Hifi Vintage – Quelques amplificateurs de puissance prestigieux (1974-80)

Je vais évoquer dans cet article, quatre amplificateurs de puissance haut de gamme commercialisés par de grandes marques de matériel Hifi, en l’occurrence, Marantz, Technics, Luxman et Pioneer, du milieu des années 70 jusqu’au tout début des années 80. En fin de chaque analyse, vous pourrez retrouver les photos de la ligne complète des appareils (préamplificateur, enceintes acoustiques, platine disque, platine cassette, tuner et magnétophone à bande le cas échéant) qui s’articulaient autour de l’amplificateur de la marque.

Amplificateur de puissance Marantz Model 510 M (1976-78) :

Ampli Marantz Model 510 M

Le 510 M est une unité d’amplification bien conçue et relativement compacte, occupant le sommet de la gamme 1977 au catalogue du célèbre constructeur américain (aussi réputé pour ses ampli-tuner, notamment le Model 2600), et sûrement le plus puissant commercialisé à l’époque. Si l’on ouvre le boîtier, on trouve à gauche un énorme transformateur de puissance blindé, deux gros condensateurs électrochimiques de forte capacité et un tunnel de refroidissement occupant la moitié droite du châssis. À l’intérieur du tunnel, on retrouve 16 transistors de sortie montés chacun sur un petit radiateur à ailettes décalées, à travers lequel l’air de refroidissement est aspiré par un ventilateur à deux vitesses contrôlé en température. Les circuits imprimés d’amplification sont montés de chaque côté du tunnel, ce qui permet aux broches des transistors d’être soudées directement sur les circuits imprimés, et ainsi d’économiser à la fois de l’espace et un câblage considérable sur le châssis. Le couvercle supérieur est perforé et dispose d’un filtre à air en mousse monté sur sa face inférieure pour empêcher la poussière et d’autres débris de s’introduire dans la boîte. Toutes les connexions sont sur le panneau arrière. Les sorties haut-parleur sont des prises jack bien dimensionnées, et les entrées sont câblées en RCA.

Le sigle M signifie que l’appareil est équipé de splendides vu-mètres bleus à aiguille. Des voyants LED indiquent l’approche de l’écrêtage sur les pointe de transitoires plutôt qu’une situation de coupure réelle du signal. Ainsi, le système ne doit pas être considéré comme indiquant une situation d’overdrive, car les voyants s’allument avant l’écrêtage réel.

L’étage de sortie et ses pilotes sont directs, d’une conception similaire aux amplificateurs de haute qualité en production à cette époque. Huit transistors de sortie sont utilisés par canal, dans une disposition complémentaire série-parallèle. Une telle conception permet à l’étage composite une plage d’utilisation sûre (particulièrement importante avec des charges réactives telles que des haut-parleurs électrostatiques) et une bonne linéarité.

Le son du Marantz 510 M est vif, saisissant de réalisme et puissant, tout en préservant une chaleur du son typée tube ; cet ampli était souvent associé à une paire d’enceintes JBL 4343 ou 4350, qu’il arrivait à driver à merveille. Il est rare et quand on le trouve, son prix est d’environ 3000$ ; son préamplificateur est le 3800, et sa section phono a un son superbe. Il est encore plus rare, et quand on le trouve, son prix est identique.

Caractéristiques : Puissance de sortie : 256 watts par canal sous 8 ohms de 20 Hz à 20 kHz avec 0,05% de distorsion. 350 watts par canal sous 4 ohms, avec 0,10% de distorsion. Réponse en Fréquence à 1 watt : -3 dB at 2 Hz and 120 kHz. Sensibilité : 2,26V RMS pour 256 W sous 8 ohms. Impédance d’entrée : 25 kohms. Slew Rate : ±15 V/μS. Rapport S/B : -110 dB, 8 ohms. Damping : Meilleur que 100 at 1 kHz sous 8 ohm de charge. Dimensions : (L x H x P) : 390,4 x 155,5 x 355,6 mm. Poids : 20,7 kg.

Amplificateur de puissance Technics SE-9600 (1974-80) :

Ampli Technics SE-9600

Le SE-9600 a hérité et perfectionné la technologie incorporée dans la série 10.000. Il fournit une puissance de 110 W + 110 W (8 Ω) avec une distorsion harmonique totale inférieure à 0,02%. Ses circuits de base présentaient une structure totalement complémentaire avec un circuit d’amplification différentielle OCL à couplage direct en phase complète. L’étage d’amplification de tension a été muni d’un circuit à courant constant pour éviter une distorsion de croisement, ce qui permet une faible distorsion même à un niveau d’écoute extrêmement bas. Le gros transformateur de puissance et les condensateurs électrolytiques assurent une tension d’alimentation stable dans tous les étages pour permettre la reproduction des signaux d’entrés élevés sans aucune inertie. La façade avant est équipée d’un sélecteur à quatre niveau pour ajuster l’impédance de sortie. Le vu-mètre à aiguille peut-être commuté selon trois sensibilités. Les ailettes de refroidissement thermique sont équipées d’une étiquette thermique qui passe de la couleur jaune à orange pour prévenir l’utilisateur lorsque la température a dépassé un certain niveau.

Cet ampli, que l’on trouve encore d’occasion à un prix avoisinant les 1000 €, avait un punch extraordinaire et une finesse exemplaire, surtout associé au SU-9600 qui possède un excellent préampli phono. Contrairement à la série des modèles fonctionnant en classe “New AA” qui sera commercialisée par Technics à partir de 1981, seuls les SE-A1, SE-A3 (Voir notice ci-dessous), les 9600 et 9200 bénéficient d’un son vraiment audiophile.

Caractéristiques : Années de production : 1974-80 ; Puissance: 110 Watts ; Courbe de réponse: 5-60.000 Hz ; Distortion : 0.08% ; Classe de fonctionnement : AB ; prix à sa sortie : 800 $.

Amplificateur de puissance Luxman M-4000A (1975-78) :

Ampli Luxman M-6000

En 1975, en l’honneur de son 50e anniversaire, Luxman demanda à Tim de Paravinci de concevoir plusieurs appareils audiophiles notamment le M-6000 et son compagnon, le préampli C-1000. Il fit cela généreusement, avec grandeur et style, mais sans bluff, et deux versions moins puissantes furent conçues et lancées en 1975: les M-4000 et M-2000.

Le circuit du M-6000 est un amplificateur différentiel à courant constant à 2 étages se terminant par une sortie OCL pure complète à double push-pull avec un émetteur-suiveur entre l’étage du conducteur différentiel de la classe A et l’étage de sortie de la classe B.

