Album – Sheryl Crow – Sheryl Crow (1996)

Sheryl Crow est une chanteuse américaine née le 11 février 1962 à Kennett, dans le Missouri. Après des études à l’université, elle est devenue professeur de musique et a enseigné quelques années dans un collège de Saint-Louis avant de déménager en 1986 à Los Angeles pour essayer de se faire connaître. Tout en vivant grâce à des jobs comme serveuse ou à des piges où elle prêtait sa voix dans des studios pour créer des jingles publicitaires, elle auditionnait et fut engagée pour être chanteuse choriste de Michael Jackson sur le Bad World Tour pendant deux ans de 1987 à 1989, puis plus tard pour des chanteurs comme Sting, Stevie Wonder et Rod Stewart. Pendant cette période, elle écrivit des chansons pour Céline Dion et Eric Clapton. Au tout début des années 1990, le producteur Hugh Padgham fut impressionné en découvrant le talent de la chanteuse et il présenta une démo de Sheryl Crow au Label A&M Records avec qui elle signa aussitôt un contrat de production.

En 1991, Crow enregistra un album, qu’elle mit à l’écart car il ne lui semblait pas assez peaufiné. Elle commença alors à jouer avec le groupe The Tuesday Music Club, composé de Bill Bottrell, David Baerwald, David Ricketts et de Kevin Gilbert, alors copain de Sheryl. En 1993, le groupe sort l’album Tuesday Night Music Club, qui comprenait l’énorme tube, « All I Wanna Do » et deviendra multi-platine.

Le succès vient dès le premier album : 

Tuesday Night Music Club (1993) : l’album s’est vendu à 7,6 millions d’exemplaires aux États-Unis et au Royaume-Uni au cours des années 1990. L’album a également remporté trois Grammy Awards en 1995 : meilleur enregistrement de l’année, meilleur nouvel artiste et meilleure performance vocale féminine. Le single « Run Baby Run » n’a pas spécialement marché à sa sortie. Cependant, l’album a attiré l’attention après le succès du troisième single, « All I Wanna Do », basé sur le poème de Wyn Cooper « Fun » et co-écrit par David Baerwald, Bill Bottrell, Sheryl Crow et Kevin Gilbert. Le single a fini par atteindre le numéro deux sur le Billboard Hot 100, propulsant l’album en troisième place des charts au US Billboard 200. Il est répertorié comme l’un des « 1001 albums que vous devez entendre avant de mourir ».

Sheryl Crow (1996) : Cet album auto-intitulé est le deuxième album studio de la chanteuse américaine chez A & M Records. Contrairement à son prédécesseur Tuesday Night Music Club, qui a été écrit par un collectif décontracté, ce disque a été entièrement produit par Sheryl Crow qui a écrit la plupart des chansons seules ou avec un seul collaborateur. La plupart de l’album a été enregistré au Kingsway Studio à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane. L’album couvre les sujets de la vie américaine, les ruptures de relation et les questions morales et éthiques, tout en englobant une variété de genres musicaux comme le rock, le blues, le rock alternatif, le country et le folk. Sheryl Crow a été un succès commercial, certifié 3 × platine par la RIAA et 3 × platine par le BPI. Il a également atteint la sixième place au US Billboard Top 200 et a produit cinq singles, y compris le succès international « If It Makes You Happy ». L’album a reçu des critiques très positives, qui ont fait l’éloge de sa production complexe et de la voix de Sheryl Crow qui s’était bonifiée. À la 39e édition des Grammy Awards, l’album a été titré meilleur album de rock et Crow a reçu le prix la meilleure performance vocale féminine pop avec « If It Makes You Happy ». Rétrospectivement, il est souvent considéré comme l’un des meilleurs albums de Crow.

The Globe Sessions : est sorti le 21 septembre 1998 au Royaume-Uni et le 29 septembre 1998 aux États-Unis. Il a été nommé album de l’année, meilleur album de rock et meilleur enregistrement aux Grammys de 1999, remportant les deux derniers prix. The Globe Sessions a atteint la deuxième place sur les charts Britanniques alors qu’il culminait à la neuvième place sur le Billboard 200, atteignant les deux millions d’exemplaires vendu aux U.S.A. en janvier 2008.

C’mon, C’mon : est sorti le 8 avril 2002 au Royaume-Uni et le 16 avril 2002 aux États-Unis. Le single « Soak Up the Sun » a atteint la 1ère place sur le Billboard chart et la 17ème place sur le Billboard Hot 100, devenant l’un de ses plus grands succès depuis « All I Wanna Do ». Cet album était plus influencé par la pop, faisant un grand écart par rapport aux influences folkloriques et expérimentales de son album précédent, Globe Sessions. L’album a été certifié Platine aux États-Unis et au Japon.

