Ferruccio Lamborghini s’est établi constructeur d’automobiles parce qu’il ne trouvait aucun modèle sur le marché qui soit à son goût : il rêvait d’une GT qui joindrait les performances d’une Ferrari au raffinement d’une Rolls-Royce. Cette ambition, il la réalisa avec la 400 GT. Celle-ci était une version améliorée de la 350 GT, la première Lamborghini.
De nombreuses innovations et plusieurs versions :
En 1965, afin de relancer l’intérêt pour sa voiture, Lamborghini équipe la 350 GT d’un moteur dont la cylindrée est portée à 3929 cm3 et la puissance à 320 ch. Ce modèle est baptisé 400 GT. Il dispose de la même carrosserie. Vingt exemplaires avec une carrosserie en acier sont produits, plus trois avec une carrosserie en aluminium, soit 23 exemplaires au total. Cette version ne doit pas être confondue avec le modèle Lamborghini 400 GT 2+2 qui est totalement différent.
Cette 2+2 équipée d’un nouvel habitacle est identifiable par sa custode différente, munie d’une vitre plus petite, et par sa calandre à quatre phares. Contrairement à la 350, la carrosserie n’est plus en aluminium mais en acier. Ses dimensions sont d’ailleurs différentes, la longueur passe de 4500 à 4640 mm, le réservoir de 80 litres est en une seule pièce et non plus en deux parties.
La 400 GT 2+2 reçoit un bon accueil de la presse qui va avoir enfin la possibilité de juger pleinement ce qu’est une Lamborghini. Son châssis sert de base à deux carrosseries spéciales. La première, baptisée Monza 400, est due à Neri et Bonaccini qui ont donné à la Lamborghini de faux airs de Ferrari. La deuxième 400 spéciale est plus marquante, car il s’agit de l’une des toutes premières réalisations de Touring. Le carrossier lui a donné l’appellation déjà utilisée de Flying Star. C’est une sorte de break sportif dont le dessin de la partie frontale rappelle les études destinées au châssis TP 400.
Une GT raffinée qui remporta un certain succès :
Avec la 400 GT, Ferruccio Lamborghini tenait enfin cette grande routière discrète, efficace et suprêmement civilisée dont il rêvait. La clientèle fut de son avis puisqu’avec 400 exemplaires vendu en un peu plus de deux ans, la 400 GT fut le premier succès commercial de la marque.
Caractéristiques Techniques :
Moteur : Type: 12 cylindres en V à 60° en position longitudinale AV ; Alimentation : 6 carburateurs double-corps Weber ; Cylindrée : 3929 cm3 ; Puissance : 320 ch à 6500 tr/mn. Transmission : Roues AR ; Boîte de vitesses : 5 manuelle. Dimensions et Poids : Longueur : 4,64 m ; Largeur : 1,73 m ; empattement : 2,55 m ; Poids : 1500 kg. Performances : Vitesse maxi : 250 km/h ; 0 à 100 km/h: 7″.
L’intrigue du film évoque 24 heures de la vie d’un photographe de mode glamour, Thomas (David Hemmings), inspirée par celle d’un vrai photographe de la revue « British Vogue » (dont le siège est à Londres), David Bailey. Ce film, réalisé par Michelangelo Antonioni, a son scénario basé sur la nouvelle « Las babas del diablo » (Les Fils de la Vierge) de Julio Cortázar.
L’histoire :
Dans la première scène, Thomas se réveille après avoir passé la nuit dans une maison de repos où il a pris des photos pour un recueil artistique qu’il va éditer. Il est en retard pour une séance photo avec Veruschka von Lehndorff (jouant son propre rôle) dans son studio, ce qui le retarde ensuite pour une séance avec d’autres modèles plus tard dans la matinée. Il s’ennuie et s’éloigne, laissant les modèles et le personnel de production dans l’embarras. Alors qu’il quitte le studio, deux adolescentes qui aspirent à devenir mannequin, une blonde (Jane Birkin) et une brune (Gillian Hills) demandent à lui parler, mais le photographe les ignore et s’éloigne pour se rendre dans un magasin d’antiquités.