La double alimentation qui est gigantesque, alimente les circuits avec deux transformateurs de 1kW et quatre capacités électrochimiques de 20.000μF/100V. Les systèmes de protection ont été particulièrement pris en compte : il y en a quatre! La détection de la dérive DC lorsque ± 3V sont détectés aux bornes des haut-parleurs, la détection de panne du transistor de puissance, la détection de température élevée lorsque la température du radiateur augmente au-dessus de 100 ° C et la détection de surintensité lorsque le courant continu apparaît avec le signal et est détecté par le comparateur.

Les vu-mètres à aiguille sont secondés par des crètemètres composés de sept LED rouges. Si vous voyez le +3dB s’allumer, vous saurez que vous venez d’atteindre 1 kW, mais vous serez devenu sourd… Ces LEDs de pointe peuvent être commutées à l’échelle x10 ou être complètement désactivées et cette addition optionnelle a été, visuellement, effectuée de manière très intelligente.

Des configurateurs de niveau d’entrée permettent d’équilibrer les niveaux respectifs du signal entre -20dB et 0dB par saut de 1dB entre le préamplificateur et l’amplificateur.

Un relais s’active et une LED clignote lorsque le bouton “power on” est enclenché et cinq secondes plus tard la musique peut s’exprimer dans toute sa splendeur. Un commutateur de sécurité est également placé dans la partie supérieure du boîtier : le M-6000 ne peut pas fonctionner sans lui car des courants aussi élevés que 69,3V peuvent être émis lorsque le M-6000 est poussé à sa puissance maximale.

Les deux radiateurs arrière sont proportionnels au reste de l’appareil et refroidissent efficacement les douze transistors de sortie. Dimension exceptionnelles, poids hors norme, son hyperdéfini et extrêmement dynamique, bref, un appareil exceptionnel. Au niveau de la qualité, son préampli, le C-1000, est du même tonneau…

Caractéristiques : 2 x 300 watts sous 8 ohms, 2 x 550 watts sous 4 ohms ; Distortion : 0,05% ; Réponse en fréquence : 5-50khz à +-1 db ; Dimensions : (LxPxH) 570x425x220 ; Poids : 52 kg. Prix d’occasion : 2000 $.

Amplificateur de puissance Pioneer SPEC 2 (1977-80) :

Ampli Pioneer SPEC 2

Lancé deux ans après le M3 Exclusive au Japon, le M-77 de 1975 est devenu pour les marchés d’exportation le célèbre SPEC-2 en 1977 associé au préamplificateur SPEC-1.

Si les circuits sont en partie similaires, l’exécution ne l’est pas et Pioneer a conservé une distance équitable entre le M-77 et le M3 exclusive. Le M-77 coûtait 180.000 ¥ et le M3 exclusive 315.000 ¥ donc par suite… le transformateur était plus petit, la disposition plus standardisée et le boîtier n’était pas ajouré de bois.

Au niveau du fonctionnement interne, des amplificateurs différentiels à 2 étages sont utilisés pour les fluctuations de température ; l’étage du pré-driver est un push-pull fonctionnant en classe A ; l’étage de sortie est un circuit Darlington à trois étages en triple push-pull OCL à couplage direct. Un circuit de protection est intégré pour empêcher la tension continue d’atteindre les haut-parleurs, agit comme circuit d’inhibition pendant le cycle de mise sous tension et protège  les transistors de sortie en contrôlant toute surintensité.

Les condensateurs sont de 10.000 μF chacun, pour un total de 40.000 μF et furent portés à 15.000 μF sur certains modèles équipés quant à eux d’un transformateur toroïdal en lieu et place du transfo ordinaire blindé plus économique. Un commutateur arrière permet de sélectionner l’impédance sur 4 ohms ou 8 ohms en fonction de l’impédance de l’enceinte.

Il y a peu ou prou de différence entre le M77 et la version d’exportation SPEC-2. Le M-77 ne s’est pas très bien vendu au Japon et a disparu rapidement, Par contre le SPEC-2 a fait une belle carrière ailleurs dans le monde, restant disponible à la vente en Allemagne jusqu’en 1980 avec des stocks qui durèrent probablement plus longtemps encore. Cet ampli était de bonne facture et d’une robustesse à toute épreuve. Le préampli SPEC-1 à gardé lui aussi une très bonne réputation et se négocie au même prix que l’ampli.

Caractéristiques : 2 x 250 watts sous 8 ohms ; Rapport signal/bruit : 110 db ; Réponse en fréquence : 5-80khz à +-1 db ; Dimensions : (LxPxH) 445×186.5×220 ; Poids : 24.3 kg. Prix d’occasion : 1000 €.

Billet d’humeur – Un remède contre la morosité ambiante

Dans ce dossier du mois, j’évoque certaines inventions ou découvertes qui ont fini aux oubliettes. Je pense qu’il faut faire preuve d’ouverture d’esprit et leur témoigner un minimum d’intérêt, étant donné que personne ne peut prouver avec certitude que le sort qui leur fut réservé est justifié. D’ailleurs, en y regardant de plus près, elles pourraient nous faciliter sacrément la vie et entre autres bienfaits, lutter efficacement contre la morosité ambiante.

Nous vivons à une époque où il ne se passe pas une minute sans que l’on ne soit mis en garde par un politicien, un journaliste ou un présentateur TV, contre les nombreux excès qui nous tentent, nous, les consommateurs dévoyés, qui sommes pris dans une course effrénée à la déviance anti-hygiéniste et anti-écologique.

Vous prenez du bon temps? Ignobles jouisseurs! Pervers adorateurs de Bacchus! Vous allez tomber malade et par suite, abuser de la Sécurité Sociale. Casse ta pipe, vil fumeur ! Baisse ton coude, boit sans soif ! Fais un régime, dévoreur de bananes ! Et surtout, ne mange pas trop gras, ni trop sucré, ni trop salé, bouffe tes cinq fruits et légumes par jour et repens-toi de ta débauche en pratiquant la sainte culture physique (au nom du Foot, du Jogging et du Cyclisme, ainsi soit-il.)

Votre maison est ancienne ou n’est pas aux normes? Inconscients que vous êtes, rénovez vos habitats, isolez vos logis, et couvrez leur toit de panneaux solaires et de saintes éoliennes.

Vous prenez l’avion vers des rivages lointains? Vous roulez en grosses cylindrées? Culpabilisez, sinistres pollueurs et remboursez illico votre dette écologique en achetant une voiturette électrique poussive ou une roulotte à traction animale (et récupérez le crottin de la bête en marche pour faire du fumier).

