Rétroactu 1965 – Série TV : Voyage au Fond des Mers

Quelques évènements de l’année 1965 :

24 janvier : Décès de Winston Churchill (homme politique britannique).
28 février : Malcolm X se fait assassiner.
1er mars : André Courrèges lance la minijupe en France.
2 mars : Début de l’opération « Rolling Thunder » dans la Guerre du Viêt Nam.
7 mars : Les États-Unis s’engagent dans la guerre terrestre au Sud Viêt Nam.
28 avril : Seconde occupation de la République dominicaine par les États-Unis.
1er juin : Loi antidopage fixant la liste des produits interdits dans les compétitions sportives.
Juillet : 75.000 soldats américains au Viêt Nam. Ils sont 184.300 à la fin de l’année.
16 juillet : Inauguration du tunnel du Mont-Blanc par le président Giuseppe Saragat et le général de Gaulle.
19 juillet : Voyage officiel d’André Malraux en Chine. Il est reçu par le président Mao le 3 août.
6 août : Le président Johnson signe le Voting Rights Act qui lève toutes les restrictions au droit de vote aux États-Unis.
11 – 17 août : Émeutes de Watts à Los Angeles.
16 août : deuxième guerre indo-pakistanaise à propos du Cachemire.
1er septembre : François Mitterrand candidat à l’élection présidentielle.
Mouvement du 30 septembre 1965 en Indonésie suivi d’une répression massive contre le Parti communiste indonésien.
9 septembre : conférence de presse de Charles de Gaulle annonçant le retrait français de l’OTAN au plus tard en 1969.
27 août : Décès de Le Corbusier (architecte et urbaniste français d’origine suisse).
26 octobre : Jean Lecanuet candidat à l’élection présidentielle.
29 octobre : Enlèvement à Fontenay-le-Vicomte de Mehdi Ben Barka, chef de l’opposition marocaine au régime du roi Hassan II.
4 novembre : Charles de Gaulle candidat à l’élection présidentielle.
25 novembre : Fin de la crise congolaise.
8 décembre : Clôture du concile Vatican II.
16 décembre : Décès de Somerset Maugham (écrivain britannique).
19 décembre : De Gaulle est réélu président de la République, au second tour seulement, avec 54,5 % des voix contre 45,5 % à Mitterrand.

Série TV : Voyage au Fond des Mers :

Voyage au fond des mers (Voyage to the Bottom of the Sea) est une série télévisée américaine en 110 épisodes de 48 minutes (dont 32 en noir et blanc), créée par Irwin Allen et diffusée de septembre 1964 à mars 1968 sur le réseau ABC. La série fut diffusée à partir du 6 septembre 1968 sur la deuxième chaîne de l’ORTF et fut rediffusée en juin 1988 dans La Une est à vous sur TF1.

La série est une suite du film Le Sous-marin de l’apocalypse réalisé en 1961 par Irwin Allen producteur de la série TV. En anglais, le film et la série ont d’ailleurs le même titre, par contre, les interprètes de la série et du film sont différents. Cette série met en scène les aventures fantastiques du sous-marin nucléaire expérimental Neptune (Seaview en anglais) et de son équipage. Conçu par l’amiral Harriman Nelson incarné par Richard Basehart et commandé par le capitaine Crane David Hedison en lieu et place du capitaine John Phillips tué lors de l’introduction du « pilote » de la série, ce vaisseau est un outil de recherche océanographique au service de la Nelson Institute of Marine Research. Il embarque (à partir de la saison 2) un petit véhicule en forme de soucoupe, le sous-marin volant. Les autres équipements du Neptune sont des mini sous-marins et une cloche de plongée (ou bathysphère, baptisée Nimr). Le sous-marin comporte deux niveaux, avec de nombreux couloirs, des escaliers et des conduits de ventilation qui sont régulièrement utilisés lors de poursuites.

L’action se situe dans les années 1970/1980. En théorie, le Neptune et son équipage ne sont pas militaires mais ils agissent souvent comme tels. La situation stratégique évoque la Guerre froide, mais l’ennemi n’est pas clairement identifiable : par exemple, des savants russes peuvent collaborer avec Nelson. Dans les deux premières saisons, les intrigues sont relativement élaborées et variées, alternant thriller, espionnage, aventure, science-fiction, etc. alors que dans les deux dernières saisons, elles sont parfois plus simples, avec des apparitions régulières de « monstres ».

