Album – Billy Joel – 52nd Street (1978)

William Martin Billy Joel est un célèbre pianiste américain, chanteur auteur-compositeur-interprète. Il a commencé sa carrière musicale à 14 ans avec le groupe “Echoes”, qui deviendra plus tard “Lost Souls”, “Emeral Lords” et enfin “Assles” ; c’est sous ce nom qu’il enregistrera deux albums peu connus. A partir de 1973, en sortant “Piano Man”, Il deviendra l’un des artistes les plus populaires dans le monde. En France, il faudra attendre la sortie de 52nd Street pour que le public s’intéresse à lui et qu’il remporte un succès mérité de longue date. Il a gagnera par la suite de nombreux Grammy Awards pour ses albums. Il a remporté notamment le Diamond Award de la RIAA pour Greatest Hits Volume I et Volume II. Joel a exploré le domaine diversifié de la musique, incorporant et fusionnant différents éléments en elle, y compris les ballades romantiques, des éléments de hard-rock ainsi que du jazz combiné avec la pop et la soul music. Tout au long de sa carrière et jusqu’à maintenant, ses chansons ont été un jalon personnel et culturel pour des millions de ses fans, qui ont transcendé le temps. Ses nombreux tubes tels “Honesty” , “My life”, “Just the Way You Are”, “Uptown Girl”… l’ont mené au sommet des hits et sont devenues les plus grands succès radio de leurs temps. Aujourd’hui encore, ils restent populaires et sont classées parmi les meilleures chansons pop rock jamais écrites.

Les débuts :

Son père Howard, était un pianiste accompli. Alors qu’il est bébé, sa famille déménage dans le quartier Levittown de Hicksville sur Long Island où il passera ses années d’enfance. Comme son père veut qu’il devienne concertiste, il lui fait prendre des cours de piano classique dès l’âge de 4 ans, mais en 1964, alors qu’il n’a même pas 15 ans, Billy Joel abandonne le classique pour le rock.

En 1971, il signe un contrat d’enregistrement avec les Artie Ripp’s Family Productions et sort son premier album solo, Cold Spring Harbor. Cependant, il est édité avec une piètre qualité (la vitesse de défilement est trop rapide!). L’album est un échec. Peu de temps après, il émigre à Los Angeles et joue du piano au piano-bar The Executive Room sur Wilshire Boulevard sous le nom de Bill Martin. Pendant ce temps, il composa son Hit “Piano Man”. En 1972, WMMR-FM, une station de radio de Philadelphie, commence à diffuser sur son antenne «Captain Jack» un enregistrement de l’un de ses concerts qui devient rapidement un hit sur la côte Est. Après avoir entendu la chanson et trouvé son auteur, Columbia Records lui offre un contrat d’enregistrement. Il enregistrera avec eux et retournera à New York après cela.

En 1973, il enregistre l’album Piano Man à Los Angeles avec la Columbia Records. Ce single classé au Top 20 raconte ses expériences précédentes de musicien ; le magazine Cash-Box le nomme meilleur nouveau chanteur de l’année, et il reçoit son premier album d’or.

En 1976, il revient à New York et assemble un nouveau groupe qui intègre ses musiciens. La même année, il sort son troisième album Turnstile qu’il considère comme son premier album réussi avec des tube comme “Say Goodbye To Hollywood”  ou “New York State of Mind” et entame une tournée de concerts.

Le succès : 

The Stranger (1977) : Billy Joel s’associe au producteur Phil Ramone pour sortir cet album qui lui apporte la consécration. Quatre titres de ce disque apparurent dans le Top 40 aux États-Unis, les ventes dépassant celles de l’album de Simon et Garfunkel Bridge Over Troubled Water, le titre le mieux vendu auparavant par Columbia Records. Ce fut le premier album de Billy Joel à entrer dans le Top 10 a être certifié disque de platine, montant jusqu’à la deuxième place des albums les plus vendus à l’époque. The Stranger permit à Joel de remporter deux Grammy Awards : l’un pour “meilleur album”, l’autre pour “meilleure chanson” avec Just the Way You Are, une chanson écrite pour sa femme Elizabeth. On y trouve aussi les singles : “Movin’ Out”, “Only The Good Die Young et “She’s Always a Woman”.

