Après le succès de la Dino 246, qui ne fut jamais appelée Ferrari, le constructeur présenta en 1973 un nouveau modèle Dino à moteur V8. Il s’agissait de la première voiture de la marque équipée du V8 en position centrale arrière. Mais rien ne permettait alors de penser que ce nouveau groupe assurerait plus tard la survie de Ferrari.
Une exception troublante :
La GT4 présente une autre originalité : sa carrosserie de type 2+2 a été conçue par Bertone (sous le crayon du styliste Marcello Gandini, également auteur des dessins de l’Alfa Roméo Montréal, des Lamborghini Miura, Urraco et Countach) alors que Pininfarina était depuis 1953 le fournisseur exclusif des produits Ferrari. On peut donc voir dans la GT4, un produit Fiat dont l’exécution à été confiée à Ferrari pour la mécanique et à Bertone/Scaglietti pour la caisse. Cette Dino fut présentée au Salon de Paris 1973.
Adoption tardive :
Ce V8 n’est pas le premier conçu à Maranello. Il hérite des V8 Lancia-Ferrari (1954) et des V8-1500 des 158 de formule 1 (1964) entre autres. C’est un 3 litres à double arbre à cames en tête alimenté par quatre carburateurs Weber 40 DCNF développant 255 ch en Europe et 230 ch aux États-Unis, à cause des normes anti-pollution plus sévères. Tout en alliage léger, il fait ses preuves sur la Dino 308 GT4 qui révèle des performances intéressantes et se crée une clientèle spécifique qui apprécie sa nervosité, son équipement et… ses 4 places. Son succès est tel que les importateurs demandent qu’elle s’appelle Ferrari. En mai 1976, elle reçoit le cheval cabré comme sa jeune soeur la 308 qui reprend son moteur dans une caisse biplace. La production cessera en 1980 après la sortie de 2826 exemplaires alors que le modèle sera remplacé par la Mondial 8.
Caractéristiques Techniques : voir brochure Ferrari 308 GT4 EU 02 ci dessous.
Prix constaté : La côte des Ferrari anciennes est indécente en ce moment, même dans le bas de gamme. On trouvait des 308 GT4 à 15.000 € il y a moins de 10 ans. Il faut compter trois fois plus en 2017, et pas forcément en bon état général.
Dans ce dossier du mois, j’évoque certaines inventions ou découvertes qui ont fini aux oubliettes. Je pense qu’il faut faire preuve d’ouverture d’esprit et leur témoigner un minimum d’intérêt, étant donné que personne ne peut prouver avec certitude que le sort qui leur fut réservé est justifié. D’ailleurs, en y regardant de plus près, elles pourraient nous faciliter sacrément la vie et entre autres bienfaits, lutter efficacement contre la morosité ambiante.
Nous vivons à une époque où il ne se passe pas une minute sans que l’on ne soit mis en garde par un politicien, un journaliste ou un présentateur TV, contre les nombreux excès qui nous tentent, nous, les consommateurs dévoyés, qui sommes pris dans une course effrénée à la déviance anti-hygiéniste et anti-écologique.
Vous prenez du bon temps? Ignobles jouisseurs! Pervers adorateurs de Bacchus! Vous allez tomber malade et par suite, abuser de la Sécurité Sociale. Casse ta pipe, vil fumeur ! Baisse ton coude, boit sans soif ! Fais un régime, dévoreur de bananes ! Et surtout, ne mange pas trop gras, ni trop sucré, ni trop salé, bouffe tes cinq fruits et légumes par jour et repens-toi de ta débauche en pratiquant la sainte culture physique (au nom du Foot, du Jogging et du Cyclisme, ainsi soit-il.)
Votre maison est ancienne ou n’est pas aux normes? Inconscients que vous êtes, rénovez vos habitats, isolez vos logis, et couvrez leur toit de panneaux solaires et de saintes éoliennes.
Vous prenez l’avion vers des rivages lointains? Vous roulez en grosses cylindrées? Culpabilisez, sinistres pollueurs et remboursez illico votre dette écologique en achetant une voiturette électrique poussive ou une roulotte à traction animale (et récupérez le crottin de la bête en marche pour faire du fumier).