Wildflower (2005) : Bien qu’ayant commencé très haut dans les charts américains, il ne fut pas un aussi grand succès que ses précédents disques, mais fut néanmoins nominé aux Grammy Awards comme meilleur album vocal de musique pop. Sheryl reçut la nomination de la meilleure performance vocale féminine pop pour son tube « Good Is Good ». L’album remonta dans les charts en 2006 à la sortie de « Always on Your Side » retravaillé avec la participation du chanteur anglais Sting. Pour ce titre, elle fut à nouveau sélectionnée pour la meilleure collaboration vocale pop.

Detours (2008) : Sheryl Crow raconte dans le magazine Billboard de l’été 2007 que l’album se nourrit du style de Bob Dylan. Afin d’appuyer le nouvel album, Crow a lancé une tournée avec James Blunt, et la programmation comprenait le groupe de reggae Toots and the Maytals après avoir été sélectionné par Crow qui a dit qu’il était l’un de ses groupes préférés. Detours fut enregistré à Nashville et comporte 14 titres. L’album coïncide avec le retour du producteur Bill Bottrell. Wyatt, le bébé de Sheryl Crow adopté en 2007, inspire le titre d’une chanson (Lullaby to Wyatt) qui fait par ailleurs partie de la bande musicale du film Grace Is Gone. Selon Sheryl Crow, l’album s’inspire de ses trois dernières années où elle a été confrontée au cancer du sein et à sa séparation avec le coureur cycliste Lance Armstrong. Le premier titre de l’album « Shine Over Babylon » est disponible gratuitement sur le site de la chanteuse tandis que la vidéo de l’album peut être visionnée sur le site Youtube. Le premier titre à sortir officiellement est « Love Is Free » qui parle des victimes de l’ouragan Katrina à La Nouvelle-Orléans.

100 Miles from Memphis : est le huitième album de Sheryl Crow. C’est son dernier disque chez A & M Records. L’album a été écrit et produit par Crow, Doyle Bramhall et Justin Stanley et fait intervenir les musiciens Tommy Sims et Chris Bruce. Sur cet album, elle met de côté son style Country et Pop-rock en faveur du vintage typé Memphis inspiré par la soul music. Bien que compétente pour jouer des instruments tels que la basse, le piano et la guitare, Crow se concentre sur le chant tout au long de l’album. L’album comprend les reprises : « Sideways » de Citizen Cope, le succès de Terence Trent D’Arby en 1988, « Sign Your Name », et celui des Jackson 5 « I Want You Back ».

Feels Like Home : est sorti le 10 septembre 2013 chez Warner Bros. Records. Il a été enregistré à Nashville, dans le Tennessee, et a été produit par Crow et Justin Niebank. L’album a été classé au Billboard comme l’un des dix meilleurs albums country de 2013.

Be Myself : est le dixième album studio de Sheryl Crow. L’album est sorti le 21 avril 2017 chez Warner Bros. Records. Produit par Crow et Jeff Trott, qui a également travaillé avec elle sur son album auto-intitulé en 1996 et sur The Globe Sessions en 1998, il retrouve un son plus inspiré du rock après son précédent album typé country : Feels Like Home.

Discographie :

1993 : Tuesday Night Music Club
1996 : Sheryl Crow
1998 : The Globe Sessions
2002 : C’mon C’mon
2005 : Wildflower
2008 : Detours
2010 : 100 Miles from Memphis
2013 : Feels Like Home
2017 : Be Myself

Voir sur YouTube : « Sheryl Crow – If It Makes You Happy » ; « Sheryl Crow – Soak Up The Sun » ; « Sheryl Crow – Good Is Good » ; « Sheryl Crow – Steve McQueen » par SherylCrowVEVO et « There Goes the Neighborhood » – music video » par MoreSherylCrow

Album – Peter Frampton – Greatest Hits (1996)

Peter Frampton fit ses débuts à 16 ans dans un groupe pop londonien (The Herd). Au demeurant excellent guitariste, il participe à la formation de Humble Pie avec Steve Marriot (ex Small Faces). Mais sa véritable carrière commence en 1972, lorsqu’il se met à voler de ses propres ailes. Trois ans plus tard, émigré aux États-Unis, il vend des millions de disques avec la sortie d’un album live qui réussit à faire ce que ses enregistrements de studio ne pouvaient pas : délivrer le charisme d’un musicien talentueux. Contrairement à de nombreux artistes qui n’en ont jamais eu la chance, Frampton a appris de ses erreurs et a agi en conséquence. Il a d’ailleurs déclaré avec humour dans une interview au magazine Rolling Stones : «J’ai commencé comme un musicien, et j’ai fini comme un dessin animé. »

Les débuts : 

Peter Frampton est né le 22 avril 1950 à Beckenham, dans le Kent. Il a commencé à jouer de la guitare à l’âge de huit ans et a pris plusieurs années de cours classiques. Au début de l’adolescence, il a joué avec divers groupes de rock and roll comme les Little Ravens, les Trubeats et les Preachers, et est apparu sur l’émission de télévision Ready, Steady, Go. En 1966, Frampton abandonne l’école pour rejoindre le groupe mod-pop The herd, où il obtient son premier succès. En 1969, Frampton quitte le groupe pour former Humble Pie avec Steve Mariott. Mais, en 1971, suite à des conflits sur la direction musicale a adopter, Frampton l’abandonne et décide de commencer une carrière solo.