52nd Street (1978) : Son cinquième album est considéré comme l’un des meilleurs albums de tous les temps. Billy Joël se place dans la lignée d’Elton John avec sa musique très soignée, ses tempos jazzy, sa pop teintée de rock léger et ses ballades. 52nd Street décrivait une journée passée à Manhattan, et tirait son nom de la rue dans laquelle se trouvaient les bureaux de la Columbia Records. Plus de sept millions d’exemplaires du disques furent vendus, notamment grâce aux succès des titres “Honesty”, “My Life”, “Big Shot”, “Zanzibar” et “Until The Night”. 52nd Street fut ainsi classé no 1, une première pour Billy Joel. 52nd Street fut le premier album à sortir en Compact Disc au Japon en 1982 et lors d’une opération publicitaire, il était même offert avec les premières platines disques CD. 52nd Street fut récompensé par 3 Grammy Awards : meilleure performance vocale pop, meilleur artiste masculin et meilleur album.

Glass House (1984) : Billy Joel décroche la timbale avec le single “It’s Still Rock and Roll To Me” qui reste N°1 pendant deux semaines consécutives en 1980. L’album lui aussi est le premier album de Billy Joel à être N°1 dans le Billboard chart. Il y reste pendant six semaines grâce aux trois autres titres “You May Be Right”, “Don’t Ask Me Why” et “Sometimes A Fantasy”.

The Nylon Curtain (1982) : est d’un style qui est différent des autres albums et remporte peu de succès.

An Innocent Man (1983) : Cet album flirte avec le Doo-Woop, l’ambiance de la fin des années 50 et du début 60, imprégnée de Ben E. King, Ottis Redding et Four Seasons, une production signée Phil Ramone. Uptown Girl a été conçue comme une interrogation à haute voix de Joel sur les raisons qui poussaient la magnifique Christie Brinkley, le top model qu’il venait dépouser, à rester avec un homme comme lui. Cette chanson est devenue un succès mondial dès sa sortie, et fut le seul titre de Joel à avoir été no 1 au Royaume-Uni. L’album fut classé 4e des meilleures ventes aux États-Unis et 2e en Angleterre.

Greatest Hits, Volume 1 & Volume 2 (1985) : Cet album regroupe les 21 titres les plus représentatifs de sa carrière de 1973 à 1985. Les nouvelles chansons “You’re Only Human (Second Wind)” et “The Night Is Still Young” ont été enregistrées et diffusées pour soutenir l’album. Greatest Hits se vendit à plus de vingt millions d’exemplaires dans le monde devenant le 6ème album des artistes américain les plus vendus dans l’histoire de la musique selon la RIAA.

The Bridge (1986) : Son onzième album, réalisé avec la participation de Steve Winwood, Cyndy Lauper et Ray Charles. Ray Charles apporta sa contribution à la chanson “Baby Grand”, Steve Winwood joua de l’orgue sur “Getting Closer”. Cyndi Lauper faisait partie des chœurs.

Storm Front (1989) : Storm Front sorti en octobre 1989, devint le premier album de Joel à être numéro 1 aux États-Unis depuis Glass Houses, neuf années auparavant. La chanson “We Didn’t Start the Fire”, le premier single de l’album Storm Front, sorti en septembre 1989, et devint rapidement sa 3ème chanson numéro 1 aux États-Unis. Storm Front fut le premier album depuis Turnstiles sans le producteur Phil Ramone. Pour cet album, il voulait un nouveau son, et s’entoura donc de Mick Jones du groupe Foreigner.

River Of Dreams (1993) : Joel commença à travailler sur River Of Dreams au début de 1993. Le single éponyme qui entra dans le top 10, eut un énorme succès international.

Discographie : 

Cold Spring Harbor (1971)
Piano Man (1973)
Streetlife Serenade (1974)
Turnstiles (1976)
The Stranger (1977)
52nd Street (1978)
Glass Houses (1980)
Songs in the Attic (Live) (1981)
The Nylon Curtain (1982)
An Innocent Man (1983)
Greatest Hits, Vols. 1 & 2 (1973-1985) (1985)
The Bridge (1986)
Storm Front (1989)
River of Dreams (1993)

Voir sur YouTube : “Billy Joel – My Life (Official Video)” ; “Billy Joel – Honesty” ; Billy Joel – Just the Way You Are et Billy Joel – You’re Only Human (Second Wind) par billyjoelVEVO

 

Série TV – Cosmos 1999 (1975-78)

Cosmos 1999 se distingue comme l’une des quelques séries SF majeures du milieu des années 1970, et peut-être comme la première de ces séries à être coproduite à l’échelle internationale, voie qui fut suivie plus tard par des séries telles que Farscape et Lexx. Martin Landau (le commandant John Koenig) et son épouse Barbara Bain (le docteur Helena Russell) – tous deux auréolés du succès de la Paramount : Mission Impossible – ont eu les rôles principaux de la série, Landau en particulier, et certains épisodes furent même modifiés à leur demande. Le troisième acteur important de la série est le canadien Barry Morse, qui interprète le rôle du scientifique en chef de la base, Victor Bergman.

