Livre SF – Douglas Adams – Le dernier restaurant avant la fin du monde (1980)

H2G2 : Le dernier restaurant avant la fin du monde (The restaurant at the end of the universe) est le deuxième livre de la trilogie du Guide du voyageur galactique. En fait, il constitue la deuxième moitié de l’histoire radiophonique originale de Douglas Adams. Du fait qu’il prenait beaucoup de temps pour terminer ses manuscrits, il ne pouvait pas tout mettre dans un seul livre et ses éditeurs lui ont demandé de leur donner juste ce qu’il avait écrit. Ils ont publié le reste ultérieurement. Le Guide du voyageur galactique est disponible en cinq tomes dans la collection Folio SF :

1. Le Guide du voyageur galactique (1979)
2. Le Dernier Restaurant avant la fin du monde (1980)
3. La Vie, l’Univers et le Reste (1982)
4. Salut, et encore merci pour le poisson (1984)
5. Globalement inoffensive (1992)

Une annotation au dos de l’édition française de Denoël stipule : « Traduit par Jean Bonnefoy qui a beaucoup souffert ». Bien que j’ai lu le livre il y a une dizaine d’année, (ce qui n’arrange pas les choses vu sa complexité) un résumé même sommaire et partiel est quasiment impossible à faire tant les histoires de Douglas Adams sont décalées et loufoques, mais on peut s’y essayer quand même… Et juste après, vous pourrez trouver quelques citations du livre dont certaines sont hilarantes…

L’auteur : 

Douglas Adams (1952-2001) est un écrivain et scénariste anglais qui est surtout connu pour son œuvre Le Guide du voyageur galactique, une saga de science-fiction humoristique dont il scénarisa le feuilleton radio original puis il écrivit la trilogie.

Le dernier restaurant avant la fin du monde (1980) :

Arthur Dent alias Arthur Accroc (Un des deux derniers survivants de la Terre devenu astrostoppeur après avoir été sauvé par Ford de la destruction de sa planète), Ford Prefect alias Ford Escort (Astrostoppeur en mission pour le Guide intergalactique et ami d’Arthur), Tricia Mc Millan alias Trillian (la deuxième survivante de la Terre qui suivit Zaphod Beeblebrox dans l’espace), Zaphod Beeblebrox alias Zappy Bibicy (Président de la Galaxie en fuite) et Marvin : (Androïde paranoïde et dépressif), viennent de quitter la planète Magrathea lorsqu’ils sont attaqués par un vaisseau Vogon.

Les Vogons sont des créatures stupides et sans cœur qui ne vivent que pour l’administration. Ils sont responsables de la destruction de la Terre. Ils écrivent des poèmes qui sont classés comme la troisième exécrabilité dans tout l’univers selon le Guide du voyageur galactique. Incroyablement laids, les Vogons n’ont d’autre but dans la vie que de respecter l’administration et de faire souffrir le plus de gens possible.

L’équipage est incapable d’utiliser le générateur d’improbabilité pour échapper aux Vogons, vu que Arthur a accidentellement bloqué l’ordinateur. Heureusement, un ancêtre de Zaphod, Zaphod Beeblebrox le quatrième, les sauve. Zaphod et Marvin disparaissent, et réapparaissent dans les bureaux du Guide de l’auto-stoppeur situés dans le bâtiment éditorial de la Galaxie sur Ursa Minor Beta. Ils sont à la recherche de Zarniwoop, qui est parti en croisière intergalactique. Zaphod rencontre Gargravarr. Celui-ci informe Zaphod qu’il doit être envoyé dans le “Vortex à Perspective Totale”, un dispositif de torture qui peut anéantir l’âme du supplicié en lui montrant comme il est minuscule comparé à la taille de l’Univers. Cependant, quand Zaphod y entre, le Vortex lui montre qu’il est l’une des entités les plus importantes de l’Univers. Zaphod s’échappe, et trouve Zarniwoop dans la cabine de première classe d’un vaisseau spatial dans un astroport abandonné.

