Film – Total recall (1990)

Le Film :

Il y a beaucoup d’action dans ce film, et presque chaque scène semble contenir des effets spéciaux. C’est l’un des films de science-fiction les plus complexes et les plus visuellement intéressants que je connaisse. L’intrigue, basée sur une nouvelle écrite par Phillip K. Dick en 1966, “Souvenirs à vendre” (titre original : We Can Remember It for You Wholesale), part d’une idée surprenante: Que se passerait-il si on pouvait vous implanter des souvenirs? Si tout votre «passé», jusqu’à ce moment, pouvait être branché dans votre cerveau, en remplaçant les expériences que vous avez vraiment vécu? C’est ce qui semble arriver à Quaid, le personnage de Schwarzenegger dans «Total Recall», bien que parfois ni lui ni nous ne pouvons en être tout à fait sûr. Nous le rencontrons dans un monde futur (en 2048) où il vit dans un appartement confortable avec sa blonde beauté affectueuse (la pulpeuse Sharon Stone), et part travailler tous les jours à un travail de construction. Sa vie semble idyllique (pour ceux qui aiment la routine), mais il continue d’avoir ces rêves sur Mars – des rêves qui finalement le poussent à s’inscrire à l’étrange agence Recall qui vous fournit des souvenirs de vacances au lieu d’en passer des vraies. Mais l’expérience dérape : la drogue injectée réveille en lui le souvenir d’un séjour bien réel sur Mars. Il se rend compte que son passé est artificiel et dérive d’une puce électronique implantée dans son cerveau. Schwarzenegger apprend qu’il est en fait un agent secret qui était devenu une menace pour le gouvernement, lequel a effacé sa mémoire et implanté des souvenirs factices simulant son mode de vie domestique. Une fois qu’il réalise qui il est vraiment, il se rend sur Mars pour rassembler le reste de son identité, ainsi que pour trouver l’homme responsable de sa mémoire implantée…

Même si le film confronte souvent le spectateur à la violence, (la majeure partie du temps relevée par des effets spéciaux) “Total Recall” est un mariage étonnant entre le Space Opera et les délires imaginatifs géniaux de Phillip Dick. Le film est dirigé par Paul Verhoeven, dont les crédits vont du film «Le quatrième homme» à «Robocop». Ce réalisateur est habile pour donner de la sympathie à ses personnages, même dans un scénario torturée comme celui de Total recall. C’est là que Schwarzenegger lui est d’une grande aide. Il aurait pu traquer et tuer des “méchants” tout au long du film ou bien se cantonner à un rôle de brute obsédée par sa mission, mais au lieu de cela, en se laissant apparaître confus et vulnérable, il focalise la sympathie sur son personnage.

François

Fiche : Acteurs :
Arnold Schwarzenegger : Doug Quaid
Rachel Ticotin : Melina
Sharon Stone : Lori
Ronny Cox : Cohaagen
Michael Ironside : Richter
Marshall Bell : George
Mel Johnson Jr : Benny
Michael Champion : Helm

Réalisateur: Paul Verhoeven

Musique: Jerry Goldsmith

A voir sur YouTube : “TOTAL RECALL TRAILER 1990” par TheAlpacino921

 

Album – Toto – Past to Present 1977-1990

Les débuts (1976-1981) :

En 1976, à Los Angeles, deux amis de lycée, un claviériste nommé David Paich et un batteur du nom de Jeff Porcaro, âgés de vingt-trois ans, ont pour ambition de monter leur propre groupe. Les deux hommes ont déjà collaboré avec Steely Dan sur deux de ses albums et ont également joué avec Boz Scaggs. David Paich est aidé par son père Marty, chef d’orchestre et compositeur renommé. Une fois leur projet réalisé, ils sont rejoints par Steve Lukather à la guitare, Steve Porcaro aux claviers, Bobby Kimball au chant puis David Hungate à la basse. Steve Lukather, alors âgé de dix-neuf ans, est le plus jeune membre du groupe. Jeff Porcaro propose pour le groupe le nom de « Toto » car c’est un nom simple et facile à retenir. Par ailleurs, « Toto » en latin signifie « universel » ou « total », nom approprié pour un groupe qui veut s’illustrer dans tous les styles de musique.