Errant dans le parc Maryon, il prend des photos de deux amants en train de flirter. La femme (Vanessa Redgrave) est furieuse d’être photographiée et demande à Thomas de lui remettre le négatif, mais il refuse. Quand elle s’en va rejoindre son petit ami qui est parti, Thomas la poursuit et la prend en photo en train de courir.
Thomas déjeune avec son agent et remarque un homme qui le suit et regarde dans sa voiture. De retour dans son studio, la mystérieuse femme du parc arrive pour demander le négatif photographique, mais il refuse de le lui donner. La femme se présente comme s’appelant « Jane » et tente de séduire Thomas en enlevant son haut pour l’inciter à remettre le film et les négatifs. Thomas accepte sans aller plus loin, mais il tend délibérément à Jane un autre rouleau de négatif vierge inutilisé. Elle écrit à son tour un numéro de téléphone et le lui donne.
Après le départ de Jane, Thomas commence à développer les photos qu’il a prises ce jour-là. Ses nombreux agrandissements (le mot se dit « Blow Up » en anglais) du négatif en noir et blanc sont granuleux mais il trouve quelque chose d’étrange. Dans les photos de Maryon Park, Thomas distingue un homme se cachant dans les buissons près de Jane et de son petit ami et en les agrandissant, il voit qu’il tient une arme à feu (c’est le même homme qu’il a vu en train de scruter sa voiture plus tôt dans la journée). Dans les plans où Jane est en train de le fuir alors qu’il la prend en photo, Thomas remarque également quelque chose au sol, qui semble être un corps dans l’herbe. Le photographe a l’impression qu’il vient d’assister à un meurtre. Thomas est dérangé par un coup à la porte, mais ce ne sont que les deux filles qui reviennent et s’offrent à lui. Après leur départ, à la tombée de la nuit, Thomas retourne au parc pour enquêter et trouve un cadavre (l’amant mort de Jane), mais il n’a pas apporté son appareil photo. Il ne tarde pas sur l’endroit et fuit, effrayé par un craquement dans les feuillages…
Le film fit scandale à sa sortie en Grande-Bretagne : en effet, c’est la première fois qu’on montrait dans un film britannique des corps féminins entièrement dénudés (en l’occurrence, ceux de Jane Birkin et de Gillian Hills). Mais bien vite, la critique est séduite par les qualités esthétiques du film, qui, sélectionné pour le festival de Cannes 1967 devient un des favoris, et remporte finalement la palme d’or.
Détails sur le film et son tournage :
Antonioni, réalisant son film à Londres, avait tenu à amener là-bas toute une équipe technique italienne, engendrant des frais de production considérables. Au bout du temps de tournage imparti, il s’entretient avec son producteur (et ami) Carlo Ponti, et lui fait valoir qu’il a besoin d’une rallonge de crédit pour terminer son film : il n’a pas encore tourné la scène centrale notamment, celle du meurtre. Commune à tous les cinéastes « à dépassement », l’habitude d’Antonioni est de ne jamais tourner au début les scènes importantes afin de faire pression sur le producteur le moment venu : cette fois, Carlo Ponti ne cède pas. Antonioni doit rentrer en Italie, et envisager le montage du film sans certaines des scènes essentielles à la compréhension du spectateur.
Les différentes scènes de parc sont principalement tournées à Maryon Park dans le quartier de Charlton Village, sud-est de Londres. Afin que la pelouse du parc où se promène le personnage de David Hemmings ressorte bien à l’image, Antonioni la fit recouvrir d’une couche de peinture verte. Dans la scène du club où Michael Palin des Monty Python fait une apparition, se produisent les Yardbirds avec Jimmy Page et Jeff Beck à la guitare (instrument qui ne survivra pas à sa prestation), ainsi que Keith Relf qui interprète la chanson « Stroll On ». Antonioni avait d’abord pensé aux Who et au Velvet Underground.