Vous doutez du réchauffement climatique et racontez à qui veut l’entendre qu’il y eut entre 950 et 1350 un réchauffement similaire nommé optimum climatique médiéval : homme de peu de foi, vous êtes un pauvre ignorant présomptueux. Vous vous repentirez en faisant la prière écologiste à répéter 100 fois par jour : “Je crois au réchauffement climatique, aux saintes énergies renouvelables, au protocole de Kyoto, à la conférence de Montréal, au grenelle de l’environnement, ainsi qu’à la taxe carbone qui est son prophète”.

Certes, j’ai un peu forcé le trait, mais ça vaudrait peut-être le coup de creuser dans certaines directions prétendument sulfureuses pour voir si quelques découvertes passées pourraient nous permettre de guérir facile et pas cher de nos maladies, de se chauffer (ou de se rafraichir) gratos sans limite de température, de rouler pour quelques kopecks dans des voitures de luxe rapides et puissantes développant 640 ch équipée d’une batterie dont l’autonomie est supérieure à 1500 kilomètres et de consommer sans culpabiliser. Bref, un truc qui clouerait le bec à tous ces journalistes pisse-froids qui nous prennent la tête à longueur de journée avec leur “fait pas ci, mais fait ça, car sans mes conseils, t’es un gros naze qui détruit la planète”.

Avouez que, même si leurs inventions sont compliquées, les génies placardisés peuvent avoir du bon pour l’amélioration de la qualité de vie des humbles citoyens que nous sommes. Alors espérons, nous autres “licencieux”, que toutes ces machines extraordinaires seront un jour fabriquées en grande quantité pour le bonheur de tous, et que certaines théories de ces génies (?) mis à l’écart par le discours dominant, se vérifieront, entraînant par la même occasion une nette amélioration de notre qualité de vie.

Cependant, l’avenir n’est jamais “tout rose” et deux théories évoquées en fin d’article brossent un futur proche des plus sombre quant à la survie de notre civilisation, notamment la possibilité d’une extinction cyclique qui frapperait régulièrement notre système solaire suite à un sursaut gamma émanant du centre de notre galaxie (selon la théorie de l’astrophysicien Paul La Violette), ou à un bref flash émis par notre soleil qui se transformerait régulièrement en micro nova (selon la théorie de Schock et Davidson). J’évoque ces sinistres possibilités dans ce billet “optimiste” car même si la fin d’une civilisation peut paraître affreuse, elle annonce un avenir qui ne peut-être que meilleur puisque le notre, s’il continue sur sa lancée, semble compromis par la folie humaine…

Image d’illustration : le moteur-roue de Pierre Couture

Le M600 d’Antoine Priore (1975) : 

Avez-vous entendu parler du M600? Cette énorme machine fut construite en 1975 par Antoine Priore (1912-1983), un technicien radio qui découvrit un rayonnement sensé guérir de nombreuses maladies dont le cancer. Il fut à l’époque décrié par la presse, et fit pas mal jaser dans le milieu des cancérologues bordelais, les divisant en deux camps, d’un côté les adeptes de la chimiothérapie et des rayons X, et de l’autre ceux (très peu nombreux) qui voulaient tester cette nouvelle méthode.

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Voir sur YouTube : “La machine d’Antoine Priore”

Le SEG de John Searl (1952) :

Connaissez-vous le SEG (Space Energy Generator)? Il est capable d’antigravité et de mouvement perpétuel, en violation de la première loi de la thermodynamique, et fut mis au point en 1952 par John Searl, âgé maintenant de 85 ans. 60 ans plus tard, cet inventeur essaie encore désespérément de faire connaitre sa machine qui n’a qu’un seul défaut, fournir de l’énergie gratuite.

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Voir sur Dailymotion : “Energie Libre: John Searl et le SEG”

Le moteur-roue de Pierre Couture (1994) :

Avez-vous entendu parler du moteur-roue de Pierre Couture, un physicien et scientifique québécois? Comme son nom l’indique, dans ce dispositif qu’il a mis au point en 1994 pour Hydro québec, un moteur électrique se trouve dans chaque roue de l’automobile. Poids allégé, pas de transmission et des performances époustouflantes :  640 ch, 0 à 100 km/h en 4,5 secondes pour une vitesse de 240 Km/h, 6 kw/h de consommation pour une autonomie de 350 Km (on parle ici du prototype mini Cooper QED de PML présenté en 2006). Coût de l’énergie : 0,4 $ Can au 100 km, comme disait l’émir dans la pub auto pour une célèbre auto populaire : “Pas assez cher, mon fils…”

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Voir sur YouTube : “Moteur-Roue d’Hydro-Québec” par Germain Bataille

La batterie de voiture électrique de Trevor Jackson (2019) :

Trevor Jackson, ancien ancien officier de la Royal Navy devenu ingénieur, a inventé une nouvelle batterie révolutionnaire dont il dit lui même : « Cela peut aider à déclencher la prochaine révolution industrielle. Les avantages par rapport aux batteries de véhicules électriques traditionnels sont énormes ». Peu de personnes ont entendu parler de l’extraordinaire invention de Jackson. La raison, dit-il, est que, depuis que lui et sa société Metalectrique Ltd ont mis au point un prototype il y a dix ans, il s’est heurté à une opposition déterminée de la part de l’industrie automobile. Trevor ajoute que “tout réside dans un nouveau type d’électrolyte utilisé dans la batterie afin de réaliser les réactions chimiques qui produisent l’énergie utilisée ensuite par la voiture pour rouler”.

Le constructeur de voitures électriques de luxe Tesla a déclaré que son modèle S avait une autonomie de 370 km. Jackson dit que si vous conduisiez la même voiture avec une cellule aluminium-air qui pesait le même poids que la batterie lithium-ion, la autonomie serait de 2700 km. Les cellules aluminium-air prennent également moins de place. Une famille britannique moyenne – dont la voiture parcourra 7900 km par an – n’aurait besoin de changer de pile à combustible que quelques fois par an. Très grande autonomie, peu chère, recyclable, elle devait sortir en 2019 mais il semblerait que certains constructeurs d’automobiles ne voit pas sont invention d’un bon œil…

Voir sur YouTube : 1500 miles in single charge |trevor jackson battery aluminium-air cell #cars#electric#hybrid

Les révélation fracassantes de Galen Winsor sur la radioactivité :

Galen Winsor est un ingénieur physicien spécialisé dans la transformation de plutonium à partir d’uranium (décédé en 2008, à l’âge de 84 ans). Il a travaillé dans les installations du projet Manhattan à Hanford, dans l’État de Washington, à la centrale nucléaire d’Oak Ridge à Oak Ridge (Tennessee), à L’usine de récupération de combustible nucléaire General Electric Midwestern à Morris, dans l’Illinois, à l’usine de fabrication de combustible nucléaire de General Electric à San Jose (Californie), à Wilmington (Caroline du Nord). Il a travaillé aussi sur tous les grands projets de démantèlement de réacteurs nucléaires aux Etats-Unis. D’après lui les radiations nucléaires ne sont dangereuses qu’à des niveaux extrêmement élevés. Il existe un complot entre les gouvernements, les compagnies d’électricité et les compagnies pétrolières pour maintenir une campagne de terreur contre l’énergie nucléaire et continuer à faire payer aux citoyens des prix élevés de l’énergie. Selon Galen Winsor :  «Si le nucléaire était développé comme il se doit, le prix de l’électricité serait si bas qu’il ne serait pas intéressant de le mesurer, seul un petit forfait mensuel serait payé».