En 1977, le groupe décroche son premier contrat avec CBS Records. Son premier album, intitulé Toto, est auto-produit, et sort en septembre de la même année. Il compte dix titres, dont huit sont composés par David Paich. Le premier single extrait, “Hold the Line”, se hisse à la cinquième place des charts aux États-Unis. Les deux autres titres, I’ll supply the love et Georgy Porgy paraissent en single la même année, et atteignent respectivement les 45e et 48e places au Billboard Hot 1007. Les ventes s’élèvent à quatre millions d’exemplaires et Toto effectue sa première tournée de janvier à avril 1979. Par ailleurs, Toto participe pour la première fois à la cérémonie des Grammy Awards, leur titre Georgy Porgy étant nommé dans la catégorie Best New ArtistNotes. Le groupe enregistre par la suite son second 33 tours, Hydra. Les huit titres sont de nouveau composés par Paich. Hydra ne remporte pas le succès du premier album, et ne permet pas au groupe de consolider la notoriété acquise lors de la sortie de Toto. Le troisième opus du groupe, Turn Back, sorti en 1981, passe quant à lui inaperçu en Amérique et en Europe. Depuis ses débuts, Toto connaît davantage de succès à l’étranger, notamment en Asie. Contrairement aux deux disques précédents, Turn Back se révèle décevant et ne compte aucun morceau mémorable. La plupart des huit titres sont écrits et composés par Paich, et Steve Lukather signe sa première composition avec Toto avec le morceau “Live for Today”.

Toto IV et le début de la notoriété (1982) :

En 1982, Toto sort alors son quatrième album intitulé Toto IV. Il s’agit d’un album orienté qui demeure à ce jour la meilleure production et le plus grand succès commercial du groupe. La même année, le bassiste David Hungate quitte la formation pour se consacrer à sa vie de famille. Il est remplacé par Mike Porcaro, frère de Jeff et Steve. Les deux singles “Africa” et “Rosanna” classent l’album quatrième des meilleures ventes pour l’année 1982 dans la catégorie « Pop Albums ». Le morceau “Africa”, écrit par Paich et Porcaro, monte à la première place des charts américains dans la catégorie « Pop singles », tandis que “Rosanna” occupe la deuxième place au classement américain. Selon une rumeur tenace, le morceau “Rosanna” écrit par Paich, est dédié à l’ex-petite amie de Steve Porcaro, Rosanna Arquette. Cette rumeur est cependant fausse et a toujours été démentie par le groupe. Steve Lukather signe l’écriture de la chanson I Won’t Hold You Back, autre succès du groupe qui atteint la 10e place au Billboard Hot. En outre, “Waiting for your love” et “Make believe” sont les deux derniers singles de Toto IV.
Le groupe est convié à la cérémonie des Grammy Awards de 1983 où il reçoit un total de vingt-huit nominations. L’album est récompensé par six trophées : meilleur album de l’année (Toto IV), meilleure chanson de l’année (Rosanna), meilleur producteur (Toto), meilleur arrangement instrumental (Rosanna), meilleur arrangement vocal (Rosanna), meilleur ingénieur d’enregistrement (Toto IV). Toto effectue une tournée mondiale de mai à novembre 1982. Parallèlement, Steve Lukather, David Paich, Jeff Porcaro, Steve Porcaro et Greg Phillinganes (futur membre du groupe) participent à l’enregistrement de l’album de Michael Jackson, Thriller.

Source

Deux décès ont fortement impacté le groupe : Jeff, co-fondateur et batteur de Toto, meurt des suites d’une crise cardiaque en 1992. Steve et Mike Porcaro continuent sans leur aîné. Mais l’état de santé de Mike le pousse à quitter la musique et le cloue dans un fauteuil roulant; il décède en 2015 de la maladie de Charcot. Toto se dissout avant de se reformer pour une tournée en hommage à son ancien bassiste. C’est David Hungate qui l’a remplacé et a permis l’enregistrement d’un nouvel album, Toto XIV.

Discographie :

1978 : Toto
1979 : Hydra
1981 : Turn Back
1982 : Toto IV
1984 : Dune
1984 : Isolation
1986 : Fahrenheit
1988 : The Seventh One
1990 : Past to Present
1992 : Kingdom of Desire
1995 : Tambu
1999 : Mindfields
2002 : Through the Looking Glass
2006 : Falling in Between
2015 : Toto XIV

Past to Present 1977-1990 (1990) : Cette compilation de Toto est recommandée dans la mesure où elle contient les quatre premiers singles du groupe, «Hold the Line», «Rosanna», «Africa» et «I Will not Hold You Back». Elle contient également quatre autres chart singles – «Georgy Porgy», «99», «I’ll Be Over You» et «Pamela». On y trouve aussi une titre tiré du septième album: The Seventh One, et quatre chansons nouvellement enregistrées co-écrites et chantées par le quatrième chanteur du groupe, Jean-Michel Byron. Mais de nouvelles compilations bien plus fournies sont sorties depuis.