Le photographe de mode britannique John Cowan est l’auteur des photographies et le peintre britannique Ian Stephenson celui des peintures abstraites aperçues au début du film, dans le quartier de Notting Hill Gate. La peinture abstraite du studio de Thomas est du peintre britannique Alan Davie (1920-2014). Elle aurait disparu après le tournage du film. Les agrandissements en noir et blanc des photos du meurtre dans le parc ont été réalisés par Don McCullin, célèbre photographe de guerre, qui avait accompagné Antonioni durant les repérages.
Voir sur YouTube : « BLOW UP – Official Trailer (1966) » par CINEVIEW1
1er janvier : Il existe en France 566 supermarchés et hypermarchés, 1833 en 1971. 18.000 magasins vont disparaître de 1966 à 1973. Selon l’Insee, le salaire moyen est de 3480 francs (531 euros) pour un cadre supérieur, de 1760 francs (268 euros) pour un cadre moyen, 976 francs (149 euros) pour un employé, 1445 francs (220 euros) pour un contremaitre de l’industrie et 823 francs (125 euros) pour un ouvrier. Les salaires féminins sont toujours en moyenne, inférieur de 36 % aux salaires masculins. 11 janvier : Décès d’Alberto Giacometti (sculpteur et peintre suisse). 14 janvier : Début de l’affaire Ben Barka. 3 – 15 janvier : Conférence tricontinentale à La Havane (plus de 500 délégués) convoquée par Fidel Castro afin de créer un réseau de solidarité révolutionnaire entre les peuples du tiers monde. 17 janvier :Accident nucléaire de Palomares au large des côtes espagnoles. 24 janvier : Le vol 101 d’Air India s’écrase sur le mont Blanc. 1er février : Décès de Buster Keaton (acteur et cinéaste américain). 7 mars :La France se retire du commandement intégré de l’OTAN. 18 avril : Début de la Révolution culturelle en Chine. 12 avril :Les B-52 américains commencent à bombarder le Viêt Nam du Nord. 18 avril :Mao lance la révolution culturelle en Chine ; la formule est employée pour la première fois dans l’éditorial du Journal de l’Armée. 7 juin :Décès de Hans Arp (sculpteur, peintre et poète français). 28 juin :Coup d’État militaire en Argentine. Arturo Umberto Illia est renversé. Le général Juan Carlos Onganía prend le pouvoir, proclame la « Révolution argentine » (Revolución Argentina) et met sur pied un régime bureaucratique-autoritaire. Le général Juan Carlos Onganía devient Président de la Nation argentine le 29 juin. 2 juillet :Première explosion nucléaire française dans le Pacifique. Le parlement vote une loi règlementant l’installation d’antennes réceptrices de radiodiffusion. 23 juillet : Décès de Montgomery Clift (acteur américain). 6 août : Inauguration du Pont Salazar, à Lisbonne sur le Tage, alors le pont suspendu le plus long d’Europe, renommé après la Révolution des Œillets, le Pont du 25 avril. 29 août : À San Francisco (États-Unis), dernier concert du groupe britannique The Beatles qui abandonne la scène et les tournées. 1er septembre :Discours de Phnom Penh : le général de Gaulle condamne la politique américaine au Vietnam et les invite à retirer leurs troupes. 11 septembre : En voyage autour du monde, le général de Gaulle visite la Polynésie française et assiste à l’explosion d’une bombe atomique, dans l’atoll de Moruroa. 15 septembre : Mise à flot du « Resolution », premier sous-marin britannique équipé de 16 missiles Polaris. 28 septembre :Décès d’André Breton (poète et écrivain français). 4 novembre :Inondations catastrophiques à Florence et à Venise. 2 décembre :Réélection de U Thant comme secrétaire général de l’ONU. 15 décembre :Mort de Walt Disney (dessinateur, cinéaste et producteur américain). 16 décembre : Les Nations unies proclament le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. 21 décembre : Signature de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale (entrée en vigueur le 4 janvier 1969).
Feuilleton TV : Corsaires et Flibustiers :
Corsaires et Flibustiers ou Les Corsaires est un feuilleton télévisé français en 5 parties totalisant 13 épisodes de 26 minutes, diffusé du 24 septembre au 17 décembre 1966 sur la Première chaîne de l’ORTF.