Voir sur YouTube : “Voyage au fond des Mers (1965-1966) – Saison 2 Épisode 1 720p” par Régis Carrière ; “1965 : Paris se modernise | Archive INA”

Rétroactu 1964 – Série TV : Destination Danger

Quelques évènements de l’année 1964 :

9 janvier : Émeutes au Panama contre les États-Unis ; 21 Panaméens et quatre soldats américains sont tués (Día de los Mártires).
15 janvier : Une HLM en construction s’effondre boulevard Lefebvre à Paris dans le XVe : plus de 20 morts et une vingtaine de blessés. Quatre ans plus tard 9 personnes seront reconnus coupables de négligences et écoperont de peines de prisons avec sursis et devront indemniser financièrement les victimes.
27 janvier : La France reconnait la République populaire de Chine.
8 et 15 mars : Élections cantonales.
23 mars – 15 juin : La première CNUCED (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement) réunie 123 États à Genève (Suisse). La France, partisane de relever les prix mondiaux des matières premières pour constituer un fonds d’aide aux pays en développement s’oppose au Royaume-Uni qui préconise de baisser les droits de douanes des produits manufacturés par les pays du Tiers-monde ; le projet français échoue.
31 mars : Coup d’État militaire au Brésil.
20 avril : Accord pour la réduction de la production de matières fissiles par les États-Unis, le Royaume-Uni et l’URSS.
4 mai : Ouverture à Genève du Kennedy Round, premier cycle de négociations du GATT. Abaissement des barrières douanières (fin le 30 juin 1967).
18 juin : Décès de Giorgio Morandi (peintre et graveur italien).
27 mai-3 juin : Célébration du 8e centenaire de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
27 juin : Loi no 64-621. Réforme de l’Office de radiodiffusion-télévision française le rendant plus autonome vis-à-vis du pouvoir politique.
4 juillet : Décès de Gaby Morlay (actrice française)
10 juillet : Loi programmant la suppression des départements de la Seine et de Seine-et-Oise au profit de la création des départements des Yvelines, de l’Essonne, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et du Val-d’Oise. L’entrée en vigueur de la loi est fixée au 1er janvier 1968.
Loi relative à l’organisation des associations communales et intercommunales de chasse agréées.
12 août : Décès de Ian Fleming (romancier britannique).
14 juillet : Cinquième victoire de Jacques Anquetil dans le Tour de France cycliste.
18 juillet : Création de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
20 juillet : Colombie : création du FARC, groupe de guérilla d’obédience marxiste issue du parti communiste et du ELN, groupe de guérilla d’obédience guévariste. Début du Conflit armé colombien (1964-2016).
25 juillet : Décès d’Henri Marret, peintre français (° 15 février 1878).
28 juillet : Inauguration par André Malraux de la fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence.
10 août : La naissance du S.E.A.T.M. (Service d’Étude et d’Aménagement Touristique de la Montagne) consacre le début du « Plan Neige » français qui va permettre la création des stations intégrées dites de « troisième génération ».
31 août-9 septembre : Réunion à Genève de la 3e Conférence internationale sur l’utilisation de l’énergie atomique à des fins pacifiques.
25 septembre : Début de la guerre d’indépendance du Mozambique.
28 septembre : Décès d’Harpo Marx (acteur américain).
5 – 10 octobre : La conférence des non-alignés au Caire réunit les représentants de 47 pays.
14 octobre : Union soviétique : Nikita Khrouchtchev est relevé de ses fonctions. On lui reproche ses échecs en matière de politique agraire et industrielle ainsi qu’en politique extérieure122. Léonid Brejnev lui succède comme premier secrétaire du PCUS. Alexis Kossyguine prend la présidence du Conseil, tandis que Nikolaï Podgorny succède à Anastase Mikoyan à la présidence du Soviet suprême. Au début de sa carrière, Brejnev fait preuve d’un certain dynamisme, mais à partir de 1974, malade, il se crispe sur le statu quo, laissant se développer les mafias et la corruption pour mieux consolider son pouvoir.
15 octobre : Décès de Cole Porter (compositeur et parolier américain).
16 octobre : Début du ministère travailliste d’Harold Wilson, Premier ministre du Royaume-Uni (fin en 1970).
17 octobre : Début du blocus de Gibraltar par Franco.
3 novembre : Élection du démocrate Lyndon B. Johnson comme président des États-Unis. Eduardo Frei Montalva est élu président démocrate chrétien du Chili (fin en 1970).
24 – 26 novembre : Opération Dragon rouge contre la « rébellion Simba » à Stanleyville.
16 décembre : Loi relative au régime et à la répartition des eaux et à la lutte contre leur pollution.
19 décembre : Transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon, célèbre discours d’André Malraux.