Après avoir joué sur All Things Must Pass de George Harrison, Frampton sort son premier album solo, Wind of Change, en 1972. Malgré l’aide de Ringo Starr et Billy Preston, l’album n’a pas beaucoup d’impact. Frampton forme ensuite un groupe appelé Frampton’s Camel, qui comprenait le claviériste Mickey Gallagher (Cochise), le bassiste Rick Wills (Bell & Arc) et le batteur Mike Kellie (Spooky Tooth). Leur album de 1973, Frampton’s Camel, ne marche pas, mais Frampton commence à faire des tournées avec constance. Il se sépare de son groupe Frampton’s Camel avant la sortie de son prochain album, Somethin’s Happening en 1974. Le titre se révélera prophétique puisque le prochain album de Frampton, est devenu son premier Album à succès en Amérique.

Le succès américain : 

Frampton Comes Alive (1976) : Outre d’évidentes qualités musicales dans le registre bubble gum rock, cet album contient un étonnant passage au cours duquel Frampton fait parler sa guitare (Do You Feel) grâce au Talk box, un gadget qui fait hurler les foules de plaisir et qui l’a rendu célèbre. Le Frampton Comes Alive contient trois énormes tubes : « Baby I Love Your Way », « Show Me The Way » et le classique « Do You Feel Like We Do ». L’album est enregistré lors du concert de 1975 au Winterland Ballroom de San Francisco en Californie. Avec de nouveaux musiciens, Bob Mayo aux claviers et guitares et Stanley Sheldon à la basse, John Siomos le batteur est le seul rescapé de son ancien groupe. Cet album sera pour Frampton, une consécration, avec des ventes de six millions de copies, et est certifié 6 fois disque de platine. Vers la fin de 1976, Peter Frampton et son manager Dee Anthony sont invités à la Maison Blanche par Steven Ford, le fils du président gerald Ford et Rolling Stone le nomme Artiste de l’année.

I’m In You (1977) : Sous la pression de A & M pour sortir un album rapidement, Frampton retourne rapidement dans un studio, au lieu de se reposer et de laisser son succès s’écouler. Le résultat fut que « I’m In You » fut classé dans les charts à la deuxième peu de temps après sa sortie en 1977. Son titre éponyme fit de même sur les charts de singles, donnant à Frampton le plus grand succès de sa carrière dans le sillage de Frampton Comes Alive! Mais, il était inévitable que de nombreux fans soient déçus par l’album, même si il se vendit à plus de trois millions d’exemplaires, son processus d’écriture hâtive étant parfois apparents.

Malheureusement, 1978 fut une année désastreuse pour Frampton. Il joua Billy Shears dans la version cinématographique du Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band, qui fut un énorme flop critique et commercial. En juin, il fut impliqué dans un grave accident de voiture aux Bahamas, et souffrit d’une commotion cérébrale, de multiples fractures ainsi que de lésions musculaires. Pour aggraver les choses, lui et sa petite amie de longue date mirent fin à leur relation. Quand Frampton eût récupéré de son accident, il sombra brièvement dans l’abus de drogue. Son album de 1979, Where I Should Be, fut quand même certifié or avec un succès au Top 20 « I Can’t Stand It No More ».

Frampton cherchait sa voie dans les années 80. Il coupa ses cheveux avant la sortie Breaking All the Rules en 1982, mais sa nouvelle image n’y fit rien. Art of Control de l’année suivante fut un flop sans équivoque, et Frampton se retira du show business pendant plusieurs années. Il signa chez Virgin en 1986 avec Premonition, et il obtint un classement pour le titre « Lying ». L’année suivante, Frampton publia l’album Never Let Me Down avec l’accompagnateur de David Bowie. Il a enregistré un autre nouvel album, When All the Pieces Fit, chez Atlantic en 1989, et abandonna un projet de réunion avec Steve Marriott, suite à la mort tragique de Marriott dans l’incendie de sa maison en 1991. Frampton recommença ses tournée de concert et sortit un album éponyme en 1994. L’année suivante, il a publia l’album Frampton Comes Alive II chez I.R.S.

Greatest hits (1996) : Sûrement la meilleure des nombreuses anthologies de Peter Frampton sur un seul disque. En fait, les versions de ses trois plus grands succès – « Baby, I Love Your Way », « Show Me the Way » et « Do You Feel Like We Do » – sont les prises en direct du Frampton Comes Alive, son album le plus réussi, et non les versions studio plus calmes. Dans l’ensemble, Greatest Hits est un disque idéal pour mieux connaître Frampton, puisqu’il collecte également les meilleurs titres de ses quatre albums solo enregistrés avant qu’il ne devienne une star, (tel le magnifique « Lines On My Face » tiré de l’album Frampton’s Camel de 1973). 

