigarettes traitées avec une substance soporifique et met en scène une scène compromettante avec une prostituée dans un hôtel. La scène est ensuite photographiée et publiée sous les auspices du général Carter (Steve Ihnat), qui travaille avec l’organisation féministe. Le président “imposteur” suspend publiquement le chef de l’espionnage.

Flint découvre que les deux astronautes orbitant dans la plate-forme spatiale récemment lancée sont en fait des russes. Après un voyage en Russie où il déjoue les plans de la ballerine Natasha, il se fait parachuter sur le rivage des îles Vierges et nage jusqu’au complexe Spa de Femme Fatale. Là, il est intercepté par Lisa Norton, qui l’amène devant un groupe de cadres féminins qui lui expliquent leur plan d’endoctrinement afin que les femmes du monde entier se rallient à leur cause…

Une excellente parodie :

C’est toujours un plaisir de voir James Coburn endosser le rôle de Derek Flint, l’ex-agent secret qui parle une multitudes de langue étrangères, mais sait aussi communiquer avec les dauphins. Il écrit des ouvrages scientifiques, mais confectionne aussi des gadgets (notamment une montre qui permet d’hypnotiser n’importe qui). Il pratique la danse classique au Bolchoï en tant que danseur étoile, mais il n’hésite pas à enfiler une tenue d’astronaute pour s’emparer d’une fusée remplie d’ogives nucléaires afin de la neutraliser… avant d’être accueilli par deux charmantes cosmonautes soviétiques orbitant dans leur station spatiale. Bref, un homme complet et polyvalent.

Voir sur YouTube : F comme Flint (In like Flint)(James Coburn). VF.

Publié le 23 septembre 201715 septembre 2018Catégories 1967, FilmsLaisser un commentaire sur Film – F comme Flint (1967)
Oldtimer – Monteverdi 375 L (1967-73)

Oldtimer – Monteverdi 375 L (1967-73)

La formule mise au point par Facel Vega, installant un puissant V8 d’origine américaine dans une caisse compacte à l’européenne, fit de nombreux émules dans les années 60, que ce soit en Italie avec l’Iso Grifo ou en Grande-Bretagne avec la Gordon Keeble GT et la Jensen Interceptor.

Le Suisse Peter Monteverdi, agent BMW à Bâle, suivit leur exemple. Il créa d’abord une berlinette à moteur Chevrolet en position centrale dû au projet de Pietro Frua, très inspirée de la Maserati Ghibli, la High Speed 375S équipée d’un moteur Chrysler. Ensuite vint la 375 L, un classique coupé 2+2, avec un V8 Chrysler en position avant, présenté en 1967 au Salon de Francfort. Entre 1967, année de création de sa société et 1984, année de sa faillite, Monteverdi lancera 8 modèles. Certains auront plusieurs variantes et améliorations selon les remarques des clients. Il présentera aussi quelques études et prototypes qui resteront sans suite.

Des rivales italiennes plus prestigieuses :

La Monteverdi 375 L utilisait un V8 7.3L de 375 ch fourni par Chrysler. Comme la Gordon Keeble ou l’Iso Grifo, la Monteverdi 375 L avait un châssis en tubes de gros diamètre et un essieu arrière type De Dion. La carrosserie dessinée par Fissore était construite chez Frua. La 375 L avait des lignes tendues et des angles vifs, selon la mode lancée par les carrossiers italiens de l’époque. Au cours des années de production, on note quelques changements mineurs dans la finition. Le plus important fut la refonte complète du tableau de bord sur les modèles 1972/73 avec l’apparition du bois et d’instruments classiques à la mode anglaise. La Monteverdi eut le même problème que ses rivales : ses débuts coïncidaient avec l’avènement d’une nouvelle génération d’automobiles italiennes à haute performances, généralement plus séduisantes et prestigieuses.

Un taux de change défavorable : 

Au cours de sa commercialisation, la Monteverdi eut un autre handicap : le taux de change du Franc Suisse était très défavorable à l’exportation. Les 50 exemplaires prévus furent longs à écouler malgré plusieurs cures de rajeunissement.

Caractéristiques Techniques :

Moteur : V8 à 90° à soupape en tête (Chrysler) ; Disposition Longitudinal avant ; Alimentation par carburateur quadruple corps ; Distribution Arbre à cames central ; Cylindrée : 7386 cm3 ; Puissance 375 chevaux à 4800 tr/min.
Transmission : Boite de vitesse à 5 rapports ; Puissance fiscale 41 chevaux ; Type : Propulsion.
Freins : Avant et arrière Disques.
Dimensions : Longueur 480 cm ; Largeur 179 cm ; Hauteur 127 cm ; Poids 1350 kg.
Performances : Vitesse maximale : 260 km/h.

Côte actuelle : 100.000 €.