Voir sur YouTube : “Toto – Africa” ; “Toto – Hold The Line” par  TotoVEVO ;
“Toto – “St. George and the Dragon” (35th Anniversary Tour – Live In Poland 2013)” par Richmond Reanzares

 

Disque – Gérard Manset – Toutes choses (1990)

Gérard Manset, né le 21 août 1945 à Saint-Cloud, est un auteur-compositeur-interprète, peintre, photographe et écrivain français. Le grand public le connaît généralement plus pour son œuvre musicale que pour ses autres facettes artistiques. Né d’un père ingénieur dans l’aviation et d’une mère violoniste, Gérard Manset passe son enfance dans la banlieue parisienne, à Saint-Cloud, puis dans le XVIe arrondissement de Paris. Il échoue au baccalauréat à cause d’une mauvaise note en français.En 1964, il est lauréat du concours général en dessin, et entre à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Le Salon d’automne l’accueille dans sa section « gravure » en 1966, année pendant laquelle il expose également au Salon des artistes français. Parallèlement, il démarche des agences de publicité avec ses dessins, sans résultat. Il commence à jouer de la guitare, s’intéresse aussi à la batterie. Puis il emprunte à sa sœur sa méthode de piano, et commence seul l’apprentissage de cet instrument.

Quelques abums remarquables :

Animal, on est mal (1968) : À cette époque, il a déjà écrit quelques chansons pour d’autres artistes français et québécois mais, n’aimant pas sa voix, se pense plus auteur et compositeur qu’interprète. Éconduit par plusieurs maisons de disques, il décide en 1968 de produire lui-même son premier 45 tours, Animal on est mal : « Un jour, j’ai écrit un bout de texte, sans penser que cela puisse faire l’objet d’une chanson. Je l’ai plaqué sur un accord. Un seul ! Et j’ai laissé le texte venir. C’est devenu Animal on est mal, qui est peut-être une réaction à ce qu’était la chanson à l’époque. Un ami directeur artistique s’est montré intéressé par le truc, a voulu le produire… mais il est parti en Amérique, et ça n’a pas pu se faire. Mais il m’avait foutu l’idée en tête ! Par la force des choses, je me suis débrouillé pour enregistrer et produire les titres d’un premier 45 tours : Animal, La femme-fusée et deux autres encore. » Pathé Marconi sort le titre en mai 68, au moment du mouvement protestataire. Dans ces circonstances peu favorables, le nombre d’exemplaires vendus est minime. Pourtant, son passage en boucle à la radio, pour cause de grève radiophonique, permet de repérer ce nouveau talent. Quelques mois plus tard sort, sous le même titre, un premier album. Certains ont pu y déceler une sorte de recherche mystique (de Je suis Dieu à On ne tue pas son prochain). Le disque obtient un succès d’estime.

La Mort d’Orion (1970) : Deux ans plus tard, “La Mort d’Orion”, un oratorio rock-symphonique aux arrangements élaborés, révèle l’originalité de Gérard Manset. Les parties de cordes très développées confèrent à l’enregistrement un certain lyrisme. Vendu (à l’époque) à 20 000 exemplaires, nombre remarquable pour un album de ce genre, c’est l’un des premiers concepts-albums français, à l’instar des Anglo-Saxons Pink Floyd ou Beatles.

Y’a une route (1975) :  le 45 tours “Il voyage en solitaire” est vendu à 300.000 exemplaires. Ce succès dérange l’artiste qui ne voit pas sa médiatisation d’un bon œil. En réaction, il enregistre en 76 “Rien à raconter”.

Royaume De Siam (1979) : Un des meilleurs albums de Manset, qui vient clore ici une décennie parfaite.

Toutes choses (1990) : est un coffret-compilation de deux CDs contenant des titres déjà parus, dont de nombreux remixés en 1990. Sur ce double album, Manset joue de la plupart des instruments, mais quelques musiciens participent à certains morceaux, notamment Serge Perathonere aux claviers. Le premier album débute par les classiques « Y’a Une Route », et le tube « Il Voyage En Solitaire », reflétant le côté troubadour voyageur de Manset qui est fasciné par l’Asie. C’est le magnifique et paradoxalement très sombre «Lumières» qui débute le second CD. «Finir Pêcheur», évoque à nouveau la mer et le voyage, alors que le superbe «Entrez dans le rêve», est un voyage introspectif. «Est-Ce Ainsi Que Les Hommes Meurent? » est un clin d’oeil à “Est-ce ainsi que les hommes vivent” de Louis Aragon (chanté par Léo Ferré et Bernard Lavilliers). Et on termine en beauté avec le titre pas vraiment optimiste «Toutes choses», mais ici comme souvent chez Manset, la tristesse devient volupté : “Et toutes choses se défont, comme le plâtre des plafonds, comme le vin du carafon, quand il devient couleur de cendre, et qu’on voit le niveau descendre”. 