Cette série italo-britanique, diffusée entre le 4 septembre 1975 et le 7 mai 1978, fut en quelque sorte la suite de la série “UFO, alerte dans l’espace” créée en 1970 par Gerry et Sylvia Anderson. Lors de sa diffusion aux États-Unis, la série UFO connut au départ un grand succès. Il fut donc décidé de lancer une deuxième saison qui se serait située sur une base lunaire, dix ans après les événements relatés dans UFO. Mais les audiences s’effondrèrent et le projet fut abandonné. Gerry Anderson récupéra le travail préparatoire de la deuxième saison de UFO pour créer Cosmos 1999. Cette série fut la plus chère de l’époque, avec un budget estimé à 30 millions de francs pour les 24 premiers épisodes.

Bien que la première saison ait été vendue à plus de 100 pays, dans lesquels la série a connu un relatif succès, elle n’avait pu être vendue aux grands réseaux de télédiffusion américains (NBC, ABC..) et avait été diffusée de manière plus confidentielle sur des chaines américaines secondaires. Jugée trop intellectuelle pour un public américain, la saison 2 laisse place à plus d’action.

La seconde saison est produite non plus par les Anderson mais par Fred Freiberger, producteur américain spécialisé dans les séries TV, qui avait lancé entre autres Les Mystères de l’Ouest. Contraint de rendre la série « acceptable » pour le public américain, en termes tant de scénarios que d’esthétique, Fred Freiberger restructura la série, allant jusqu’à s’assurer que la signalétique de la Base Alpha respectait bien des termes américains plutôt que britanniques. Mais peine perdue, la série ne marcha pas aux U.S.A. ni d’ailleurs en Europe.

Une saison 3 de la série était prévue. Elle devait être composée de 13 épisodes et les tournages devaient débuter à l’automne 1977. Mais les négociations avec les chaînes américaines n’aboutirent pas.

L’histoire : 

Nous sommes en 1999 et une base a été construite sur la Lune. Alpha est chargé de surveiller le lieu de stockage des déchets nucléaires expédiés de la Terre et mène par la même occasion des recherches scientifiques. La base lunaire Alpha compte 311 membres d’équipage dirigés par le commandant Koenig. Le 13 septembre 1999, une catastrophe frappe. Les déchets nucléaires explosent suite à une réaction en chaîne, et la Lune est projetée hors de l’orbite de la Terre, dans l’espace profond. Ainsi commence l’aventure de Cosmos 1999.

Voir sur YouTube : “Cosmos 1999 S01 E01 “A la dérive” complet en francais” et “Cosmos 1999 S01 E23 “Le domaine du dragon” complet en français” par guilloux laurent

Youngtimer – Mercedes 450 SEL 6.9 (1975-79)

Le meilleur possible en automobile, sans concessions aucune, n’a été l’apanage que de très rares modèles. La 450 SEL 6.9 compte, sans aucun doute de ceux-là. L’extrême sophistication des solutions techniques retenues pour ce monstre, réussit à en faire une voiture parfaitement domestiquée.

Un record de sophistication :

Née il y a 40 ans, la 450 SEL 6.9 possédait déjà beaucoup d’équipements avant-gardistes pour l’époque : citons sur le plan technique les poussoirs hydrauliques de soupapes à rattrapage de jeu automatique, le correcteur hydropneumatique d’assiette et le train avant antiplongée, les 4 freins à disques ventilés. Au niveau des équipements de confort, la liste n’était pas moins complète, telle la temporisation de plafonnier, le cruise control, la climatisation automatique réglable, les lave-phares, etc…

Autobahn kurier : 

Le “coureur d’autoroute” fut un surnom déjà donné à Mercedes dans les années trente. Mais ce surnom prend tout son sens avec la 450 SEL 6.9, qui est capable de croiser et d’enrouler les courbes à 200 km/h dans un silence total, d’accélérer avec vivacité depuis pareille vitesse de croisière, et même d’arrêter ses deux tonnes sur une distance très sécurisante.