À la fin des années 90, il enregistre et fait une tournée avec Bill Wyman et son Rhythm Kings ainsi que l’All-Starr Band de Ringo Starr. Now (2004), son premier album de studio depuis neuf années, contient le tube « No Going Back », est suivi en 2006 par Fingerprints, qui lui vaudra un Grammy Award 2007 pour le meilleur Album Instumental Pop de l’année. Thank You Mr Churchill, Son 14e album studio de 2010, fut l’occasion d’une tournée de stades aux U.S.A. avec le groupe Yes. L’année suivante, il fit le « The Frampton Comes Alive 35th Anniversary Tour ». Sa tournée 2013 de « Frampton’s Guitar Circus » présenta une sélection de musiciens célèbres, dont Kenny Wayne Shepherd, B.B. King, Rick Derringer, Robert Cray, Roger McGuinn, David Hidalgo, Dean DeLeo et bien d’autres. Au début de l’année suivante, Frampton a été intronisé au Hall of Fame des musiciens.

Discographie : 

Wind of Change (1972)
Frampton’s Camel (1973)
Somethin’s Happening (1974)
Frampton (1974)
Frampton Comes Alive! (1976)
I’m In You (1977)
Where I Should Be (1979)
Rise up (1981)
Breaking All The Rules (1981)
The Art Of Control (1982)
Premonition (1986)
When All The Pieces Fit (1989)
Peter Frampton (1994)
Frampton Comes (Alive II) (1995)
Greatest hits (1996)
Now (2003)
Fingerprints (2006)
Thank You Mr Churchill (2010)
Hummingbird in A Box (2014)
Acoustic Classics (2016)

Voir sur YouTube : « Peter Frampton – Show Me The Way (Live Midnight Special 1975).avi » par Anatole Kortscheff ; « Peter Frampton – I can’t stand it no more 1979 » par fritz51347 ; « Peter Frampton – Now – 12. No going back » par senogibalc ; « PETER FRAMPTON – LINES ON MY FACE » par laserdisc70

https://www.youtube.com/watch?v=zLgeTtYwQ7o

https://www.youtube.com/watch?v=KcLQQJzJVyI

https://www.youtube.com/watch?v=BUe_rxHrPno

Album – Duran Duran – Notorious (1986)

Duran Duran est un groupe de pop rock originaire de Birmingham, en Angleterre. Il fut un des groupes les plus prospères émanant des formations de Synth Rock, style musical ayant participé avec le rock alternatif à la « Seconde invasion britannique » aux États-Unis, et fut grandement aidé dans son entreprise par l’omniprésence de ses vidéo-clips sur MTV. Depuis les années 80, ils ont obtenu 14 hits classés dans le top 10 des charts singles du Royaume-Uni et 21 singles dans le Billboard Hot 100 et ont vendu plus de 90 millions de disques.

Duran Duran fut créé par Nick Rhodes, John Taylor et Stephen « Tin Tin » Duffy, Roger Taylor se joignant plus tard à eux, suivi d’Andy Taylor et Simon Le Bon, après de nombreux changements de chanteurs et de musiciens (Aucun des Taylor n’a de lien de parenté). Le groupe Duran Duran n’a jamais été démantelé, mais la ligne musicale du groupe a changé pour inclure le guitariste Warren Cuccurullo de 1989 à 2001 et le batteur Sterling Campbell de 1989 à 1991. La réunion des cinq membres originaux au début 2001 a créé un mouvement parmi les fans de Duran Duran et la presse musicale. Andy Taylor a de nouveau quitté le groupe à l’été 2006, et le guitariste de Londres, Dom Brown, a depuis travaillé avec le groupe, en tant que joueur de session et en tournée. Il n’y a aucune confirmation sur un remplacement définitif d’Andy Taylor.

Les débuts du groupe :

John Taylor et Nick Rhodes ont formé Duran Duran à Birmingham, au Royaume-Uni en 1978, nommant le groupe en s’inspirant du sinistre « Dr Durand Durand », joué par Milo O’Shea dans le film de science-fiction réalisé par Roger Vadim en 1968, Barbarella. Leur premier chanteur était Stephen Duffy. Simon Colley a rapidement rejoint Taylor, Rhodes et Duffy. À ce stade, Colley était le bassiste original du groupe, alors que Taylor était le guitariste. C’était la première équipe complète du groupe qui a joua des spectacles en live. Pour la batterie et les percussions, une boite à rythme appartenant à Rhodes, est utilisée. Le groupe cherche alors un batteur. Dans une soirée, alors qu’il est ivre, Andy Wickett accoste Roger Taylor, à l’époque batteur de deux groupes punk et ce dernier rentre dans le groupe.