Vous doutez du réchauffement climatique et racontez à qui veut l’entendre qu’il y eut entre 950 et 1350 un réchauffement similaire nommé optimum climatique médiéval : homme de peu de foi, vous êtes un pauvre ignorant présomptueux. Vous vous repentirez en faisant la prière écologiste à répéter 100 fois par jour : « Je crois au réchauffement climatique, aux saintes énergies renouvelables, au protocole de Kyoto, à la conférence de Montréal, au grenelle de l’environnement, ainsi qu’à la taxe carbone qui est son prophète ».
Certes, j’ai un peu forcé le trait, mais ça vaudrait peut-être le coup de creuser dans certaines directions prétendument sulfureuses pour voir si quelques découvertes passées pourraient nous permettre de guérir facile et pas cher de nos maladies, de se chauffer (ou de se rafraichir) gratos sans limite de température, de rouler pour quelques kopecks dans des voitures de luxe rapides et puissantes développant 640 ch équipée d’une batterie dont l’autonomie est supérieure à 1500 kilomètres et de consommer sans culpabiliser. Bref, un truc qui clouerait le bec à tous ces journalistes pisse-froids qui nous prennent la tête à longueur de journée avec leur « fait pas ci, mais fait ça, car sans mes conseils, t’es un gros naze qui détruit la planète ».
Avouez que, même si leurs inventions sont compliquées, les génies placardisés peuvent avoir du bon pour l’amélioration de la qualité de vie des humbles citoyens que nous sommes. Alors espérons, nous autres « licencieux », que toutes ces machines extraordinaires seront un jour fabriquées en grande quantité pour le bonheur de tous, et que certaines théories de ces génies (?) mis à l’écart par le discours dominant, se vérifieront, entraînant par la même occasion une nette amélioration de notre qualité de vie.
Cependant, l’avenir n’est jamais « tout rose » et deux théories évoquées en fin d’article brossent un futur proche des plus sombre quant à la survie de notre civilisation, notamment la possibilité d’une extinction cyclique qui frapperait régulièrement notre système solaire suite à un sursaut gamma émanant du centre de notre galaxie (selon la théorie de l’astrophysicien Paul La Violette), ou à un bref flash émis par notre soleil qui se transformerait régulièrement en micro nova (selon la théorie de Schock et Davidson). J’évoque ces sinistres possibilités dans ce billet « optimiste » car même si la fin d’une civilisation peut paraître affreuse, elle annonce un avenir qui ne peut-être que meilleur puisque le notre, s’il continue sur sa lancée, semble compromis par la folie humaine…
Image d’illustration : le moteur-roue de Pierre Couture
Le M600 d’Antoine Priore (1975) :
Avez-vous entendu parler du M600? Cette énorme machine fut construite en 1975 par Antoine Priore (1912-1983), un technicien radio qui découvrit un rayonnement sensé guérir de nombreuses maladies dont le cancer. Il fut à l’époque décrié par la presse, et fit pas mal jaser dans le milieu des cancérologues bordelais, les divisant en deux camps, d’un côté les adeptes de la chimiothérapie et des rayons X, et de l’autre ceux (très peu nombreux) qui voulaient tester cette nouvelle méthode.
Voir sur YouTube : « La machine d’Antoine Priore »
Le SEG de John Searl (1952) :
Connaissez-vous le SEG (Space Energy Generator)? Il est capable d’antigravité et de mouvement perpétuel, en violation de la première loi de la thermodynamique, et fut mis au point en 1952 par John Searl, âgé maintenant de 85 ans. 60 ans plus tard, cet inventeur essaie encore désespérément de faire connaitre sa machine qui n’a qu’un seul défaut, fournir de l’énergie gratuite.
Voir sur Dailymotion : « Energie Libre: John Searl et le SEG »
Le moteur-roue de Pierre Couture (1994) :
Avez-vous entendu parler du moteur-roue de Pierre Couture, un physicien et scientifique québécois? Comme son nom l’indique, dans ce dispositif qu’il a mis au point en 1994 pour Hydro québec, un moteur électrique se trouve dans chaque roue de l’automobile. Poids allégé, pas de transmission et des performances époustouflantes : 640 ch, 0 à 100 km/h en 4,5 secondes pour une vitesse de 240 Km/h, 6 kw/h de consommation pour une autonomie de 350 Km (on parle ici du prototype mini Cooper QED de PML présenté en 2006). Coût de l’énergie : 0,4 $ Can au 100 km, comme disait l’émir dans la pub auto pour une célèbre auto populaire : « Pas assez cher, mon fils… »
Voir sur YouTube : « Moteur-Roue d’Hydro-Québec » par Germain Bataille
La batterie de voiture électrique de Trevor Jackson (2019) :
Trevor Jackson, ancien ancien officier de la Royal Navy devenu ingénieur, a inventé une nouvelle batterie révolutionnaire dont il dit lui même : « Cela peut aider à déclencher la prochaine révolution industrielle. Les avantages par rapport aux batteries de véhicules électriques traditionnels sont énormes ». Peu de personnes ont entendu parler de l’extraordinaire invention de Jackson. La raison, dit-il, est que, depuis que lui et sa société Metalectrique Ltd ont mis au point un prototype il y a dix ans, il s’est heurté à une opposition déterminée de la part de l’industrie automobile. Trevor ajoute que « tout réside dans un nouveau type d’électrolyte utilisé dans la batterie afin de réaliser les réactions chimiques qui produisent l’énergie utilisée ensuite par la voiture pour rouler ».