Caractéristiques : 

Moteur : V8 à 90° ; 6 834 cm³ ; injection mécaniqure Bosh ; allumage transistorisé ; 268 ch à 4250 tr/mn ; couple : 56 m/kg à 3000 tr/mn
Transmission : propulsion ; Boîte automatque 3 rapports et convertisseur de couple ; différentiel autobloquant à 40%
Carrosserie : berline
Dimensions : Longueur : 5060 mm ; Largeur : 1 870 mm ; Poids : 1980 Kg
Performances : Vitesse maximale : 225 km/h
Production : 7380 exemplaires

Prix du modèle neuf : 180.000 Francs en 1975 soit 138.389 € avec 404 % d’inflation sur la période.

Prix d’occasion : Entre 30.000 et 40.000 €

C’était un Rendez-vous :

“En 1976, Claude Lelouch se lance un défi pas banal : réaliser un court-métrage d’une séquence, sans montage. Jusque-là, tout va bien. Mais quand cette séquence se révèle être une traversée de Paris très tôt le matin, au volant d’un bolide, le tout sans jamais s’arrêter, ça coupe le souffle ! Provocant immédiatement la polémique, “C’était un rendez-vous” est bien plus qu’un film, c’est toute une époque. Si toute la bande sonore a été enregistrée à bord d’une Ferrari 275 GTB, les images du film, elles, ont été tournées à bord de la… Mercedes 450 SEL 6.9 de Claude Lelouch ! Tous les détails du tournage seront révélés lors d’une interview du réalisateur en 2006. On y apprend que la suspension de la Mercedes permettait d’avoir une image qui ne tremble pas trop, ce qui aurait été impossible à bord d’une voiture de sport comme une Ferrari de l’époque.” Source : l’automobile Sportive

Voir sur Dailymotion : “Un Rendez-Vous – Claude Lelouch”

Disque – Isabelle Mayereau – Souffle en l’Air (1978)

Avec son jazz-blues délicatement nuancé accompagné de paroles qui traversent les années en gardant toujours la même teinte poétique aux accents nostalgiques, Isabelle Mayereau a le don de réveiller jusqu’à nos plus lointains souvenirs et de les magnifier grâce à l’alchimie de ses mélodies simples mais envoûtantes. Portées par sa voix douce qui nous cajole, ses chansons transcendent les choses de la vie et les transforment en joyaux. Elle fait figure d’ovni dans le paysage musical français tout comme Gérard Manset ou Jeanne-Marie Sens.

Née à Bordeaux dans un milieu bourgeois, elle apprend à jouer de la guitare à l’adolescence avec un professeur espagnol qui lui fait connaître Paco Ibáñez et Georges Brassens ; elle découvre ensuite Barbara et Jimi Hendrix. Après son bac, elle devient styliste de mode tout en continuant à écrire et composer des chansons qu’elle souhaite donner à d’autres interprètes. Cependant ses proches réussissent à la convaincre de les enregistrer elle-même.

Ainsi, en 1977, pour ses trente ans, elle signe un contrat chez AZ et sort son premier 33 tours, (dont elle écrit et compose toutes les chansons) qui est orchestré par Jean Musy et dirigé artistiquement par Jacques Bedos. Voici ce qu’elle en dit sur la couverture du premier CD de Parcours (2016) :

“Premier album, Quelle aventure ! Un vendredi après-midi, appel de Jacques Bedos, directeur artistique de Dick Annegard, Maxime le Forestier, Georges Moustaki, Serge Reggiani, etc… Proposition d’album. Belle surprise, émoi, temps de réflexion. J’accepte. Jean Musy est aux orchestrations, patrice Kef fait la prise de son. Délicatesse, humour, magie, bonheur pur !” 

Sur cet album, plusieurs chansons remportent un succès d’estime notamment : “Hash” et “Standing”

En 1978, elle remporte le premier prix du festival international de la chanson française de Spa avec le titre “Tu m’écris” qui figure sur l’album Souffle en l’air. Tout le monde se souvient de ses paroles nostalgiques et de la mélodie accroche-oreille qui les accompagne, un pur bonheur ( Tu m’écris, tu m’écris, Sur papier d’Arménie, Des mots à, des mots à, À parfumer mon lit. Je dessine, je dessine, Sur papier d’harmonie, Des notes à, des notes à, À chatouiller ton ouïe. Et le temps passe comme ça, Douceur de papier soie, Et le temps passe comme ça, Di, di, di, di…)

Évoquons aussi “Stars Fantômes” (Sur les vapeurs d’un tilleul-menthe, J’ai des visions ectoplasmiques, C’est Diane Arbus à bicyclette, Cinquième avenue, New-York peut-être. Jimmy Hendrix joue du clavecin, Dans un break Dodge dix-neuf-cent-vingt, Et le vieux Satchmo ne sait plus bien, Si Kid Ory est musicien…) et l’amusant “Trois Kilos” tirés du même album (J’ai pris trois kilos, J’ fais des haltères et du judo, Je mange des clous et je bois d’ l’eau, J’ fais une gymnastique bizarre, On s’ couche par terre, un peu dans l’ noir, On prend connaissance de son corps, Comme d’un véritable trésor…)

Elle sort ensuite 4 autres albums dans les années 80, son style d’arrangements, assez dépouillé au départ laissant de plus en plus de place aux programmations synthétiques (“Déconfiture”, “Bordeaux”).