Aucun label n’ayant répondu positivement à leur maquette de disque, les membres du groupe continuent à travailler leurs premières chansons et jouent dans des boîtes de nuit de Birmingham, comme le Rum Runner. Quand le chanteur Jeff Tomas (qui remplacé Andy Wicket) et Alan Curtis quittent le groupe, Nick Rhodes, John et Roger Taylor se retrouvent à trois, et ils passent une annonce dans le Melody Maker pour trouver un guitariste et un chanteur. Andy Taylor est recruté en tant que guitariste. Par l’intermédiaire d’une barmaid du Rum Runner, le groupe fait la connaissance du chanteur Simon Le Bon en mai 1980. Il est alors intégré à la formation, qui programme rapidement des concerts dans la boîte de nuit pour juillet 1980.

Le groupe signe alors un contrat officiel de management avec les frères Berrow, propriétaires du Rum Runner. Le 9 juillet 1980, le groupe se produit pour la première fois dans sa formation historique : Simon Le Bon au chant, Nick Rhodes au clavier, John Taylor à la basse, Roger Taylor à la batterie et Andy Taylor à la guitare. Michael Berrow, l’un des propriétaires du Rum Runner, finance une tournée du groupe qui réalise, dès novembre 1980, les premières parties de Hazel O’Connor. Le succès est au rendez-vous et un mois plus tard, Duran Duran signe chez EMI.

Les disques du groupe : 

« Planet Earth », premier single du groupe, est rapidement entré à la 12ème place des hit parades lors de sa sortie du printemps 1981. Immédiatement, Duran Duran est devenu le leader du nouveau mouvement romantique et des sorties médiatiques dans la presse britannique et la presse traditionnelle. La popularité du groupe a augmenté grâce à ses vidéos musicales, en particulier le clip de « Girls on Film ». Bien que la BBC ait interdit la vidéo dirigée par Godley & Creme, le single est devenu le premier succès au Top Ten du groupe, ouvrant la voie à la sortie dès l’automne de son premier album éponyme.

Duran Duran (1981) :  est entré directement à la 3ème place des charts dès sa sortie et est resté classé pendant 118 semaines. À sa sortie en 1981, l’album est ignoré aux États-Unis. Ce n’est que grâce à la réédition de 1983 que Duran Duran se hisse à la 10e place des charts américains avant d’être remplacé par le succès de leur album suivant, Rio. L’album est certifié disque de platine par la RIAA en juin 1985.

Rio (1982) : est entré dans les charts en deuxième place, et ses singles – « Hungry Like the Wolf » et « Save a Prayer » – font partie de leurs dix meilleurs hits. Lors de la sortie du remix de « Carnival », les membres du groupe étaient des superstars en Europe, mais ils commençaient tout juste à progresser en Amérique. Leur exposition aux États-Unis a été grandement aidée par l’émergence de MTV, qui faisait une importante programmation des élégantes vidéos du groupe. Le passage régulier de leurs vidéo-clips sur MTV a payé et « Hungry Like the Wolf » est devenu un Top Ten hit au début de 1983. Rio a suivi ce single dans le Top Ten, et fut vendu à plus de deux millions d’exemplaires.

Au milieu de l’année 1983, alors que l’album Rio est un succès aux États-Unis, le groupe ré-édite son premier album homonyme Duran Duran avec l’ajout d’un nouveau single; Is There Something I Should Know?, qui rentre directement numéro un au Royaume-Uni et atteint la quatrième place au Billboard Hot 100. À cette période, Nick Rhodes produit également un autre tube : « Too shy » du groupe anglais Kajagoogoo.

Seven and the Ragged  (1983) : Duran Duran capitalisèrent sur leur popularité en lançant Seven and the Ragged Tiger en fin d’année 1983. L’enregistrement engendre des singles à succès tels «Union of the Snake» et «The Reflex». C’est en écoutant en détail la chanson « Let’s Dance » de David Bowie que Nick Rhodes, Roger Taylor et Ian Little développement les bases de Union of the Snake. Le chanteur du groupe, Simon Le Bon, raconte que « Seven » renvoie à leur équipe (les 5 membres de Duran Duran et leurs 2 manageurs – les frères Berrow) et que le « Ragged Tiger » représente le succès et l’ambition.  Pendant cette longue période d’enregistrements, de déménagements, de mixage, l’idée d’un autre groupe a germé dans la tête du bassiste John Taylor et du guitariste Andy Taylor. En 1984 ils créent The Power Station, où sont également présents deux anciens membres du groupe Chic (Tony Thompson et Bernard Edwards) ainsi que Robert Palmer, qui engendrera les Top Ten singles « Some Like It Hot » et « Get It On (Bang a Gong) ».