Vous suivez… Bon, alors on continue, mais ça va se corser… Zarniwoop explique que le Vortex à Perspective Totale n’a pas mal fonctionné – c’est un univers virtuel qu’il a créé pour le seul bénéfice de Zaphod, qui est la créature la plus importante de cet univers. Or, il s’avère que Zaphod avait le cœur d’or rétréci dans la poche de sa veste depuis le début (Ce vaisseau spatial tire son nom de la pièce centrale de sa structure : un bloc en or nécessaire au fonctionnement du propulseur. Le vaisseau est volé par Zaphod Beeblebrox lors de son inauguration, dans le premier tome et il lui permettra de trouver la localisation de la légendaire planète Magrathea. Le Cœur en Or est décrit dans le livre comme ayant la forme d’une chaussure). Il est reconstitué, et Zaphod se retrouve réuni avec Trillian, Arthur et Ford. Ils échappent à Zarniwoop en demandant à être transportés au restaurant le plus proche. Milliways, le dernier restaurant avant la fin du monde, est certes le restaurant le plus proche dans l’espace, mais pas dans le temps. Et ils se retrouvent transportés à “cinq cent soixante-seize mille millions d’années” dans l’avenir…

Citations du livre : 

“L’Histoire de toute civilisation galactique de quelque importance tend à traverser trois stades distinctement reconnaissables : celui de la Survie, celui de la Recherche, enfin celui de la Sophistication, également connus sous le nom de stades du Comment, du Pourquoi et du Où ?
Par exemple, le premier stade est caractérisé par la question : Comment manger ? le second, par la question : Pourquoi manger ? et le troisième par la question : Où va-t-on bien déjeuner ?”

“Bêta est une planète de la Zone occidentale qui, par un caprice inexplicable (et quelque peu suspect) de la topographie, est presque exclusivement formée de plages subtropicales. Par un caprice tout aussi suspect de la relatistique temporelle, on s’y trouve presque toujours le samedi après-midi, juste avant la fermeture des bars de la plage”.

“Peut-être serait-il judicieux de rappeler ici les diverses théories auxquelles Ford avait abouti à la suite de sa première rencontre avec des êtres humains pour expliquer leur étrange manie de répéter à tout bout de champ des évidences du genre de : « Quelle belle journée », « comme vous êtes grand » ou « alors, c’est bien ça, nous allons mourir ».
Sa première théorie avait été que si les humains cessaient d’exercer leurs lèvres, leur bouche allait sans doute s’ankyloser.
Après quelques mois d’observations, il avait opté pour une autre théorie qui était la suivante : « Si les humains cessent d’agiter les lèvres, leur cerveau se met à fonctionner ».

« Vous… vous… avez traversé le Vortex? bégaya Gargravaar.
– Tu l’as dit, bouffi.
– Et il fonctionne bien?
– Sans aucun doute.
– Et vous avez effectivement contemplé l’immensité infinie de la création.
– Absolument. Une vue assez magnifique, vous savez. »
L’esprit de Gargravaar en vacilla de surprise. Son corps eût-il été présent qu’il en serait lourdement tombé sur le cul, bouche béante.
« Et vous vous êtes vu, confronté à cet infini ?
– Oh ! que oui !
– Mais… qu’avez-vous donc ressenti ? »
Zaphod haussa les épaules avec suffisance.
« Rien que je ne sache déjà: que j’étais un mec vraiment formidable. Ne vous l’ai-je pas dit, mon vieux, que j’étais Zaphod Beeblebrox ? »

« Dire que vous êtes resté planté là tout ce temps à nous attendre. – Exactement cinq cent soixante-seize mille millions, trois mille cinq cent soixante-dix neuf ans, précisa Marvin. Je les ai comptés. (…) « Les dix premiers millions d’années ont été les pires, indiqua Marvin, et les dix suivants aussi. Je ne peux pas dire que j’ai apprécié non plus la trentaine de millions. Et c’est là, ensuite, que j’ai commencé à avoir la déprime. »

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