Voir sur YouTube : Galen Winsor – Conférence sur la Réalité du Nucléaire 1/6 par Battologio D’Epanalepse

L’integratron de George Van Tassel :

George Van Tassel, ingénieur et pilote d’essai américain familier d’Howard Hugues commença à animer une méditation de groupe en 1953 dans une galerie creusée sous Giant Rock (désert de Mojave) par Frank Critzer, un de ses amis,  solitaire excentrique qui prêtait au rocher des propriétés surnaturelles. Cette année-là, selon Van Tassel, l’occupant d’un vaisseau spatial de la planète Vénus le réveilla, l’invita à bord et lui a donna verbalement et par télépathie une technique pour rajeunir le corps humain. En 1954, Van Tassel et ses amis commencèrent à construire ce qu’ils appelèrent “l’Integratron”, appareil conçu pour la recherche scientifique et spirituelle dans le but de recharger et de rajeunir les cellules des gens, “une machine dédié à la recherche fondamentale sur le rajeunissement, l’anti-gravité et le voyage dans le temps”. La structure en bois en forme du dôme était équipée d’un système métallique rotatif à l’extérieur, le “dirod” (disque tige) électrostatique. Van Tassel affirma que le dôme était fait de matériaux non ferromagnétiques : bois, béton, verre et fibre de verre, dépourvus même de vis ou de clous métalliques. L’Integratron n’a jamais été entièrement achevé en raison du décès soudain et inexpliqué de Van Tassel quelques semaines avant son inauguration officielle. Tout les appareils qu’il contenait disparurent également à la suite d’un vol inexpliqué.

Edward Leedskalnin et son Château de Corail :

Edward Leedskalnin né en 1887 à Riga (Lettonie) émigra en Amérique du Nord en 1912 ; atteint alors d’une forme de tuberculose, il déménagea vers les régions chaudes de Floride en 1919. Ne s’étant jamais remis de sa séparation douloureuse d’avec sa compagne, il entreprit, 28 ans durant, la construction d’un château de blocs de corail, dédié à son amour de jeunesse, pour sans doute l’impressionner. Leedskalnin, qui pesait environ 46 kg pour 1,52 m, aurait travaillé seul, et essentiellement de nuit, à l’abri des regards. Selon le site officiel du château, le mystère reste entier quant à la technique qu’il utilisa pour découper, déplacer, sculpter et positionner des blocs de pierre dont une porte de 9 tonnes. Le seul outil dont l’utilisation serait connue avec certitude est une grue en bois.

Des enfants auraient affirmé avoir épié Leedskalnin et vu ce dernier déplacer les blocs de pierre comme de vulgaires ballons ; ce qui entraîna diverses théories sur le fait que Leedskalnin aurait eu recours à l’antigravité, au magnétisme voire à des ondes sonores harmoniques. Leedskalnin, pour sa part, déclara qu’il avait « percé le secret de la construction des pyramides égyptiennes ». Il se paya même le luxe de déplacer seul son œuvre de 1100 tonnes depuis Florida City jusqu’à Homested, 16 kilomètres plus au sud.

La Super-vague galactique de Paul La Violette : 

Est-ce que la Super-onde galactique vous dit quelque-chose? En vous informant sur elle, vous apprendrez par la même occasion que l’astrophysicien Paul La Violette (69 ans), expliquait dès 1983 avec sa théorie argumentée, l’origine des destructions cycliques frappant notre planète et aussi la raison du réchauffement global : Damned, la pollution humaine ne serait-elle qu’un facteur mineur de la fournaise qui nous menace?

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Le flash solaire : quand notre soleil éternue :

Ben Davidson présente des études scientifiques montrant comment des astronomes ont observé plusieurs étoiles se transformer en “micro nova”. Ce terme est utilisé par Davidson pour un événement de type supernova qui n’est pas assez grand pour épuiser ou détruire l’étoile qui le génère, mais assez grand pour dévaster les planètes proches. Davidson a fait référence à un certain nombre de sources indiquant que les flash solaires font partie de l’histoire géologique de la Terre. Robert Schoch, professeur agrégé de sciences naturelles à l’Université de Boston et auteur de “Forgotten Civilization : Le rôle des flash solaires dans notre passé et notre avenir” explique que des carottes de glace provenant du Groenland montrent qu’il y a eu une explosion solaire à la fin de la dernière période glaciaire, connue sous le nom de Dryas récent, vers 9700 av. JC. Schock et Davidson ont estimé que cet événement cataclysmique avait été 40 fois plus puissant que la tempête solaire la plus destructrice de l’histoire moderne, celle de Carrington en 1859, soit l’équivalent d’une éruption solaire X-100 selon l’échelle de mesure actuellement utilisée. C’est assez alarmant, surtout si cela devait se reproduire bientôt. Certaines sources parlent d’un tel évènement à venir entre 2019 et 2024…

François

Hifi Vintage – Enceintes colonne prestigieuses : Cabasse Brigantin V (1984) & JM Lab Alcor (1991)

Voici deux réalisations exceptionnelles dans le domaine des colonnes passives à haut rendement des années 80-90, élaborées par deux prestigieuses marques hexagonales : Cabasse, avec sa Brigantin V, une enceinte close 4 voies sortie en 1984, et JMLab, avec son Alcor, une enceinte bass reflex 3 voies sortie en 1991.

Histoire de la marque Cabasse :

Georges Cabasse, physicien et musicien, descendant de plusieurs générations d’artisans luthiers français, créa son entreprise en 1950. Il commença à accroître sa notoriété en 1952 en réalisant la sonorisation du cinéma le Grand Rex à Paris, la première salle de France équipée en Cinémascope, pour laquelle il fabriqua le Diphone, un haut parleur coaxial de 36 cm de diamètre et de 12 cm pour l’aigu. Puis il créa La Maison du haut-parleur, qui réalisait des réparations et des échanges de haut-parleurs. Avec l’arrivée des premières chaînes haute-fidélité domestiques dans les années 60, l’industrie du haut-parleur fut littéralement dopée et la famille Cabasse décida alors de construire sa première usine de production, à Brest. Cela permit ainsi l’édification de la plus grande chambre sourde d’Europe (2000 m3 bardés d’une couche de 2,50 m d’isolant phonique sur le plafond, les murs et le sol) dédiée à la Hi-fi et pour réaliser les tests nécessaires à la mise au point des enceintes, jusqu’au bas du spectre sonore, dans le registre de l’extrême grave (16 Hz).