Après avoir terminé sa tournée internationale d’une année et demie au printemps 1984, le groupe fit une pause prolongée. En novembre, le groupe sort le single « Wild Boys », qui atteint le numéro deux au Royaume-Uni et aux États-Unis, où il est ajouté à l’album live Arena, et en 1985, Duran Duran sort la piste titre pour le film de James Bond « A View to a Kill ». Après le départ de John Taylor et Andy Taylor, les membres restants de Duran Duran – Nick Rhodes, Simon LeBon et Roger Taylor – répondirent avec leur propre projet, Arcadia, en lançant un album intitulé So Red the Rose à l’automne de 1985 ; L’album a lancé le Top Ten hit « Election Day ».

Notorious (1986) : Fin 1986, le groupe sort Notorious, son premier album depuis près de trois ans qui surprend les fans par son style plus sobre et élégant. L’album est produit par Nile Rodgers, cofondateur de Chic et producteur entre autres de « Let’s Dance » de David Bowie et de « Like a Virgin » de Madonna ; la couleur musicale du groupe en est nettement transformée. Notorious constitue une tentative d’éloignement des racines néo-romantiques et new wave du groupe. Deux des trois singles extraits de l’album connaîtront le succès dans les classements : « Notorious » (N°2 aux États-Unis, N°7 au Royaume-Uni) et, dans une moindre mesure, Skin Trade (N°39 aux États-Unis et N°22 au Royaume-Uni). Cependant, à partir de 1987, le groupe entame un passage à vide, qui durera plus de cinq ans.

Pour le reste de la décennie, la popularité de Duran Duran diminue, avec Big Thing de 1988 et « I Do not Want Your Love », qui sera son dernier Top Ten single pendant cinq ans.

Duran Duran (The Wedding Album) (1993) : En février 1993, un nouvel album éponyme, Duran Duran, voit le jour. Pour le différencier du précédent album éponyme du groupe en 1981, il est surnommé The Wedding Album, en référence aux photographies de mariés sur la pochette. Duran Duran fait son grand retour dans les charts avec « Ordinary World », qui devient un énorme tube dans le monde. Il est suivi par deux autres singles : « Come Undone » et « Too Much Information ». Fort de ce succès, Duran Duran se lance dans une longue tournée mondiale, Dilate your mind tour, qui se termine en 1994. Le groupe est alors honoré d’une étoile sur le Hollywood Walk of Fame.

Thank You (1995) : Durant le Dilate Your Mind tour, les Duran Duran commencent déjà à travailler sur leur prochain album qui sera un album de reprises, sur lequel les membres du groupe rendent hommage à leurs influences musicales de leur adolescence. Thank You sort donc en avril 1995. Outre les singles « Perfect Day » et « White lines », on peut y entendre des reprises de Led Zeppelin, Elvis Costello, Bob Dylan, Public Ennemy, Iggy Pop, The Doors, The Temptations, Grand Master Flash & The Furious Five et Sly and The Family Stone.

Duran Duran sort Astronaut en octobre 2004 puis Red Carpet Massacre, produit par Timbaland et sans Andy Taylor, suit en 2007. En 2011, Duran Duran sort son 13e album de studio, All You Need Is Now. Il est salué positivement par la critique et rentre à la 11ème place sur les charts Anglais et à la 29ème aux États-Unis.

Duran Duran a commencé à enregistrer son 14ème album en 2013 et y travaillera dessus pendant deux ans. Lorsque celui-ci s’est finalement concrétisé en septembre 2015, Paper Gods comporte des morceaux réalisés par Mark Ronson et Nile Rodgers, ainsi que des contributions supplémentaires de M. Hudson et de l’ingénieur du son, Josh Blair. L’album comprenait également des voix de Janelle Monáe, Kiesza et Jonas Bjerre de Mew, ainsi que de la guitare de l’ancien membre des Red Hot Chili Pepper, John Frusciante. Le disque sort chez Warner Bros.

Discographie : 

1981 : Duran Duran
1982 : Rio
1983 : Seven and the Ragged Tiger
1986 : Notorious
1988 : Big Thing
1990 : Liberty
1993 : Duran Duran (The Wedding Album)
1995 : Thank You
1997 : Medazzaland
2000 : Pop Trash
2004 : Astronaut
2007 : Red Carpet Massacre
2010 : All You Need Is Now
2015 : Paper Gods

Voir sur YouTube : « Duran Duran – Working For The Skin Trade » ; « Duran Duran – Is There Something I Should Know? » par DuranDuranVEVO ; « Duran Duran A View To a Kill » par Guillermo Alejandro Riera ; « Duran Duran – Ordinary World » par fdezi5581 ; « DURAN DURAN LAY LADY LAY » par fra80hotmail

Album – China Crisis – What Price Paradise (1986)

China Crisis est un groupe de pop rock britannique formé en 1979 à Kirkby, près de Liverpool, par le vocaliste/claviériste Garry Daly et le guitariste Eddie Lundon. Ils ont produit de la musique pop de style similaire à celui du nouveau mouvement romantique (Spandau Ballet, Human League, Heaven 17, Roxy Music, Duran Duran, Ultravox…). Pourtant, ils ont également eu des affinités avec le mouvement post-punk du début des années 80, en particulier avec l’inclusion d’une plus large gamme d’influences musicales et le flirt occasionnel avec des paroles politiques ou engagées. Parfois mal compris par les critiques, China Crisis se distingue de ses pairs de Liverpool comme Orchestral Manoeuvres in the Dark, The Teardrop Explode et Echo & The Bunnymen en mêlant des genres musicaux allant du jazz au rock progressif. Malgré quelques écarts stylistiques, China Crisis a maintenu un son original et distinctif à travers un certain nombre d’albums dans les années 80 et 90.