Le constructeur de voitures électriques de luxe Tesla a déclaré que son modèle S avait une autonomie de 370 km. Jackson dit que si vous conduisiez la même voiture avec une cellule aluminium-air qui pesait le même poids que la batterie lithium-ion, la autonomie serait de 2700 km. Les cellules aluminium-air prennent également moins de place. Une famille britannique moyenne – dont la voiture parcourra 7900 km par an – n’aurait besoin de changer de pile à combustible que quelques fois par an. Très grande autonomie, peu chère, recyclable, elle devait sortir en 2019 mais il semblerait que certains constructeurs d’automobiles ne voit pas sont invention d’un bon œil…
Voir sur YouTube : 1500 miles in single charge |trevor jackson battery aluminium-air cell #cars#electric#hybrid
Les révélation fracassantes de Galen Winsor sur la radioactivité :
Galen Winsor est un ingénieur physicien spécialisé dans la transformation de plutonium à partir d’uranium (décédé en 2008, à l’âge de 84 ans). Il a travaillé dans les installations du projet Manhattan à Hanford, dans l’État de Washington, à la centrale nucléaire d’Oak Ridge à Oak Ridge (Tennessee), à L’usine de récupération de combustible nucléaire General Electric Midwestern à Morris, dans l’Illinois, à l’usine de fabrication de combustible nucléaire de General Electric à San Jose (Californie), à Wilmington (Caroline du Nord). Il a travaillé aussi sur tous les grands projets de démantèlement de réacteurs nucléaires aux Etats-Unis. D’après lui les radiations nucléaires ne sont dangereuses qu’à des niveaux extrêmement élevés. Il existe un complot entre les gouvernements, les compagnies d’électricité et les compagnies pétrolières pour maintenir une campagne de terreur contre l’énergie nucléaire et continuer à faire payer aux citoyens des prix élevés de l’énergie. Selon Galen Winsor : «Si le nucléaire était développé comme il se doit, le prix de l’électricité serait si bas qu’il ne serait pas intéressant de le mesurer, seul un petit forfait mensuel serait payé».
Voir sur YouTube : Galen Winsor – Conférence sur la Réalité du Nucléaire 1/6 par Battologio D’Epanalepse
L’integratron de George Van Tassel :
George Van Tassel, ingénieur et pilote d’essai américain familier d’Howard Hugues commença à animer une méditation de groupe en 1953 dans une galerie creusée sous Giant Rock (désert de Mojave) par Frank Critzer, un de ses amis, solitaire excentrique qui prêtait au rocher des propriétés surnaturelles. Cette année-là, selon Van Tassel, l’occupant d’un vaisseau spatial de la planète Vénus le réveilla, l’invita à bord et lui a donna verbalement et par télépathie une technique pour rajeunir le corps humain. En 1954, Van Tassel et ses amis commencèrent à construire ce qu’ils appelèrent « l’Integratron », appareil conçu pour la recherche scientifique et spirituelle dans le but de recharger et de rajeunir les cellules des gens, « une machine dédié à la recherche fondamentale sur le rajeunissement, l’anti-gravité et le voyage dans le temps ». La structure en bois en forme du dôme était équipée d’un système métallique rotatif à l’extérieur, le « dirod » (disque tige) électrostatique. Van Tassel affirma que le dôme était fait de matériaux non ferromagnétiques : bois, béton, verre et fibre de verre, dépourvus même de vis ou de clous métalliques. L’Integratron n’a jamais été entièrement achevé en raison du décès soudain et inexpliqué de Van Tassel quelques semaines avant son inauguration officielle. Tout les appareils qu’il contenait disparurent également à la suite d’un vol inexpliqué.