L’entreprise suivit alors la ligne conductrice inspirée de son créateur Georges Cabasse : la fabrication d’enceintes privilégiant le rendement, la linéarité acoustique et le réalisme de reproduction. Les innovations se succédèrent avec plusieurs séries d’enceintes et le travail avec les professionnels dans le cadre de productions spéciales : En 1980, la structure « nid d’abeille » permet à Cabasse d’appliquer leurs dômes rigides aux haut-parleurs bas médium et basse fréquence pour des diamètres allant de 17 à 55 cm. En 1986, la mousse alvéolaire est développée, peu de temps après la Duocell, une structure de membrane en mousse thermoformée. En 1992, le principe SCS (Source à cohérence spatiale) est mis au point. Selon le SCS, tous les haut-parleurs de l’enceinte sont sur un même axe, formant une portion de sphère pulsante lors de la reproduction de sons.

En 2001, la marque Cabasse est rachetée et devient la SA Cabasse Industrie. Elle est mise en redressement judiciaire en avril 2003 et liquidée judiciairement en juillet de cette même année. En septembre 2006, le groupe japonais Canon rachète Cabasse. En septembre 2014, AwoX, société basée à Montpellier spécialisée dans l’audio et la musique dématérialisée devient le nouveau propriétaire de la marque.

Cabasse Brigantin V (1984-89) :

Cabasse Brigantin V

C’est le haut de gamme Cabasse de l’époque : un poids de 75 kg, 1,45 mètre de hauteur, une puissance efficace admise de 150 watts et de 850 watts en crête pour un rendement de 94 db/1w/1m (ce qui est excellent pour de la hifi), un grave de 36 cm de diamètre pesant 10,3 kg, un filtre passif 4 voies, bref, nous sommes ici dans le haut du panier des réalisations de prestige et il vaut mieux habiter un pavillon de plain-pied équipé d’un très grand salon ou carrément un loft pour en profiter.

Les haut-parleurs : Les analyses spectrales d’un signal complexe montrent que la puissance maximale est en général délivrée au alentours de 400 Hz, c’est à dire dans le bas médium. Cette gamme de fréquence nécessitant une surface de rayonnement importante, Cabasse apporte comme solution le HP bas médium 17NDM, dont la membrane est réalisée avec un sandwich à âme en nid d’abeilles, moulé en forme de dôme, entre deux parements très rigides, ceci aboutissant à une membrane très légère et très rigide permettant des transitoires exceptionnelles.

Les hauts-médiums pour leur part, sont reproduits par un haut-parleur à dôme de 5,5 cm de diamètre, le DOM 11, et les aigus par un modèle à dôme de 2,5 cm, le DOM 4. Leur très faible surface de rayonnement, en fonction des fréquences reproduites, leur permet de s’approcher de la conception idéale selon laquelle un haut-parleur ne devrait pas avoir de masse et posséder en même temps une rigidité absolue. Enfin, les graves sont reproduits par un haut-parleur à cône de très grande dimension (36 cm), le 36 EY dont le poids est supérieur à 10 kg.

L’écoute : La dynamique de ces enceintes est formidable et elles restituent une foultitude de détails qui restent intelligibles même à volume élevé ; les basses descendent très bas jusque dans l’infra-grave. Seuls petits défauts : Il y a sur certains morceaux un sentiment de creux dans les graves utiles, qui peut être dû au placement des enceintes dans la pièce par rapport au mur où à leur fonctionnement en charge close ; le haut médium est un peu trop optimiste et mériterait d’être légèrement mis en retrait. L’enceinte est équipée de roulettes, ce qui n’est pas du luxe pour la déplacer vu son poids. La finition de l’ébénisterie est remarquable.

Prix d’occasion : à partir de 2500 € la paire.

Histoire de la marque Focal-JM Lab : 

Focal-JMlab fut d’abord un bureau d’études dédié à l’acoustique créée fin 1979 à Paris par Jacques Mahul. Cet ingénieur passionné de Hifi et journaliste technique met au point ses premiers haut-parleurs et lance sa propre gamme d’enceintes acoustiques sous la marque JMlab. Sa première enceinte, la DB13, est une enceinte de bibliothèque qui a la particularité d’offrir un volume sonore comparable à des enceintes plus imposantes, notamment dans le grave. Au cours des années 1980, les deux marques se structurent : Focal innove avec des spécialités comme la membrane Polyglass en « V » ou le Polykevlar. Ainsi le tweeter passe de la fibre de verre au Kevlar, lui donnant une courbe de réponse en fréquence plus linéaire et des aigus plus doux, moins stridents. Ces créations successives permettent à l’entreprise JMlab d’introduire ses premiers modèles haut de gamme. L’histoire s’accélère en 1990 avec l’arrivée de Gérard Chrétien, autre passionné de hi-fi, rédacteur en chef de la revue L’Audiophile depuis 1977 et directeur général et marketing de Focal-JMlab jusqu’en 2010. En adaptant ses produits aux exigences des consommateurs, la marque devient leader sur le marché français de l’enceinte acoustique. La notoriété de la marque à l’international s’appuie sur de nombreuses récompenses : le modèle JMlab Vega élu « Enceinte de l’année 1992 » au Japon, pays des audiophiles, et en 1996, le prestigieux modèle Grande Utopia est salué par la presse spécialisée internationale.

JM Lab Alcor (1991) :

JM Lab Alcor

Commercialisée au début des années 90, elle est l’héritière des technologies les plus innovantes issues des laboratoires de la société sœur de JMLab : Focal. Focal était déjà à la pointe, avec ses célèbres kits commercialisés depuis le début des années 80. Il y avait eu entre autres les fameux kit haut de gamme 500 & 600 Focal, composés du caisson mini Onken équipé d’un boomer de 10 pouces (25,4 cm), le 10C01, surmonté d’un coffret ovoïde en plâtre armé de fibre de verre (pour mieux éliminer toutes les arêtes et ainsi assurer le meilleure dispersion spatiale), équipé de l’excellent tweeter T120 FC avec son dôme inversé en fibre de verre, et du médium à ogive centrale 7 MC2 (Kit 500) ou 7N 303 (kit 600). Cette enceinte acoustique avait un excellent rendement et une grande neutralité sonore, surtout dans le haut du spectre. Mais la JMLab Alcor, était une enceinte manufacturée équipée de transducteurs encore plus sophistiqués. Elle pesait 85 kg, faisait 1,20 mètre de hauteur, acceptait une puissance efficace de 200 watts et de 300 watts en crête pour un rendement de 92,5 db/1w/1m.