Le feuilleton met en scène les aventures du capitaine Nicolas de Coursic (interprété par Michel Le Royer), au temps des corsaires et des flibustiers. C’est à Claude Barma, qui venait tout juste de réaliser Le Chevalier de Maison-Rouge que l’ORTF confie son projet de série inspirée des corsaires. Le tournage a lieu en 1966 sur le Lac de Garde, en Italie. Le générique a été composé par François Deguelt.
Voir sur YouTube : Corsaires et Flibustiers S01E01 par didieralbert ; 1966 : les maillots de bain en plastique | Archive INA
En 1963, Jean Daninos, directeur fondateur de la marque Facel-Vega, souhaite compléter sa gamme alors composée de la Facel III (ex-Fracellia) dotée du moteur Volvo 1800 cm3 et de la prestigieuse mais très chère Facel II.
Un Moteur fiable :
Les difficultés financières de la firme lui interdisaient de proposer un modèle complètement nouveau et surtout un moteur original. Astucieusement, la future Facel 6 fut une savante évolution du châssis de la Facel III tandis que son esthétique la rapprochait avec bonheur de la Facel II. La motorisation idéale fut trouvée sous la forme du robuste et fiable groupe Austin qui équipait notamment l’Austin-Healey 3000 (un 2852 cm3 développant 150 ch SAE). Son volume de production en faisait un moteur très bon marché. En outre, depuis octobre 1962, la cylindrée des Austin-Healey exportées en France avait été réduite pour des raisons fiscales. Le moteur était donc tout trouvé. La Facel 6 avait la même apparence que la Facel III, cependant le moteur plus volumineux avait nécessité un bossage de capot plus prononcé et un porte-à-faux avant plus important.
Deux boîtes de vitesses sont proposées au choix, une BMC avec surmultiplicateur et une Pont-à-Mousson. Dans les deux cas, la vitesse maximale est de 195 km/h. Les suspensions étaient adaptées et le freinage amplifié par un servo-frein était assuré par des disques Dunlop aux quatre roues. Celles-ci étaient à rayons avec moyeux Rudge en provenance de chez Borrani ou Dunlop.
Une seule option :
Deux carrosseries étaient prévues, un cabriolet et un coupé quatre places (en réalité un coach). Cette élégante voiture était bien équipée et luxueusement finie avec 36 combinaisons possibles de laques et de garnitures. La sellerie cuir était de série ainsi que le volant bois et aluminum Nardi. La seule option concernait la radio. Malheureusement, la société Facel, gérée indirectement par l’état, ne fut pas autorisée à la poursuite de son activité et la Facel 6, voiture réussie, connue une très courte carrière tout à la fin de 1964 jusqu’en 1965. Ultime tentative pour sauver la marque, la Facel 6 a été produite à 44 exemplaires dont 7 cabriolets.
Caractéristiques Techniques :
Moteur : 6 cylindres en ligne ; Cylindrée : 2852 cm3 ; Puissance maximale : 150 ch. Transmission : BV mécanique BMC à 4 rapports + overdrive et BV mécanique Pont-à-Mousson à 4 rapports. Performances : Vitesse maximale : 195 km/h. Carrosserie(s) : Coach 4 places ; Cabriolet 2 places. Dimensions : Longueur : 4165 mm ; Largeur : 1 580 mm ; Hauteur : 1290 mm ; Empattement : 2450 mm.
Prix du modèle neuf en 1964 : 40.000 F pour le cabriolet et 35.000 F pour le Coach soit respectivement 56.700 € et 50.000 € avec 835% d’inflation sur la période.
Cote Actuelle : 75.000 € pour le cabriolet et 50.000 € pour le coach.