Série TV : Destination Danger :

Série télévisée britannique d’espionnage créée par Ralph Smart. Une première saison de 39 épisodes de 30 minutes a été diffusée entre le 11 septembre 1960 et le 20 janvier 1962 et trois autres saisons totalisant 47 épisodes de 60 minutes, entre le 13 octobre 1964 et le 12 janvier 1968 sur le réseau ITV. En France, la série a été diffusée à partir du 7 janvier 1961 sur RTF Télévision puis sur la première chaîne de l’ORTF. La deuxième chaîne de l’ORTF, TF1, TV6 et Antenne 2 l’ont par la suite rediffusée. Au milieu des années 1990, la série était proposée le samedi à 17 h sur M6, dans La Saga des séries. 1,2 million de téléspectateurs étaient au rendez-vous.

Cette série raconte les aventures de John Drake (Patrick McGoohan), agent secret se déplaçant aux quatre coins du monde, travaillant pour l’OTAN pendant la saison 1. Puis pour le MI6, service secret britannique, durant les autres saisons.
Solitaire et non violent, il n’est jamais armé, préférant utiliser son intelligence. Néanmoins, tout comme James Bond, il est équipé de gadgets mis au point par le service pour lequel il travaille. Très apprécié par ses supérieurs pour son efficacité, il lui arrive cependant de s’opposer à eux et d’aller à l’encontre de leurs ordres, quand il estime qu’ils ont tort.

Voir sur DailyMotion : “Destination danger ”

Voir sur YouTube : “Culte: les actualités télérévisées, le journal du 1er avril de Francis Blanche | Archive INA” par Ina Culte

Livre & Série TV – Les Secrets de la Mer Rouge (1975)

L’auteur : 

Henry de Monfreid (né à La Franqui, le 14 novembre 1879, et mort le 13 décembre 1974 à Ingrandes) était un aventurier et écrivain français. Son père, George-Daniel de Monfreid, était peintre et graveur. En 1913, il se marie avec une allemande, Armgart Freudenfeld, dont il aura trois enfants. Elle aura une grande influence sur son œuvre d’écrivain. Il tira de ses aventures dans la mer Rouge, les eaux littorales de la Corne de l’Afrique et le détroit de Bab-el-Mandeb, des romans et nouvelles.

Il part en 1911 à Djibouti, alors possession française, faire le négoce du café et de peaux. Il construit lui-même ses boutres, dont le plus célèbre, l’Altaïr, et fréquente les côtes de la mer Rouge. Sa connaissance des mouillages et des ports en fait une source de renseignements utile à la France pendant la Première Guerre mondiale. Il rejoindra plus tard l’organisation des Croix-de-feu.

Il entame ensuite une vie de contrebandier, se convertit à l’islam en 1914. Il vit de différents trafics, perles, armes, haschisch, et même morphine qu’il revend aux riches Égyptiens , ce qui lui vaut plusieurs séjours en prison. Il se base à Obock : sa maison est prés du rivage, ce qui permet à sa femme de disposer des lumières sur la terrasse si la vedette des gardes-côtes est à l’affut… Puis, il se fixe en Éthiopie : il a fait assez de bénéfices pour acheter une minoterie et construire une centrale électrique dans sa ville de résidence.

Kessel lui conseille d’écrire ses aventures. Ses romans remportent un franc succès dans les années 1930. Il est également correspondant de presse. Après la Seconde Guerre mondiale pendant laquelle il s’engage au côté des italiens, après s’être réinstallé en Éthiopie, et suite à la débâcle de l’armée du Duce, il est capturé par les Britanniques, puis est déporté au Kenya. Libéré, il vit de chasse et de pêche sur les pentes du Mont Kenya. Il retourne en France en 1947 et s’installe dans une grande maison à Ingrandes (Indre), où il peint, joue du piano, et surtout écrit.

Le livre :

Henry de Monfreid arrive à trente-deux ans à Djibouti où il devient commerçant en cuirs et cafés. Mais cette existence le lasse vite. Il marche peut-être sur les traces de Rimbaud par son étoffe d’aventurier, mais la littérature ne l’intéresse guère pour l’instant ; pas plus que la civilisation, ces petits comptoirs coloniaux où il étouffe. Il lui faut l’air du large, le pont vibrant de son boutre, toutes voiles dehors fuyant coups de vent et tempêtes, en compagnie de ses fidèles Danakils, dont il porte le turban et le simple pagne. Remarquable marin, il trafique les perles et les fusils avec une égale audace, déjouant (le plus souvent) les pièges d’une administration sourcilleuse, rusant avec les marchands ou les pirates. Monfreid n’est pas poète, mais homme d’action. Prodigieux conteur pourtant : cette mer aux flots limpides, illuminés sous un azur aveuglant, il a su comme personne en exprimer la toute-puissante magie.