En partageant leur goûts pour Stevie Wonder, David Bowie et Brian Eno, Daly et Lundon étaient devenus passionnés de Glam Rock et de musique post-punk. Lorsque Daly abandonna l’école, il passa une grande partie de son temps chez lui à travailler sur des synthétiseurs et à la batterie. Avec Lundon, Daly a commença à écrire des chansons à l’aide de tous ses appareils sophistiqués. Se sentant trop limités à la batterie, les deux musiciens demandèrent finalement au percussionniste Dave Reilly de les rejoindre. En 1982 ils prennent le nom de China Crisis et sortent le single « African & White » sur le label indépendant Inevitable. Plus tard relancé par Virgin Records, « African & White » a également été le premier succès de China Crisis en Angleterre.

Tout au long de leur carrière, China Crisis a connu un succès modéré au Royaume-Uni, en Europe occidentale, en Australie, aux Philippines et aux U.S.A. Après avoir recruté Gary « Gazza » Johnson et Kevin Wilkinson à la programmation, ils ont enregistré leur premier album Difficult shapes and passive rhythms. Un autre single, « Christian », devient 12ème dans les charts anglais, suivi de deux singles du deuxième album, Working with Fire & Steel Possible Pop Songs, Vol. 2.

À cette époque, le groupe est constitué de Gary Daly au chant et aux claviers, de Eddy Lundon au chant et à la guitare, de Gary ‘Gazza’ Johnson à la basse, de Kevin Wilkinson à la batterie et aux percussion et de Brian McNeil aux claviers.

Les années 1984-1985, China Crisis sortit ses plus grand succès au Top Ten, en commençant par leur premier succès, « Wishful Thinking ». Le troisième album Flaunt the Imperfection a été produit par Walter Becker, et a abouti aux singles « Black Man Ray » et « King in a Catholic Style (Wake Up) ». L’album a été suivi en 1986 par What Price Paradise, et son hit « Arizona Sky ».

What Price Paradise (1986) : Avec le duo Clive Langer et Alan Winstanley (qui remplace Walter Becker) se partageant la chaise de producteur, les chansons sur What Price Paradise comportent des arrangements chaleureux et complexes et des cuivres et cordes superbes. « Hampton Beach » offre un mélodrame qui vous emporte grâce à la voix délicate et nuancée de Gary Daly. Même les chansons évoquant les accents jazzy de l’album précédent, comme l’ouverture du disque « It’s Everything », sont plus accessibles et accueillantes ici. Avec le tube « Arizona Sky », China Crisis renoue avec le succès américain de « King in a Catholic Style » et cela avec plus d’efficacité. 

Bien que China Crisis ait travaillé avec Becker à nouveau sur Diary of a Hollow Horse en 1989, cet album eût de bonnes critiques mais ne remporta pas beaucoup de succès commercial.

Tragiquement, Wilkinson s’est suicidé le 17 juillet 1999. En 2000, Gary Daly et China Crisis ont contribué à une compilation d’hommage rendu à Wilkinson, intitulée Green Indians, avec entre autre les groupes : The Waterboys, The Proclaimers, Midge Ure et Howard Jones.

Discographie : 

1982 : Difficult shapes and passive rhythms (21ème place)
1983 : Working with fire and steel (20ème place)
1985 : Flaunt the imperfection (9ème place)
1986 : What price paradise (63ème place)
1989 : Diary of a hollow horse (58ème place)
1994 : Warped by success

Voir sur YouTube : « Arizona Sky Video (China Crisis) » par The best scene in… ; « china crisis – wishful thinking » par marko Van L. ; « China Crisis – King In A Catholic Style (Wake Up) » par emimusic et « China Crisis – Black Man Ray (1985) » par 80rec

Album – The Bangles – Different Light (1986)

Au début des années 80, The Bangles était un groupe de pop rock californien exclusivement composé de femmes, qui a réussi, tout comme les Gogo’s, a combiner avec succès riffs de guitare et mélodies pop accrocheuses parfois teintés de Paisley Underground. Le groupe était composé de Susanna Hoffs (guitare, voix), Debbi Peterson (batterie et voix), sa sœur Vicki Peterson (guitare, voix) et Annette Zilinskas, qui a ensuite été remplacée par Michael Steele (basse, voix).