24 janvier : Décès de Winston Churchill (homme politique britannique). 28 février :Malcolm X se fait assassiner. 1er mars : André Courrèges lance la minijupe en France. 2 mars : Début de l’opération « Rolling Thunder » dans la Guerre du Viêt Nam. 7 mars : Les États-Unis s’engagent dans la guerre terrestre au Sud Viêt Nam. 28 avril : Seconde occupation de la République dominicaine par les États-Unis. 1er juin : Loi antidopage fixant la liste des produits interdits dans les compétitions sportives. Juillet :75.000 soldats américains au Viêt Nam. Ils sont 184.300 à la fin de l’année. 16 juillet :Inauguration du tunnel du Mont-Blanc par le président Giuseppe Saragat et le général de Gaulle. 19 juillet : Voyage officiel d’André Malraux en Chine. Il est reçu par le président Mao le 3 août. 6 août : Le président Johnson signe le Voting Rights Act qui lève toutes les restrictions au droit de vote aux États-Unis. 11 – 17 août : Émeutes de Watts à Los Angeles. 16 août :deuxième guerre indo-pakistanaise à propos du Cachemire. 1er septembre : François Mitterrand candidat à l’élection présidentielle.
Mouvement du 30 septembre 1965 en Indonésie suivi d’une répression massive contre le Parti communiste indonésien. 9 septembre : conférence de presse de Charles de Gaulle annonçant le retrait français de l’OTAN au plus tard en 1969. 27 août :Décès de Le Corbusier (architecte et urbaniste français d’origine suisse). 26 octobre : Jean Lecanuet candidat à l’élection présidentielle. 29 octobre :Enlèvement à Fontenay-le-Vicomte de Mehdi Ben Barka, chef de l’opposition marocaine au régime du roi Hassan II. 4 novembre :Charles de Gaulle candidat à l’élection présidentielle. 25 novembre : Fin de la crise congolaise. 8 décembre : Clôture du concile Vatican II. 16 décembre :Décès de Somerset Maugham (écrivain britannique). 19 décembre : De Gaulle est réélu président de la République, au second tour seulement, avec 54,5 % des voix contre 45,5 % à Mitterrand.
Série TV : Voyage au Fond des Mers :
Voyage au fond des mers (Voyage to the Bottom of the Sea) est une série télévisée américaine en 110 épisodes de 48 minutes (dont 32 en noir et blanc), créée par Irwin Allen et diffusée de septembre 1964 à mars 1968 sur le réseau ABC. La série fut diffusée à partir du 6 septembre 1968 sur la deuxième chaîne de l’ORTF et fut rediffusée en juin 1988 dans La Une est à vous sur TF1.
La série est une suite du film Le Sous-marin de l’apocalypse réalisé en 1961 par Irwin Allen producteur de la série TV. En anglais, le film et la série ont d’ailleurs le même titre, par contre, les interprètes de la série et du film sont différents. Cette série met en scène les aventures fantastiques du sous-marin nucléaire expérimental Neptune (Seaview en anglais) et de son équipage. Conçu par l’amiral Harriman Nelson incarné par Richard Basehart et commandé par le capitaine Crane David Hedison en lieu et place du capitaine John Phillips tué lors de l’introduction du « pilote » de la série, ce vaisseau est un outil de recherche océanographique au service de la Nelson Institute of Marine Research. Il embarque (à partir de la saison 2) un petit véhicule en forme de soucoupe, le sous-marin volant. Les autres équipements du Neptune sont des mini sous-marins et une cloche de plongée (ou bathysphère, baptisée Nimr). Le sous-marin comporte deux niveaux, avec de nombreux couloirs, des escaliers et des conduits de ventilation qui sont régulièrement utilisés lors de poursuites.
L’action se situe dans les années 1970/1980. En théorie, le Neptune et son équipage ne sont pas militaires mais ils agissent souvent comme tels. La situation stratégique évoque la Guerre froide, mais l’ennemi n’est pas clairement identifiable : par exemple, des savants russes peuvent collaborer avec Nelson. Dans les deux premières saisons, les intrigues sont relativement élaborées et variées, alternant thriller, espionnage, aventure, science-fiction, etc. alors que dans les deux dernières saisons, elles sont parfois plus simples, avec des apparitions régulières de « monstres ».
Voir sur YouTube : « Voyage au fond des Mers (1965-1966) – Saison 2 Épisode 1 720p » par Régis Carrière ; « 1965 : Paris se modernise | Archive INA »