Edward Leedskalnin et son Château de Corail :
Edward Leedskalnin né en 1887 à Riga (Lettonie) émigra en Amérique du Nord en 1912 ; atteint alors d’une forme de tuberculose, il déménagea vers les régions chaudes de Floride en 1919. Ne s’étant jamais remis de sa séparation douloureuse d’avec sa compagne, il entreprit, 28 ans durant, la construction d’un château de blocs de corail, dédié à son amour de jeunesse, pour sans doute l’impressionner. Leedskalnin, qui pesait environ 46 kg pour 1,52 m, aurait travaillé seul, et essentiellement de nuit, à l’abri des regards. Selon le site officiel du château, le mystère reste entier quant à la technique qu’il utilisa pour découper, déplacer, sculpter et positionner des blocs de pierre dont une porte de 9 tonnes. Le seul outil dont l’utilisation serait connue avec certitude est une grue en bois.
Des enfants auraient affirmé avoir épié Leedskalnin et vu ce dernier déplacer les blocs de pierre comme de vulgaires ballons ; ce qui entraîna diverses théories sur le fait que Leedskalnin aurait eu recours à l’antigravité, au magnétisme voire à des ondes sonores harmoniques. Leedskalnin, pour sa part, déclara qu’il avait « percé le secret de la construction des pyramides égyptiennes ». Il se paya même le luxe de déplacer seul son œuvre de 1100 tonnes depuis Florida City jusqu’à Homested, 16 kilomètres plus au sud.
La Super-vague galactique de Paul La Violette :
Est-ce que la Super-onde galactique vous dit quelque-chose? En vous informant sur elle, vous apprendrez par la même occasion que l’astrophysicien Paul La Violette (69 ans), expliquait dès 1983 avec sa théorie argumentée, l’origine des destructions cycliques frappant notre planète et aussi la raison du réchauffement global : Damned, la pollution humaine ne serait-elle qu’un facteur mineur de la fournaise qui nous menace?
Ben Davidson présente des études scientifiques montrant comment des astronomes ont observé plusieurs étoiles se transformer en « micro nova ». Ce terme est utilisé par Davidson pour un événement de type supernova qui n’est pas assez grand pour épuiser ou détruire l’étoile qui le génère, mais assez grand pour dévaster les planètes proches. Davidson a fait référence à un certain nombre de sources indiquant que les flash solaires font partie de l’histoire géologique de la Terre. Robert Schoch, professeur agrégé de sciences naturelles à l’Université de Boston et auteur de « Forgotten Civilization : Le rôle des flash solaires dans notre passé et notre avenir » explique que des carottes de glace provenant du Groenland montrent qu’il y a eu une explosion solaire à la fin de la dernière période glaciaire, connue sous le nom de Dryas récent, vers 9700 av. JC. Schock et Davidson ont estimé que cet événement cataclysmique avait été 40 fois plus puissant que la tempête solaire la plus destructrice de l’histoire moderne, celle de Carrington en 1859, soit l’équivalent d’une éruption solaire X-100 selon l’échelle de mesure actuellement utilisée. C’est assez alarmant, surtout si cela devait se reproduire bientôt. Certaines sources parlent d’un tel évènement à venir entre 2019 et 2024…
The Police était un groupe pop rock britannique fortement influencé par le reggae, qui s’est formé à Londres en 1977, et qui a pris de l’importance dans le sillage du phénomène punk rock. Stewart Copeland (batteur) dans un premier temps recruta Sting (bassiste et chanteur principal) et Henri Padovani (guitariste). Andy Summers (guitariste) fut ensuite invité à se joindre à eux, formant ainsi The Police.
Copeland avait déjà joué de la batterie dans un groupe de rock progressif appelé Curved Air. Peu après avoir l’avoir quitté, il remarqua Sting, le bassiste et chanteur d’un groupe de fusion jazz appelé Last Exit. Sting qui avait déjà été professeur d’anglais dans un lycée s’avérera être un excellent compositeur, ses paroles ressortant de par leur conscience littéraire et leur agilité verbale. D’ailleurs, les paroles de plusieurs titres de l’album Ghost In The Machine ont été inspirées par les écrits d’Arthur Koestler, écrivain que Sting adore, tout comme pour l’album Synchronicity, en dehors du titre « Tea in the Sahara », qui fait référence à Paul Bowles. Lorsque le groupe recruta Andy Summers, Padovani qui ne l’appréciait guère partit, et Police redevint un trio, comme a l’origine.