Une discographie complexe : jetons un coup d’œil sur une discographie complexe, tortueuse mais unique dans l’histoire de la musique hexagonale:

Animal, On est mal (1968)
La Mort d’Orion (1970)
Long long chemin (1972)
Y’a une route (1975)
Rien à raconter (1976)
2870 (1978)
Royaume de Siam (1979)
L’Atelier du crabe (1981)
Le Train du soir (1981)
Comme un guerrier (1982)
Lumières (1984)
Prisonnier de l’inutile (1985)
Matrice (1989)
Revivre (1991)
La Vallée de la paix (1994)
Jadis et Naguère (1998)
Le Langage oublié (2004)
Obok (2006)
Manitoba ne répond plus (2008)
Un oiseau s’est posé (Double CD) (2014)
Opération Aphrodite (2016)

Voici deux extraits d’interviews qui sont évocateurs quant à ce personnage à part dans la chanson française:

“Comment vous définissez-vous? Je suis un obsessionnel. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai voyagé: j’avais un planisphère à remplir, des cases à cocher. La question de l’enrichissement ne se posait pas. C’était un désir enfantin de possession. Quand j’ai fait des photos, j’étais animé par la même obsession. Une sorte d’urgence. Je me suis conditionné à avoir toujours un crayon sur moi.” (Interviewé par Olivier Nuc – 2014).

“Vous avez une vision très noire du monde et de la société…
Je suis fait de 50 % de tristesse et de 50 % de sagesse. L’ombre et la lumière. A partir du moment où je me suis mis à m’exprimer en chanson, la création a été instantanée : le texte vient en un quart d’heure, la chanson se boucle dans la matinée. Entrez dans le rêve, comme d’autres, ont été dictées par mon subconscient. Parfois, le propos est terrible. Camion bâché évoquait le drame de ces pères qui ne voyaient plus leurs enfants après une séparation. A l’époque, j’avais des enfants en bas âge.” (Interviewé par Hugo Cassavetti – 2014)

Voir sur YouTube : “Gerard Manset – Il voyage en solitaire – 1975” par WiZz Kiki

 

Rétroactu 1990 – Émission TV : La TV des Inconnus (1990)

Quelques évènements de l’année 1990 :

17 janvier : Mort de Charles Hernu (homme politique français).
25 janvier : Mort d’Ava Gardner (actrice américaine).
23 février : Accord Renault-Volvo.
15 avril : Mort de Greta Garbo (actrice suédoise).
8-9 mai : Profanation de 34 tombes juives à Carpentras. Début de l’Affaire de la profanation de Carpentras.
17 mai : L’Organisation mondiale de la santé retire l’homosexualité de la liste des maladies mentales.
18 mai : Le TGV établit le record du monde de vitesse sur rail à 515,3 km/h.
30 mai-3 juin : À Camp David, Bush et Gorbachev s’entendent sur les grandes lignes d’un désarmement futur : réduction de 50 % des armes stratégiques et réduction de 50 % des armes chimiques.
7 juillet : Le groupe français de Bernard Tapie prend le contrôle du groupe d’équipements sportifs Adidas.
16 juillet : Un trafic d’armes est démantelé à l’ambassade de France au Liban1.
27 juillet : Citroën arrête la production de la 2CV.
2 août : Début de la guerre du Koweït (1990-1991). Les troupes irakiennes de Saddam Hussein envahissent le Koweït.
4 août : Casse de 10 millions de francs à la bijouterie Chaumet de Paris.
7 août : Les États-Unis lancent l’opération Bouclier du désert. Des troupes, des chars et des avions de combat sont envoyés en Arabie saoudite.
8 août : L’Irak annexe officiellement le Koweït.
26 septembre : Mort d’Alberto Moravia (écrivain italien).
14 octobre : Mort de Léonard Bernstein (compositeur et chef d’orchestre américain).
8 novembre : Le président américain George H. W. Bush ordonne l’envoi de 200.000 soldats supplémentaires dans le Golfe. Les forces américaines dépassent les 300.000 hommes.
12 novembre : Manifestation de 100.000 lycéens à Paris, suivie de scènes d’émeutes. Lionel Jospin promet un plan d’urgence.
18 novembre : Florence Arthaud remporte la 4ème route du Rhum.
22 novembre : Mme Margaret Thatcher annonce sa démission du poste de Premier Ministre Britannique.
28 novembre : John Major devient Premier ministre britannique.
1er décembre : Jonction du tunnel de service sous la Manche. Les travaux, estimés initialement à 47,5 Milliards de Francs, auront coûté environ 100 milliards de Francs.
3 décembre : L´armée libanaise se déploie dans Beyrouth réunifiée.
9 décembre : Lech Walesa est élu Président de la République de Pologne.
29 décembre : Création de la CSG (Contribution Sociale Généralisée), entraînant une fiscalisation partielle de l´assiette des cotisations de Sécurité Sociale.