Les débuts du groupe :

Le groupe s’est formée en 1981, lorsque Debbi et Vicki Peterson ont répondu à une annonce que Susanna Hoffs avait placé dans un journal local de Los Angeles, The Recycler. Au départ, le groupe fait partie de la scène Paisley Underground (genre de rock alternatif popularisé dans les années 1980, ayant émergé à Los Angeles. Les groupes de Paisley Underground incorpore psychédélisme, harmonies vocales riches et guitare dans le style folk rock inspiré des Byrds), mais leur son s’oriente ensuite vers le pop rock. Prenant le nom de Bangs, le trio publie un single, « Getting Out of Hand »/ »Call on Me », sur son propre Label, Downkiddie. Mais elles doivent changer leur nom au début de l’année suivante pour « The Bangles », car il y avait déjà un groupe basé à New York appelé Bangs. Le single attire l’attention de Miles Copeland, le fondateur de I.R.S. Records. Copeland les fait signer avec son label. Annette Zilinskas rejoint le groupe peu après et prend la place de bassiste, tenue jusque là par Vicki Peterson, qui passe à la guitare solo. Les quatre jeunes femmes enregistrent un maxi cinq titres, appelé The Bangles, qui sort en mai 1982. Annette Zilinskas quitte la formation en 1983 pour rejoindre le groupe de cowpunk Blood on the Saddle. Elle est remplacée par Michael Steele, ex-membre du groupe The Runaways. La formation signe ensuite chez Columbia Records et enregistre son premier album.

Les Albums : 

All Over the Place (1984) : contient les singles « Hero Takes a Fall » et « Going Down to Liverpool », reprise d’un titre du groupe Katrina and the Waves. Ces deux titres deviennent des favoris des radios étudiantes et l’album obtient de bonnes critiques. All Over the Place se classe 80e au Billboard 2004. Le groupe assure la première partie de la tournée américaine de Cyndi Lauper.

Different Light (1986) : Les Bangles ont sorti leur deuxième album, Different Light, au printemps 1986. Il a été précédé par le morceau néo-psychédélique «Manic Monday», écrit par Prince sous le pseudonyme de Christopher. « Manic Monday » est devenu un succès classé numéro deux en Amérique et en Grande-Bretagne. Une reprise de « If She Knew What She Wants  » de Jules Shear fut une déception commerciale relative, décrochant la 29ème place sur les charts américains, mais le troisième single de Different Light, « Walk Like a Egyptian », fut un autre succès majeur, et passa quatre Semaines numéro un en Amérique. Il a également culminé à la troisième place en Grande-Bretagne. Après que les Bangles eûrent terminé une tournée d’été, Hoffs joua dans le film The Allnighter, dirigé par sa mère, Tamara. Pendant ce temps, « Walking Down Your Street », le dernier single tiré de Different Light, fut publié au début de 1987 et atteint la 11ème place. L’album Different Light se classe 2e du Billboard 2004 et 3e au Royaume-Uni. Il est désormais triple disque de platine aux États-Unis. Les Bangles feront une tournée américaine où tous leurs concerts se jouent à guichets fermés et remportent le Brit Award du meilleur groupe étranger en 1987.

Everything (1988) : L’album sort à l’automne. « In Your Room », le single principal de l’album, a atteint la cinquième place, et la ballade « Eternal Flame » est devenue le deuxième numéro un du groupe au début de 1989.

Après une brève tournée d’été, le groupe se dissout et Hoffs commence une carrière solo. Susanna Hoffs a sorti deux albums solo dans les années 90 (un troisième album est resté inédit). Vicki Peterson a rejoint les Continental Drifters. Debbie Peterson a eu une carrière de courte durée avec Siobhan Maher comme Kindred Spirit, alors que Michael Steele vivait en semi-retraite en Californie.

Doll Revolution (2000) : The Bangles s’est reformé en 2000 et a enregistré un album publié en 2003, sur le Label Koch Records intitulé « Doll Revolution ». Il contient 15 chansons, et c’est l’album le plus long du groupe. Toutes les pistes ont été co-écrites par les membres du groupe, à l’exception de « Tear Off Your Own Head » qui a été écrit par Elvis Costello.

Sweetheart of the Sun (2011) : sort le 27 septembre 2011, onze ans après Doll Revolution. L’album a été enregistré dans divers studios personnels – ceux de Vicki Peterson et Susanna Hoffs, ainsi que le studio d’Hollywood Hills Home, du chanteur et compositeur Matthew Sweet, qui a produit le disque.

Discographie : 

1984 : All Over the Place
1986 : Different Light
1988 : Everything
2003 : Doll Revolution
2011 : Sweetheart of the Sun

Voir sur YouTube : « The Bangles – Walk Like an Egyptian » ; « The Bangles – Manic Monday » ; « The Bangles – Going Down to Liverpool » et « The Bangles – Hero Takes A Fall » par TheBanglesVEVO

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