De 1987 à 1996, elle quitte la scène médiatique et les studios d’enregistrement.

Elle revient en 1997 sur le label Touchstone avec l’album Juste une amertume.

En 2004, une deuxième compilation CD story paraît.

En 2010, elle est nommée chevalier des arts et des lettres par le ministre de la culture Frédéric Mitterrand.

En 2016, la totalité de ses 9 albums studio est rééditée en CD dans le coffret Parcours, une intégrale, qui restitue les chansons dans l’ordre exact des éditions d’origine. La compilation est accompagnée d’une tournée : Prochaine date : 3 mars 2017 – Le Carroi – La Flèche (72)

Son site

Discographie :

1977 : L’Enfance
1978 : Souffle en l’air
1979 : Déconfiture
1980 : Des mots étranges
1982 : Nuages blancs
1984 : Les Mouches
1987 : Film noir
1997 : Juste une amertume
2009 : Hors piste
2016 : Parcours (Intégrale 5 CD)

Voir sur YouTube : “Isabelle Mayereau “Tu m’écris” (live officiel) | Archive INA” par Ina Chansons

Youngtimer – Rolls-Royce Camargue (1975-1987)

Elle fut construite sur le châssis et avec la transmission de la Silver Shadow ; elle avait aussi son moteur ; mais elle fut la première Rolls à être élaborée sur des bases métriques, peut-être en raison de la collaboration avec un bureau d’étude italien pour la conception de la ligne de sa carrosserie. Il était plus malaisé d’accéder aux places arrières de la Camargue qu’à celles de la Silver ; enfin, ses performances ne dépassaient en rien celles des berlines de Rolls-Royce. Et pourtant, elle coûtait 30.000 £ à sa sortie soit près du double d’une Silver Shadow. C’est que la Camargue, outre son luxe exceptionnel, fut la première à avoir un conditionneur d’air automatique musclé qui équivalait à plusieurs dizaines de réfrigérateurs.

Une ligne signée Pininfarina :

Rolls-Royce avait demandé à Pininfarina d’élaborer un coupé original sur la base de la Silver Shadow, respectueux de la tradition de Rolls-Royce et répondant aux canons esthétiques de la fin des années 70. A sa sortie, le style néoclassique signé Pininfarina, bien que loué par certains, ne fit pas l’unanimité. Des journalistes évoquèrent la carrosserie de la Fiat 130 Coupé (très raffinée d’ailleurs) ; il faut dire que c’est le même styliste qui se cache derrière ces deux voitures : Paolo Martin.

Une vrai Rolls : 

Aucun doute, la Camargue était une vraie Rolls : siège revêtus des plus fines peaux, tableau de bord en bois précieux, intérieur et coffre tapissés de moquette, commandes électriques multiples, régulateur de vitesse électronique, quadriphonie, etc… Malgré son prix très élevé, elle fut un succès dès son apparition (essentiellement sur le marché américain) et Rolls-Royce ne put faire face aux commandes ;  il est vrai que le rythme de production était relativement faible (5 unités par mois au départ mais beaucoup plus par la suite). Commercialisée entre 1975 et 1987, la Camargue n’évolua que très peu pendant la durée de sa commercialisation, et fut vendu à 531 exemplaires.

Caractéristiques : 

Moteur : 6,75 L V8
Position du moteur : Avant
Cylindrée : 6750 cm3
Puissance maximale : 240 ch à 4500 tr/mn
Boîte de vitesses : Boîte automatique
Poids et performances : Poids à vide : 2329 kg ; vitesse maximale : 190 Km/h
Consommation mixte : 30 L/100 km
Carrosserie : Coupé 2 portes
Châssis : Rolls-Royce Silver Shadow
Dimensions : Longueur : 5169 mm ; Largeur : 1918 mm ; Hauteur ; 1473 mm ; Empattement : 3048 mm

Prix du modèle neuf en 1983 : 1.284.000 Francs soit 424.516 € avec 117 % d’inflation sur la période.

Prix actuel : Entre 30.000 et 70.000 € selon l’état.

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