Pour Police, leur premier album, Outlandos d’Amour ne fut pas évident, avec un petit budget, sans gestionnaire, sans contrat et sans contacts. Le frère aîné de Stewart Copeland, Miles, qui appréciait le titre « Roxanne » obtint un contrat avec A & M Records. Mais la sauce ne prit pas en Angleterre, et c’est une tournée aux USA qui les fit décoller. Peu de temps après, en octobre 1979, le groupe sortit son deuxième album Regatta de Blanc, qui engendra le succès « Walking on the Moon ».
En mars 1980, Police décida de se lancer dans sa première tournée mondiale, qui comprenait des spectacles dans des endroits comme Bombay, en Inde, ou en Égypte, ce qui augmenta sa popularité parmi les nouveaux adeptes de la new wave. Pressé par leur société de disques pour l’enregistrement d’un nouvel album et un retour rapide aux tournées, Police a rapidement sorti son troisième album, Zenyatta Mondatta à l’automne de 1980. L’album fut numéro 1 au Royaume-Uni et deux single y furent également classés : « Don’t Stand So Close to Me » à la première place et « Do Do Do Do, De Da Da Da » à la cinquième. Il remporta un succès énorme aux U.S.A. et donna au groupe sa renommée mondiale. C’était le dernier album sur lequel le groupe allait coopérer ensemble, ou comme Sting le dira plus tard, le dernier album sur lequel ils ont travaillé «en tant que groupe».
Leur quatrième album, Ghost In The Machine, sorti en 1981, présentait un son plus épais et de nouvelle textures vocales avec des singles à succès comme «Every Little Thing She Does Is Magic» ou «Spirits In The Material World».
Leur dernier album, Synchronicity, est sorti en 1983. Ce fut encore un succès avec des chansons notables comme « Every Breath You Take » et « Wrapped Around Your Finger ». Bien qu’il n’y ait jamais eu de séparation officielle, chaque membre du groupe a progressivement commencé sa propre carrière solo. Une tentative de courte durée de se réunir en 1986 a produit un réenregistrement de leur chanson « Don’t Stand So Close to Me ». Le 10 mars 2003, Police a été intronisée au rock and roll Hall of Fame.
Reggatta de Blanc (1979) : fut leur premier album à atteindre la première place sur les charts britanniques. Cet album présente aussi les deux premiers singles à succès du groupe au Royaume-Uni classés numéro 1 : « Message in a Bottle » et « Walking on the Moon ». C’était leur deuxième album à avoir un titre en langue étrangère après l’album des débuts du groupe Outlandos d’Amour en 1978. Reggatta de Blanc s’est révélée à la fois plus populaire et plus réussi que son prédécesseur. La piste titre a valu au groupe leur premier Grammy Award pour le meilleur instrumental Rock en 1980. En 2012, l’album a été classé n° 372 sur la liste du magazine Rolling Stone des 500 meilleurs albums de tous les temps.
Reggatta de Blanc a été enregistré en quatre semaines, espacées sur plusieurs mois. Contrairement à son successeur, Zenyatta Mondatta, il n’y avait aucune pression sur le groupe. Stewart Copeland en parle ainsi : « Nous sommes allés au studio et nous avons dit : » Bien, qui a la première chanson? » Nous ne les avions même pas répétés avant d’entrer. » Dans le magazine Modern Drummer, Copeland considère Regatta de Blanc comme le «meilleur album de police».
Contre les souhaits d’A&M, qui avait voulu doter ce groupe prometteur d’un plus grand studio et d’un producteur plus célèbre, Police a choisi d’enregistrer à Surrey Sound avec Nigel Grey. Le petit budget (entre £ 6,000 et £ 9,000) a été facilement couvert par les bénéfices de leur album précédent, Outlandos d’Amour, tout en garantissant que le label laisserait libre cours à la création musicale du groupe.