Extrait du livre :

“Je sors d’une séance pénible dans le bureau de mon patron où, flanqué de son fondé de pouvoir, il vient de m’accabler de reproches pour mon manque de goût au métier de commerçant en cuirs et cafés. Je suis encore trempé de sueur, car je n’étais pas sous le bienfaisant panka dont le rythme paisible ponctuait les phrases tonnantes chargées de reproches mérités : erreurs de comptes, manques dans les stocks dont j’avais trop légèrement contrôlé les entrées, tout cela causé par ces excursions en mer sur ce damné boutre que j’avais acheté dernièrement.
En raison de l’intimité du gouverneur Pascal et de mon patron, je compris que ce dernier avait été gagné à la cause gouvernementale et que sa diatribe contre ma négligence n’était qu’une tentative pour me faire renoncer à la navigation.
Je vais à mon bateau, pour me remettre de cette scène fâcheuse et secouer le joug que je sens de plus en plus peser sur moi, ce joug terrible que doit subir celui qui veut se faire une place dans la considération de ce monde de trafiquants de denrées coloniales, travaillant avec le système des traites documentaires, cette espèce d’acrobatie financière où l’on risque de se balancer entre la faillite et la correctionnelle.
C’est l’heure de la marée basse ; mon petit bateau est couché sur le sable humide découvert par le jusant. Ahmed et Abdi dorment béatement au frais, à l’ombre de la coque, dans le courant d’air du large.
La mer, retirée à l’accore du récif, emplit l’air lumineux de son bruit. Il semble être la voix de cette écume blanche qui, éternellement, frange le bleu profond de l’océan sans âge.
Je m’assieds sous le ventre de la barque. Un dégoût profond me vient au souvenir de ce bureau sombre où des employés s’agitent dans les relents de naphtaline et de cuirs verts.
Pourquoi m’ astreindre à cette vie qui, pour moi, équivaut à un bagne ? Pourquoi ne pas céder à l’appel de cet horizon bleu, au gré de cette mousson puissante et suivre ces petites voiles blanches que je vois chaque jour disparaître vers cette mer Rouge, pleine de mystères ? Pourquoi escompter un avenir de bon commerçant, si je n’ai rien pour le devenir?
Mon parti est pris : je vais donner ma démission.
N’ayant pas les moyens de loger à l’hôtel, je m’installe sur mon boutre, en compagnie de mon équipage.
Je vais tenter de faire d’abord la pêche des perles, car l’argent me manque pour acheter des armes.
Cheik-Saïd est à l’ordre du jour. Un journaliste est venu faire un reportage sur ce petit territoire, que les vieux atlas Foncin de mon enfance, marquaient en rose, couleur consacrée des Possessions françaises.
Ce journaliste vient me voir et me raconte qu’il ne peut pas trouver de boutre pour le mener à Cheik-Saïd.
Je n’en suis pas surpris et je comprends fort bien qu’aucun nacouda ne veuille prendre la responsabilité de débarquer à Cheik-Saïd ce Parisien botté, casqué et harnaché de tout un attirail d’explorateur.
– Vous tenez absolument à y aller? lui demandai-je.
– Essentiellement…”

La Série TV : 

Les Secrets de la mer Rouge est une série télévisée française en 26 épisodes de 26 minutes, créée par Claude Guillemot assisté de Pierre Lary. La première saison a été diffusée du 5 mai au 1er septembre 1968 sur la première chaîne de l’ORTF et la deuxième du 7 septembre au 30 novembre 1975. Elle présente les aventures de Henry de Monfreid, célèbre aventurier français, interprété par Pierre Massimi.

Voir sur YouTube : “LES SECRETS DE LA MER ROUGE” par Eric Aleix

Série TV : La Cloche Tibétaine (1974)

Cette série TV retrace l’épopée de la “Croisière Jaune” organisée par André Citroën en 1932 et 1933, et dans laquelle son collaborateur et ami Georges Marie Haardt, a réussi dans des conditions techniques sans égales, à réaliser pratiquement l’impossible : relier Beyrouth à Pékin (11.000 kms) en automobile, en passant par la Syrie, la Perse, l’Afghanistan, l’Inde, le Sin-Kiang, la Mongolie Extérieure et le nord de la Chine, avec la traversée de vastes déserts et le franchissement de la chaîne de l’Himalaya. L’expédition, composée du groupe Pamir, parti de Beyrouth, et du groupe Chine, parti de Tien-Tsin, fait sa jonction à mi-chemin, après de multiples péripéties. Cette série franco-allemande en 7 épisodes de 55 minutes a été diffusée à partir du 17 décembre 1974 sur la 1re chaîne de l’ORTF.