Monteverdi Highspeed 375 L
Monteverdi High Speed High Speed 375 L (1971)
Monteverdi High Speed 375-4, 375 L (1974) et Palm Beach
Monteverdi Palm Beach (1974)
Monteverdi 375 L Brochure 01
Monteverdi 375 L Intérieur
Monteverdi 375 L Pub
Monteverdi Highspeed 375 L Caractérisitques
Publié le 22 septembre 20172 octobre 2017Catégories 1967, OldtimersLaisser un commentaire sur Oldtimer – Monteverdi 375 L (1967-73)
Rétroactu 1967 – Émission TV : Les dossiers de l’écran (1967-91)

Rétroactu 1967 – Émission TV : Les dossiers de l’écran (1967-91)

Quelques évènements de l’année 1967 :

27 janvier : Accord international sur l’espace, entré en vigueur le 10 octobre de cette même année sous forme de traité.
18 février : Mort de Robert Oppenheimer (physicien américain).
18 mars : Naufrage du Torrey Canyon, premier grand accident pétrolier.
29 mars : Lancement à Cherbourg du premier sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) français : le Redoutable.
6 avril : Georges Pompidou se succède à lui-même comme Premier ministre.
7 avril : Premier vol de l’hélicoptère Aérospatiale Gazelle SA 340;
livraison du premier lingot d’uranium très enrichi (90 %) de l’usine de Pierrelatte.
8 avril : Nouveau gouvernement Pompidou. Jacques Chirac secrétaire d’État chargé de l’emploi.
19 avril : Mort de Konrad Adenauer (homme politique allemand).
12 mai : “Blow up” d’Antonioni, obtient la Palme d´Or au festival de Cannes.
15 mai : Décès d’Edward Hopper (peintre et graveur américain). Fin du Kennedy Round dans le cadre du GATT. Cinquante nations représentant 80% du commerce mondial parviennent à un accord dans la nuit. L’acte final est signé le 30 juin à Genève par 46 pays. Il décide la baisse des tarifs douaniers de 36 % à 39 % de certains produits industriels.
25-27 mai : Émeutes en Guadeloupe ; les affrontement entre gendarmes et manifestants auraient fait 87 morts.
5-10 juin : Guerre des Six Jours (troisième guerre israélo-arabe).
10 juin : Mort de Spencer Tracy (acteur américain).
26 juin : Décès de l’actrice Françoise Dorléac.
29 juin : Mort de l´actrice américaine Jayne Mansfield.
17 juin : Première bombe H chinoise.
6 juillet : Guerre du Biafra.
17 juillet : Mort de John Coltrane (saxophoniste et compositeur de jazz américain).
24 juillet : Discours de Charles de Gaulle en visite officielle à Montréal depuis le balcon de l’hôtel de ville : «Vive le Québec libre !».
15 août : Mort de René Magritte (peintre surréaliste belge).
1er octobre : Diffusion du premier programme en couleur à la TV française.
9 octobre : Mort de Che Guevara au hameau de La Higuera en Bolivie. Capturé la veille, il est abattu de deux rafales par un sergent de l’armée bolivienne. Ernesto “Che” Guevara avait installé quelques années auparavant un foyer (foco) de guérilla révolutionnaire dans la précordillère andine. Le lendemain, les soldats populariseront l’évènement en se faisant photographier par le reporter de l’agence UPI autour du cadavre à demi-dénudé étendu sur un brancard. Cette photo, où le Che porte cheveux longs et barbe, fera beaucoup pour sa légende ; la ressemblance avec le « Christ au tombeau » peint par Andrea Mantegna en 1490 est frappante de similitude.
Décès d’André Maurois (écrivain français).
14 octobre : Décès de Marcel Aymé (écrivain français).
21 octobre : Manifestation du Pentagone contre la guerre du Viêt Nam.
26 octobre : Couronnement du Shah d´Iran.
11 décembre : Concorde OO1 premier prototype dévoilé, et premier vol en 1969.
19 décembre : France : L’Assemblée vote la loi Neuwirth sur la contraception (qui sera signée sous Pompidou) : «Laissez la France à la bagatelle» (de Gaulle).

Émission TV : Les dossiers de l’écran (1967-91) :

Les Dossiers de l’écran est une émission de télévision française créée par Armand Jammot et dont le présentateur fétiche fut Alain Jérome. Elle fut diffusée sur la deuxième chaîne de l’O.R.T.F. puis sur Antenne 2 du 6 avril 1967 au 6 août 1991. Sa programmation est hebdomadaire jusqu’en 1981. En 1982, elle est programmée mensuellement (le premier mardi du mois) puis deux fois par mois à partir de la rentrée 1987.

Émission de débat de société faisant suite à la diffusion d’un film thématique, son générique, tiré de Spirituals for string choir and orchestra de Morton Gould, reste dans les mémoires.

L’émission comprenait, en première partie la diffusion d’un film (auparavant choisi par Guy Darbois) en rapport avec la thématique de la soirée, suivi d’un débat en direct avec divers invités. Les téléspectateurs avaient la possibilité de poser des questions par l’intermédiaire de SVP, c’est Guy Darbois qui collectait et triait ces questions avant de les proposer à l’animateur.

L’émission fit l’objet d’une parodie à la fin du film Papy fait de la résistance (1983), où Alain Jérôme joue son propre rôle de présentateur de l’émission, débordé par ses invités déchainés.

Lien

Voir sur Dailymotion et YouTube : “Les dossiers de l’écran Armand Jammot 1968” ; “Culte: Les 1ères images de la télévision couleur en France le 01/10/1967 | Archive INA” par Ina Culte

Publié le 22 septembre 201729 janvier 2018Catégories 1967, Émissions TV, Rétroactu

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