Alors que Outlandos d’Amour avait bénéficié de l’une des périodes d’écriture de chansons les plus prolifiques de la vie de Sting, les sessions d’enregistrement de Reggatta de Blanc étant courtes, pour compléter les lacunes, Sting et Copeland ont ressorti du placard de vieilles chansons qu’ils avaient écrites et en ont utilisé des éléments pour créer de nouvelles chansons. Une grande partie des paroles de « Bring On the Night » est un morceau recyclé à partir de la chanson « Carrion Prince (O Ye of Little Hope) », et « The Bed’s Too Big Without You » démarre également comme « Last Exit Tune », Tandis que « Does Everyone Stare » provient d’une pièce de piano que Copeland a écrit au collège. La dernière piste « No Time This Time » était auparavant la face-B de « So Lonely » en novembre 1978, et a été rajoutée sur l’album. Le titre de l’album est une traduction pseudo-française de « reggae blanc ».
Synchronicity (1983) : est le cinquième et dernier album de Police. L’album comprend les singles «Every Breath You Take Take», «King of Pain», «Wrapped Around Your Finger» et «Synchronicity II». Une grande partie des textes de l’album se réfère à The Roots of Coincidence d’Arthur Koestler, qui a inspiré le titre et le concept de l’album lequel fait mention au concept jungien de synchronicité. Sting était un lecteur avide de Koestler, de qui il s’était aussi inspiré pour l’album Ghost in the Machine, le troisième album de Police.
L’album a été nommé pour un total de cinq prix aux Grammy Awards de 1984, dont celui d’album d’album de l’année et en a remporté trois. L’album fut numéro un sur le UK Albums Chart et le Billboard US 200, et s’est vendu à plus de 8 millions d’exemplaires aux États-Unis. Synchronicity a été largement acclamé par les critiques. Les éloges se sont concentrés sur la fusion cohérente de genres disparates et l’expérimentation sonore. Rolling Stone a inclus cet album dans ses listes des «100 meilleurs albums des années 80» et des » 500 meilleurs albums de tous les temps « .
L’album a marqué une réduction significative des influences du reggae qui faisaient partie des quatre premiers enregistrements du groupe, proposant des textures lourdes ainsi que l’apparition de synthétiseurs parfois sur la totalité de la chanson (« Synchronicity I », « Wrapped Around your Finger »). L’influence de la World Music peut également être entendue dans des chansons telles que « Tea in the Sahara » et « Walking in Your Footsteps ».
Comme lors de leur album précédent, les titres de base de Synchronicity ont été enregistrés chez AIR Studios, à Montserrat à partir de décembre 1982. Les trois membres du groupe ont enregistré leurs compositions dans des pièces séparées : Stewart Copeland avec sa batterie dans la salle à manger, Sting dans la salle de contrôle et Andy Summers dans le studio réel. Selon le coproducteur Hugh Padgham, cela a été fait pour deux raisons : obtenir le meilleur son pour chaque instrument et « pour des raisons sociales ». Padgham a également déclaré que les overdubs ultérieurs ont été réalisés avec un seul membre à la fois à « Le Studio » au Québec en janvier-février 1983. Au cours de l’enregistrement de « Every Breath You Take », Sting et Copeland se sont accrochés à plusieurs reprises, et Padgham a failli quitter le projet.
Le groupe s’est séparé après la fin du Synchronicity Tour. En 2011, Synchronicity s’était vendu à 16.300.000 exemplaires dans le monde.
Discographie :
1978 : Outlandos d’Amour 1979 : Reggatta de Blanc
1980 : Zenyattà Mondatta
1981 : Ghost in the Machine
1983 : Synchronicity
Voir sur YouTube : « The Police – Walking On The Moon » ; « The Police – Message In A Bottle » ; « The Police – Every Breath You Take » et « The Police – Wrapped Around Your Finger » par ThePoliceVEVO
1er janvier :L’ayatollah Rouhollah Khomeini, un homme politique iranien, arrive à Téhéran, en Iran et prend la tête de la révolution islamique de 1979. 7 janvier :Chute du régime de Pol Pot au Cambodge. Le 7 janvier est la fête nationale au Cambodge. 16 janvier :Départ du Chah d´Iran en exil. 19 janvier :Décès de Paul Meurisse (acteur français). 12 février : Décès de Jean Renoir (cinéaste français). 11 février : Victoire de la Révolution iranienne. 17 février – 16 mars :Guerre sino-vietnamienne. 26 mars : Traité de paix israélo-égyptien. 29 mars :Décès du chef d’orchestre de variétés Ray Ventura. 26 – 27 mars :Conférence de l’OPEP à Genève. Le prix du pétrole augmente de 10 %. Début du deuxième choc pétrolier. Les grèves dans l’industrie iranienne du pétrole stoppent les exportations iraniennes et déclenchent une seconde vague de panique chez les pays consommateurs, qui effectuent des achats de précaution. Le cours du baril de brut triple, de 12,70 à 36 dollars entre 1979 et 1980. 