La Cloche Tibétaine est une adaptation romancée avec une assez bonne base historique, et une reconstitution de qualité. Comme il est précisé dans le générique, les péripéties de l’histoire sont (pour beaucoup), imaginaires. Wolfgang Preiss rend bien la prestance et l’élégance naturelle de Georges-Marie Haardt, alors que Gilles Béhat est un Victor Point aussi séduisant que le vrai (qui ne portait ni barbe ni moustache lors de la mission!) Coluche, dans le rôle d’un Cécillon gouailleur, tient un rôle dont sans doute peu de gens se souviennent. À l’époque, Coluche fut recommandé en 1974 par Jean-Claude Brialy, ami de longue date de Michel Wyn, à la suite du sketch télévisé de Coluche « l’histoire d’un mec » lors de son passage à une émission de Guy Lux, lors des présidentielles de 1974. Très emballé par le personnage de Coluche, Brialy avait demandé à ce dernier s’il avait beaucoup travaillé au cinéma et à la télévision, et voyant la situation plus ou moins précaire du comédien, il avait décidé de l’aider, et ainsi , de le parrainer.

Premier épisode : Les Nomades :

Un conseil d’administration : celui qui préside, André Citroën, brosse un brillant tableau des objectifs, du prestige et des périls de la première croisière automobile mondiale à travers l’Asie. À Beyrouth, le groupe Haardt se met en route et s’enfonce à l’intérieur du pays avec pour fétiche une cloche tibétaine, emblème des caravanes qui traversent les steppes d’Asie, trouvée par hasard dans un marché local.

Série TV – Louis La Brocante (1998-2014)

Louis la Brocante est une série télévisée française créée par Jacques Rouzet et Pierre Sisser et diffusée entre janvier 1998 et mars 2014 sur France 3. Victor Lanoux interprète le rôle de Louis Roman, un brocanteur de la région lyonnaise (sauf dans le premier épisode qui a été tourné dans le département de l’Aisne, à Guise) qui vient en aide aux autres et se transforme parfois en détective dans des affaires où sont toujours suspectés certains de ses proches ou de ses clients. Il parcourt la région au volant de son vieux fourgon Citroën HY. Il est âgé d’une soixantaine d’années (l’acteur Victor Lanoux commence la série à l’âge de 62 ans). Sa fille Isabelle, étudiante à l’École du Louvre, ne cesse de lui rappeler qu’il manque de rigueur dans la gestion de sa brocante, et son ex-femme Maryvonne, dont il est séparé depuis des années, vient le voir régulièrement «pour affaires» mais est profondément naïve et en voulant l’aider… commet gaffes sur gaffes. Cette série se termine avec le tournage du 44ème épisode : « Louis et les bruits de couloir ».

L’engouement des Français pour la brocante ne suffit pas à expliquer le succès de la série. Louis la Brocante, c’est avant tout Victor Lanoux, même si le comédien s’en défend. À l’image de son personnage sympathique et robuste, Victor Lanoux allie force tranquille et humour, sans oublier une sagesse certaine. Entre Victor Lanoux et Louis Roman, toute ressemblance n’est pas fortuite. Elle est désirée, entretenue, amplifiée. «Au départ, le personnage a été créé pour moi. Les deux auteurs, Pierre Sisser et Jacques Rouzet, se sont inspirés des rôles que j’avais déjà interprétés et de ce qu’ils connaissaient de ma personnalité» explique le comédien, avant de poursuivre : «Louis et moi avons beaucoup d’affinités. Ce lien de parenté a naturellement accentué les ressemblances entre le personnage et moi-même. Nous sommes tous les deux généreux, filous, capables d’un coup de gueule, sans violence gratuite.»

En 2009, à la suite de son accident vasculaire cérébral et de la mort de son ami Sim ainsi que celle de Nadia Barentin et de Armand Chagot, Victor Lanoux, l’acteur principal de la série, déclare arrêter la série. Néanmoins, en 2010, il reprend le tournage de deux épisodes (Louis et le monte-en-l’air, Louis mène l’enquête). Le 20 novembre 2012, il annonce sur l’antenne d’Europe 1 qu’il arrête la série, s’estimant trop âgé pour incarner le personnage principal.

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