Émission TV : La TV des Inconnus (1990) :

La Télé des Inconnus est le titre d’une série d’émissions de télévision française du début des années 1990 animée par le trio d’humoristes Les Inconnus, composé de Didier Bourdon, Bernard Campan et Pascal Légitimus, et diffusée sur la chaine Antenne 2 puis France 2. L’émission a attiré entre 6,9 et 9,5 millions de téléspectateurs. Une grande majorité des sketches ont été compilés dans l’anthologie Ze Inconnus Story.

Voir sur YouTube : “20h Antenne 2 du 1er décembre 1990 – Jonction du tunnel sous la Manche – Archive INA” par Ina Actu

Album – Michael Franks – Blue Pacific (1990)

Un grand chanteur-compositeur :

Michael Franks est un chanteur de jazz américain né le 18 septembre 1944 à La Jolla en Californie. Ses parents fans de jazz et de swing lui donnent le goût de la musique à travers les artistes tels que Peggy Lee, Nat King Cole, et Ira Gershwin. A 14 ans, il s’achète sa première guitare et apprend à en jouer de manière autodidacte. Au lycée, Michael commence à se produire sur scène et après de longues années d’études supérieures, il enregistre son premier album éponyme. Influencé par la musique folk-rock et la musique brésilienne, il finit par décrocher un contrat avec Warner et a sorti depuis une quinzaine d’albums. Son style évolue entre pop et smooth jazz. Il a enregistré avec un grand nombre d’artistes connus, tels que Patti Austin, Brenda Russell, Art Garfunkel, et David Sanborn. Certaines de ses chansons ont été reprises par The Manhattan Transfer, Patti Labelle, Carmen McRae, Diana Krall, Kurt Elling, Shirley Bassey, Gordon Haskell et The Carpenters. Son dernier album “Rendezvous in Rio” est sorti en 2006.

L’Album :

Son meilleur album depuis “Tiger in the Rain” sorti en 1979. Méditatif, luxuriant, c’est clairement le travail d’un artiste voué à faire de la musique personnelle indépendamment des tendances. Blue Pacific est aussi ouvert et beau que l’océan dont il a emprunté le nom. Le retour de l’équipe de production de Tommy LiPuma et Al Schmitt ne fait pas de mal non plus, et avec des professionnels comme Dean Parks, John Guérin, John Patitucci et Peter Erskine à bord, comment Franks aurait-il pu louper son disque? Avec le soutien supplémentaire de production et d’ingénierie de Walter Becker et Roger Nichols, la connexion avec Steely Dan a finalement été faite en donnant des résultats probants. Il est inutile de sélectionner des chansons individuelles, car il s’agit d’un travail de groupe unifié. L’album marque une renaissance totale pour Franks.

Discographie : 

1973 – Michael Franks (Brut)
1975 – Art of Tea (Reprise)
1977 – Sleeping Gypsy (Warner Brothers)
1978 – Burchfield Nines (Warner Brothers)
1979 – Tiger in the Rain (Warner Brothers)
1980 – One Bad Habit (Warner Brothers)
1980 – Michael Franks with Crossfire: Live (Warner Brothers)
1982 – Objects of Desire (Warner Brothers)
1983 – Passionfruit (Warner Brothers)
1985 – Skin Dive (Warner Brothers)
1987 – The Camera Never Lies (Warner Brothers)
1990 – Blue Pacific (Reprise)
1993 – Dragonfly Summer (Warner Brothers)
1995 – Abandoned Garden (Warner Brothers)
1998 – The Best Of Michael Franks: A Backward Glance (Warner Brothers)
1999 – Barefoot on the Beach (Windham Hill)
2003 – The Michael Franks Anthology: The Art Of Love (Warner Brothers)
2003 – Watching The Snow (Rhino) – réédité en 2007 par Koch Records
2004 – Love Songs (Original Recordings Remastered) (Warner Brothers)
2006 – Rendezvous in Rio (Koch Records)
2011 – Time Together (Shanachie Records)

Voir sur YouTube : “Michael Franks – WOMAN IN THE WAVES”

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