28 mars :Accident nucléaire à la centrale nucléaire de Three Mile Island aux États-Unis. 11 avril :Fin du régime d´Amine Dada en Ouganda. 11 juin :Décès de John Wayne (acteur américain). 09 juillet :La sonde spatiale américaine Voyager 2 passe à 500.000 km de Jupiter. 19 juillet :triomphe de la révolution sandiniste au Nicaragua. 23 juillet : Décès Joseph Kessel (écrivain et journaliste français). 25 août-8 septembre :L’ouragan David, l’un des ouragans les plus meurtriers de la seconde moitié du XXe siècle, fait plus de 2 000 victimes, principalement en République dominicaine. 27 août :Attentat de l’IRA provisoire qui coûte la vie à Lord Mountbatten. 1 septembre :Lancée le 06/04/1973, la sonde spatiale américaine Pioneer 11 atteint Saturne, puis se dirige ensuite vers les confins du système solaire. 4 novembre :Début de la crise des otages américains en Iran. 24 décembre :Guyane : 1er vol de la fusée Ariane à partir de la base spatiale de Kourou. 27 décembre :Intervention soviétique en Afghanistan, fin de la détente. La guerre entre procommunistes et maquisards islamistes dure dix ans et s’achève par le retrait unilatéral des soviétiques incapables de contrôler le pays.
Émission TV : Temps X (1979-87) :
Temps X est une émission de télévision française qui mêle science, science-fiction et culture populaire présentée par les frères Bogdanoff qui s’y mettent en scène habillés de combinaisons futuristes et évoluant dans un décor de vaisseau spatial (Franck Dubosc en est le pilote). C’est le premier magazine télévisé de science-fiction en France.
Évolution de l’émission : L’émission s’arrêtera le 2 janvier 1982, remplacée pendant un an par un autre magazine mensuel 2002 l’Odyssée du futur produit par la même équipe. Puis Temps X reprend et devient hebdomadaire, du 26 avril 1983 au 26 juin 1987. Le magazine dure 60 minutes, proposant une semaine sur deux des reportages, et l’autre semaine une série de science-fiction.
C’est grâce à cette nouvelle formule que les téléspectateurs découvriront des séries fantastiques, qui seront toutes des rediffusions, le budget de l’émission interdisant aux producteurs d’acquérir des programmes inédits. Sont également proposés des centaines d’extraits de films de science-fiction.
Depeche Mode est un groupe de musique électronique anglais qui s’est formé en 1980 à Basildon, dans l’Essex. Le groupe se compose des fondateurs Dave Gahan (chanteur principal, compositeur occasionnel depuis 2005), Martin Gore (guitare, claviers, chants, compositeur principal depuis 1982) et Andy Fletcher (claviers, basse). En 1981, Depeche Mode a sorti son premier album Speak & Spell, et fut désigné dès le départ comme l’un des acteurs principaux de la scène new wave britanique. Vince Clarke, un des membres fondateurs (claviers, guitare, compositeur principal de 1980 à 1981) quittera le groupe après la sortie de l’album, laissant Depeche Mode avec seulement trois musiciens pour enregistrer A Broken Frame, publié l’année suivante. Suite à son départ, Gore a repris les fonctions principales de composition et, plus tard en 1982, Alan Wilder (claviers, batterie, basse, compositeur occasionnel) a officiellement rejoint le groupe pour remplacer Clarke, établissant ainsi une composition qui perdurera pendant les 13 prochaines années. Depeche Mode est redevenu un trio en 1995, lorsque Wilder est parti.
Les albums de la fin des années 80, Black Celebration et Music for the Masses, les ont élevés au rang de groupe important sur la scène musicale électronique. Un point culminant de cette époque fut le concert de 1988 du groupe au Pasadena Rose Bowl, où ils attirèrent une foule de plus de 60.000 personnes. Au cours de la nouvelle décennie, Depeche Mode a publié Violator, un succès majeur. L’album suivant, Songs of Faith et Devotion, et sa tournée de soutien ont exacerbé les tensions au sein du groupe au point que Alan Wilder l’a quitté en 1995. Se retrouvant en trio une fois de plus, le groupe a sorti Ultra en 1997, enregistré à un moment critique de la vie du groupe, alors que Gahan tombait dans l’abus chronique de drogue qui faillit lui être fatal, que Gore sombrait dans l’alcoolisme, et que Fletcher faisait une dépression. La sortie d’Exciter en 2001 a confirmé la volonté de Depeche Mode de s’en sortir et de rester ensemble, et la suite fut très réussie, puisque Exciter Tour fut leur première tournée de soutien pour un album original huit ans après le Devotional Tour, bien que le groupe ait tourné en 1998 pour soutenir sa compilation : The Singles 86-98.