Les haut-parleurs : Dans l’Alcor, le woofer est un HP de 312 mm à cône Polykevlar, équipé d’un puissant circuit magnétique constitué de 12 petits aimants circulaires répartis en périphérie. Cette originalité Focal autorise une énergie très élevée et procure une ventilation naturelle. Le polykévlar est un sandwich de deux feuilles de kévlar enserrant un mélange résine/microsphères creuses ; on élimine ensuite un maximum de résine pour ne conserver que les éléments de base. La rigidité est telle qu’un homme debout sur le cône ne le fait pas fléchir!

Deux médiums à ogive et cône Polykevlar, sont relayés par le tweeter à 2,5 khz afin d’éviter les interférences mutuelles situées au delà de leur zone idéale de fonctionnement.

Le tweeter Tioxid se charge de la bande 2,5/25 khz. Son dôme concave Tioxid à pièce de phase, sa suspention plane et son énorme aimant lui permettent de couvrir une très grande étendue du spectre aigu en gardant une linéarité remarquable. Le Tioxid consiste en une base de titane recouverte d’une couche de 7µm d’Oxyde de titane. Les ondes se répartissent ici de manière concentrique.

L’écoute : Un son limpide et chaleureux, très équilibré du bas jusqu’au sommet du spectre sonore sans que le médium ne soit trop mis en avant malgré la présence de deux haut-parleurs dans ce registre. La scène sonore est splendide et réaliste. Si l’on a la chance d’en trouver un paire d’occasion (elles sont très rares…), on a beau les écouter souvent, on reste bluffé par le résultat, et on peut passer des heures à redécouvrir sa discothèque (surtout lorsqu’elles sont branchées sur un ampli à tube, même de faible puissance, leur rendement étant relativement élevé).

Prix d’occasion : à partir de 2500 € la paire.

Sono Vintage – Tables de Mixage des années 80 – Partie 2

Voici la suite et fin de l’article : Sono Vintage – Tables de Mixage des années 80 – Partie 1 paru sur Echoretro le 12/06/2017. Ce mois-ci nous allons parler de tables de mixage populaires dans la seconde moitié des années 80 (les 3XXX 6003, AMIX BCC65 et Power 415).

3XXX 6003 (1987-1996) : 

3XXX 6003

La 6003 restait fidèle à la présentation traditionnelle des appareils de la marque 3XXX : finition de la façade en aluminium couleur champagne rosé. Cette table était prévue pour être encastrée et les connecteurs se trouvaient sur la face arrière.

Fonctions et réalisation :

C’est un modèle stéréophonique à 6 voies d’entrée et deux de sortie. Toutes les voies d’entrée sont pratiquement identiques. Elles ne diffèrent seulement que par le type de sources auxquelles elle peuvent être reliées : il existe trois voies micro/ligne et trois phono/lignes. Dans tous les cas, un bouton poussoir sur le fond de la console permet de choisir entre les deux types de sources. Les prises d’entrée sont des Cinch pour phono et ligne et des jacks monophoniques 6,35 mm pour les micros.

Chaque voie comporte un réglage de niveau par potentiomètre linéaire ALPS de haute qualité, et cinq potentiomètres rotatifs pour le réglage de la balance, l’envoi de la modulation sur un circuit auxiliaire, le réglage de grave et d’aigus et celui de la sensibilité qui varie en fonction du niveau des sources. Le signal est disponible sur trois sorties, deux stéréos sur Cinch, la première gérée par potentiomètre linéaire, la seconde par potentiomètres rotatifs, la troisième est disponible en signal asymétrique et symétrique sur jack 6,35 mm, destinée au light-shows. Une sortie casque avec réglage de niveau permet le contrôle de la modulation, avec contrôle de chaque voie sélectionné par le poussoir Cue de chaque voie ou bien la sortie générale sur deux prises en face avant et une en face inférieure. Il existe un circuit d’ordre avec embase XLR pour micro sur flexible avec réglage de niveau et sélection possible vers deux circuits. Enfin, il existe un circuit auxiliaire monophonique et deux circuits d’extension permettant de connecter à travers un commutateur une console spécialisée directement sur le BUS sans réglage pour l’une et sur le circuit auxiliaire avec un réglage pour l’autre.

La construction de cette console est de type professionnelle par tranche. Le BUS fait appel à une nappe souple fixée sur chaque tranche par un connecteur. Le démontage et la maintenance s’en trouvent facilités. Les circuits intégrés sont tous montés sur support. Le bruit de fond est inaudible (80 dB de rapport S/B) et la saturation apparait à partir de 10 volts en sortie, sachant que le 0 dB est à 0,775 volts, on a de la marge…

Prix du modèle neuf en 1987 : 14.490 F soit 3745 € avec 69,5% d’inflation. Valeur actuelle : 300 €.

AMIX BCC 65 (1987-1994) : 

AMIX BCC 65

Sacrifiant à la modularité  de la console CSL-AV, la BBC 65 en conservait néanmoins toutes les qualités et toutes les performances même par certains côtés améliorés puisque dotée d’une correction médium sur les voies stéréophoniques. Le sacrifice de cette modularité permettait d’obtenir un mélangeur d’un prix très attractif adapté aux petites et moyenne radios. La table permettait aussi aux grandes discothèques de sonoriser des formations musicales.

Fonctions :

La BBC 65 était pourvue de 6 voies stéréophoniques avec électrostart et de 5 voies monophoniques adaptées au micro, dont une voie DJ  et une voie micro/téléphone. Trois des 6 voies stéréophoniques sont commutables Phono/ligne, 3 des 5 voies monophoniques sont commutables en micro/ligne mono. La BBC 65 dispose de 6 sorties, 3 sortie stéréo, une sortie écho, une sortie mono, une sortie enregistrement après voice over. La connectique d’entrée sortie est XLR Cinch et Jack 6,35 mm.

Prix du modèle neuf en 1987 : 18.900 F soit 4885 € avec 69,5% d’inflation. Valeur actuelle : 400 €.

Power PMP 415 (1985-1996) : 

Power PMP 415

Conçue pour un usage polyvalent notamment en radio, discothèque et production audiovisuelle, la console PMP 415 offrait une grande capacité de voies d’entrée associée à un large ensemble de fonctions d’exploitation.

Fonctions :

Ainsi pour un usage radio, on note la présence d’un circuit de monitoring par sélection clavier, un circuit aller/retour pour insert téléphonique, un groupe pour machines à jingles, un circuit d’ordres. Pour une utilisation en discothèque, on note la présence d’un filtre actif 3 voies stéréo intégré qui autorise une multiamplification directe du système de diffusion sonore (HP aigu, médium et grave). En production audiovisuelle, la PMP 415 permet une grande souplesse d’emploi du fait de la polyvalence de ses voies d’entrée (RIAA/Ligne/Micro).

Pour les entrées : La 415 comprend 3 voies d’entrées stéréo commutables phono/ligne, 4 voies d’entré ligne stéréo commutables en voie mono, 2 entrées stéréo pour machines à jingles, 1 voie d’entrée spéciale pour le micro du DJ.

Pour les sorties : 2 sorties stéréo principales, une sortie mono symétrique sur transfo pour light-show, une sortie enregistrement stéréo et des circuits auxiliaires.

Pour les circuits auxiliaires : Au nombre de six, ils comportent : un circuit compresseur autofade réglable en efficacité et en temps de relâche, commandé par la voie micro DJ et les entrées machines à Jingles ; un monitoring stéréo sortie ligne et casque avec clavier sélecteur pour contrôler le circuit de préécoute, la sortie stéréo master, le retour téléphone et deux retours extérieurs (ordres/intercom) ; un réseau d’ordres vers 2 directions : prise XLR pour micro en face avant et possibilité de relier ce micro à l’entrée DJ ; un circuit aller/retour pour relier un insert téléphonique ; une entrée BUSS-IN pour relier une console d’extension ; un filtre actif 3 voies en aval de la sortie master avec fréquences de recoupements commutables (500-1000 hz entre voies grave/médium et 1200/5000 hz entre voies médium/aigu) ; enfin, un banc de VU-Mètres avec sélection sortie Master/préécoute calibrage.

Prix du modèle neuf en 1987 : 12.982 F soit 3355 € avec 69,5% d’inflation. Valeur actuelle : 500 €.

Sono Vintage – Tables de Mixage des années 80 – Partie 1

Celles ou ceux qui ont pu passer derrière la régie sono d’une discothèque dans les années 80 ont pu le constater : la table de mixage était la pièce maîtresse du dispositif d’appareils permettant aux DJ (qui à l’époque n’étaient pas considérés comme des artistes à part entière, mais comme des programmateurs musicaux sachant faire un bon “tempo”) de superposer correctement les BPM (Beat Per Minute) des titres programmés afin de les enchaîner au rythme adéquat. Certains parlaient de temps en temps au micro, et se firent ainsi une petite réputation en tant qu’animateur (surtout au début des radios locales FM, alors que les discothèques recrutaient leur DJ parmi les animateurs du sempiternel Hit parade diffusé le samedi après-midi à l’antenne), mais la grosse majorité d’entre eux créaient la couleur musicale de la discothèque où ils mixaient, et parfois sa réputation aussi.

Au début des années 70, avec l’apparition des discothèques, des sociétés d’électronique décidèrent de se lancer dans la production de tables de mixage de discothèques, la plus célèbre d’entre elles étant sûrement Freevox qui a déjà fait l’objet d’un article sur Echoretro. Dans cette première partie, nous allons parler de quelques tables de mixages populaires du début des années 80 (les Amix Desk 55, Frank 885 et Power PMP 403). La deuxième partie fera l’objet d’un autre article, avec au programme, d’autres tables de mixage apparues un peu plus tard, dans la seconde moitié des années 80.

Amix Desk 55 (1982-87) :

Amix Desk 55

L’Amix Desk 55 faisait partie d’une famille de consoles adaptées aux radios ou discothèques, mais elle n’était pas modulaire comme sa grande sœur la CSL AV 12. Elle était donc équipée d’une façade monobloc. La façade était bleue anodisée, la photo-anodisation des inscriptions s’avérant plus résistante dans le cadre d’une utilisation professionnelle.

Fonctions et réalisation :

À droite de la console s’installent les voies monophoniques commutables en ligne ou en micro avec prise indépendante pour chaque type de signal d’entrée. Sur la gauche, les voie stéréophoniques sont quant à elles commutables en phono ou ligne. Toutes ces voies d’entrée possèdent un commutateur de sensibilité dont la plage de variation change avec le type d’entrée. Deux des 10 voies d’entrée assurent une fonction particulière, il s’agit de la voie micro DJ et d’une voie phono/ligne prévue pour un lecteur de jingles. Chacune de ces voies peut commander un compresseur dont le taux se règle indépendamment (Voice Over).

Chaque voie stéréophonique dispose d’un correcteur de timbre à deux voies, grave/aigu ; les voies monophoniques reçoivent en plus un correcteur de médium. Toutes bénéficient d’un départ auxiliaire, et les voies micros d’un départ d’écho. Les voies monophoniques possèdent un panoramique et une insertion par voie, cette dernière ne se retrouve pas en stéréo. Les voies machines, phono/ligne ont une touche de départ, les potentiomètres n’ont pas d’interrupteur intégré, ou alors en option. La fonction solo (préécoute) bascule les indicateurs de niveau sur cette fonction, quelle que soit la position de leur sélecteur de signal.

Le constructeur a installé deux groupes de sortie, le compresseur n’existe que pour l’un des groupes, groupes qui possèdent d’ailleurs une prise d’insertion. Il existe aussi un départ monophonique et un départ auxiliaire. Pour les départs des groupes, nous avons deux potentiomètres, un par côté, gauche ou droit, avec chacun leur bouton de commande. Le retour d’écho sera dirigé sur les groupes 1 et 2 ou sur la voie auxiliaire ou sur les trois voies de sortie à la fois. Le groupe 1 se distingue par la présence d’un correcteur de timbres grave/aigu. Dernière fonction, l’écoute : une prise frontale délivre le signal du casque et un départ en face arrière permet d’alimenter des enceintes de contrôle.

Ce mélangeur bénéficie d’une alimentation secteur à transformateur toroïdal qui évite les rayonnements parasites générateurs de bruit de fond. Le nombre des fonctions de chacune des voies impose donc une conception par tranches ; chacune des voies dispose donc de son circuit imprimé à simple ou double face suivant la complexité du circuit. Toutes les cartes sont réunies par un câble plat multiconducteur chargé de constituer le réseau de barre-bus de signal et d’alimentation pour ces dernières, les conducteurs sont câblés en parallèle, deux par deux. Les potentiomètre à grande course sont des Alps, un modèle nippon haut de gamme bien connu des spécialistes. Un châssis de tôle d’acier épaisse donne un certaine masse au mélangeur. L’électronique utilise des circuits intégrés, le plus souvent des doubles amplificateurs opérationnels, pour les circuits de sortie, ces ampli Op sont suivis de transistors de petite puissance.