Depeche Mode a eu 50 de ses chansons classées dans les charts singles du Royaume-Uni et dix-sept albums classés au top 10. Ils ont vendu plus de 100 millions de disques dans le monde entier.
Cinq albums importants du groupe :
Speak and Spell (1981) : est sorti en 1981 sous le label du producteur Daniel Miller, Mute Records. Il contient les tubes « New Life » et « Just Can’t Get Enough », qui firent connaître le groupe à ses débuts. Cet album se caractérise par des mélodies tantôt entraînantes, tantôt expérimentales, et un son électro-pop marqué par l’utilisation exclusive de synthétiseurs. Peu après la parution de cet album et la tournée qui suivit, Vince Clarke quitta Depeche Mode pour fonder successivement les groupes Yazoo, The Assembly, puis Erasure. L’album atteignit la dixième place du UK Albums Chart.
Some Great Reward (1984) : Il contient deux des tubes les plus connus du groupe : « People Are People », le titre qui donna à Depeche Mode une reconnaissance internationale, ainsi que « Master and Servant ». L’enregistrement de l’album a eu lieu au studio Music Works à Londres et au Hansa Mischraum de Berlin. Tous les titres sont signés Martin Gore, mis à part « If You Want » écrit par Alan Wilder. Le titre de l’album est tiré des paroles de « Lie to me ».
Violator (1990) : Précédée par les singles « Personal Jesus » et « Enjoy the Silence » (un succès du Top 10 au Royaume-Uni et aux États-Unis), Violator a propulsé le groupe dans la célébrité internationale. L’album a donné deux autres succès, «Policy of Truth» et «World in My Eyes». Violator fut le premier album du groupe à atteindre le top 10 du Billboard 200, et culmina à la 7ème place. Il a été soutenu par le WorldViolation Tour. Le premier single, « Personal Jesus », est un mariage entre blues rock et musique électronique jusque là inédit dans la discographie du groupe : ce titre remporta un important succès aux USA.
Ultra (1997) : Ultra est le neuvième album studio du groupe Depeche Mode, sorti le 14 avril 1997 chez Mute Records. C’est le premier album du groupe depuis le départ d’Alan Wilder, qui a quitté le groupe en 1995. Le départ de Wilder et les problèmes de drogue du chanteur principal Dave Gahan, qui ont abouti à une overdose presque fatale, ont amené de nombreuses personnes à spéculer sur le fait que le groupe était fini. C’est leur premier album en tant que trio depuis A Broken Frame sorti en 1982, époque où le groupe lui même n’était pas impliqué dans la production. Ultra est entré à la première place sur le UK Albums Chart et à la 5ème sur le Billboard 200. En avril 2006, l’album s’était vendu à 584.000 exemplaires aux États-Unis. C’est un disque qui diffère des précédents par un son qui met encore plus l’accent sur de vrais instruments : des guitares de différentes sonorités ainsi que des batteries. Mais bien sûr ce sont toujours les synthétiseurs, instrument de prédilection du groupe, qui prédominent.
Discographie :
1981 : Speak and Spell
1982 : A Broken Frame
1983 : Construction Time Again
1984 : Some Great Reward
1986 : Black Celebration
1987 : Music for the Masses
1990 : Violator
1993 : Songs of Faith and Devotion 1997 : Ultra
2001 : Exciter
2005 : Playing the Angel
2009 : Sounds of the Universe
2013 : Delta Machine
2017 : Spirit
Voir sur YouTube : « Depeche Mode – It’s No Good (Remastered Video) »; « Depeche Mode – Just Can’t Get Enough (Remastered Video) » ; « Depeche Mode – People Are People (Remastered Video) » ; « Depeche Mode – Master And Servant (Remastered Video) » ; « Depeche Mode – Personal Jesus (Remastered Video) » ; Depeche Mode – World In My Eyes (Video Version) par Warner Bros. Records et « Depeche Mode – Enjoy the Silence » par emimusic