Prix du modèle neuf en 1983 : 18.600 F (6110 € avec 116% d’inflation). Valeur actuelle : 300 €. Rare sur le marché de l’occasion.

Frank 885 (1982-87) :

Frank 885

Frank avait eu la très bonne idée de présenter des modules d’extension du nombre des entrées de ses consoles qui pouvaient ainsi évoluer en fonction des besoins grâce au module EXT 885. La 885 plaisait au DJ comme à l’animateur de petite radio locale car elle donnait des possibilités assez étendues et bénéficiaient d’une conception ergonomiquement valable, le tout associé à une simplicité d’emploi et de maintenance non négligeable. Au niveau cosmétique, deux poignées d’acier chromé encadraient la façade d’aluminium en aluminium brossé ou noir anodisé en option. Le constructeur restait fidèle aux VU-mètres, instruments donnant une meilleure indication du niveau sonore que les crètes-mètres à Led. Les potentiomètres linéaires portaient des capuchons noirs et les circulaires recevaient des capuchons de couleur.

Fonctions et réalisation : 

La section d’entrée se décompose en deux parties, une partie musique et une partie micro, les deux sections se distinguent par leur rôle respectif de comprimant et de comprimé, autrement dit une section à la priorité sur l’autre : la musique sera effacée par la parole. Ces entrées musique sont au nombre de 5 : une paire d’entrées phono avec correcteur RIAA, une entrée auxiliaire et deux entrées magnétophone. Les trois premières bénéficient d’une commande de démarrage depuis la console. En effet Frank à prévu deux systèmes de commande : un par fader avec contact permanent une fois la tirette poussée, l’autre manuel. Trois interrupteurs à touche fugitive équipent le bas de la façade.

Chacune des voies musique dispose de son potentiomètre de réglage de sensibilité qui permet de couper totalement le signal et de régler les gains respectifs afin que lorsque toutes les tirettes sont à fond, le niveau reste équivalent sur toute les voies. Toutes les voies musiques bénéficient d’un unique correcteur de timbre commun à toutes les sources : un correcteur trois bandes dont le médium occupe une grande largeur de bande. Deux prises d’insertion placées en série permettent d’associer la 885 à des dispositifs de traitement externes (correcteur paramétrique, echo, etc…). La console bénéficie d’un départ lumière pour les light shows. Les voies micro comportent deux entrées avec réglage de gain et correcteur grave/aigu. Un potentiomètre dose le niveau de l’écho. Parmi les voies de type micro prioritaire, une voie jingle permet d’installer une machine de lecture dont le passage coupera automatiquement la musique.

Enfin, le module 885 en option sert à ajouter 4 voies à la console, trois micro mono et une stéréo.

Frank construisait ses consoles en petite série, constituées d’une série de modules indépendants et reliés entre eux par des câbles unifilaires. Les circuits imprimés sont équipés de cosses évitant de souder directement dessus car, en cas de chauffe, on risque de décoller les pastilles de cuivre. La construction est aérée et les circuits intégrés montés sur support (la maintenance est facilitée). Les potentiomètres sont des Radiohms crantés de luxe. L’alimentation possède une carte de régulation de tension à circuit intégré ce qui diminue le souffle.

Prix du modèle neuf en 1983 : 9963 F (3291 € avec 116% d’inflation) et 5000 F pour l’extension. Valeur actuelle : 300 €. Rare sur le marché de l’occasion.

Power PMP 403 (1982-1992) :

Power PMP 403

Sûrement la plus célèbre des tables de mixage des années 80, d’une part grâce à sa polyvalence et sa fiabilité, d’autre part grâce à son prix abordable (8353 Francs tout de même à l’époque…). On la trouvait dans les petites discothèque, dans certaines radios locales associatives mais c’était surtout la favorite des Disc Jokeys qui animaient les “soirées estivales disco” dans les petites villes et les villages ainsi que dans les banquets de mariage. Sa réalisation devait beaucoup aux régies radio/discothèque PR 1300 et ZZ 807.

Fonctions et réalisation : 

La PMP 403 comprend 12 canaux d’entrée répartis en 3 voies stéréo universelles, 4 voies auxiliaires micro/line, 1 voie spéciale DJ et 1 entrée jingle. En sortie de table, elle dispose de 2 groupes stéréo et d’une sortie spéciale pour light show. Les 3 voies stéréo sont dites universelles car elles peuvent, par commutation, recevoir diverses modulations : Pick up RIAA, ligne ou micro. Un réglage de sensibilité permet de calibrer le gain d’entrée en fonction de chaque utilisation. Chacune de ces voies possède un électrostart pour la télécommande des machine visualisée par une Led de départ. Les 4 voies micro/ligne peuvent recevoir divers types de modulation grâce aux préréglages de sensibilité.

La voie DJ possède un réglage de sensiblité d’entrée, des corrections séparées (grave/présence/aigu), un panoramique et un circuit d’effet (delay, phasing, echo, etc…) avec réglage de gain et clé d’insertion. Par ailleurs, l’entrée DJ commande le système Autofade dont l’efficacité et le temps de relâche sont réglables séparément.

L’entrée jingle possède la particularité de commander, elle aussi, le système autofade. Deux groupes de sortie stéréo autorisent la diffusion simultanée de 2 programmes différents : en effet, le groupe principal (Out 1) délivre l’ensemble de la modulation qui peut être corrigée par un Equalizer à 5 fréquences (60-250-1000-4000-16.000 Hz) ;  par contre, le groupe auxiliaire (Out 2) permet d’annuler l’équalizer de sortie, les interventions du DJ, l’envoi des Jingles pour ne diffuser que le seul programme musical. Enfin, une sortie spéciale (Out 3) symétrique sur transfo est prévue pour alimenter un Light show.

Le monitoring de la PMP 403 est très complet avec un secteur de préécoute de toutes les entrées et du Master Out 1. En mode prélist, la visualisation des niveaux des voies d’entrée sur les Vu-mètres permet de travailler en “Beat-meter”. En position normale, les Vu-mètres visualisent le niveau de sortie out 1. Au chapitre des commodités, il faut signaler la présence d’un double standard de connecteurs Cinch/Jack 6,25 mm et la possibilité d’accéder aux barres de mélange pour coupler la PMP 403 à un autre mélangeur.

De 1992 à 1996, la Power 403 fut remplacée par la Power PMP 4003.

Prix du modèle neuf en 1983 : 8353 F (2759 € avec 116% d’inflation). Valeur actuelle de la 403 : 300 €. Valeur de la 4003 : 500 €. La 403 commence à se raréfier sur le marché de l’occasion. Quant à la 4003, elle est rarissime.

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